Conforme aux productions précédentes de Black Star Riders dans l'esprit comme dans la qualité, « Wrong Side Of Paradise » est un bon album de plus dans la discographie de ce qu'il convient désormais d'appeler la bande à Warwick.
Par Ahasverus
Depuis 2012, Black Star Riders perpétue l'esprit de Thin Lizzy.
Le groupe prend naissance sous l'impulsion d'anciens membres de ce groupe légendaire, mais seul le guitariste Scott Ghoram prendra place à bord de l'étoile noire quand le processus discographique démarre réellement.
Au chant, Gorham a fait appel au frontman de The Almighty, Ricky Warwick. Etonnamment (pour moi au moins qui n'avait pas remarqué à l'époque de « Powertrippin' »), le timbre de voix de l'Irlandais se rapproche de celui de Phil Lynott.
Depuis 2012, le line-up autour du tandem Gorham/Warwick est un mouvement perpétuel qui voit passer nombre de musiciens expérimentés dont je cite une partie seulement : Damon Johnson (Alice Cooper), Jimmy DeGrasso (Alice Cooper, Ozzy Osbourne, Megadeth), Marco Mendoza (The Dead Daisies), Zack St John (Bruce Kullick, Stevie Wonder, The B52's)...
Entre 2013 et 2019, Black Star Riders sort quatre albums, tous de très bonne qualité, dans la continuité de Thin Lizzy dont ils reste la meilleure perpétuation.
En 2021, tandis que Black Star Riders est à l'amorce d'une importante tournée , Scott Gorham annonce sa décision de quitter le groupe.
Un nouvel album est tout de même mis en chantier par un quatuor dont vous trouverez le line-up in fine, en notant qu'il n'est déjà plus d'actualité...
Joe Elliot (Def Leppard), vieille connaissance de Warwick qui a failli produire l'un des albums de Black Star Riders, est crédité aux choeurs de ce nouveau long format nommé...
« Wrong Side Of Paradise »
« Wrong Side Of Paradise » se compose de onze ou de treize pistes, selon les éditions.
Le départ de Scott Ghoram n'a pas révolutionné l'univers de Black Star Riders, qui reste fidèle au son de Lynott, tant par le chant que par l'usage des guitares (« Better Than Saturday Night », « Green and Troubled Land »).
Black Star Riders apporte néanmoins de la modernité dans d'excellents morceaux tels que « Hustle », ses choeurs féminins, son harmonica.
La septième piste est une honnête reprise du standard des Osmonds, « Crazy Horse », sorti en 1972.
Sans prise de risque (ce n'est pas ce qu'on lui demande) et conforme aux productions précédentes de Black Star Riders dans l'esprit comme dans la qualité, « Wrong Side Of Paradise » est un bon album de plus dans la discographie de ce qu'il convient désormais d'appeler la bande à Warwick.
Agréable à écouter, varié, il diffuse un hard 70's de qualité et propose de bonnes chansons capables de vous tenir en haleine jusqu'à la onzième ou treizième piste, selon le format sur lequel vous aurez jeté votre dévolu.