Groupe : BlightMass
Album : « Harbinger of Lucidity » (01/09/2021 - Grave Embrace Records)
Genre : Death Metal old school
Origine : Lyon (FR)/Tampa (USA) On aime : Le songwriting, les enchaînements rythmiques, le son des guitares lead.
Par Ahasverus
BlightMass est une formation franco-américaine qui a pris naissance en 2019 sur les cendres du groupe Purgatory Unleashed.
Elle compte dans ses rangs quatre musiciens disposant de CV enviables sur lesquels vous verrez fleurir les noms fleuris de Deicide, Amon, Cannibal Corpse, Malevolent Creation ou encore Paths Of Possession...
Avec de telles références, vous imaginez bien que BlightMass ne verse pas dans l'AOR. Le groupe s'abreuve à la scène death de Suède et de Floride ainsi qu'au black metal.
En 2019 BlightMass sort « Severed From Your Soul », un premier album.
Le 01/09/2021 BlightMass revient avec un nouvel opus :
« Harbinger of Lucidity »
« Harbinger of Lucidity » est un dix pistes d'un peu plus de trente-trois minutes.
Comme son prédécesseur il est encadré d'une intro et d'une outro.
D'une durée parfaite pour l'exercice, il privilégie la ligne droite et la brutalité mais ne se départit jamais de la mélodie. La production permet de profiter des lignes de basse crépitantes (« Unfortunate Flesh ») et donne aux guitares délicieusement virevoltantes - qui peuvent hurler comme des sirènes - une patine. La batterie en charpente est martèlée sur chacun de ses centimètres carrés. Il y a peu de pauses sur ce « Harbinger of Lucidity » qui va de l'avant et ne vous lâche pas. L'espace ne vous est donné sur de rares passages que pour relancer la machine. Le black n'est pas absent de cette galette de death qui se montre, sur ses trente-quatre minutes, hautement efficace, redoutablement exécutée, et qui aura assurément déjà fidélisé son public. L'album est sorti voici plus de six mois, les retardataires (comme nous), chausseront les protections avant d'appuyer sur play.
Les critiques :
Trente-trois minutes sans pitié avec un petit feeling apocalyptique qui fait sa dose de dégâts. FRENCH METAL
Les deux guitaristes se complètent à merveille et jouent avec brio de la passation du leadership… Metal'Art
Line-up :
Jechael : basse/chant
Nattewolf : guitares/production
Jackula : guitares
Ronnie : batterie
Tracklist :
1. The Message (Intro)
2. Skincrawl
3. Unfortunate Flesh
4. Object of Affliction
5. Krypta Spinm
6. Harbinger Of Lucidity
7. Behind the Veil of Consciousness
8. Embers In The Afterbirth
9. Something Unholy
10. The Great Collapse (Outro)
Durée : env. 34mn
Le groupe brésilien/néerlandais CRYPTA annonce la réédition de son premier album « Echoes Of The Soul » accompagné d'un vinyle 7" bonus qui sortira le 01/04/2022 chez Napalm Records. Cette offrande comporte le nouveau morceau « I Resign », une piste bonus issue des premières sessions d'enregistrement, ainsi qu'une version live de « Shadow Within », l'un des morceaux de « Echoes Of The Soul ».
« I Resign » est accompagné d'un clip. Tainá Bergamaschi (guitare) raconte à son propos :
« I Resign' est un morceau qui regroupe des éléments issus de nos influences principales ainsi que des caractéristiques présentes aussi bien sur notre album Echoes of the Soul que sur le nouveau matériel que nous avons écrit. Nous avons essayé de mélanger des mélodies épiques suivies de riffs agressifs tout au long du morceau, ce qui, combiné aux paroles, raconte une histoire de désespoir. »
Fernanda Lira (chant, basse) ajoute :
« Nous avons pensé que dévoiler un morceau inédit en ce moment serait un excellent moyen d'offrir à nos fans quelque chose de sympa en attendant le début de nos tournées ! De plus, les paroles, plus actuelles que jamais, sont une bonne matière à réflexion lorsque vous écouterez ce titre qui est très spécial pour nous. »
Formé en juin 2019, Crypta est un quatuor Brésilo-Néerlandais de death metal constitué de Fernanda Lira (chant, basse), Luana Dametto (batterie), toutes deux anciennes membres du groupe de thrash Nervosa, ainsi que des guitaristes Sonia Anubis (Cobra Spell, ex-Burning Witches) et Tainá Bergamaschi (ex-Hagbard).
L'album « Echoes Of The Soul » a été enregistré en janvier 2021au Family Mob Studio (Brésil), mixé par Arthur Rizk (Code Orange, Powertrip) et masterisé par Jens Bogren (Opeth, Dimmu Borgir, Sepultura).
La pochette de l'album a été réalisée par Wes Benscoter, connu pour ses collaborations avec Slayer, Kreator ou encore Black Sabbath.
« Echoes Of The Soul » et « I Resign » sont disponibles aux formats suivants :
Back From The Crypt Edition, incluant Echoes of the Soul/I Resign avec un vinyle marbré argenté et un vinyle bonus 7" argenté
Groupe : Burned In Effigy
Album : Rex Mortem (28/01/2022)
Genre : Death Metal
Origine : Chicago (USA)
Pour les fans de : The Black Dahlia Murder, The Human Abstract, At the Gates, Between the Buried and Me, Arsis
On aime : les growls sur deux tonalités, la guitare mélodique.
Par Ahasverus
Burned In Effigy est un quintette originaire des USA où il s'est formé en 2016.
Il sort un premier EP (instrumental) dès 2017.
Son line-up évolue et il intègre un vocaliste pour revenir en 2022 avec un album de huit pistes, empruntant désormais des éléments au death metal mélodique ainsi qu'au métal progressif et néoclassique.
Le bassiste Matt Watkins détaille ce nouvel opus : « Nous sommes ravis de présenter notre premier album, Rex Mortem, un premier chapitre du groupe. Il est en préparation depuis longtemps et nous ne pourrions être plus satisfaits du résultat. Les chansons varient en complexité et en intensité et démontrent notre évolution depuis la création du groupe. Les auditeurs entendront des influences telles que The Black Dahlia Murder et The Human Abstract, combinant notre amour pour le death metal et le metal progressif/néo-classique. Les paroles le soulignent avec des contes sombres inspirés de la mythologie, de l'histoire et de la littérature classique. La plupart des chansons suivent l'histoire d'un roi tyrannique qui cherche à étendre son pouvoir et son influence, et qui finit par être renversé par ses plus proches alliés. Je crois que notre album parlera à tous les fans de métal, quel que soit leur genre préféré. »
L'album s'appelle :
Faisons un tour de pistes en compagnie du bassiste Matt Watkins (ses commentaires sont en italiques) :
1. L'influence néoclassique est palpable dès « Doomsayer ». « Doomsayer est une chanson que nous avons écrite peu de temps après notre premier EP et qui est vraiment devenue le cœur de notre son pour aller de l’avant. Elle incorpore des thèmes du death metal tout en conservant son équilibre avec la mélodie, permettant à plus d'agressivité de se manifester dans la musique. L'alternance entre des riffs serrés et des mélodies ouvertes et harmonieuses nous a semblé naturelle une fois que nous l'avons intégrée à notre répertoire. La voix de Smedy s'insère parfaitement et les paroles illustrent le feeling apocalyptique de la chanson et sont liées à l'histoire lyrique que nous racontons dans le reste de l'album. »
2. Plus rapide, « Artorias » met en évidence la qualité des growls. « Artorias met plus l'accent sur le groove de l'album. Il a plusieurs mouvements, y compris un départ net d'influence latine au milieu de la chanson. Cela commence par un riff syncopé qui se marie vraiment avec le groove à mi-temps de la batterie. La section médiane entretient le groove entre la basse et la batterie, et la section finale se transforme en une conclusion culminante avec un solo de guitare déchirant. »
3. « Nightfall » offre un thème musical catchy. « Les paroles de Nightfall sont basées sur les contes de Dracula et de Nosferatu et cherchent à illustrer les thèmes néoclassiques de la chanson. Musicalement, plusieurs sections claires décrivent les principaux thèmes qui apparaissent ensuite dans les riffs. »
4. « The Empiricist » met la lead en avant, avec toujours de belles notes en guitare claire. « The Empiricist crée une tension émotionnelle tout au long de la chanson et change de tonalité plusieurs fois, usant du thème principal de différentes manières. Les paroles traitent du conseiller le plus proche et du bras droit du roi, trahissant ce dernier et détruisant ce qu'il avait construit. Cette chanson a vraiment tiré profit du chant par rapport à sa première version instrumentale.»
5. « Hades » (4:26) est agressif dans l'accroche et vous bouscule par ses changements de rythmes. « Hades est la chanson la plus rapide de l'album, elle passe d'une signature temporelle à l'autre, avec un refrain mélodique à mi-tempo et une section solo. Bien que le groove change constamment, il se transforme en douceur de sorte qu'il semble naturel au lieu de secouer. Les paroles illustrent la descente du roi dans l'au-delà. »
6. « Atlas » semble plus progressif dans son introduction, avec un pont très marqué. « Atlas est probablement la chanson la plus mélodique de l'album, bien qu'elle ait aussi beaucoup de groove. Elle s'appelait "Jupiter" sur notre premier EP et elle a maintenant une production appropriée et des voix. Les paroles suivent Atlas, qui a été condamné à porter le poids du monde sur ses épaules. »
7. « Treachery » propose une belle opposition des growls et des choeurs plus marqués. « Treachery est la chanson la plus mélodiquement et harmoniquement complexe de l'album. Elle s'exprime dans plusieurs tonalités et comprend de nombreux contrepoints, y compris des sections avec des contrepoints à trois voies entre les guitares et la basse. Le chant, tout au long de la chanson, martèle les thèmes du droit divin et de la corruption. Le roi cherche à présenter à ses sujets une image de dirigeant juste et noble, tandis qu'il complote pour répandre la trahison à travers le pays. »
8. « Vendetta » conclut sur un son plus rugueux et une structure aux influences speed/power metal. Il s'agit de l'une des premières chansons écrites par le groupe. « Les paroles détaillent une vengeance meurtrière contre les oppresseurs. »
Jouant subtilement d'un chant growlé sur deux tonalités, usant de guitares virevoltantes, d'arpèges, de lignes mélodiques qui mêlent musicalité et complexité, Burned In Effigy propose huit comptines horrifiques dans un premier album d'un très gros niveau qui a de quoi nourrir tout fan de death amateur de belles envolées. Laissez parler votre curiosité, « Rex Mortem » saura vous satisfaire.
Il s'agit peut-être d'un premier album autoproduit par un jeune groupe, mais le niveau de professionnalisme et de maîtrise du genre est époustouflant. Angry Metal Guy
Burned in Effigy va vous époustoufler avec ce premier LP implacablement accrocheur. Noob Heavy