Un album qui tient la distance et se place au niveau des grosses sorties hard/heavy du mois.
Par Ahasverus.
Le nom de David Reece ne dira rien à certains d'entre vous autant qu'il parlera immédiatement aux autres : c'est lui qui avait remplacé Udo Dirkschneider après l'album « Russian Roulette » alors que les Teutons voulaient conquérir le marché américain ! Il reste de cette collaboration un album marginal dans la discographie du géant allemand, qui permit au moins au chanteur américain d'accéder à une notoriété mondiale.
Depuis, Reece a poursuivi son bonhomme de chemin avec des projets plus ou moins populaires, plus ou moins solo, et il revient cette année alimenter sa discographie bien fournie avec l'album « Baptized by Fire ».
Une basse qui roule et des riffs acérés ouvrent l'album. «Enemy Is Me » révèle un son généreux et devrait dès les premières minutes retenir l'attention des fans de hard/heavy.
La bonne impression se renforce avec le mid tempo « We've Lost The Fight ».
S'il ralentit la cadence, « Wrong Move », en troisième place, réussit à nous convaincre à coups de riffs serrés.
Sans renverser les tables mais efficaces, des morceaux tels que « No Rest For The Wicked », « Twillight Of The Gods » (qui rappelle un Coverdale/Page), ou le très bon « Closer To God » finissent le boulot.
Privilégiant plutôt les mid-tempo, « Baptized by Fire » peut avancer à un rythme soutenu (« Seasons Of A Man » et son tempo à la Blaze Bayley ou encore « Archbishop of Anarchy » et « Tomorrow Don't Matter Today »). Très sûre, la voix de Reece rappelle parfois les intonations d'un Jo Amore.
Un album au style aussi classique qu'agréable, plutôt inspiré, bien produit, qui tient la distance et se place au niveau des grosses sorties du mois. L'amateur de hard/heavy y trouvera son compte.
« Baptized by Fire » est disponible depuis le 01/03/2024 via El Puerto Records.