Après la sortie digitale de son troisième album « Veni Vidi Vici » Akiavel prépare la sortie physique du nouvel opus.
Elle consistera notamment en une édition vinyle limitée à deux-cents copies dont seulement soixante-quinze (au pointage du 18/01/2022 il en restait 30 à 18 heures 30 et 20 une heure plus tard !) sont destinés à la vente par correspondance dans l'hexagone et à l'international, le reste étant réservé au stand de merchandising des concerts (quelques dates in fine).
Le nouvel artwork a été peint à la main par l'artiste slovaque Dhomth.
Il accueille un vinyle coloré qui sera un véritable collector, comme l'explique Chris (guitare) :
« Il n’y aura pas de tirage ultérieur de cette édition, et les vinyles seront numérotés, signés et, sur votre demande, nous ajouterons un mot ou une dédicace sur votre exemplaire. »
Le disque est de couleur marbre bleu nuit, avec des vagues rouges pour le rappel de la pomme et du serpent, avec une explosion (splatter) dorée à partir du centre, rappelant la grandeur de la lune mais aussi l’éclat de la lumière. Aucun des disques ne sera similaire, ils sont produits un par un, à la main, dans une usine française.
Modalités d'achat sur la page Facebook du groupe.
« In Flames est l'un des groupes majeurs de la scène death mélo de Göteborg. Comme ses frères d'armes, il aura perdu une partie de ses fans puristes en diversifiant ses influences et en adoucissant son propos, ce qui lui permit cependant de gagner en popularité. » (Stéphane)
« S'il existait un Big Four de la scène Death Mélodique suédoise, In Flames serait dedans. » (Alan)
« J'ai découvert le groupe avec Lunar Strain et j'avais adoré ce mélange d’agression et de mélodie. J'y retrouvais par moment le lyrisme de Maiden, quelques twin guitars pas dégueu' et un chant certes perfectible mais ayant une identité. » (Stan)
Sans quitter l'univers death/black/groove auquel il se destine, Stone Horns a réussi à monter en gamme. Par Ahasverus
STONE HORNS par Palmyre Melikian
Stone Horns est de retour !
Fondé à Marseille en 2016, le quatuor se faisait remarquer favorablement en 2021 avec son deuxième album, « Rise Of Apophis », mélange de death metal, de black, de groove et de mélodie.
En 2023, il se fend de quelques vidéos. C'est que Stone Horns prépare sa rentrée discographie pour 2024. L'album est donc annoncé.
Il s'appellera « Chimaira ».
« Grasping the Embers of Exile » ouvre la galette. Premier constat : cette entrée en matière de près de huit minutes est ambitieuse. Devf (chant) utilise beaucoup plus sa palette vocale que sur « Rise Of Apophis ». Le morceau oppose arpèges et voix claires aux riffs sévères sur un chant growlé qu'une lead tente d'apprivoiser.
Deuxième piste, « No Mercy ». Départ en douceur avant de subir une accélération significative. La voix claire contrebalance le chant death avec aisance, et l'on se prend presque à regretter qu'un morceau savoureux comme « The Unborn » (sur l'album précédent) ne soit pas né un peu plus tardivement tant le travail de Devf apporte un équilibre et une sorte de sérénité dans la violence (on parle de musique, hein !), ce qui manquait peut-être à « Rise Of Apophis ».
« Terra Genesis », mélodique et puissant, presque méthodique, voit la lead arriver en twin, bien encadrée par une section rythmique en rangs serrés.
« Age Of Chimairas », qui lui succède, accuse le même poids sans perdre en mélodie.
« Chrysalis » est en trompe-l'oeil. Le morceau commence gentiment avant que la batterie ne parte en rythmiques death/black qui vous explosent à la gueule, soufflant toute la ligne mélodique. Là encore, le groupe réussit à rester sur le fil avec un balancier qui va du mélodique au brutal. Le morceau confirme la première impression : Devf a gagné en amplitude vocale et son chant est très sûr.
Alors qu'on croyait avoir atteint les cîmes de la brutalité, « In the Clutches of the Abyss » redouble de violence. Là encore, le pont fait mouche en prenant le contrepoint de l'agressivité.
Hypnotique et délicieusement dissonnant, « Echoes of a Fallen Empire » conclut cet album dans une atmosphère étrange, presque guerrière, avec un beau solo de guitare. Guerrière... J'écris ça sans avoir réellement percuté pour le titre. Pour le coup, je suis saisi qu'il colle à ce point aux images subliminales que m'envoie la musique !
Trente-cinq minutes, fin de l'album. Constat : sans quitter l'univers death/black/groove auquel il se destine, Stone Horns a réussi à monter en gamme.
Devf , qu'on connaissait pour ses propositions intéressantes, se lâche et multiplie les interventions, tandis que la lead est toujours aussi cajoleuse et que la section rythmique assume au nom de tous les agressions, ramenant tout le monde au coeur du sujet.
Moins énervé mais tout aussi massif que « Rise Of Apophis » plus efficace et musical, « Chimaira » vous percute violemment puis vous récupère par sa musicalité. Il atteste de la bonne forme de Stone Horns qui a gagné en jeu et en maturité. Perfectionnant sa ligne de conduite sans changer sa direction, le groupe évolue comme un boxeur sur le ring : il tourne autour de vous, cherchant le bon moment pour l'assaut, et s'il vous prend aux tripes, c'est pour mieux vous les arracher. K. O. l'auditeur ? Peut-être pas. Mais vainqueur aux points, Stone Horns, c'est certain ! Son album autoproduit — très bonne synthèse du Metal moderne par un groupe indépendant qui monte en gamme — sortira le 26 janvier 2024.