Les riffs tranchants faucheront au passage les amateurs de Doom, de Hard-Rock et de Heavy Metal.
Après douze albums studio, quelques Live et maintes compilations, le géant suédois Candlemass revient avec un nouvel album de Doom Metal sorti ce 18/11/2022 chez Napalm Records :
« SWEET EVIL SUN »
Un opus dont la création aura nécessité dix-huit mois et dont la qualité est particulièrement revendiquée par le groupe.
Leif Edling (basse) explique :
« Sweet Evil Sun parle d'espoir, d'effort, d'adoration et d'échec. Il s'agit de toutes les batailles personnelles que vous menez, mais aussi de la décomposition sans fin de l'humanité. La réalisation de cet album nous a pris plus d'un an et il n'y a pas une mauvaise piste dessus ! Nous avons passé un moment fantastique à l'enregistrer et nous attendons vraiment avec impatience sa sortie. C'est du Doom, c'est du Metal ! C'est l'essence de Candlemass rassemblée en un seul album ! »
L'artwork de « Sweet Evil Sun » est signé Erik Rovanpera (découvrez ses peintures sur bois et ses acryliques ICI) qui a en charge le visuel du groupe depuis « Psalms for the Dead » (2012).
Ce treizième album studio a été enregistré au studio NOX de Stockholm.
Un riff bien lourd déchirera vos enceintes dès « Wizard Of The Vortex », morceau qui lance ce dix pistes. Les guitares rugueuses qui le conduisent sont enluminées par la lead, parfois interrompues par des cavalcades heavy que ne renierait pas Maiden.
Candlemass retrouve ses fondamentaux et s'inscrit à la quintessence du genre avec le morceau-titre « Sweet Evil Sun ».
« Cela ne m'a pris qu'environ une heure pour l'écrire, explique Leif Edling à propos de cette chanson, mais il s'est avéré que ce n'était pas seulement le morceau-titre de Sweet Evil Sun, mais aussi l'un des meilleurs morceaux de l'album ! Un beau riff, un super refrain et un sacré solo de guitare de Lars ! C'est immédiat, épique, lourd, accrocheur ! ça déchire ! »
Les riffs purs évoquent un vieux Pentagram.
Un son sans fioritures met en valeur les guitares rythmiques (« Angel Battle ») qui alternent riffs sombres et échappées hard-rock habitées par une lead virevoltante.
La batterie avance d'un pas lourd, imposant son rythme (« Black Butterfly », « Scandinavian Gods »).
La voix de Johan Längqvist multiplie les propositions. Elle prend de l'épaisseur encore et encore, se fait théâtrale pour annoncer l'arrivée inquiétante de la mort, tandis que Jennie-Ann Smith (Avatarium) prête main-forte de belle manière pour soutenir le refrain dans une parfaite complémentarité (« When Death Sighs »).
Candlemass varie les ambiances dans des formats qui dépassent souvent les six minutes, alterne les passages sombres et les phases propres à briser les nuques avec la plus grande sûreté.
C'est que les riffs tombent comme des couperets, griffant une production épurée qui ne se laisse pas distraire.
Des cordes claires nous accueillent parfois, vite contrariées par les guitares impatientes qui lancent leurs rythmiques avec la puissance et la nervosité d'une locomotive sur des rails (« Devil Voodoo », « Crucified »).
« Sweet Evil Sun » en impose, s'abreuve à la source d'un Doom authentique, toujours efficace. Candlemass tient son rang autant par son savoir faire que par son inspiration sur un album qui ne dépareillera pas dans sa riche discographie. Ses riffs tranchants, c'est garanti, faucheront au passage les amateurs de Doom, de Hard-Rock et de Heavy Metal.