AOR

NESTOR (rock mélodique), Teenage Rebel (31/05/2024)

Le 27/05/2024

« Teenage Rebel » est le rendez-vous sur objectif de tout amateur de rock mélodique !
Par Ahasverus

NESTOR revient avec un deuxième album.
La formation suédoise avait décroché le pompon avec son premier long format, « Kids In A Ghost Town ».
Nestor premier album 2Sur le papier, le pari semblait voué à la confidentialité. Voila un groupe de copains originaires de Falköping, en Suède,  qui commence son parcours à la toute fin des années quatre-vingt et qui se sépare un peu plus tard, après deux EP. L'histoire du rock n'en a rien retenu.
On se sépare, on reste amis. Ils disent tous ça, les mecs. Tous les mêmes !
Sauf que durant la pandémie COVID-19, Tobias Gustavsson (chant) rappelle ses camarades et leur propose de faire l'album que Nestor n'avait jamais enregistré. Un bon sujet de film, tiens, un bon titre aussi : Trente Ans de Silence. Silence, oui, pour Nestor. Mais les musiciens, eux, ont mûri, bourlingué, gagné chacun en expérience.
L'album est bouclé en 2021. Il s'appelle « Kids In A Ghost Town ». Il tape en plein dans le hard mélodique, avec pour influences la FM des 80's, Journey, Foreigner, Bon Jovi...
Et ça marche ! Des morceaux comme « On The Run » font carton plein ! Nestor impose une identité rétro clairement revendiquée, un côté décalé totalement assumé, et surtout un parfum musical légèrement suranné, véritable madeleine de Proust servie sur des mélodies cajolantes emballées dans des arrangements soignés.

Tant et si bien que le groupe est signé par le géant autrichien Napalm Records, ce qui n'est pas à la portée du premier album venu !
Ca marche même tellement bien pour Nestor qu'il partage la scène avec Alice Cooper, Def Leppard, et qu'il fait un rêve éveillé : la première partie de Kiss à Stockholm !
Remis de ses émotions, Nestor revient sans droit à l'échec en 2024 pour un second album : « Teenage Rebel ».
NestorUn artwork malin place Nestor dans une chambre d'ados au milieu des icônes des années 80, comme Sylvester Stallone ou encore Samantha Fox, qui partageait le titre « Tomorrow » sur leur premier album.
Les Suédois présentent « Teenage Rebel » ainsi : 
« Teenage Rebel se déroule à l'époque glorieuse où nous étions jeunes, confiants et où l'avenir était rempli de possibilités infinies et de réflexions sur l'époque actuelle. À bien des égards, ce nouvel album est la suite de Kids in a ghost town, et nous avons hâte que vous l'écoutiez. »
On ne contredira pas Nestor : « Teenage Rebel » est dans la ligne jetée par son prédécesseur, avec des morceaux de rock mélodique finement ciselés, qui vous pénètrent rapidement et qui restent en tête. A commencer par le morceau qui donne son titre à la galette et par l'efficace « Caroline », l'un des singles qui précédait la sortie de l'album. La chanson va crescendo et tient ses promesses jusqu'à sa dernière note, avec une écriture précise et efficace. Ca doit être bien sympa à découvrir en live.
Le groupe disait à propos de ce single :
« Caroline est une histoire de temps et de mouvement enveloppée dans une histoire de jeunes cœurs. Le clip se déroule dans un vieux train des années 50 qui symbolise le voyage intérieur d'une jeune âme fatiguée. »

Autre titre mis en avant par le groupe, « Victorious » :
« Victorious parle de suivre son cœur et de refuser d'abandonner ! Nous appliquons ce principe comme ligne directrice depuis le début de notre carrière, la fin des années 80, et c'est génial de le résumer dans une chanson comme Victorious. »

Mais « Teenage Rebel » ne se résume pas aux deux singles que vous avez pu entendre passer : « Addicted To Your Love » est un rock mélodique percutant ; « Unchain My Heart » et « Last To Know » sont d'une grande sensualité ; la ballade « The World That Got Away » touchera un public bien au delà du monde du rock ; « 21 » propose une accélération significative tout en gardant de beaux arrangements...
Particulièrement bien mené, « Teenage Rebel » propose une suite savoureuse à « Kids In A Ghost Town », dont il perpétue l'esprit. Il semble qu'une place était réservée pour Nestor dans le monde du rock : en deux albums le groupe suédois donne l'impression d'avoir parcouru le chemin que d'autres ne feront jamais en vingt, tant il y a de maturité dans sa musique. « Teenage Rebel » est en 2024  le rendez-vous sur objectif de tout amateur de rock mélodique !
L'album est disponible chez Napalm Records. Sortie le 31/05/2024.
Lien de precommande : 

FM (AOR), Old Habits Die Hard (03/05/2024)

Le 07/05/2024

« Old Habits Die Hard » ne cherche pas à endommager vos cervicales, mais vous vous laisserez prendre à taper du pied sur son AOR lumineux.
Par Ahasverus
Fm
En cette année 2024, FM, c 'est quarante ans de carrière !
L'aventure discographique commence à Londres avec « Indiscreet » (1986 - réenregistré en 2016) et « Tough It Out » (1989), des albums de jeunesse plutôt sexy avec des titres comme « Heart Of The Matter » et « Burning My Heart Down ». Suit une ribambelle d'opus plus ou moins hard, massivement AOR, entrecoupés d'une pause de 1997 à 2007, avec un retour aux affaires unanimement salué et des qualités d'interprétation désormais incontestées.  
Dernier album en date, « Thirteen » (2022), treizième long format en studio pour la formation britannique.
En 2024, FM revient avec une nouvelle galette qu'il a glissée dans une jolie pochette : « Old Habits Die Hard ».
Enregistré dans les studios du groupe, « Old Habits Die Hard » propose onze morceaux taillés pour la radio.
« Out Of The Blue », la première piste n'est pas sans rappeler la liberté artistique d'un Foreigner ou d'un Toto. 

Sur la durée, le groupe propose un  hard FM à la hauteur de son talent, et on sait qu'il n'en manque pas. L'inspiration présente pose « Old Habits Die Hard » parmi les prétendants au titre de meilleur album de la formation. L'enchaînement est fluide et la patte vocale de Steve Overland semble prendre de plus en plus de saveur, bonifiée par le temps.
« Old Habits Die Hard » est un album de musique soft, il ne cherche pas à endommager vos cervicales, mais vous vous laisserez prendre à taper du pied sur son AOR lumineux.
L'album est disponible depuis le 03/05/2024 chez Frontiers Music Srl.

FM sera à Cergy (Pacific Rock) le 20/10/24

RIAN (rock mélodique/hard rock), Wings (04/08/2023)

Le 10/09/2023

S'il perpétue plus qu'il ne renouvelle, « Wings » trouve les bons chemins, conjugue punch et rondeur, et sa haute tenue qui fait honneur au genre réveillera vos sens mélodiques dès la première écoute. 
Par Ahasverus
Rian band

L'aventure discographique de RIAN commence en 2017 avec « Out Of Darkness », un album aussitôt qualifié « d'AOR policé » par le webzine Music Waves. Cherchant ses influences dans un hard 80's dont Bon Jovi, Dokken, Europe ou Winger firent les beaux jours, Rian est accueilli chaleureusement par les webzines spécialisés, se voyant même sacré « nouvelle étoile scandinave » par Hard Rock 80. Comme il se doit dans ce genre d'exercice, le songwriting est accrocheur, la voix de Richard Andermyr et les guitares mélodiques sont les points forts de la formation suédoise. 
« Twenty Three », un second long format, nous le confirme en 2021 en nous faisant du gringue dès la première piste. On est sur la même recette qu'en 2017, mais la formation s'est étoffée avec l'arrivée d'un second guitariste, Tobias Jakobsson, issu du milieu du death metal. Ca passe crème ! Les critiques francophones en profitent pour confirmer massivement tout le bien qu'elles pensent de la formation de Stockholm.
En 2023 Rian revient avec son troisième album, « Wings ».
Rian wings
Onze pistes, pour un peu moins de cinquante minutes de musique, voila ce que nous propose « Wings »...
Les morceaux ont été écrits entre 2018 et 2020, et la recette, désormais pleinement maîtrisée, décolle à chaque coup.
C'est donc une suite de (très) jolies mélodies rythmées par des guitares tantôt féroces, tantôt charmeuses qui vous accueille. Rian vise l'immédiateté, servi par une voix qui a ce qu'il faut de velours et de puissance et qui se voit parfaitement complétée par les guitares lead et soutenue par une section rythmique qui déploie une belle énergie.

Le rendu est savoureusement mélodique, on tape en plein dans le hard de la seconde moitié des années 80, celui qui avait su rester sur la bonne rive et qui ne s'était pas totalement noyé aux sirènes molles du genou de la FM. On a pensé, nostalgie oblige, à des formations comme XYZ, avec une pointe supplémentaire d'AOR et une inspiration qui ne semble pas prête de s'éteindre. Avec un grand talent les musiciens cisèlent des perles mélodiques (« We Ride », « Dance The Night Away ») agrémentées du solo qui tue servi par palettes entières (« Don't Wait For The Fire », « Look At The Stars »). Polyvalent, Rian sait durcir son propos sans se disperser (« On The Wind », « When You're Gone ») et réussit jusque dans la power ballade qui met les poils (« One In A Million », « The Silence Of Our Dreams »). 

Côté critiques, c'est à nouveau la quine pour un album« bourré de hits » (Metal Integral) et perçu comme « un réservoir de chansons joyeuses, optimistes et cajoleuses » (Metal News) qui constituent « un excellent disque de rock mélodique, respectueux de l'AOR des années 80 » (Rock N Reviews). On ne peut en effet qu'être admiratif devant l'inspiration des Suédois, car même s'il perpétue plus qu'il ne renouvelle, « Wings » trouve les bons chemins, conjugue punch et rondeur, et sa haute tenue qui fait honneur au genre réveillera vos sens mélodiques dès la première écoute.
Cet album de Rian entrera donc dans nos recommandations de l'année. 

HEART LINE (AOR), Rock N' Roll Queen (23/06/2023)

Le 24/08/2023

Un album d'AOR qui va sur les oreilles comme une confiserie vient sur la langue. Posez, puis laissez fondre.
Par Ahasverus
En 2021, Heart Line créait la surprise en sortant « Back In The Game », balançant des brûlots  comme « One Night In Paradise », ou encore le morceau éponyme, avec une fluidité à laquelle la scène française nous avait peu habitués dans le domaine de l'AOR.
Ce jeune projet était initié un an auparavant par le guitariste et producteur Yvan Guillevic (United Guitars !) qui, composant un titre durant la pandémie, le proposait à Emmanuel Creis (Shadyon, Equinox) qui lui semblait parfait pour l'exercice. Enfin vint l'idée de faire tout un album dans l'esprit des 80's et de ces groupes qui, de Whitesnake à Foreigner ou de Journey à Winger, avaient fait les beaux jours de la FM américaine à coups de belles mélodies, de jolies voix, de grandes envolées de guitares, de choeurs soignés et de nappes de claviers plus hautes que l'Empire State Building.
On sait la capacité d'Yvan Guillevic à bien s'entourer. Il choisissait ici le claviériste Jorris Guilbaud (Devoid, Shadyon), le batteur Walter Français (Shadyon) et le bassiste Dominique Braud (Electric Brotha'Hood). Emmanuel Creis se voyait bien sûr confirmé au chant. 
Heart line tour
HEART LINE est en concert. Voici les dates...


L'accueil critique de « Back In The Game » était des plus positifs, voire totalement enthousiaste : « LA Nova brille enfin sur notre hexagone », affirmait Rock Meeting, tandis que Rock N' Force le trouvait  « bluffant de fraîcheur, d’enthousiasme et d’énergie » et que Hard-Rock 80 soulignait la « prestation hors-normes » d'Emmanuel Creis, confirmée jusqu'au Royaume Uni par le magazine Velvet Thunder.
Deux ans plus tard, nos hexagonaux sont de retour sur le label allemand Pride & Joy, toujours avec un artwork de Stan W. Decker. L'album s'appelle « Rock N' Roll Queen ».
Heart line cover
On pourrait pratiquement calquer les critiques de « Back In The Game » sur ce nouvel album ! Fraîcheur, toujours, qualité d'exécution, encore, vélocité des guitares bien sûr, évidence des mélodies, chant impeccable. Avec peut-être un son légèrement supérieur ?
Constant dans le sérieux de l'entreprise, Heart Line nous ramène en 1987. Il nous donne notre compte de guitares lead, osant la FM comme jamais (« The Last Time »), la ballade (« Call Me »), sachant griffer les claviers — sans les déchirer — par des riffs  rugueux, sur un album qui va sur les oreilles comme une confiserie vient sur la langue. Posez, puis laissez fondre.

 

SUPREMACY (hard mélodique), Influence (30/06/2023)

Le 04/07/2023

Pleinement calibré pour séduire les amateurs d'un hard-rock US légèrement AOR,  « Influence » a pour lui l'avantage certain de ne pas céder pleinement aux sirènes de la FM grâce à quelques propositions bien placées qui viennent muscler son relief.

Par Ahasverus

Huit ans après « Leaders », un album plus qu'honorable, SUPREMACY revient avec un nouveau chanteur.
Enfin, nouveau... façon de parler ! Gus Mosanto (ex-Adagio) a rejoint la formation colombienne en 2017 !
C'est que si depuis 2009, année de sa fondation, Supremacy n'est pas resté inactif (concerts avec Scorpions, Cinderella, Extreme, Sebastian Bach, etc), le groupe de Bogotta n'en est qu'à son second effort discographique, et c'est la seule trace tangible de son existence pour le public français.
Voici donc « Influence », son nouvel album, qui vient combler cette lacune.
Supremacy influence
Il est livré dans un artwork signé Joey Polycarpo.
Si « Leaders » (2015) était déjà bon,  la voix mâle de Gus Monsanto tire incontestablement Supremacy vers le haut. « Influence » fait passer l'impression laissée par « Leaders » de « bonne » à «  forte ».
Musicalement, Supremacy officie dans le hard US. Il y ajoute clairement une bonne touche d'AOR, mais un AOR plutôt large d'épaules (« Sin Paradise », « Sirius »).

L'intervention d'un saxophone apporte une touche originale en milieu d'album, et le morceau  « Dancing With The Devil », avec ses choeurs bien balancés,  se distingue aussi par son pont plein de swing sur lequel les instruments évoluent à l'unisson.
Le style peut encore se renforcer et s'éloigner des radios quand Supremacy durcit son jeu (« Indigo Children ») et nous sert un titre plus incisif, clairement construit comme un Skid Row (« Dance For Me »).

D'une manière générale, « Influence » est construit sur un excellent songwriting, parfaitement épousé par la voix de Mosanto, qui se fait tantôt puissante et agressive, tantôt chaude et caressante. Ce chaud/froid est pleinement calibré pour séduire les amateurs d'un hard-rock légèrement AOR (« My Time ») et, si tel est votre cas, vous devriez lui céder dès la première écoute. Il a pour lui l'avantage certain de ne pas s'abandonner pleinement aux sirènes de la FM et il évite la linéarité avec quelques propositions bien placées qui viennent muscler son relief.
On note la présence de Bruce Kulick (Kiss), qui gratifie d'un solo la seconde piste de cet excellent album qu'il convient de ne pas rater et qui entre dans nos recommandations pour cette année 2023.

On précisera aussi que le Danois Jakob Hansen (U.D.O, Epica, Dagoba), désormais incontournable, a assuré le mixage de cet opus.

HARTMANN, Get Over It (sortie le 16/09/2022)

Le 25/09/2022

En fine gâchette du chant et de la guitare, Hartmann balance une nouvelle galette incontestablement réussie qui saura faire craquer les amateurs d'AOR

Le chanteur/guitariste Hartmann est de retour avec un neuvième album, un onze pistes d'environ quarante-huit minutes disponible depuis le 16/09/2022, intitulé :

« Get Over It »

Hartmann
L'ex-frontman d'At Vance, sociétaire du Avantasia de Tobias Sammet, possède un timbre de voix situé selon notre oreille entre David Coverdale (Whitesnake) et Eric Martin (Mr Big). Il avait d'ailleurs invité ce dernier sur un titre de son album « Hands On The Wheel ». On vous repasse ce morceau de 2018 pour le plaisir...

Ce nouvel album de Hartmann saura vous aguicher dès son entrée en matière avec un « Remedy » particulièrement accrocheur.
« Get Over It » mettra l'accent sur les belles mélodies, sur la voix d'Oliver Hartmann, sur des soli de guitares lisibles et mélodiques et sur des choeurs extrêmement professionnels (« In Another Life ») soulignés par une production qui sonne agréablement et qui sait aussi mettre les basses en avant.
Les compositions massivement AOR sauront vous transporter vers un hard-rock musclé, borné par Whitesnake (« What You Give Is What You Get ») ou par le Bon Jovi de la période « Destination Anywhere » (« In Another Life » et la ballade « Can't Keep Away From You »).

Des morceaux tels que « The Gun », avec sa très légère pointe blues/jazz, apporteront une diversité bienvenue dans votre écoute.

C'est soigné, c'est calibré pour glisser, et ça glisse, ça glisse même très bien, incontestablement.
Ainsi en fine gâchette du chant et de la guitare, Hartmann balance-t-il une nouvelle galette réussie et diverse qui saura faire craquer les amateurs d'AOR.

AOR, L.A. Suspicion (2022)

Le 15/05/2022

On ne compte plus les albums que l'intarissable Frédéric Slama égrène sous le nom de AOR depuis plus de vingt ans. Le petit dernier, sorti le 08/04/2022 via Perris Records, a pour nom « L. A. Suspicion ».
Frederic slama s aor
Tommy Denander (Alice Cooper, Steve Walsh) accompagne à nouveau notre expatrié pour la partie instrumentale tandis que le casting habituel de chanteurs prestigieux se relaie au micro : Steve Overland (FM, The Ladder), Paul Sabu (Only Child, John Waite), Robbie LaBlanc (Blanc Faces, Find Me), Bill Kelly (Dakota), Steph Honde (Hollywood Monsters, Scream Taker), Markus Nordenberg (Coastland Ride, Pearls & Flames) et Michael Stosic.

Au sortir du très bon « The Ghost Of L. A. », l'excellent mélodiste Frédéric Slama parvient à trouver à nouveau la phrase musicale efficace, la ligne de guitare qui retient l'attention, entouré de chanteurs qui donnent du cachet aux compositions et dont les tessitures différentes évitent la monotonie.
Très proche d'un Toto ou d'un Journey, « L. A. Suspicion » revient précisément où on l'attendait, et c'est évidemment ce qu'il avait à faire de mieux. Les fidèles de Slama et les fans d'AOR en général seront ravis de cette nouvelle production de Frédéric Slama dont les livraisons quasi-métronomiques sont devenues avec le temps des rendez-vous incontournables du genre.

Les Critiques :

  • L.A. Suspicion prouve une fois de plus les vertigineuses et talentueuses aptitudes de Frédéric Slama pour sublimer encore et encore ce style de façon merveilleuse.
    Tvrocklive

Tracklist :

1. A Smile In My Heart 4:34
2. The Girl You Won't Leave Behind 5:11
3. Cold Logic 4:44
4. Stronger Than Desire 4:34
5. Arrow Thru' My Heart 5:08
6. Scene Of The Crime 4:21
7. Street Of Illusions 4:52
8. Hold Back Tomorrow 4:15
9. Lost In Cold Heaven 5:07
10. A Broken Heart In Tokyo 4:25
durée totale : env. 47mn

Line-Up :

  • Frédéric Slama : Guitares, claviers
  • Tommy Denander : tous les instruments
  • Chant : Steve Overland, Paul Sabu, Robbie LaBlanc, Bill Kelly, Steph Honde, Markus Nordenberg, Michael Stosic

Discographie :

  • LA Concession (2000)
  • Next Stop LA  (2001)
  • LA Reflection   (2002)
  • Dreaming Of LA (2003)
  • Nothing But The Best (compilation - 2004)
  • LA Attraction (2006)
  • Journey To LA (2009)The Colors Of LA (2009)
  • LA Ambition - The Best Of AOR (compilation - 2010)
  • LA Temptation (2012)
  • The Secrets Of LA (2013)
  • LA Connection (2014)
  • Return To LA (2015)
  • LA Darkness (2016)
  • The Heart Of LA (compilation - 2017)
  • Rare Tracks & Demos (2017)
  • More Demos From L.A. (2018)
  • Heavenly Demos (2019)
  • The Best Of The Westcoast Spirit (compilation - 2020)
  • The Ghost Of LA (2021)
  • LA Suspicion (2022)

Le Lien :


 

URGENT (AOR/Metal mélodique) : Point Of No Return (2021)

Le 03/01/2022

Groupe : Urgent
Album : « Point Of No Return » (11/11/2021)
Genre : AOR/Métal Mélodique

Origine : Grenoble
Par Ahasverus

Retour sur une sortie qu'on a apprécié en fin d'année dernière mais dont nous n'avions pas trouvé le temps de parler : dix ans après sa dernière production, Urgent revient avec un troisième album sorti en novembre 2021 sous le nom de...

« Point Of No Return »

Urgent cover

Cet album d'un format idéal (quarante-quatre minutes environ) évolue entre AOR, hard-rock et heavy mélodique. Il revisite deux titres du répertoire des Grenoblois, « The Wild And The Young », initialement sur l'album « Out Of Time », et « Tell Us A Lie » qui figurait déjà sur « Asylum ».
« Point Of No Return » s'ouvre sur une excellente entrée en matière, avec un « Moon Is Rising » immédiatement convaincant. La voix de Yvan Quiblier, une belle voix taillée pour l'AOR, prend toute sa saveur quand elle monte et tient la note. Au menu du hard (« Silence »), du solide (Reach For The Skies), du groovy presque funk (« Little By Little »), du rapide (« Rise Up »), du qui-claque (« One Last Time »), du qui-pète (« Now Or Never ») et du jubilatoire (« Reach For The Skies »), le tout accompagné de guitares mélodiques à souhaits portées par une production efficace.


Le songwriting est chaud comme un croissant au miel au bord de la piscine, et les choeurs vous éperonnent façon Def Leppard (« The Wild And The Young »).  Alors si vous aimez les Whitesnake et autres Tygers Of Pan Tang de l'âge d'or du hard FM, vous n'avez plus qu'à vous laissez porter : fermez les yeux (je veux dire : fermez les yeux après avoir fini de lire cette chronique), et écoutez. Croissants, miel, piscine, soleil, matelas gonflable et pieds dans l'eau. Vous êtes bien ? Voila Urgent, une mandale à l'aller, une mandale au revers,  le tout avec l'élégance nécessaire.

Les critiques :

  • « Ce point de non retour a manifestement  atteint un niveau d’excellence indéniable. »
    RockMeeting
  • « Le premier single Now Or Never avait déjà montré la capacité du groupe à écrire des refrains percutants, ils sont de tous les titres… »
    Métal Intégral
  • « Un très bon album avec des chansons accrocheuses, des voix très bien travaillées et des guitares qui collent parfaitement. »
    ViriAOR

Line-Up :

  • Yvan Quiblier (chant)
  • Stéphane Rabilloud (guitare)
  • Pierre Caci (guitare)
  • Didier Teixeira (basse)
  • Yves Delelo (batterie)

Tracklist :

  1. Moon Is Rising
  2. Silence
  3. Now Or Never
  4. Reach For The Skies
  5. Meets The Eyes
  6. Little By Little
  7. One Last Ride
  8. Rise Up
  9. Ivory Tower
  10. Tell Us A Lie
  11. The Wild And The Young
    Durée : 44:00

Discographie :

  • Out Of Time (2005)
  • Asylum (2011)
  • Point Of No Return (2021)

Le Lien :