Voici le classement des albums studio d'ANTHRAX par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
N°1 : Among the Living (1987) - 12 voix
N° 2 : Spreading the Disease (1985) - 8 voix
N° 3 : Sound of White Noise (1993) - 5 voix
N° 4 : State of Euphoria (1988) / Worship Music (2011) - 4 voix
N° 6 I'm the Man (EP - 1987) / Persistence of Time (1990) / We've Come for You All (2003) - 3 voix
N° 9 : Fistful of Metal (1984) / Armed and Dangerous (EP - 1985) / Penikufesin (EP - 1989) / Volume 8: The Threat is Real (1998) / For All Kings (2016) - 2 voix
N° 14 : Stomp 442 (1995) - 1 voix
Ils ont dit :
« J'aime beaucoup Anthrax, surtout l' album Sound Of White Noise qui est un condensé de l'energie thrash typique du groupe et de heavy rock alternatif ultra-mélodique. Et les excellentes performances vocales de John Bush, une réussite pour un premier album avec le groupe. » (Alan)
« Après le départ de Bush et le retour de Belladonna ils n'ont pas réussi à se réinventer suffisamment pour marquer les esprits. Dommage... » (Julien)
« Le petit frère dans la famille Big 4.... plus décontracté du slip que ses aînés ! » (Yann)
« C'est groovy Anthrax. Trop. Pour moi, le quatrième membre du Big 4 a toujours été Testament. » (Stéphane)
« Prove Them Wrong » démontre qu'Alexandra Lioness, dont le chant s'est bonifié et dont les échappées lead guitare semblent plus épanouies, a du songwriting sous le pied.
Par Ahasverus
JENNER est un groupe de heavy/thrash metal formé en 2013 par la guitariste Alexandra Lioness. Elle en en est également la vocaliste et la principale compositrice.
« To Live Is To Suffer », un premier album, sort en 2017. Alexandra Lioness est alors entourée d'Andelina Mitic (chant), de Mina Petrovic (basse) et de Maria Dragicevic (batterie). De nombreux changement de line-up marqueront le parcours de la formation serbe.
« To Live Is To Suffer » est particulièrement orienté thrash metal, et des morceaux comme « Factory Of Death » , « On The Judgement Day » ou « How Deep Is Your Greed » se montrent efficaces. Si l'album n'accroche pas sur toute sa longueur, il respecte les codes et s'en tire bien tant dans les structures des morceaux que dans la précision des instruments. La voix d'Andelina Mitic peut sembler en bout de course sur certains aigus mais elle reste suffisamment solide pour ce genre d'exercice.
En 2020 Jenner propose un EP trois titres fait de deux compositions originales et d'une cover du groupe serbe Demoniac. Alexandra Lioness se colle au chant en plus de sa guitare et propose des compositions plus heavy thrash. Elle est soutenue sur cet opus par des membres de Sigma Epsilon, groupe de thrash dont elle est guitariste (elle est d'ailleurs en couple avec le chanteur de cette formation).
Cette escapade terminée, Alexandra Lioness resserre son line-up au format trio. Elle conserve la guitare et le chant pour un album qui ouvre l'année 2024 : « Prove Them Wrong ».
« Prove Them Wrong » propose des compositions thrash qui ne manquent pas de vivacité (« No Time For Prayers », « Prove Them Wrong », « Eye For An Eye », « Never Say Die ») ni de présence (« Down In The Pit »), ainsi que des morceaux heavy aux rythmiques très carrées (« Born For Something More »), avec parfois un entre-deux plutôt réussi (« Not Even You », « Laws of The Weak »).
Après plus de dix ans d'existence, Jenner marque sa discographie d'un palier. Ce second album lui permet de conforter sa position et d'assoir en toute légitimité son statut international. Le chant d'Alexandra Lioness s'est bonifié et ses échappées lead guitare semblent plus épanouies (« Prove Them Wrong », « I See It All Clear », « Laws of The Weak »). La nouvelle galette ne manque pas d'intérêt et prouve que Lioness a du songwriting sous le pied. L'expérience acquise par la frontwoman permet au trio de prendre l'avantage et laisse présager que Jenner, qui n'a certainement pas encore montré tout son potentiel, va prendre place durablement dans notre futur.
Jenner sera au Road Patrol MC Romania Bikers Festival 2024 de Timisoara en juillet 2024.
KERRY KING ressort ses chaînes lustrées en vue d'éblouir de nouveau la scène Trash.
Membre majeur et co-fondateur de feu SLAYER, Kerry KING ne se laisse pas aller à l'abandon de son art, de son talent, de sa passion.
Un peu d'histoire :
« Quand j'ai appris que le groupe allait s'arrêter (SLAYER- ndlr), j'ai ressenti de la colère. Quoi d'autre ? C'était prématuré. Si j'emploie ce terme, c'est parce que mes héros d'enfance continuent à jouer ! Je sais toujours jouer, j'ai toujours envie de jouer, mais j'ai été privé de mon gagne-pain. Mais je suppose qu'il faut passer au chapitre suivant. Nous étions au sommet du monde et partir quand on est à son apogée est une bonne chose. Ça, c'est le point positif. Mais est-ce que ça me manque de jouer ? Affirmatif. » dixit K.KING.
On se rappelle tous de ce moment historique chargé d'émotion et surtout de tristesse pour grand nombre d'entre nous quand SLAYER a frappé d'un grand coup de massue la fin de son histoire après presque quarante ans de feu d'artifice sur scène : « Samedi 30 novembre 2019, le Forum de Los Angeles, un peu avant minuit, Slayer vient de terminer son ultime concert. Kerry King se tient au centre de l'arène, ses chaînes emblématiques pendent à sa ceinture, il se dirige vers la droite, les décroche, les brandit en l'air avant de les laisser tomber lourdement sur le sol. Le guitariste se retourne puis quitte la scène... »
Slayer, c'est 11 albums studio, 2 EP, 3 albums Live, 1 album de reprises, 2 VHS, 4 DVD, 1 BD (The Repentless Killogy en 2019).
D'autre part, on rappelle que Kerry King avait joué les cinq premiers concerts de MEGADETH en 1984 avant de quitter le groupe pour poursuivre sa carrière avec SLAYER.
Depuis cette difficile décision que le roi du Trash a véritablement très mal vécu - d'ailleurs quelques rancœurs persistent concernant Tom ARAYA et Dave LOMBARDO - King s'attèle à corps perdu à la composition, avec une idée en tête aussi puissante que la musique qu'il a jouée toute sa vie.
« J'ai su très tôt que je n'en avais pas fini et que je n'avais aucunement l'intention de ne pas continuer à jouer.» - Kerry King
Il en résulte un premier album solo « From Hell I Rise », dont la sortie est prévue pour le 17 mai prochain (un second a déjà tout le matériel nécessaire pour sa future réalisation).
Il s'agit d'un 13 titres entièrement réalisé par ses soins (dont deux titres sont issus de sessions d'élaboration du douzième album REPENTLESS de Slayer) , enregistré aux Henson Studios de Los Angeles et en collaboration avec le producteur Josh Wilbur (Korn, Lamb of God, Avenged Sevenfold, Bad Religion, Gogira, soulfly...) et qui sortira sur le label Reigning Phoenix Music. KK ressort ses chaînes bien loin d'être rouillées qu'il lustrera à l'huile de coude et motivation dans le but évident d'écumer les scènes internationales.
Selon King, ses nouvelles compositions s'inspirent de « divers sujets liés aux religions, à la guerre, des choses lourdes, parfois tendance punk, les atmosphères sont sombres, voire effrayantes, le tout joué des vitesses herculéennes ». En effet, on se remémore certains titres joués par Slayer à un BPM de 250, en mode Formule 1. Et le guitariste d'ajouter « Si vous avez toujours aimé Slayer, quelle que soit la période de notre histoire, il y a forcément quelque chose sur cet album qui vous plaira, que ce soit du punk classique, du punk rapide, du thrash ou tout simplement du heavy metal ».
Kerry est un homme au charisme bien trempé, au franc-parler, aux opinions bien arrêtées, un authentique aux bec et ongles acérés, un enfant du Metal pour une concession à vie, sans compromis si possible.
Premier single : "Idle Hands" (05/02/24)
KING s'entoure pour cette première galette en mode solo, du batteur Paul Bostaph (Slayer), du bassiste Kyle Sanders (Hellyeah, Bloodsimple,Medication...), le frère de Troy Sanders (Mastodonte), du guitariste Phil Demmel (ex-Machine Head, ex-Vio-lence) et du chanteur Mark Osegueda (Death Angel pour lequel il restera en poste malgré ce nouvel engagement avec the KING), un ami de très longue date de Kerry.
Line-up :
Kerry King (ex-Megadeth, Slayer...) - guitare Mark Osegueda (Death Angel) - chant Kyle Sanders (Hellyeah, Bloodsimple,Medication...) - basse Phil Demmel (ex-Machine Head, ex-Violence) - guitare Paul Bostaph (Slayer) - batterie
Une rumeur a circulé selon laquelle c'est PHILIP H. ANSELMO (Pantera, Down, Razor White... propriétaire de Housecore Records) qui aurait été convoité pour ce poste par le manager, le producteur et le label. Or d'une part, Phil sera déjà très occupé par les tournées 2024 et d'autre part, KING n'étant pas convaincu qu'il s'agisse de l'homme idéal pour ce projet, c'est donc Mark Osegueda qui fût retenu. De même, si Gary Holt avait été pressenti au poste de seconde guitare, l'idée a avorté très rapidement afin d'éviter un SLAYER Like sans doute mal venu.
Qu'en est-il de ce premier single "Idle Hands" ?
Evidemment si vous aimez Slayer, vous aimerez "Idle Hands" et sans doute From Hell I Rise. Pour tous les fans du Big 4, ce devrait être le single qui ravivera de bons souvenirs et ravira vos esgourdes. Rapide, furieux, agressif, testostéroné, solide comme un mur en béton armé, banché par l'expérience et le talent de KING où les soli sont véloces, et cisaillent de manière aussi dévastatrice que ceux joués à l'époque, dans une autre vie...
Trash efficace, costaud qui ne bouscule pas les codes du trash mais qui fait le taf, un taf qui ravigote efficacement devant sa platine et bientôt sur les planches. Car en effet, the very big guest attendu au Hellfest cette année, c'est lui ! Annoncé depuis quelques heures, Kerry KING sera sur la Mainstage 1, le jeudi 27 juin prochain, juste avant MEGADETH. Tiens donc !
Liste des titres :
01. Diablo
02. Where I Reign
03. Residue
04. Idle Hands
05. Trophies Of The Tyrant
06. Crucifixation
07. Tension
08. Everything I Hate About You
09. Toxic
10. Two Fists
11. Rage*
12. Shrapnel
13. From Hell I Rise*
Titres* de l'album From Hell I Rise extraits de la session REPENTLESS de Slayer (douzième et dernier album studio du groupe sorti sur le label Nuclear Blast le 11 septembre 2015 et produit par Terry Date. ). Certains riffs avaient été travaillés et enregistrés sur un smartphone à l'époque.