Chronique d'album : GRORR (Metal Prog), Ddulden’s Last Flight (2021)
Chronique d'album : GRORR (Metal Prog), Ddulden’s Last Flight (2021)
Le 15/04/2021
Groupe : Grorr
Album : Ddulden’s Last Flight (26/03/2021)
Genre : Prog Metal
Origine : Pau
Par Ahasverus
Le Groupe :
Grorr est un groupe palois formé en 2005.
Affectionnant les concept-albums, il mixe dans sa musique des éléments progressifs, math rock et métal avec des instruments traditionnels.
Après une démo cinq titres (2008), Grorr présente son premier album en 2011. Il s'appelle "Pravda".
L'année suivante sort "Anthill", un concept-album racontant la vie d'une fourmilière, de l'éveil du printemps à la révolution.
En 2014, Grorr présente l'album tripartite "The Unknow Citizens", d'après un poême de W. H. Auden écrit en 1939.
Pour mettre en images ces deux derniers albums, Grorr fait appel au très créatif Médéric Grandet, musicien/vidéaste qui s'est notamment illustré par des concerts donnés sous structure à 360° baptisée "organodrome". Deux clips d'animation naissent de leur collaboration : "We-Legion" et "The Worker - You Know You're Trapped".
En 2017, avec Laniakea, Psygnosis, Igorrr et Empyrium, Grorr est à l'affiche du Metal Oper’Art donné à l'opéra de Strasbourg et retransmis sur Arte Concert.
En 2020, Grorr présente un single de deux titres, "II". Ces morceaux seront repris en bonus sur le quatrième album du groupe...
"Ddulden’s Last Flight"
L'Album :
Ddulden’s Last Flight est un huit titres d'environ trente-six minutes.
Comme "Anthill" et "The Unknow Citizens", il sort sous label suédois ViciSolum Productions.
L'artwork est l'oeuvre de la dessinatrice Emilie Tarascou (http://www.emilietarascou.com). La musique n'est pas étrangère à cette illustratrice qui s'était notamment produite avec Simon Kansara dans un concert dessiné à Oloron en 2020.
GRORR - "Ddulden’s Last Flight" (2021)
Ddulden’s Last Flight reçoit un très bon accueil critique. Il a notamment été chroniqué en Grande-Bretagne, en Norvège, en Allemagne et en Espagne, démontrant le potentiel international de Grorr.
Les Critiques :
"Une œuvre captivante qui nous entraîne sans jamais nous lâcher."
http://www.radiometal.com
"Nous sommes face à un chef-d'œuvre du métal progressif."
https://www.untilthelighttakesyou.com
"Un disque intrigant sur lequel Grorr a savamment mélangé métal / rock progressif avec une scénographie symphonique."
https://www.metalutopia.com
"Grorr a le talent non seulement de mettre des émotions en musique, mais aussi de peindre des images vives dans l'esprit."
https://www.soundmagnet.eu
"Quand le générique de fin défile sur l’écran, le cœur est encore serré et les flots d’endorphine encore bouillonnants dans nos veines."
https://www.coreandco.fr
"Une excursion merveilleuse, stimulante et divertissante pleine de créativité et de grandes émotions."
http://powermetal.de
Notre Avis :
Après deux albums de très haut niveau, Grorr revient et installe à nouveau ses ambiances particulières dans un album qui rassurera ses aficionados dès le premier morceau.
Le son est d'une belle amplitude, et les structures peu prévisibles affichent une grande richesse sans cesse renouvelée. L'énergie rejoint le foisonnement, et le son métallique s'affirme parfois plus particulièrement ("Sirens Call"). Le chant singulier de Franck Michel fait merveille et captive ("Sirens Call", "Last Flight"). Avec "Anthill" et "The Unknow Citizens", Grorr avait placé la barre très haut, et l'on pouvait légitimement se demander si la suite serait à la hauteur. La réponse est oui, et on passe large. L'univers de Grorr se fait même plus perméable. Force est de reconnaître que la formation n'a rien perdu de sa verve et qu'elle réussit à nouveau à nous délivrer un album d'une qualité confondante, un de plus dans la panoplie d'un groupe qui fait partie des porte-étendards du prog' français.
Groupe : Wyvern
Origine: Toulon (FR)
Album: RADIATIONS (18/03/2022) - Chronique d'album
Genre: Rock Progressif, atmosphérique, Cinématographique
Label : Whormholedeath (Italie)
Par Dam'Aël
WYVERN : LE GROUPE
Wyvern!?... Est-ce cette envie de voguer sur les eaux du Metal Progressif à l'instar de ce magnifique 2 mâts norvégiens du même nom de 1897 naviguant sur les eaux nordiques, ou la nostalgie de certaines radios nées dans les années 80 avec notamment celle qui diffusait dans le Herefordshire et la Worcestershire, qui a motivé ces quatre jeunes Sudistes à choisir ce patronyme. A priori pas du tout! La tramontane, le poulen, le ponant, le mistral ou encore l'aguieloun soufflent dans la rade de Toulon et ramènent quelques souvenirs... celui d'un ancien groupe dans lequel le papa de Laurent et Aurélie tenait place. Un formatage paternel, affectif mais pas que... est à l'origine de cette histoire.
Wyvern s'est formé en 2016 dans la région du Var (83) avec une envie puissante de donner une suite logique à leur formation artistique. Tout droit sortis du Conservatoire TPM de Toulon, Julien Wetterwald * à la guitare et au chant, Aurelie Martin ** à la basse, Laurent Martin *** aux claviers et Alexandre Prs **** à la batterie s'essaient à un style de Rock progressif y associant des sonorités Metal teintées d’électro.
* étudiant au conservatoire de Toulon depuis l'âge de 6 ans, Julien obtient un Brevet d'Études Musicales (BEM) de solfège en 2013 avec Mention bien puis un BEM de guitare en Mai 2018 avec Mention très bien et les félicitations du jury. Actuellement en fin de cycle du cursus de guitare en "Musiques Actuelles" il a comme objectif de devenir enseignant au conservatoire.
** Aurélie : BEM classique en solfège / BTS Design Graphique communication des medias numériques
*** Laurent : BEM classique en piano et solfège / DUT MMI (metier du multimédia et de l'Internet) / LP TSI (license pro techniques du son et de l'image) / en train de passer le CEM classique en piano
**** Alexandre : en cours d'ontenir le BEM musique actuelle en batterie et solfège
Wyvern devient lauréat du tremplin Classeurock qui le propulse sur la grande scène du cours Mirabeau à Aix-en-Provence en 2017 pour la fête de la musique en première partie d'Aqme et Blazing war machine. Il est vainqueur du tremplin Rockavalaire en 2018 et sélectionné par RTL2 pour la fête de la musique 2019 à Saint Raphaël...
2021 est une année importante dans le cursus du quartet avec cette signature sur le label italien Whormholedeath.
En Novembre 2019 le premier clip du groupe (réalisé par Nicolas Fournier ) illustrant le titre Moonshine de leur EP est diffusé sur YouTube
Ils reviennent en 2022 pour leur second opus RADIATIONS.
L'ALBUM : RADIATIONS
Présenté en version digipack le 18 mars 2022, les 7 titres de la galette Radiations délivrent près de 40 minutes de Metal Progressif qui joue l'alliance entre la musique et le 7ème art. " Notre communauté et nos auditeurs nous disent généralement que nous sonnons comme un mélange de Muse, Pink Floyd, Dream Theater et Devin Townsend. Le son Wyvern a été façonné par un large éventail d'artistes et de genres musicaux, mais surtout des groupes comme Leprous, Muse, Porcupine Tree, Devin Townsend, Haken, Avenged Sevenfold, Dream Theater. « Nos influences viennent des différentes musiques que nous écoutons, ça peut être des groupes ou des artistes solo, de différents genres musicaux. Il peut également s'agir de films, de séries ou de jeux vidéo. " dixit le groupe.
C'est la raison pour laquelle ils ont donné vie à l'histoire narrée dans leurs chansons à travers une petite série de 4 vidéo-clips cinématographiques, 3 réalisés sous la direction de Nicolas Fournier et un, sous la collaboration de Elisa Lecourtois pour l'animation du titre Amnesia, clips qu'ils ont diffusés du 18 février au 11 mars avant la sortie officielle de l'album. Ceci a été possible grâce à une contribution-crowdfunding largement atteinte via Helloasso.
Le travail de composition et d'écriture des textes est réalisé pour une grosse partie par le claviériste Laurent, multi-instrumentiste à la productivité assez exceptionnelle. S'il fallait inventer le bouton off-humanoïde, ce serait forcément pour lui. Initiant les titres soit à partir de riffs de guitare, soit à partir de ses claviers, ou encore prenant comme support des banques de sons préexistants qu'il transforme pour leur donner une version plus identitaire, le plus gros du travail est ensuite présenté aux autres membres pour un peaufinement jusqu'aux moindres détails.
Fidèle au Studio Art Music (83), c'est Sébastien Camhi qui s'est occupé du travail d'enregistrement et du mixage des pistes. Le mastering a été confié à Kai Stahlenberg du Kohlekeller Studio (Seeheim-Jugenheim) en Allemagne. Quant à l'artwork, c'est la cinq-cordiste Aurélie qui s'est fait plaisir en réalisant le dessin de la pochette et Nicolas Fournier qui a mis la touche finale sur le design du titre de l'album.
Tracklist:
01. Radiations (8:02)
"Radiations est un long morceau d'introduction qui retranscrit à travers les yeux d'une personne (Adam), l'arrivée de Radiations dans un monde paisible. Il est seul à survivre à ce cataclysme, sans comprendre pourquoi... Comme s'il était voué à survivre seul dans ce monde dévasté".
C'est dans un univers d'arpèges électro-acoustiques que s'ouvre le parcours d'Adam et le nôtre dans Radiations. Le synthé et la batterie s'invitent à mi-distance dans la 3ème phrase musicale de cette longue introduction instrumentale, rejoints en 8 temps, 2 mesures par une basse lourde et sombre. Un duo basse / batterie qui donne une couleur inquiétante à ce tableau musical et au nouvel environnement d'Adam. Le chant clair et mélodique est supplanté par un scream soudain et violent. On note l'intervention de Alan Dufrêne pour les screams du titre, uniquement sur l'album (ce sera aussi le cas sur Amnésia et The Traveler). Un morceau au décor changeant dont le rythme se module tout au long de ces 8:02.
02. Amnesia (5:27)
" Le morceau « Amnesia » est un long rêve de notre protagoniste « Adam » qui essaie tant bien que mal de trouver un moyen d'échapper à ce nouveau monde sans espoir. Le monde réel ayant été dévasté par les radiations, Adam se réfugie dans ses rêves pour y créer son monde. Au début, tout va bien pour lui, il se découvre des pouvoirs de création qu’il n’avait pas dans le monde réel, il y découvre des paysages d’une pureté qu’il ne croyait jamais revoir. Mais plus son rêve avançait, plus il devenait instable et dangereux, jusqu’à ronger Adam de l’intérieur et ne plus lui permettre de se réveiller. "
Amnesia est plus électronique, plus moderne. Ses sonorités relèvent de ces musiques de dessin animé confirmées par l'animation-clip proposée le 18 février par Elisa Lecourtois pour supporter cette deuxième piste. Le chant de Julien, très varié, propose des nuances très basses, parfois plutôt pop, sur fond plus délirant. Le passage screamé assuré par Alan apporte ce côté angoissant au stress rencontré par Adam, en opposition avec les passages mélodiques chantés en voix claire par Julien. Les structures sont travaillées, recherchées et les sonorités plus électroniques contrastent avec ses passages plus classiques de l'interlude guitare/synthé aux environs des 4 minutes.
03. Black Medicine (5:52)
" Dans « Black Medicine », on assiste à la guérison de Adam et à l’extraction de son rêve dans lequel il est resté enfermé "
En trois pistes, on ne peut que constater la capacité qu'a Julien à nous proposer des tableaux vocaux très variés, contrastés et très différents d'un titre à l'autre ; mais aussi la capacité générale qu'a le groupe à plaquer une inventivité et une inspiration très redoutable. Top départ avec Aurélie à la basse, Black Medicine dévale la piste des sillons à un tempo plus rapide que les précédents, sans omettre d'y intégrer des plages plus modérées qui ne s'éternisent pas. Très dynamique, très Prog et tout autant inspiré que ce début d'album. Il semble évident que cet opus s'est engagé à nous proposer de la matière et de la belle matière pour nos oreilles! La technique est une base solide chez Wyvern au même titre que l'inspiration. Toujours dans le cadre de la promotion de Radiations, un clip a été mis en ligne le 25 février, réalisé par Nicolas Fournier.
04. The Race (5:14)
" Dans « The Race », Adam tombe sur une civilisation d’un nouveau peuple vivant sous les radiations. Ils perçoivent Adam comme un étranger ou même comme un monstre, différent de par son apparence et ses vêtements. Nous avons vraiment voulu marquer et illustrer cette différence en habillant tous les habitants de cette même civilisation exactement de la même manière. "
Morceau très syncopé, jouant la magie d'un duo basse/batterie efficace, batterie qui se lâche en proposant des patterns énergiques aux débits galopants et aux sonorités particulières. Introduit par le clavier, ne ratez pas à 2:32 ce passage épique de percussions dont je vous précise l'anecdote. Sébastien tenait à ajouter des percussions supplémentaires dans ce titre ; l'idée était de faire intervenir en guest Les Tambours du Bronx. Malheureusement, la formation de Varennes-Vauzelles (58) n'a pas donné suite à cette demande. Vraiment dommage car ils auraient apporté une touche supplémentaire à la sculpture musicale des Toulonnais. Sébastien et Wyvern ont su réagir en réalisant un simulacre fait-maison qu'on pourrait nommer " Les Tabourets du Bronx de la rade de Toulon"... on apprécie aussi le jeu sur le Sharley, le piano énigmatique et ce solo de guitare magnifique et très technique.
Sortie du clip le 4 mars :
05. Acceptance (1:49)
Arpèges et bruits étranges constituent cet intermède qui signe une certaine résignation que les plages de synthé très atmosphériques complètent magnifiquement. Mais un rebondissement n'est-il pas possible? Acceptance pourrait être l'intro de Fading Fear.
06. Fading Fear (4:44)
" Après avoir compris qu’il n’avait aucune chance de s’intégrer dans ce monde, Adam se résigne alors à le quitter. C’est ainsi que commence « Fading Fear », où on voit Adam seul avec ses pensées suicidaires. Au moment de passer à l’acte, il fait un étrange rencontre. Sa femme de sa vie d’antan l’a retrouvée. Tous les souvenirs d’Adam revenaient à lui. "
Morceau plus jazzy et dansant sur base de ternaire me semble t'il, où la basse prend les sonorités d'une contre-basse jazz. Chagrin, amour, mélancolie, beaucoup d'émotions.. On nous invite dans un doux tourbillon à valser en mid-tempo sur un dénouement plus positif et joyeux. Tout est splendide musicalement : claviers, basse, batterie, guitare, chant. Nicolas Fournier nous délivre des craquements de vieux vinyls et ceux de vieilles bandes de film. Fading Fear sera le quatrième et dernier video-clip avant la sortie de Radiations.
07. The Traveler (9:10)
" "The Traveler" désigne Adam. C'est une sorte de rétrospective sur tout son parcours, il regrette la vie d'avant les Radiations (il se raccroche à tous les souvenirs de cette vie paisible) et maudit son destin tragique. On aime à penser qu'il se juge lui-même, comme s'il se voyait à la 3ème personne. Ce point de vue à la 3eme personne marque son impuissance dans toute cette histoire, c'est le destin qui l'a amené ici, tel un scénario de film déjà écrit. "
A l'instar du titre qui ouvre l'opus, The Traveler s'annonce sur des notes de guitare électro-acoustique sur lesquelles Julien pose un chant mélodique qui monte en hauteur et en puissance. Le relai est pris par Alan pour un chant plus musclé et screamé porté par une session rythmique plus agressive. Le voyage est changeant, passant d'une rive douce et calme à l'autre plus énervée et puissante : un Progressif moderne qui suit l'imagination du groupe, son émotion, fidèle à la veine de Radiations tout au long de ses 40 minutes.
Notre avis:
"Radiations" est un véritable projet artistique comme on aimerait en avoir plus souvent. Très intense par la qualité de ses compositions, léger crossover des genres mais surtout grand mélange des styles sur trame de pur Progressif moderne, voila comment on pourrait décrire l'univers musical du quartet dont l'originalité est l'introduction plus massive de sons électroniques divers et très variés. La guitare, les claviers,les synthé apportent les couleurs à ce tableau qui couvre un spectre très large de variations sonores, parfois lyriques, parfois symphoniques ou encore jazzy. "Radiations" présente le génie de ce jeune groupe rempli de talent. Leur travail est sculpté jusqu'au détail le plus microscopique, alliant émotion et inspiration. "Radiations" joue l'explosion des nuances, des énergies, de la diversité. L'inspiration irradie ses 7 titres et le talent rayonne tout au long de ses 40 minutes. Contamination totale et absolue avec un pronostic des plus sains et vivifiants. Le traitement aux résultats garantis est assuré. Quant aux effets secondaires, ils sont imparables et irréductibles: l'achat instantané de l'objet et la course folle aux lives proposés par le groupe. La dose de rappel est quotidienne et acceptée à une très large majorité.
A noter que si sur l'album les screams sont exécutés par Alan Dufrêne, Julien a travaillé et continue son travail vocal. Pour avoir vu le groupe en concert, Julien assure avec panache les envolées vocales, les tessitures de basse sans support technique annexe et les quelques screams qui jonchent cette fresque vocale.
La structure des morceaux est complexe, parfois réalisée en 7/8, 5/4, en contre-temps et aux débits différents sur des tempi qui peuvent fluctuer au gré des émotions dégagées. Alexandre a mis en évidence un excellent travail d'interprétation et d'exécution sur les toms, la grosse caisse et ses deux caisses claires. Aurélie manie les 5 cordes de sa basse avec beaucoup de talent, excellant dans le slapping sur certains des titres. En plus du chant, on reconnaît la technique sur les 7 cordes de Julien qui sait donner l'intensité et les émotions aux soli de chaque morceau. Et pour finir, on constate une énorme capacité de la part de Laurent à composer, à imaginer, à transcrire, à créer avec aisance et beaucoup de subtilité du Prog de grande qualité ; l'étoffe d'un grand compositeur.
Le talent de Wyvern est un véritable Talent qui mérite une exposition médiatique de plus grande envergure, qui devrait les amener jusqu'aux scènes internationales du Progressif, tant le niveau de ces jeunes est incontestable. En plus d'une grande générosité doublée d'une certaine humilité, une maturité grandissante ressort de ce nouvel opus, maturité qui est très loin d'avoir atteint le high level car "les petits étalons" en ont encore beaucoup sous leurs sabots.
Ceci n'engage que moi mais j'imaginerais très volontiers un concert de belle envergure proposant Wyvern et LAG I RUN: vague de talent dans la rade de Toulon.