Un album composé de reprises instrumentales de Rammstein au piano.
Ce duo de pianistes françaises, composé d'Héloïse Hervouët et Emilie Aridon-Kociolek, a fait la première partie du mégagroupe allemand pour sa tournée européenne.
Diplômées des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique et de Danse de Lyon et de Paris, ces musiciennes mènent toutes deux des carrières réussies et éclectiques dans diverses esthétiques musicales. Héloïse s'est, par exemple, produite dans les festivals les plus prestigieux du monde avec des musiciens renommés de l'Orchestre philharmonique de Vienne et de l'Orchestre philharmonique de Berlin ou collabore régulièrement avec l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et enregistre pour d'éminentes maisons de disques telles que Deutsche Grammophon et Warner Classics. Deux fois primée au concours de musique Piazzolla en 2021, Emilie a, quant à elle, eu l'occasion de se produire avec l'Orchestre National de Lille, l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre de Dijon-Bourgogne, et dans des salles telles que l'Auditorium de Lyon, le Nouveau Siècle de Lille ou plus récemment à la Philharmonie de Berlin.
« Mein Herz Brennt », « Engel », « Sonne », ce sont au total seize titres de Rammstein qui sont revisités par les deux pianistes à l'instar de ce « Deutschland ».
Disponible depuis le 09/06/2023 via Decca Records / Universal, « Rammstein On Piano » est disponible sur ce lien :
- Accueil
- Nos articles
- ABELARD : Rammstein on Piano
ABELARD : Rammstein on Piano
Le 02/06/2023
Tracklist :
01. Rammlied
02. Mein Herz Brennt
03. Deutschland
04. Mutter
05. Zeit
06. Engel
07. Diamant
08. Sonne
09. Du Hast
10. Klavier
11. Du Riechst So Gut
12. Amour
13. Seemann
14. Frühling In Paris
15. Meine Tränen
16. Ohne Dich
Articles similaires
MARINA VIOTTI, ET AU MILIEU BRÛLE UNE LUMIÈRE
Le 02/02/2025
Une pépite à la croisée du classique et de l'Art Rock.
Par Ingrid Denis
Chronique de MELANKHÔLIA – IN DARKNESS THROUGH THE LIGHT (Naïve, 2024)
Elle a participé au plus grand show planétaire du siècle, chantant Carmen dans un tableau déjà mythique célébrant les Révolutionnaires et la fureur Métal. Même les USA n'ont osé rivaliser ensuite qu’avec les Red Hot on The Beach, s'inclinant devant la folie authentiquement punk qui s'empara de nos écrans ce soir-là. On ne doutait pas alors que les Grammy Awards apporteraient, en ce début d'année, la cerise sur l'échafaud, offrant à Marina Viotti, et Gojira, de quoi être fiers de leurs parcours hors du commun.
Car s'il est une chanteuse atypique et inattendue, c'est bien Marina.
Artiste ayant à la fois sa fiche sur le site de l’Opéra National de Paris, et sur la base Spirit Of Metal, la franco-suisse a sorti dans la foulée des JO un album particulièrement poignant, et complètement à rebours du Grand Guignol de sa prestation devant la Conciergerie.
Elle aurait pu s'emparer de la hype et sortir ses versions de Carmen ou un album de métal symphonique, comme à ses débuts avec Soulmaker. Pourtant, elle a préféré présenter une pépite à la croisée du classique et de l'art rock, glissant des reprises d'artistes contemporains au milieu du répertoire du baroque John Dowland. Un disque hybride qui lui correspond totalement. Et un disque intimiste qui dévoile le secret d’un combat contre la maladie.
J’ai deux références en tête lorsqu’on évoque des artistes rock s’emparant de musique classique ou baroque : Jeff Buckley a enregistré divinement « Dido’s Lament » et « Corpus Christi Carol », et le toujours prolifique Sting avait sorti il y a une dizaine d'années un superbe album de baroque à la sauce folk… déjà adapté de John Dowland (« Songs From The Labyrinth »).
Sting était accompagné du luthiste bosniaque Edin Karamazov, quand Marina Viotti s’entoure pour son projet du luthiste suisse Vincent Flückiger, ainsi que du multi-instrumentiste Fred Chappuis, ce dernier apportant des sonorités rock à la fois denses et éthérées.
Car disons-le d'emblée pour ceux que l'expérience baroque rebuterait : ces arrangements de guitare et autres effets de samples et synthés (avec un Revox et un Moog en live) aident à apprécier les pièces, leur conférant une atmosphère parfois cinématographique. La voix classique et profonde s'adapte parfaitement à ces arrangements moins académiques, et on entrevoit ainsi la majesté d’une Lisa Gerrard côtoyant le rugueux Ry Cooder de Paris Texas.
Toutes les chansons contemporaines sont en miroir avec des pièces de John Dowland, et en live ces dialogues musicaux sont regroupés en différents thèmes et autant d'états émotionnels, des chapitres dont le plus notable est l'arc central, d'inspiration plus rock.
N'étant pas spécialiste de classique, j'ai d’abord été curieuse de savoir quelles reprises étaient dans la tracklist, et en voyant Björk, cela a suffit à piquer ma curiosité instantanément. Et si d'emblée je suis plus attentive aux revisites proposées, au final j'ai été surprise par pas mal de sonorités familières glissées dans les arrangements de tout ce beau projet.
L'intro instrumentale, un “Prelude” en mode Ambient à la Brian Eno, installe un climat étrange, puis la pluie tombe sur l’orageuse ouverture qu'est « Mourn, Mourn, Day Is With Darkness Feld », jusqu'au début de « Stay Time A While Thy Flying » et ses guitares en distorsions, réminiscences d’une BO de « Dead Man » de Jim Jarmusch.
Justement, la première cover est celle de Neil Young et son « Old Man » qui prend des allures de session acoustique assez standard, avec l’élégance néo-classique d'une Agnès Obel.
Les titres « Fairwell, Too Fair », à l'intro parlée, et la reprise de « One » de U2, correspondent à un arc « ruptures amoureuses », l'ensemble devenant presque trop calme et sans aspérités.
C'est avec « Dear, If You Change » que viennent les premiers frissons rock. C'est d'abord la voix douce de Vincent Flückiger que l'on entend, avant une progression rythmique crescendo où celle de Marina se fait plus hargneuse, moins calibrée, et dont l'incandescence rappelle Patti Smith ou la rudesse de PJ Harvey période « Rid Of Me ».
Et vient la référence Métal - la chanteuse et ses musiciens se revendiquant “metalleux” - la reprise de « Nothing Else Matter » de Metallica. Bénéficiant d’une jolie intro à la flûte traversière (assuré en live par Marina), elle garde la langueur dramatique, au fond du tempo, de l'originale. J'aurais juste apprécié un peu plus de belting par moments. (Ndlr : on pourra par ailleurs écouter « Enter Sandman » dans sa version inventive par la légende du jazz vocal Yun Sun Nah).
Petit pause instrumentale avec « Intermede », une touche Americana déglinguée, puis « In Darkness Let Me Dwell » ravive l'émotion. Il n'est rien de plus touchant que d’entendre ce souffle dans les notes les plus aiguës. Les effets de reverb guitare nous rapprochent vraiment de l'intensité de Jeff Buckley, tout aussi magnétique. L’enchaînement avec le « Born To Die » de Lana Del Rey, où la voix chaude de mezzo de Marina se rapproche plus de l’original, offre un moment encore bien introspectif. On apprécie le phrasé, nous focalisant plus sur le texte que la version plus électro de Lana.
Retour au néo classique pur avec « Die Not Before The Day », puis belle mention à « Hurt » de Nine Inch Nails, dans une version proche de celle de Johnny Cash au crépuscule. Toute la première moitié est complètement « déchantée », le timbre se brise et se fait plus aérien ensuite. Cette reprise est semble-t-il préférée sur disque à l’« Hallelujah » de Leonard Cohen, qui est jouée dans le spectacle. Un choix beaucoup plus sombre.
Enfin vient le morceau que je scrutais le plus, le mythique « Jóga » de Björk, car peu osent encore se mesurer à revisiter les œuvres de la reine islandaise. On admire le réarrangement tout en arpèges délicats au luth, jusqu’au break inattendu plus rythmé, puis les voix du chœur enveloppant celle de Marina qui finit par s'épanouir dans la nef avant de traverser les cieux. Cet avant dernier titre nous tire donc vers le haut, en quête d'espoir.
La pluie revient à la fin de « Flow My Tears », dernier morceau de l'album, et on peut alors penser que ce sont des larmes, qui se transforment en cours d'eau apaisé. La Vie comme un long fleuve sensible.
La photo qui illustre « Melankhôlia » n'est pas sans rappeler l'affiche du film homonyme de Lars Von Trier, et cette histoire de fin du monde qui s'apprête à engloutir les protagonistes.
Quand on revoit Marina s'amuser sur un bateau en carton pâte, grimée en Marianne, le contraste n'en est que plus frappant tant le visuel est épuré. Noir et blanc, crâne rasé coiffé de tiges fragiles et des yeux qui fixent l'objectif tout en ayant l'air ailleurs.
Ici cette voix qui s'est dévoilée nous chante depuis le front d'une bataille intime pour la vie. Marina explique qu'elle avait fait le choix de ne rien dire de cette épreuve qui la touchait, notamment pour pouvoir continuer son métier et éviter les réactions malaisantes.
Cet album est celui du partage de la mélancolie, et en plus de la découverte modernisante d’un compositeur ancien, il s'avère une consolation pleine de délicatesse pour nombre d'auditeurs comme vous et moi, témoins ou braves combattants face à la maladie. Il vous réchauffera lentement si vous traversez des champs de vignes glacées.
Si le choix de certaines reprises peut laisser sur sa faim, tellement revues que même U2 fait des covers de « One » sur les marchés aux puces, il s’avère plus judicieux sur des morceaux comme ceux de Björk ou Lana Del Rey. Mais peu importe, il est vrai que dans certaines périodes de la vie, ce sont des hymnes plus universels qui reviennent dans nos âmes.
Enfin, une envie qui sera sans doute partagée par de nombreux fans : que Marina Viotti réinvestisse le métal au travers d'un autre projet ! Tout le monde l’attend.
Un concert intégral de MELANKHÔLIA – IN DARKNESS THROUGH THE LIGHT est visible ici :
FLORILEGE 2023
Le 01/01/2024
Ils ont marqué notre paysage musical : voici un florilège de notre année 2023.
Par Ahasverus
L'Artiste de l'Année : ANNA KIARA, L'Archange
Actrice, modèle, chanteuse, Youtubeuse, musicienne, songwriter, les casquettes ne manquent pour parer la rousse chevelure d'Anna KiaRa !
Anna KiaRa, de son vrai nom Anna Moiseeva, est une chanteuse soprano Russe. Elle est née le 7 juin 1993 à Kalouga, à environ cent-cinquante kilomètres de Moscou.
Anna apprend le piano à l'âge de huit ans, puis le chant l'année suivante. Elle entre au collège musical régional de Kalouga. Elle se forme également au théâtre à l'Institut National d'Art Théâtral, dont elle sort diplômée en 2019. Elle découvre le rock et le métal à douze ans et joue dans des groupes russes dès l'âge de dix-neuf ans. Candidate à la Nouvelle Star (version russe) en 2015, elle rejoint la formation Imperial Age, dont elle devient l'une des voix en 2016. Un an plus tard, elle interprète la princesse elfique Amarie dans l'opéra-rock Melkor. Parallèlement, elle s'illustre sur Youtube en coverisant tout ce qui chante, de Nightwish à Sylvie Vartan !
En 2018, tout en poursuivant sa carrière au sein d'Imperial Age avec lequel elle enregistre les albums « The Legacy Of Atlantis » et « New World », Anna monte son propre projet. L'album « Storyteller » sort en 2020. C'est un treize pistes qui combine métal symphonique et influences folk. « J'ai enfin trouvé le courage de me présenter au monde en tant que musicienne solo », explique Anna à Metal Godesses. Elle revient en 2023 avec un deuxième album : « Archangel ». Il se compose de onze titres originaux, deux versions russes et trois versions orchestrales des morceaux précédents. Vous avez bien compté : cela fait seize pistes ! Une heure cinq minutes de musique ! Plus qu'une confirmation, c'est un album ambitieux et risqué que nous présente Anna KiaRa. Il est également plus sombre que son prédécesseur, légèrement plus complexe, plus moderne aussi, et plus agressif, par ses ambiances death/gothiques et ses sonorités électriques, même si la touche folklorique n'est pas tout à fait écartée. La voix de la soprano se dévoile dans toute sa magnificence sur le titre « Nostalgia », qui rappellera aux fans de Nightwish la construction d'un « Sleeping Sun ».
En 2023, Anna Kiara fait sa première tournée européenne en solo, avec une date parisienne au Klub. Le bassiste Dima Belf, l'un de ses partenaires au sein d'Imperial Age, l'accompagne. En décembre 2023, Anna Kiara et Dima Belf annoncent leur départ d'Imperial Age pour mener à bien leurs projets personnels Particulièrement présente en 2023 (tournée Imperial Age, projet solo, featurings) l'archange pourra désormais voler de ses propres ailes.
Le Groupe de l'Année : SORTILEGE - Le Phoenix
Sortilège a marqué de manière indélébile le Heavy Metal hexagonal de la première moitié des années 80 avec les albums « Sortilège » (1983), « Métamorphose » (1984) et « Larmes de Héros » (1985). Le groupe se caractérisait par des textes en Français, par la voix de Christian « Zouille » Augustin, capable d'envolées exceptionnelles, et par un style très heavy. En 1986 Sortilège raccrochait ses guitares. En 2012 avec la complicité de Renaud Hantson (Satan Jokers), Zouille revisitait les standards de Sortilège. En 2019 il annonçait une reformation. En 2021 renaissait « Phoenix », un opus composé essentiellement de versions remaniées de son répertoire des années 80, avec seulement deux nouveaux titres à se mettre sous la dent. En 2023, Sortilège revenait enfin avec « Apocalypso », un album de quarante-six minutes fait exclusivement de compositions originales avec des featurings de Myrath et de Stéphane Buriez (Loudblast). Puis Sortilège investissait Le Forum de Vauréal pour un concert faisant l'objet d'une captation audiovisuelle. Intitulé « Coram Populo », il s'agit d'un CD/DVD sorti en novembre 2023 qui comprend le Live Hellfest 2022 en bonus. « Apocalypso » et « Coram Populo » se retrouvent tous deux dans les trois Top10 de la rédaction que vous pouvez retrouver en fin de publication. Sortilège est incontestablement pour nous le groupe de l'année 2023. (Photographie Nidhal Marzouk Pro)
Espoirs 2023 : Les grands de demain ?
- Kim Melville poursuit son ascension. La jeune guitariste assurait la première partie de Laura Cox lors de son passage à La Cigale le 18/03/2023. Elle se retrouvait sur la scène de l'Olympia en novembre aux côtés de Norbert Krief, Yarol Poupaud, David Hallyday, Little Bob, Axel Bauer et quelques autres sommités du rock français pour célébrer les cent-vingt ans de la marque Harley Davidson. Kim Melville a annoncé également en cette année 2023 qu'elle rejoignait Broken Road, un groupe de hard-rock basé aux USA et composé de trois jeunes musiciens originaires du Connecticut et de New-York. (Photographie : Kim Melville par Yannick Guedat)
-
Wegferend a réalisé l'une de plus belles sorties néofolk de cette année 2023 avec l'album En Autremonde - Chapitre Second (31/03/2023), remarquablement porté par le clip « Holy Ghost ». Les Toulousains ont ensuite eu le privilège rare de donner plus de la moitié de leurs concerts dans des salles affichant sold-out ! Et si le néofolk venait de se trouver un nouveau leader ?
-
Alyssa Galvan a composé son premier album à quinze ans et sa spontanéité, son inspiration et son phrasé en font une artiste au potentiel remarquable. La jeune Américaine, déjà populaire aux USA, a pour l'hexagone les yeux de Chimène. Elle prépare une tournée dans notre pays avec le Alyssa Galvan Band, une formation composée de musiciens français. Il y a en Alyssa quelque chose de l'ordre du phénomène. Si vous voulez pouvoir dire « j'y étais », ne la ratez pas car ça commence maintenant !
L'Album de l'Année : WINTERAGE, « Nekyia »
Winterage est un groupe de power metal symphonique inspiré notamment par la musique classique, irlandaise et médiévale.
Dès « The Harmonic Passage » (2015), son premier album, Winterage vise haut : il recourt à un orchestre de quarante musiciens. Le son devient alors la marque de fabrique du groupe italien.
En 2023, Winterage revient avec « Nekyia ».
Dès l'ouverture de l'album, les choeurs sont saisissants, les guitares sont incisives, le son énorme, opératique, s'impose.
L'utilisation de blast-beats (« Simurgh the Firebird ») sert parfaitement le propos et se marie au côté épique de la première composition.
Winterage fait des propositions dramatiques et cinématographiques. Les performances vocales et les orchestrations portent cette réalisation au meilleur niveau. Aux instruments traditionnels du précédent opus est venu s'ajouter le banjo, tandis que l'aspect folklorique des compositions se trouve renforcé (« Numen », « White Leviathan »). De plus, Winterage utilise la narration et quelques bruitages pour ambiancer son récit musical. Il n'hésite pas à prendre le temps de mettre en place des moments purement symphoniques, avec notamment une belle pièce de violon (« Metamorphosis, A Macabre Ritual ») qui peut évoquer Pablo de Sarasate, tandis qu'un morceau comme « La Fonte d'Essenza » propose une performance vocale digne des grands opéras.
La précision sonore (un mastering signé Jacob Hansen) est éclatante et vous soufflera tout au long de l 'album. Elle permet d'en visualiser chaque détail, et le rendu impressionnant de cette oeuvre de power metal symphonique se pose parmi les meilleurs travaux du genre.
CONCOURS WINTERAGE : Gagnez une version Bandcamp dématérialisée de l'album « Nekyia »
Ahasverus vous offre une version dématérialisée Bandcamp de l'album « Nekyia », téléchargeable aux formats de votre choix (MP3, WAV, FLAC...). Pour tenter de la gagner, il vous suffit d'envoyer un mail ayant pour objet « CONCOURS NEKYIA » à ahasverus06@free.fr avant le 12/01/2024 à minuit. Un tirage au sort départagera les participants. (Photographie Simone Furia)
Les Temps Forts de l'Année :
- « Dark Waters », le septième album de Delain, est sorti le 10/02/2023. Il s'agit du premier album avec Diana Leah, qui remplace au chant Charlotte Wessels partie en 2021 pour une aventure solo. « Dark Waters » voit également la participation de Marko Hietala (ex-Nightwish, déjà présent sur le premier album du groupe) et de Ruud Jolie (Within Temptation). (Photographie : Andrea Falaschi)
- Après treize années derrière les fûts de Blackrain, Frank Frusetta a cédé ses baguettes à Franky Constanza (Dagoba, Blazing War Machine).
- Seeds Of Mary a annoncé le départ de Raph Gatuingt, qui tenait la guitare et les backing vocals. C'est donc un nouveau line-up composé de Julien (guitare), Jérémy (chant), Tom (guitare, chant), Clément (basse) et Aaron (batterie) qui défendra le quatrième album que les Bordelais viennent d'enregistrer.
- Le groupe de Metal symphonique Xandria a fait son retour discographique en février 2023 avec « The Wonders Still Awaiting » et un line-up modifié à 80% . Au chant la Franco-Grècque Ambre Vourvahis.
- ThunderMother ne pouvait pas mieux mériter son nom puisque c'est un véritable coup de tonnerre qui s'est abattu sur le groupe suédois en cette année 2023 : Filippa Nässi, fondatrice de la formation, a vu partir 75% de ses effectifs lorsqu'elle a voulu virer Guernica Mancini. Guernica, Emlee Johansson et Mona Lindgren voguent désormais sur un drakkar nommé The Gems et « Phoenix », leur premier album, sortira le 26/01/2024 chez Napalm Records.
- Secousse sismique également du côté des volcans d'Auvergne (à l'amiable cette fois) : Bad Whispers, le groupe de heavy de Clermont-Ferrand a vu partir l'un de ses guitaristes ainsi que son puissant chanteur, Ben Red Trigger. La formation clermontoise rebondit avec l'arrivée du gratteux Nicolas Bourduche (Morphoss) et de la chanteuse Sophie Yanelli (Kyoto Rose, Avaland).
- Le vétéran du heavy speed français ADX a annoncé le départ de Julien Rousseau, son bassiste depuis 2013. Jules Brosset le remplace désormais.
- Lord Of The Lost a représenté l'Allemagne au concours Eurovision de la chanson 2023 à Liverpool avec le morceau « Blood and Glitter ». Le Metal gothique n'a pas trouvé la voie du coeur du jury international puisque le groupe de Hambourg a fini bon dernier...
- Après la sortie « Fortune's Gate », les chemins de Lynda Basstarde et de Furies se sont séparés. La formation parisienne a fait peau neuve et compte désormais aux côtés de Guillaume Jockey (guitare) et Elisabeth Lavarenne (batterie) le guitariste Fred Bend et la bassiste Lucie Sue (dont la candidature avait été étudiée pour remplacer Lexxi Foxx dans Steel Panther) ainsi que la semi-finaliste de The Voice, la puissante Cheyenne Janas.
- Crypta a fait son retour discographique en août 2023 avec « Shades Of Sorrow » et un line-up désormais totalement brésilien, Sonia Aubis partant consacrer toute son énergie à Cobra Spell. Ce changement est sans incidence sur l'univers du groupe, toujours mêlé de death metal classique, de métal extrême et d'éléments propres au black metal. Notez que les Brésiliennes seront de passage en France en mai 2024.
- C'est officiel, Shaka Ponk se retirera après son Final F**d Up Tour. Il nous quitte à son zénith, avec un album éponyme écrit majoritairement en Français. Un skeud de trente-neuf minutes, efficace, engagé, sans effets de manches, carrément grand. En une vingtaine d'années de carrière, Shaka Ponk a su assimiler et synthétiser tout ce qui a fait la diversité et la puissance du rock français. Il a reçu en retour une pluie de récompenses, des Victoires de la Musique, une décoration de l'Ordre des Arts et Lettres. En tournée jusqu'à fin mars 2024, vous pourrez l'applaudir une dernière fois sur ces dates : http://shakaponk.com/tournee/. Ensuite, il pourra reposer auprès de La Mano Negra, de Noir Desir et des Négresses Vertes au Panthéon du rock français.
- Après avoir porté pendant dix ans la voix du métal français sur les scènes européennes, Dust In Mind et sa chanteuse Jennifer Gervais ont annoncé le 06/08/2023 qu'ils mettaient un terme à leur collaboration. « Ce n'est pas la fin de Dust In Mind mais plutôt un moment d'évolution », ont expliqué les Strasbourgeois qui ont aussitôt fait appel à Maëllie-Jenny Dewailly. De son côté, Jen « a décidé de se lancer dans un nouveau chapitre de sa vie », demandant à ses fans de comprendre son départ, « forcément dû à une situation désespérée ». Dust In Mind a enregistré quatre albums studio depuis sa création en 2013. Le dernier, « CTRL », avec sur sa pochette Sylvain Helaine, l'homme le plus tatoué de France, avait donné lieu à une suite de clips magnifiquement réalisés qui restent dans les mémoires (« Speak for the Voiceless », « Synapses »).
- Docteur Bunker ou Mister Tripes ? Paprika, chanteuse de Donkerbunker, a rejoint le groupe de shock-rock Bad Tripes. Elle épaule au chant Hikiko Mori, frontwoman charismatique dont le sourire enjôleur n'est pas sans rappeler L'Exorciste. A noter que le déluré Sir Mac Bass et son compère José Jordisón, respectivement bassiste et batteur du groupe de shock-rock marseillais, font également partie de Donkerbunker.
-
Tandis que Crypta proposait « Shades Of Sorrow » début août, Nervosa a choisi fin septembre pour présenter son deuxième album post-Fernanda Lira. Cette fois, c'est Prika Amaral qui prend le chant lead, tandis que la formation brésilienne revient à une formule à deux guitares. « Jailbreak » est disponible depuis le 29/09/2023.
- Burning Witches a profité de la diffusion de sa version live de « Unleash The Beast », extrait de son nouvel album « The Dark Tower », pour annoncer l'intégration à temps plein de la guitariste Courtney Cocks (The Iron Maidens). Celle-ci avait remplacée Larissa Ernst qui bénéficie d'un congé maternité. Larissa reste toutefois crédité dans le line-up de la formation heavy suisse qui passerait, le cas échéant, à trois guitares ! -Photographie Burning Witches version 2023 par Martin Rahn)
- Lee Aaron fait partie des nouvelles venues sur la Canada's Walk of Fame. Une place totalement méritée pour la Metal Queen qui commençait sa carrière discographique en 1984 ! A l'instar du Hollywood Walk Of Fame, la Canada's Walk of Fame, située à Toronto, honore d'une étoile certaines personnalités canadiennes issues essentiellement des mondes des arts, de la télévision et du sport. Cependant, contrairement aux usages de sa cousine hollywoodienne, les intronisés n'ont pas à payer leur place dans l'allée canadienne. Lee Aaron rejoint ainsi Michael J. Fox, Jim Carrey, Leslie Nielsen, Mike Myers, mais aussi Bryan Adams, Céline Dion, Oscar Peterson, Neil Young et le groupe Rush ! Loverboy et April Wine figurent sur cette même promotion 2023. Côté musique, la Metal Queen a annoncé que le successeur de « Elevate » (2022) nous arriverait au printemps 2024
- Camille Contreras est la nouvelle chanteuse de Novelists. ! Les Franciliens ont confessé qu'ils étaient à deux doigts de la séparation après le départ de leur chanteur Tobias Rische. Ils confiaient : « Que Camille Contreras rejoigne le groupe a été un miracle, elle a réussi à nous alimenter tous avec un niveau d'énergie que nous n'avions pas ressenti depuis des années, et à nous passionner à nouveau ! Voici dix nouvelles années pour le groupe, à faire tout ce qui nous rend heureux. »
Camille n'est pas une inconnue pour les aficionados de Novelists, puisqu'elle partageait en 2020 le chant avec Matteo Gelsomino (le chanteur originel de la formation parisienne) sur leur titre « C’est La Vie ». Son arrivée semble se placer sous le signe de la réussite puisqu'elle s'est vue remarquablement accueillie par la fanbase du groupe, ce qui est rarement gagné quand on reprend le poste de chanteur !
- Manigance a annoncé le 06/09/2023 le départ de son bassiste Stéphane Lacoude, parti « se consacrer pleinement à ses projets professionnels et surtout à sa famille ». Stéphane aura enregistré trois albums avec Manigance : « Volte-Face » (2014), « Machine Nation » (2018) et « Le Bal des Ombres » (2022). C'est désormais Stéphane Laborde (également chez Bullet Ride) qui fait vibrer la basse des Palois.
-
Julien Brehelin a annoncé que sa formation Le Métalleux Geek - Game Of The Year se nommerait désormais Pixel Syndrome. C'est sous ce nom que Le Métalleux Geek (guitare, chant), Diana (guitare, chant) et Manu (chant) ont sorti leur nouvel EP « The Lost Levels ». Très présent en 2023, le trio devrait se montrer particulièrement actif en 2024. (Photographie Photo by David E. – #FOKUZA)
Le groupe de power metal Frozen Crown oeuvre désormais en configuration sextet ! Les Italiens, qui ouvraient le 16/09/2023 à Tuttlingen (Allemagne) pour U. D. O. ont présenté Alessia Lanzone, leur nouvelle six-cordiste. C'est une belle marque de confiance que fait le groupe à cette jeune inconnue. « Elle n'a que dix-sept ans, mais lors des derniers mois passés secrètement ensemble, elle nous a déjà donné la preuve de son immense talent, en plus d'être une personne géniale. » Refusant d'utiliser des bandes-son de guitares dans ses concerts, Frozen Crown explique : « Nous avons progressivement augmenté le nombre de pistes de guitare dans nos albums, et aujourd'hui nos chansons sont un régal de riffs et de leads harmonisés, comptant des dizaines de couches de guitare, du moins en studio. Au cours de nos performances sur scène, nous avons longtemps manqué de l'énorme impact qu'un guitariste rythmique peut ajouter lors de doubles leads, et en ce qui concerne la guitare solo Sheena et Federico ont dû réarranger de nombreuses chansons, sacrifiant certaines parties pour qu'elles sonnent correctement. » Frozen Crown alignera désormais trois guitares.
-
Seraina Telli a été numéro un des ventes d'albums au sein de la confédération helvétique ! La Suissesse a reçu un Award par la Fédération Internationale de L'Industrie Phonographique (l'équivalent suisse de notre SACEM) et GfK Entertainment (une société allemande d'études de marché) pour son album solo « Addicted To Colors » sorti le 25/08/2023. « Merci, Danke, Gracias, Merci & Danckä, a déclaré Seraina. Ce petit truc en verre est la manifestation d'années de travail acharné, de chutes et de remises sur pieds, de tout perdu, de départs à zéro, et de la passion sans fin d'écrire des chansons pour vous, les gars. La musique fonctionne au-delà de l’espace, du temps et de la matière et je suis incroyablement reconnaissante envers chacun d’entre vous qui apprécie sa beauté infinie. Mais ce n'est que le début ! J'ai hâte de parcourir un long chemin, de savoir après chaque étape, ce que je veux faire de mieux pour la prochaine fois, et de revenir sur le chemin d'un travail acharné avec de nombreuses petites réalisations, parce que le vrai succès ne peut être obtenu qu’en allant le gagner. »
Frontwomen de la formation de heavy metal Burning Witches de 2015 à 2019, Seraina Telli a ensuite fondé le groupe de metal progressif Dead Venus (toujours actif) avec lequel elle a enregistré deux albums. Après « Simple Talk » (2022), « Addicted To Colors » est son deuxième album solo.
-
Heart Attack a officialisé le départ de son guitariste Chris Cesari, précisant que l'intéressé « ne se sentait plus à sa place dans le groupe » et soulignant qu'il aura été un « membre très important qui aura aidé le groupe à monter en puissance et à se professionnaliser ». De son côté, Chris s'est dit « très fier du parcours réalisé toutes ces années », rappelant qu'il a pu tenir « la barre de ces trois albums de la première note des pre-prods jusqu'à la dernière correction du mastering ». Chris est fier également « de tous ces concerts, bons ou mauvais, de ces moments de galère qu'on a traversés, et de ceux touchés par la grâce, tellement nombreux : les deux Hellfest, le Motocultor, cette première partie de Megadeth, le fort carré d'Antibes, ce show sold out a l'Opera de Nice complètement fou. » Enfin, précise-t-il, « je continuerai à m'éclater avec mes frères d'Osiris. »
-
Overdrivers est à la recherche d'un nouveau bassiste depuis octobre 2023. Après quelques mois, le groupe de Béthune qui ne se voyait « plus travailler sereinement à l'avenir » avec Benjamin Ollivier a mis un terme à leur collaboration. Benjamin avait rejoint le groupe le 03/03/023 en remplacement de Sébastien Lorquet qui avait tenu la basse d'Overdrivers de 2015 à 2022.
-
Hot Hell Room a trouvé son nouveau guitariste. C'est Pierre Timaitre (Deadville) qui vient remplacer Shazy Bob à la six cordes. Shazy Bob avait enregistré trois albums avec la formation francilienne qui s'apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire.
-
Mr Big, l’emblématique supergroupe de hard rock américain auteur dans les années 90 de standards tels que « To Be With You » et « Green-Tinted Sixties Mind » a annoncé son passage en France le 26 mars 2024 pour un concert unique au Bataclan. Une dernière occasion de revoir sur scène Paul Gilbert, Billy Sheehan et Eric Martin !
-
C'est peut-être l'info la plus stupéfiante de l'année : Sepultura a annoncé la fin de son parcours dans un communiqué, choisissant de « partir par une mort consciente et planifiée ». Les Brésiliens ajoutent : « Tout au long des 18 prochains mois, nous célébrerons ensemble quarante ans d'existence avec nos fidèles fans lors d'une tournée d'adieu à travers le monde entier. Ce sera une dernière célébration du passé et du présent. » Les billets européens de ce « Farewell Tour » sont déjà disponibles.
Niels Courbaron et Michael Brush de Sirenia, de Franco Saverio Ferraro de Freedom Call, et Mike Livas, chanteur de Silent Winter oeuvrent désormais dans un projet commun nommé Bloodorn. Le quatuor mêle des éléments du métal extrême à un métal mélodique influencé par des groupes tels que Gamma Ray, Angra et Beast in Black.
Voila ce que nous avons relevé tout au long de cette année 2023. Pour ne rien louper en 2024, abonnez-vous à notre newsletter.
Les Top 10 des albums 2023 de la rédaction :
Pépé Stakatto : 1.- Sortilège « Coram Populo » 2.- The 69 Eyes « Death of Darkness » 3.- SPIRIT WAR « Between Dusk And Down » 4.- Heart Line « Rock'n' roll Queen » 5.- Temple Balls « Avalanche » 6.- Rising Wings « Reach » 7.- Nitrate « Feel the Heat » 8.- Graven Sin « Veil of the Gods » 9.- SANG FROID « All Nighter » 10.- Ska-p « Seguimos »
Dam'Aël : 1.- Wings of Steel « Gates of Twilight » 2.- Sortilège « Apocalypso » 3.- MammothWVH « Mammoth II » 4.- high spirits « Safe on the Other Side » 5.- Tygers Of Pan Tang « Bloodlines » 6.- Syringa « Paradoxe » 7.- Soen « Memorial » 8.- Inittab « La Fleur des Dieux » 9.- KLONE « Meanwhile » 10.- Sabaton « Stories From The Western Front »
Ahasverus : 1.- Winterage « Nekyia » 2.- Angra « Cycles Of Pain » 3.- Eclipse « Megalomanium » 4.- Shaka Ponk « Shaka Ponk » 5.- Rumkicks « Born Rude » 6.- Sortilège « Apocalypso » 7.- COBRA SPELL « 666 » 8.- Winger « Seven » 9.- Wegferend « En Autremonde - Chapitre Second » 10- Visions of Atlantis « Pirates Over Wacken »