« Here Be Dragons » comporte de grands moments de power mélodique qui permettent au génie créatif de Tobias Sammet d'exploser.
Par Ahasverus
C'est dans un artwork de Rodney Matthews, qui dessina la pochette du « No Mean City » de Nazareth ainsi que celles de nombreux Magnum ou Praying Mantis, que nous est livré le dixième album d'Avantasia.
« Here Be Dragons » a été entièrement écrit et composé par Tobias Sammet. Il est mixé par Sascha Paeth (Rhapsody, Kamelot, Edguy, Epica) et masterisé par Michael Rodenberg (Rhapsody, Kamelot, Epica).
Si certains invités font figure de membres permanents (Bob Catley, Michael Kiske), d'autres intègrent le club prestigieux, tels Tommy Karevik de Kamelot , Kenny Leckremo de H.E.A.T, et Adrienne Cowan de Seven Spires, la seule femme de la bande.
Tobias Sammet reste en territoire connu. Si son oeuvre rappelle sa discographie, il évite l'auto-plagiat par son sens mélodique exceptionnel, et il faut être fine bouche pour rejeter quelque chose de cet album quand on est amateur du genre.
« Here Be Dragons » s'imposera-t-il parmi les meilleurs albums d'Avantasia ? On pourra toujours pinailler, le trouver plus ceci / moins cela... « Creepshow », où Sammet opère seul, « Here Be Dragons », « The Moorlands At Twilight » et « Everybody’s Here Until The End », restent de grands moments de power mélodique qui permettent au génie créatif d'exploser.
Tobias Sammet a rendu sa nouvelle copie, et c'est une orfèvrerie mélodique.