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POST METAL
MARCH OF SCYLLA - Ulysse's Lies
Le 15/12/2024
Après les EP « Archives » (2020) et « Dark Myth » (2023), MARCH OF SCYLLA monte en gamme avec « Andromeda », un premier long format qui sortira le 07/03/2025 chez Klonosphere/Season of Mist.
Il s'agira d'un dix titres long d'une cinquantaine de minutes.
Originaire d'Amiens, March of Scylla est un projet Post-Metal qui explore toutes les afflictions que rencontre l'Humanité. Les textes sont personnels mais la mythologie et l'histoire y trouvent toujours une place. Le groupe fut notamment repéré par France 3 Hauts de France.
Pour présenter son futur album, March of Scylla a choisi le single « Ulysses’Lies ».
La sortie de ce morceau est mise en valeur par un clip vidéo entièrement tourné à la Cité Souterraine de Naours (80) et réalisé par Kevin Merriaux (Dropdead Chaos, Northern Lights).
March of Scylla commente :
« Ulysses'Lies est le premier titre de ANDROMEDA que nous avions envie de dévoiler... C'est un morceau puissant et aérien, avec un refrain que nous aimons particulièrement. Le titre évoque le retour d'Ulysse après des années d'absence et les mensonges qu'il raconte pour se justifier.... Mais n'est-ce pas le fait d'être présent et d'avoir tant traversé d'épreuves pour rentrer qui, finalement, est le plus important ? Nous sommes finalement bien mieux définis par nos actes que par nos paroles... »
« Andromeda » est disponible à la précommande :
JUNON (post-hardcore), Dragging Bodies To The Fall (15/03/2024)
Le 16/03/2024
Le soleil ne perce jamais totalement le ciel menaçant qui surplombe l'ensemble de l'album.
Par Ahasverus
Trois ans après l'EP « The Shadows Lenghten », Junon, formation née des cendres de General Lee, revient avec un long format intitulé « Dragging Bodies To The Fall ».
L'artwork est l'oeuvre de Martin Catoire (guitare) et Emmanuel Poteau.
Résolument post-hardcore, « Dragging Bodies To The Fall » est un album en tension permanente qui sait envoyer de beaux riffs heavy (« Caught In Hypocrisy Loops », « Another Bar To Your Cage »).
Sa musique foncièrement pessimiste pourrait vous rappeler Paradise Lost dans ses années les plus dures (« Out Of Suffering », « Making Pease With Chaos », « Halo Of Lies ») mais l'ensemble, s'il est construit à coups de riffs pesants et hypnotiques, reste plus avant-gardiste.
Traitant « des forces destructrices qui habitent l’humanité et qui la conduisent à sa perte. », l'échafaudage de Junon connaît de rares accalmies qui lui confèrent un éclat sombre. Mais le soleil ne perce jamais totalement le ciel menaçant (en même temps, on est dans les Hauts de France, hein...) qui recouvre l'ensemble de l'album.
Compagnon funèbre jusque dans ses apaisements (« Segue 2 – Dragbody »), Junon multiplie les contradictions sonores à l'intérieur de son territoire. Réalisé avec soin, exigeant sans être austère grâce à une batterie particulièrement généreuse, « Dragging Bodies To The Fall » parvient paradoxalement à faire un coup d'éclat en alignant neuf variations désespérément sombres. Ambitieux, se bonifiant à l'écoute, il est appelé à durer pour les fans du genre qui ne manqueront pas de vanter ses qualités.
« Dragging Bodies To The Fall » a été enregistré, mixé et masterisé par Francis Caste au Studio Sainte-Marthe (Hangman's Chair, Regarde les Hommes Tomber, Pogo Car Crash Control).
C'est une sortie Source Atone Records.
NATURE MORTE (post rock), Oddity (29/09/2023)
Le 17/10/2023
Il y a toujours chez Nature Morte quelque chose qui retient d'emblée l'attention.
Pour « Messe Basse » (2021), c'était cette vieille photo des années 70 dont le groupe faisait sa pochette d'album.
Pour « Oddity », son nouvel album, c'est cette confrontation immédiate entre l'univers sourd et feutré du shoegaze et la violence du metal extrême.
Les couleurs vives de la pochette nous avertissent très probablement que la musique est vénéneuse. C'est qu'il se forme, chez Nature Morte, une agglomération d'éléments à priori incompatibles entre lesquels le trio parisien ne choisit pas, un magma qui veut se déverser d'un bloc, telle la lave d'un volcan.
Comme le torrent de lave, « Oddity » est fascinant et sulfureux. Il s'avance en arythmie, parfois furieux, toujours menaçant.
Jamais dénué de beauté, l'album est exigeant et son post-metal ne s'appréhende qu'avec l'attention qu'on doit au diable lorsqu'il arrive au bal. L'ambiance magnétique alors vous gagne. « Oddity » vous inonde d'un climat fascinant.
Nature Morte porte le contraste en bandoulière tout au long d'un album beau et inquiétant, complexe comme un visage défiguré.
Ca et là percent des éclaircies, tels l'intervention de Cindy Sanchez (Lisieux †) sur « Here Comes The Rain », et l'inattendu « Banquet Overflow for the Mind House » avec son passage new-wave très The Cure.
Une reprise de Deftones clôture l'opus sans le dénaturer.
Nature Morte puise dans son passé, recycle les bases, mais affirme plus fortement sa singularité, démontrant sa capacité à porter plus loin sa croix. Réussissant l'alliance contre-nature de la ouate et du vitriol, il livre avec « Oddity » une oeuvre singulière. Sa force ne vous échappera pas.
Enregistré au Lower Tones Place Studio à Magency puis mixé et masterisé par Edgar Chevallier (6:33, Demande à la Poussière), l'album est disponible depuis le 29/09/2023.
C'est une sortie Frozen Records.
BRUIT≤ pointe du doigt les firmes du streaming
Le 17/12/2022
« Depuis la grande crise du disque l’industrie a muté, elle s’est transformée pour aujourd’hui exploiter les artistes comme jamais encore auparavant. »
BRUIT ≤ par Mathilde Cartoux
Le groupe de post-rock toulousain BRUIT ≤ a présenté, le 09/12/2022, un nouveau single-coup de gueule contre l'industrie du streaming intitulé « Parasite (The Boycott Manifesto) ».
BRUIT ≤ explique :
« On nous pose régulièrement la question: “Pourquoi est-ce qu’on ne vous trouve pas sur les plateformes de streaming?”. Voici une réponse universelle et digitale qui va pouvoir générer du clic tout en rapportant à des actionnaires. Depuis la grande crise du disque l’industrie a muté, elle s’est transformée pour aujourd’hui exploiter les artistes comme jamais encore auparavant, en les écrasant sous le monopole des plateformes de streaming. À l’heure ou un changement d'algorithme peut remettre en cause votre existence digitale, la pérennité de votre activité professionnelle où la tranquillité de votre vie sociale, le tout à des fins capitalistes ; il nous paraît plus que jamais nécessaire de rappeler qu'un public n'est pas une base de données et que les artistes n’ont pas à s’abaisser au rang d’influenceurs. Il est inacceptable que des milliardaires comme le patron de Spotify pillent les artistes pour investir dans l’armement (NDLR : lire à ce propos l'article de la RTBF). Il est grand temps de pratiquer le vandalisme musical et de parasiter la machine ! »
Pour appuyer ce commentaire nous avons relevé quelques données sur la musique en France, consignées par le journaliste Tristan Gaudiaut pour le portail allemand Statista. Il y apparaît que, pour gagner un euro, il fallait au moment de cette étude de 2021 :
- 200 (lectures) chez Deezer
- 360 chez Spotify
- 116 chez Apple Music
- 681 chez Youtube
De notre côté et compte-tenu du nombre de pavés dans la mare qu'il faudra pour changer les habitudes des auditeurs de musique, nous leur recommandons l'usage de Bandcamp qui permet une écoute gratuite de l'album à trois reprises et impose de l'acheter pour toute écoute supplémentaire. Outre le fait que cette démarche nous paraît éthique, Bandcamp propose des formats audio de qualité (du MP3 au WAV en passant par le FLAC) et reverse environ 82% du prix d'achat à l'artiste ou à son label (et la totalité les premiers vendredis du mois !). Attention cependant : le récent changement de propriétaire du site impose de rester vigilant. Mais pour l'heure, c'est bien vers Bandcamp que nous vous orientons si vous voulez soutenir les artistes et leurs labels et pratiquer la musique pas uniquement en... parasites !
POST METAL : SAAR et MAUDITS font leur split
Le 09/09/2022
Deux formations parisiennes, SaaR et Maudits, s'unissent pour composer un split-EP de vingt-quatre minutes de post métal instrumental. Leurs deux univers entreront en collision le 30/09/2022 à l’occasion de la sortie, chez Source Atone Records, d’une galette les réunissant dans un artwork de Guillaume Ringaud.
Depuis 2010, SaaR a choisi pour terrain d’expression un post-metal instrumental à travers lequel l’esthétisme côtoie l’atmosphérique. Avec un vaste éventail d'influences allant de Bossk et Russian Circles à Isis et Cult Of Luna, le quatuor Parisien a évolué tout au long de la décennie, passant d'un post-rock radieux sur son premier album, « The Last Day » (2013), à un univers plus sombre dès son second enregistrement, « Sol » (2016). Après l’arrivée de son batteur Julien Taubregeas (Ovtrenoir, Throane, The Great Divide), SaaR sort en 2021 « Gods », son album le plus abouti à ce jour. Toujours en quête d’un songwriting plus affiné et d’ambiances sonores plus développées, SaaR revient avec « Loved », une nouvelle épopée d'environ neuf minutes enregistrée en compagnie de Francis Caste (Hangman’s Chair, Regarde les Hommes Tomber) au Studio Sainte Marthe (Paris).
SaaR par Fakele Photographie
Maudits s’exprime à travers un post-metal instrumental au style très personnel et affirmé. Creusant toujours plus profondément aux confins du doom, du post-rock et de l'ambient, Maudits est un voyage presque sensoriel guidé par une seule volonté : celle de construire, sans aucun calcul, un univers qui lui est propre. Après deux premières sorties, Maudits revient avec « Breken », une longue pièce de plus de quinze minutes composée spécialement pour ce split en compagnie de Saar. Un titre mené à la manière d'une musique de film pour lequel le trio s’est à nouveau entouré du violoncelliste Raphaël Verguin (Spectrale, Riciin, Psygnosis, Hypno3e) ainsi que du duo Frédéric Gervais / Emmanuel Rousseau, respectivement à la production et aux arrangements de cordes.
Maudits par William Lacalmontie
Date de sortie du split : 30/09/2022
Précommandes :
Tracklist :
01. SaaR : Loved
02. Maudits : Breken Pt.1/2/3
Durée totale : 24:36
CLEGANE dans le blanc des yeux
Le 02/05/2022
On se souvient de leur magnifique « Funeral At Sea » qui avait fait nos beaux jours en 2018 : Clegane revient avec un second album, « White of the Eye », annoncé pour le 20/05/2022.
Son artwork est de Tib Gordon.
Une invitation à un sombre voyage dont voici le premier extrait intitulé « Fractured ».
« Les phrases sibyllines jettent un voile pudique sur la lâcheté de celui qui observe sans rien faire, de celui qui bafoue une cause honorable et de toutes les victimes impuissantes face à la violence aveugle de l'anonyme en dérive. Une image d'Épinal, déchirée », commente le groupe francilien.
Mixé et masterisé par Andrew Guillotin au Hybreed Studios (Arkhon Infaustus, Temple Of Baal), ce nouvel album se veut encore plus riche, plus profond, plus onirique et plus varié que ne l'était son estimable prédécesseur. A surveiller de près par l'amateur de doom ou de post-metal, compte-tenu de ce que les Franciliens avaient su montrer dès leur premier album.
CLEGANE par Sam Pillay et Olivier Guedj
Tracklist :
01. Fractured
02. Cara Muerte
03. White of the Eye (ft. Sam Pillay - Point Mort)
04. Water & Stones
05. Healed in Vain
SUNSTARE : nouvel album en mai 2022
Le 25/04/2022
Depuis sa création en 2013, le groupe SunStare propose un mélange de doom et de sludge fortement empreint des mythes et légendes sumériennes. Un univers fait de longues plages rythmiques, de mélodies sombres et dissonantes surplombées par un large registre vocal.
Après Under The Eye Of Utu (2015) et Eroded (2018), SunStare revient avec un troisième album intitulé « Ziusudra ».
Artwork : Elodie Wysocki et Antoine Pohu
Il y a environ 4,800 ans, l'humanité bafouillait ses premiers poèmes et ses premières épopées à travers l'écriture cunéiforme des sumériens, dans le berceau de la basse Mésopotamie. Parmi celles-ci, se trouve la légende de Gilgamesh, roi d'Uruk, injuste et cruel. Dans ce mythe, Gilgamesh rencontre dans le désert, Uta-Napishtim, un homme ayant déjà vécu mille vies. Cet homme, l'Atrahasis, le très sage, l’éternel, SunStare nous raconte son histoire, notre histoire dans « Ziusudra ».
« Ziusudra » (traduire : « immortel »), c'est l'arche de Noé avant qu'elle ne soit pillée par d'autres religions, plus modernes. Les Dieux, las de l'humanité, de sa décadence, de son bruit incessant, prirent la décision de la détruire à tout prix, afin de retrouver la paix. Épidémies, catastrophes naturelles, guerres, famines... L'être humain vit son ère se terminer dans une grande entropie : un chaos féroce. Seul Uta-Napishtim survécut sur son arche, seul, pendant des siècles.
Ce troisième album des Lillois s'inscrit dans la continuité des deux autres, plus équilibré, plus varié en termes de rythmes et d'approches musicales.
SunStare par Emmanuel Poteau.
Pour illustrer son propos, SunStare a présenté « Namlulu Di-Kud », un premier extrait de son futur opus. Ce morceau est illustré par deux clips. En voici la version « Above The Gods » :
Le groupe accompagne la sortie de ce clip d'un commentaire :
« Avec cette chanson, la volonté était claire : instaurer immédiatement une ambiance pesante, la situation initiale de la trame narrative et annoncer d'entrée de jeu le grand péril de l'humanité. Dans les clips, deux visions s'opposent. La version Above The Gods nous soustrait à notre humanité, dans une forme d'élévation spirituelle ou de résilience. Elle nous donne à voir clairement le passé, le présent et le futur cauchemardesque qui s'approche à grand pas. Ces deux visions, bien que différentes, ne sont pourtant que les deux faces d'une même pièce, les deux réalités paradoxales d'une même engeance. »
Chaque pulsation sonore de « Ziusudra » doit marteler l'auditeur, ne pas le laisser indemne, ou en tout cas, le faire sortir différent de cette expérience. Cet album est à considérer comme un monolithe : chaque morceau étant interdépendant des autres, car chacun raconte une partie différente de cette épopée. »
« Ziusudra » sortira le 13/05/2022 chez Source Atone Records.
Tracklist :
01. Ziusudra
02. Namlulu-Di-Kud / The Sentence
03. Abgal / The Very Wise
04. Zi-Šag-Ĝal / Sauve-Vie
05. Uru / The Wrath, The Flood
06. Ganzer / The Abyss
07. Awîlum / L’Homme Libre
Les liens :
WNTRHLTR : Let there be light
Le 24/04/2022
WNTRHLTR (prononcer Winterhalter, c'est à dire le gardien de l'hiver) réunit des musiciens en provenance d'horizons différents dans un projet de post-metal/post hardcore.
Le groupe parisien sortira prochainement, dans un artwork signé Samuel Guigues, son premier album, « Deu.Ils », contraction des mots « deuil » et « deux ils ».
Il s'agira d'un six titres avec deux featuring de Laure le Prunenec (ex-Igorrr).
« Deu.Ils » a été enregistré au Studio Sainte Marthe (Paris). Il a été mixé et masterisé par Francis Caste (Hangman's Chair, Bukowski).
WNTRHLTR a présenté un premier extrait de ce nouvel album. Ce morceau s'appelle « Light ».
Thomas Winterhalter (chant, guitare), explique :
« Light, c'est une lueur d'espoir qui vacille, comme un souvenir, une flamme qui nous protège et nous enferme en même temps. Souffler cette flamme est un symbole fort, car sans lumière de la flamme les démons réapparaissent et on se retrouve seul face à eux, dans le noir. »
« Deu.Ils »sera disponible le 04/05/2022.
Tracklist :
01. Prologue (ft. Laure le Prunenec)
02. Sonar
03. Caught
04. Light
05. Adored
06. Deuil (ft. Laure le Prunenec)
Le Lien :
POINT MORT passe la troisième
Le 06/04/2022
Après deux EP, POINT MORT sortira le 29/04/2022 « Pointless », son premier long format, dans un artwork signé CHATOUILLE.
Le quintette parisien de post-hardcore en a déjà dévoilé deux extraits : « In Cold Blood : A Warmer Heart » est la première piste de l'album.
Point Mort explique : « Le thème de ce morceau est une métaphore qui met en scène un sociopathe. La figure incarnée est abjecte et n’éprouve pas de remords. Mais elle est paradoxalement tiraillée par le besoin d’appartenance, d’obtenir une âme. Elle se nourrit de cœurs purs pour devenir une meilleure personne. Elle n’a pas conscience que le sacrifice même va à l’encontre de son but. Une façon imagée de représenter les travers de la société, l’égocentrisme dont on fait preuve et qu’on ne soupçonne pas, les dommages collatéraux sous couvert d’altruisme, dont on ne sent pas responsables. »
Le second extrait dévoilé par Point Mort, « Corners... », est un morceau nostalgique, acoustique et exclusivement en chant clair, ce qui en fait un titre atypique dans la discographie du groupe.
Point Mort précise :
« Corners... dispose d’une atmosphère très particulière, sûrement due à son écriture pendant le confinement. C’est un morceau, intimiste, nostalgique, presque une balade. Une façon d’enlacer un peu l’auditeur dans le tumulte de l’album. Mais c’est aussi un morceau faussement simple, car le groupe ne voulait pas compromettre son idée de la composition pour autant. Il traite du confinement, de la solitude liée à l’enfermement. On imagine une personne enfermée dans une boite de verre, qui voit l’extérieur sans pouvoir le toucher, qui étouffe sous le poids du vide et du silence. Dans la thématique plus générale de l’album, c’est aussi une représentation du temps qui passe, de sa perception qui semble parfois durer un instant, et qui parfois s’étire inlassablement. La difficulté de s’inscrire dans ce temps alors que nous sommes éphémères à l’échelle du monde, de se trouver un but et un sens quand on nous contraint à ne plus échanger. »
S'étant déjà produit sur la Mainstage du Motocultor Open Air et sur la tournée du Brutal Fest 2018, Point Mort est à l'affiche du Hellfest Open Air 2022.
Photographie : Jessica Salitra
Tracklist :
01. In Cold Blood: A Warmer Heart
02. Every Good Song Is a Fight Song
03. Olympe
04. Les Corps Flottants
05. Corners
06. La Bienveillance des Faux
07. Pretoria
08. Ash to Ashes
Discographie :
- Look At The Sky (EP - 2017)
- R(h)ope (EP - 2019)
- Pointless (29/04/2022)
Lien :
Déjà sorti : ALTA ROSSA, Void Of An Era
Le 11/03/2022
« Void Of An Era », le premier album de ALTA ROSSA, est disponible depuis le 18/02/2022 chez Source Atone Records.
Le groupe a déjà présenté deux clips extraits de cet opus, le premier étant « The Fall ».
Alta Rossa précisait :
« Ce titre fait référence au thème récurrent de la vanité, “Memento mori”. Nous sommes tous faibles face à la mort. Dans ce texte, il n’y a pas d'espoir. Il s’adresse à l’être humain, bon ou mauvais, qui avec un certain déni n’est pas prêt à affronter son destin, la mort. Pour résumer : “Humain, oublie tes putains de rêves, la chute est inévitable.” »
Le second, « The Stardrainer », fait écho au personnage trônant sur l’artwork mais aussi aux conséquences de l'ultra-libéralisme à travers la métaphore de l’espace.
Alta Rossa précise sa pensée :
« La terre est condamnée à être détruite si aucune action des plus riches et des plus puissants n’est entreprise dans un principe collectif. À contre courant des libéraux type colibris qui prônent des actions individuelles et remettent la responsabilité sur chacun alors que les plus riches polluent le plus ou de ceux qui, au lieu de s’occuper de la terre et des êtres humains, ont comme unique préoccupation d’aller faire du tourisme dans l’espace en toute impunité comme Jeff Bezos ou Elon Musk. »
Alta Rossa poursuit :
« The Stardrainer, c’est nous, c’est vous, c’est nos voisins ou notre famille. Nous sommes en train d’être aspirés par un trou noir qui est notre système économico-financier et nous rêvons de devenir nous même ce trou noir qui absorbe et détruit tout, malgré nous. Personne ne sait s’il est mort ou vivant. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il y encore moyen d’agir ou d'inspirer moralement, philosophiquement, spirituellement et politiquement. Mais pour cela, il doit d’abord sortir de son individualité, comprendre au mieux la complexité qui l'entoure et surtout faire comme il peut. Personne n’a envie d'être ce personnage, pourtant nous le sommes déjà peut-être tous malgré nous. »
Alta Rossa a été fondé en 2020 par des membres de HORSKH et de ASIDEFROMADAY. Son post-metal allie l’énergie et la rage du punk-hardcore à des atmosphères plus sombres, plus sludge, en s'appuyant sur des sonorités noise et black metal.
« Void Of An Era » a été enregistré en compagnie de Steph Lawansch au Disvlar Studio (Blockheads, Whoresnation, Abyssal Ascendant). Son artwork est de Kirill Semenov & the dead art.
« Void Of An Era » est disponible sur vos plateformes habituelles et il peut être commandé ICI.
Alta Rossa par Samuel Coulon
Ce qu'en disent les critiques :
- Alta Rossa navigue avec malice entre ambiances de fin du monde, embardées sauvages et habiles montées en puissance où la tension règne en maître.
HARD FORCE - Le groupe capture et dompte la dissonance, et il nous montre qu’elle lui obéit au doigt et à l’œil.
Acta Infernalis - Void Of An Era est abrupt, lourd, et c’est finalement un bon refuge pour un reset salvateur.
Among The Living - Alors que Alta Rossa se montre particulièrement convaincant au volant d'un rouleau compresseur, la formation n'est pas en reste quand il s'agit de revenir dans les clous du Post-Metal avec sa plage titulaire.
Shoot Me Again webzine - Un premier album massif et très abouti.
Rock'n Force -
Pas un seul temps mort. Pas un seul compromis.
La Légion Underground webzine -
Un petit bijou de complexité.
eMaginarock
Tracklist :
01. Binary Cell
02.The Stardrainer
03. Cycle
04. Dawn Will Never Rise
05. Orbiting
06. The Fall
07. Void Of An Era
Durée totale : env. 30mn
Line-Up :
- Jordan Daverio : Guitare
- Mathieu Martinazzo : Batterie
- Thomas Dubois : Guitare
- Antoine Lauzel : Chant
- David « Dess » Demesmay : Basse
MEMBRANE : nouveau single
Le 10/03/2022
Le sixième album de MEMBRANE s'appelle « Beyond Your Beliefs ». Il a été enregistré au Indie Ear Studio de Belfort et voit la participation de Stephane Azam (Crown) sur « Lightning Skies » et de Mütterlein sur le titre « Heart ».
Ce dernier morceau, long de plus de onze minutes, avait été mis en ligne en ce mois de janvier 2022. Membrane commentait alors :
« Heart est le titre le plus emblématique de Beyond Your Beliefs. Sur près de onze minutes, l’auditeur passe d’une noise hardcore incisive à une plage ambiante et malsaine renforcée par le featuring de Mütterlein : reculer pour mieux sauter. La noirceur de ce titre est sans équivoque. »
Membrane dévoilait en février une nouvelle pièce de son futur opus, intitulée « The Height of a Life ».
Le groupe spécifiait :
« The Height of a Life est le deuxième single de Beyond Your Beliefs. Long titre de neuf minutes, commençant de manière très Rock Noisy / Post Hardcore, le morceau prend ensuite une tournure atmosphérique, post Rock voire Doom dans sa deuxième partie. Comme un voyage où l'auditeur passe sans cesse de l'ombre à la lumière. »
« Beyond Your Beliefs » est disponible depuis le 04/03/2022 chez Source Atone Records.
Les précommandes sont ouvertes ICI.
Membrane par Lucile Volpei
Tracklist :
01. In The Crowd
02. Heart
03. Eyes Wide Open
04. Lightning Skies
05. The Height of a Life
06. You’ll Wander
Chronique d'album : NATURE MORTE (Post-Metal), "Messe Basse" (2021)
Le 14/06/2021
Groupe : Nature Morte
Album : « Messe Basse » (07/05/2021 - Source Atone Records)
Genre : Post-Metal
Origine : Paris
On aime : l'alternance finesse/saturation, le son, le sens mélodique, l'artwork.
Par Ahasverus
Nature Morte
Le Groupe :
- Nature Morte est un trio formé en 2015.
- Il mélange les univers du black metal et du shoegaze.
A ce propos, le groupe expliquait au webzine Heretik :
"Ce qui nous plait, c’est jouer avec les différents extrêmes. Nous avons pensé qu’il serait intéressant d’assimiler les deux genres, à première vue totalement opposées, et de créer une corrélation entre les deux."
(http://www.heretik-magazine.fr) - Après une démo en 2016, Nature Morte sort NM1, son premier album, en 2018.
- Il est suivi en 2020 d'un split Hegemon / Nature Morte.
- En 2021, Nature Morte revient avec un nouvel album :
« Messe Basse »
L'Album :
- « Messe Basse » est un sept titres d'un peu moins de cinquante minutes.
- L'ensemble des compositions est signé Nature Morte.
- Il est enregistré, mixé et masterisé par Edgard Chevallier (Demande à la poussière) au Lower Tones Place Studio de Margency (95).
- « Messe Basse » a été soutenu par le clip « White Goat, Dark Hoof » à propos duquel le groupe expliquait :
"Ce clip est un patchwork vidéo synthétisant le parcours et la vie des membres du groupe : de leurs précédents projets musicaux à Nature Morte, de la fin des 90's à aujourd'hui. Il s’inscrit dans la continuité de l'artwork de Messe Basse qui, lui, est figé dans les 70-80's. Le montage volontairement anachronique (et nostalgique) montre un florilège d'images de live, de studio, d'avant/après concerts et de tranches de vie. Associée aux enivrantes sonorités du morceau, la vidéo emmène le spectateur dans un voyage temporel introspectif…"
- Sur le titre de l'album et son artwork, le groupe racontait au webzine Le Scribe du Rock :
"C’est en studio que l’idée du titre de l’album nous est venue, plus précisément lorsque nous avons enregistré notre morceau instrumental. Quoi de mieux que de donner un titre en français à une chanson qui n’a pas de parole... surtout en l’appelant "Messe basse", avec toutes les définitions que cela implique ! J’avais en ma possession cette photo et je trouvais qu’entre le titre, l’image et les émotions que nous étions sur le point d’essayer de transmettre, cela collait plutôt bien et nous écartait encore un peu des traditionnelles pochettes de métal. Tout le monde a été immédiatement conquis par ce choix, il ne nous restait plus qu’à en acquérir les droits."
(https://www.webzinelescribedurock.com)
Artwork © Chris & Sophie
- Le titre « T.S.O.C. » fait référence à The Same Old Club, formation au sein de laquelle Chris Richard (chant, basse) et Stevan Vasiljevic (guitare) officiaient au début des années 2010. Le morceau est composé sur la base d'idées initialement écrites pour The Same Old Club. Avec seulement (?) 4:33 minutes, c'est le titre le plus court de l'album.
Les Critiques :
- "Un album magnifique, qui ne comporte pas un seul moment ennuyeux ou prévisible."
https://blastpheme.fr - "Une usine à sensations, entre onirisme et oppression, vraiment impressionnante."
https://www.eklektik-rock.com - "Un excellent album pour tout amateur de Shoegaze ou même de Black Metal."
https://chairyoursound.com - "Si vous voulez quelque chose d'aérien mais poignant, quelque chose d'éthéré sans tomber dans le mièvre, alors foncez !"
https://www.pavillon666.fr - "La complexité et la beauté de la musique de Messe Basse sont aussi difficiles à décrire que sa pochette est limpide."
http://www.metalnews.fr - "Nature Morte a mis le paquet sur un parti pris fond-forme qui force le respect."
https://hardforce.com - "Un voyage intime, qui sera propre à chacun."
https://amongtheliving.fr - "Pendant cinquante minutes, « Messe Basse » joue un jeu enivrant, celui de ne plus nous faire distinguer la limite entre l’ombre et la lumière."
https://www.bgpmusiclive.com - "L’album ne devrait avoir aucun mal à trouver son public et assurer aux Français une place de choix parmi les pontes de la scène blackgaze."
http://www.emaginarock.fr
Notre Avis :
Etrange association que ce mélange de shoegaze et de black metal, sur le papier. La mère du premier lui aurait sûrement recommandé de se méfier. Et pourtant, sous la baguette de Nature Morte, elle tourne ! La nature nostalgique des deux genres se rejoint dans un album illustré par un artwork dont l'évidence est un coup de maître et dit toute la nostalgie et le malsain véhiculés par l'opus.
Musicalement, « Messe Basse » développe des mélodies dignes d'un Radiohead. Elles sont vite rattrapées, dépassées, conquises et ensauvagées par des guitares et une voix saturées. Le calme et la beauté le disputent à l'oppressant. Le son cogne. Le jeu de la batterie est presque impitoyable, mais il sait ménager et la chèvre et le chou pour un rendu profond et moderne de l'ensemble. Les compositions s'enchaînent, leur dosage met en évidence le talent de mélodistes du trio parisien. Pas un moment d'ennui au sein de cette « Messe Basse », dont la qualité place Nature Morte parmi les formations qui ont des choses à dire et le talent de conteur qui va avec. Quand le post-metal privilégie la mélodie à la cacophonie, il peut séduire tous les publics. On recommande le voyage.
Le Line-Up :
- Chris Richard : Chant / Basse
- Stevan Vasiljevic : Guitares
- Vincent Bemer : Batterie
Tracklist :
01. Only Shallowness
02. White Goat, Dark Hoof
03. Knife
04. T.S.O.C
05. Beautiful Loss
06. Night's Silence
07. Messe Basse
Les Liens :
Chronique d'album : OPPROBE (Post-Metal), "Fragments de Destinées" (2021)
Le 20/05/2021
Groupe : Opprobre
Album : "Fragments de Destinées" (14/05/2021 - KLONOSPHERE)
Genre : Post-Black-Metal
Origine : Montpellier
On aime : La personnalité, le son, les arrangements
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Formé en 2015, Opprobre est un sextette de post-metal progressif. (line-up in fine)
- Alcest, Fen, God is an Astronaut, Harakiri for the Sky, Lantlos, Numenorean, Opeth, Toundra font partie des influences confessées par le groupe.
- Le guitariste Olivier Dufresnoy se souvient :
"Quand on a monté Opprobre en 2014/2015 avec Vincent (Lièvre), on a voulu proposer une vision plus introspective et narrative nourrie de toutes ces influences différentes que nous avions en commun : Une base black metal pour sa rage et sa tonitruance, des éléments de post-rock pour ce côté contemplatif et immersif et enfin une touche progressif pour donner un rendu torturé, imprévisible et évolutif."
(https://www.webzinelescribedurock.com) - En 2017 le groupe son premier opus, « Le Naufrage ».
- En 2021, Opprobe revient avec un nouvel album :
« Fragments de Destinées »
L'Album :
- « Fragments de Destinées » propose neuf pistes pour une durée d'une heure dix.
- Le mixage a été assuré par des membres du groupe : Clément Roig (Onyx Studios), Olivier Dufresnoy (Dreamweaver) et Baptiste Belot.
- Pour le mastering, Opprobe a fait confiance (ils peuvent, il a travaillé avec Devin Townsend et Cynic !) à Brett Caldas-Lima (towerstudio.net).
- L’artwork a été réalisé par l'illustrateur autrichien Irrwisch (Hexvessel, Botanist, Anomalie).
OPPROBE, "Fragments de Destinées" (2021)
- « Fragments de Destinées » trouve son terreau dans des citations de philosophes et d'écrivains (Victor Hugo, Marguerite Duras, Friedrich Nietzsche). A propos du concept de l'album, le groupe explique :
"Les textes dépeignent une vision désabusée du monde contemporain au travers les yeux de deux personnages. A travers leur évolution au cours de différentes situations, l’album questionne ainsi sur leurs doutes, errances, blessures etc, mais aussi leurs espoirs et leurs rêves. Symboliquement, toutes ces expériences, aussi diverses soient-elles, peuvent être ainsi vues comme des sortes de fragments de vies qui, une fois unie, représentent toute la complexité de nos propres histoires et également l’histoire de notre monde."
https://actainfernalis.com - La sortie de l'album a été précédée par la mise en ligne du clip-single "Reddition".
Les Critiques :
- "Fragments de Destinée a su me surprendre sur bien des points."
Metallian - "Un album destiné aux fans de post ayant le goût des mélodies mélancoliques et pour qui le texte joue un aspect central."
https://mad-breizh.com - "Chacune des neuf compositions possède sa propre identité, gravitant autour d'un noyau de mélancolie glaciale."
https://actainfernalis.com
Notre Avis :
Easy-listeners s'abstenir ! Voici un opus sur lequel, à part l'intro, aucune composition ne descend sous la barre des six minutes. « Fragments de Destinées » est un album dense qui demande du temps et une certaine disponibilité pour l'écouter et s'y installer. Ce postulat posé, Opprobe vous surprendra par sa capacité à garder votre intérêt sur l'ensemble de sa proposition.
Edifiée sur une solide base black, la formule sextette laisse beaucoup de place aux instrumentations. L'apport des piano/violon sur "Steppes" ou "Cendres" est d'un bel effet. L'ensemble est solidement agencé, et on s'étonne de ce que la longueur des compositions ne soit nullement rébarbative, bien au contraire : il semble qu'Opprobe trouve son rythme et sa saveur sur ses plus longs achalandages. Les amateurs de black/post-metal exigeants trouveront donc une satisfaction particulière dans cet opus confectionné pour eux sur mesure. Quant au son, il est signé Brett Caldas-Lima, autant vous dire qu'il est d'une précision suisse.
Line-up :
- Olivier Dufresnoy : Guitare, basse, chant scream et clair.
- Vincent Lievre : Chant scream.
- Baptiste Belot : Piano et Claviers.
- Clément Roig : Guitare.
- François Arbogast : Basse (live).
- Vincent Causse : Batterie.
Tracklist :
1/ Vertige, Pt.1 (01:16)
2/ Vertige, Pt.2 (07:02)
3/ Renouveau (07:55)
4/ Reddition (07:31)
5/ Absence (06:38)
6/ Steppes (06:03)
7/ L’Epreuve (08:43)
8/ Indifférence (12:43)
9/ Cendres (12:31)
Les Liens :
- Bandcamp :
https://opprobre-bm.bandcamp.com - Spotify :
https://open.spotify.com/album/0GY5hdn6hPtgGT3Wc9fIhK - Facebook :
https://www.facebook.com/opprobre - Instagram :
https://www.instagram.com/opprobre - Twitter :
https://twitter.com/opprobre_band
Chronique d'album : MUR (Post-Metal), "Truth" (2021)
Le 05/05/2021
Groupe : Mur
Album : "Truth" (EP - 26/03/2021)
Genre : Avant-garde Post-Black Metal
Origine : Paris
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Mur est une formation parisienne créée voici dix ans. Elle se compose de six musiciens chevronnés ayant dans leur parcours des groupes tels que Mass Hysteria, Eyes Front North ou Darkness Dynamite. (line-up in fine)
MUR, par Alexandra Mocanu.
- Mur produit son premier EP en 2014. Deux albums suivront. (discographie in fine)
- Mur pratique un black metal d'avant garde teinté de synthwave.
- En 2021, Mur présente un nouvel opus :
"TRUTH"
L'Album :
- "Truth" court sur une durée de trente-trois minutes pour cinq pistes.
- Il est enregistré par Benjamin Leclere, mixé par Yacine Mdarhri Alaoui et masterisé par Francis Caste.
- L'Artwork est réalisé par Alex Michaan & Jmcg. La sphère bleutée en son centre est issue de clichés du premier essai d'arme atomique réalisé par les Américains en 1945, sous le nom de code de Trinity. Il a semblé intéressant au groupe de le mettre en résonance avec l'effondrement [de l'humanité], thématique de cet opus.
MUR, "Truth" (EP - 2021)
- Quatre titres sont des compositions originales.
- Le cinquième, "Such A Shame", est une cover du tube international du groupe de pop britannique Talk Talk. Sorti en 1983 sur l'album "It's My Life", il fut écrit par Mark Hollis, chanteur de Talk Talk décédé en 2019 (le choix de la cover n'est pas particulièrement en relation avec le décès de l'artiste). Soulignant la filiation de Mur avec des groupes tels que Joy Division, Bauhaus, Depeche Mode et Talk Talk, Julien Granger expliquait dans un talk show à Loud Tv :
"On a beaucoup respecté ce morceau. On a beaucoup respecté la marche harmonique, on a respecté sa structure. On s'est laissé une page blanche sur le solo de clavier, sur lequel la rythmique prend vraiment une grande part, ça c'est notre appropriation du morceau, mais pour le reste, on a été vraiment respectueux de sa structure."
(nous vous recommandons cette interview très intéressante : https://www.facebook.com/loudtv.net/videos/294640358724680) - Les compositions originales sont signées Mur, pour la musique, Julien Granger, batteur de la formation, pour les textes.
- "Truth" représente une évolution synthwave dans l'univers post-black metal de Mur.
Avec ce disque, Mur est encore plus proche de ce qu’il a à exprimer : Truth est un manifeste d’espoir. Musicalement mais aussi symboliquement puisque cet EP traite de l’effondrement. L’effondrement du monde, et à travers lui, l’effondrement intérieur de l’individu. Or avec Truth, il s’agit bien au contraire de renouer avec la grandeur : celle de l’âme. (source :Agence Singularités). - Sur cette évolution, Mur expliquait dans une interview accordée au webzine Le Scribe du Rock :
"Nous sommes tous de grands amateurs de la musique des années 80s, de la cold wave, de la new wave, du post punk. C’est donc très naturellement que ces sonorités viennent à présent ponctuer la musique de Mur. Tout autant qu’elles sont, à leur manière, venues structurer les morceaux. Plus qu’une nouvelle inspiration, nous avons l’impression qu’il s’agit ici d’une évolution logique de notre identité sonore. Un équilibre est né avec ce disque, c’est vrai." - "Truth" fait l'objet de très belles éditions limitées en vinyle, disponibles sur Bandcamp (lien in fine).
Les Critiques :
- "Une œuvre complète et forte, avec des partis pris audacieux et un véritable message."
https://allrock.fr - "Si vous êtes un auditeur en recherche de nouvelles sensations auditives, cet EP devrait largement combler vos attentes."
http://www.soilchronicles.fr - "Cet EP est une pure réussite mais il vise un public bien spécifique, celui qui apprécie pleinement les musiques chaotiques et énervées."
https://www.unitedrocknations.com - "Le mélange sans cesse de styles qui semblent s'opposer rend la chose difficile à intégrer, mais une fois ce cap passé ce n'est que pur bonheur."
https://www.pavillon666.fr - "La réussite de l’album se trouve ici, dans les choix artistiques audacieux, et dans la synchronisation des instruments et des enchaînements harmoniques, aussi différents soient-ils."
https://seekersofmusic2019.wordpress.com
Notre Avis :
Voici un opus à la musique étrange et touffue, servie dans un packaging en relief d'une grande beauté.
Avec "Truth", Mur vous entraîne dans un monde post-apocalyptique où les néons grésillent, où les éclaircies ne sont que passagères et annonciatrices des malaises à venir. Le sol, à tout moment, peut se mettre à gronder et trembler sous vos pieds.
J'y vois deux parties : une première faite de trois titres, chaotique, sauvée de l'asphyxie par des traits de musicalité qu'il faut aller chercher soi-même. L'album s'aère cependant au rythme d'un synthé et fait parfois entendre une mélodie plus accessible, comme une boîte à musique tombée sur un champ de ruines. ("Inner Hole"). Un rayon de soleil perce ainsi parfois la désolation.
La seconde partie que j'entends sur ce "Truth" s'ouvre sur "Such A Shame", vestige d'un passé pris dans la moulinette. Reconnaissable souvent, dissonant parfois, il est suivi en raccord parfait par "Truth", une longue plage musicale apaisée qui permet de reprendre du souffle et de finir debout.
"Truth" vous l'avez compris, est une maîtresse exigeante, une intello brillante qui connait sa valeur et qui ne transige pas. Sa densité complexe interpelle et se mérite. Nous conseillerons à ceux qui cherchent juste une musique pour headbanguer en sifflant des bières de méditer sur le sens de l'expression "se prendre un Mur", et de s'orienter sans attendre vers le rayon d'à côté. Mais pour tous les autres, "Truth" est une perspective fascinante dont ils n'ont pas fini de se gargariser. Unique !
Discographie :
-
Mur (EP - 2014)
-
Brutalism (2019)
-
Black Core (2020)
-
Truth (EP - 2021)
LINE UP :
- Thomas Zanghellini (basse)
- Julien Granger (batterie)
- Benjamin Leclere (guitare)
- Benjamin Gicquaud (guitare)
- Jay Moulin (voix)
- Alex Michaan (claviers)
Les Liens :
- Site officiel :
murband.com - Bandcamp :
https://murband.bandcamp.com/
Chronique d'album : JUNON, (Post-Harcore), "The Shadows Lenghten" (EP - 2021)
Le 22/02/2021
Groupe : JUNON
Album : "The Shadows Lenghten" (EP - 09/02/2021)
Genre : Post Metal
Origine : Béthune
Par Ahasverus
Le Groupe :
Junon est né des cendres de General Lee, formation originaire de Béthune auteur de sept opus entre 2003 et 2015.
En 2015, General Lee décide de mettre un terme à sa carrière.
"Knives Out Everybody !" (2015), dernier album de GENERAL LEE.
Arnaud s'en explique dans une interview à https://cacestculte.com :
"C’était en juin 2016 avec notre dernier concert au club de l’Aéronef de Lille. Un split que l’on croyait définitif et qui s’est lentement transformé en pause à durée indéterminée, plus que nécessaire afin de recharger les batteries et retrouver l’envie de cramer de nouveau des amplis après 15 ans d’activité non-stop."
Concernant l'univers de Junon, il explique à http://www.heretik-magazine.fr
"cet EP condense en quatre titres les différentes facettes du groupe : entre explosions Hardcore, envolées post-rock et toujours cette bonne dose de mélodies salvatrices et déchirantes, le tout soutenu par une palette de chants plus variés et aux textes inspirés par la littérature fantastique (Poe, Lovecraft…) et par le combat perpétuel de la planète face aux attaques répétées de ses hôtes."
Le line-up de Junon est constitué de Alex Renaux, Fabien Zwernemann et Martin Catoire (guitares), Arnaud Palmowski (chant), Florian Urbaniak (batterie) et Vincent Perdicaro (basse).
Le nom de Junon est une référence à un morceau de General Lee présent sur le premier EP de la formation, "The Sinister Menace".
En 2021, Junon présente son premier EP :
"The Shadows Lenghten"
L'Album :
« The Shadows Lengthen » est un quatre titres d'environ dix-neuf minutes.
JUNON, "The Shadows Lenghten" (EP - 2021)
Enregistré en trois jours "The Shadows Lenghten a été mixé et masterisé au Boss Hog Studio par Clément Decrock, premier batteur de General Lee.
« The Shadows Lengthen » est soutenu par le clip "Carcosa, tourné dans le cadre du FRAC (le Fond Régional d'Art Contemporain, autant dire le musée d'art moderne de Dunkerque).
Les Critiques :
- "Ces quatre années de pause ont été une bonne chose pour Junon, dont la motivation est désormais aussi intense que le son."
https://actainfernalis.com - "Je le dis HAUT et FORT j'ai pris une claque avec ce premier opus de Junon."
https://www.bgpmusiclive.com - "L’une des plus belles sorties de ce début d’année !"
https://rstlss.com - "Les quatre titres font étalage de tout le savoir-faire du groupe."
https://amongtheliving.fr - "Junon a du talent à revendre, ce EP nous le prouve."
https://www.auxportesdumetal.com - "Un EP tout bonnement magnifique de la première à la dernière note."
http://www.emaginarock.fr - "Un EP excellent qui permettra aux fans de General Lee de se rassurer et aux nouveaux fans d’avoir un avant-goût de ce qui approche : du très très lourd ainsi que du très très planant."
https://allrock.fr
Notre Avis :
"Rude Awakening", c'est ainsi qu'aurait dû s'appeler cet EP qui botte le cul ! Ce qui est clair, c'est que "The Shadows Lenghten" donne envie de se lacher au niveau du son, histoire d'éduquer ses voisins avec un cours de post-metal. Vous l'aurez compris et tous les zines l'affirment : les quatre titres de "The Shadows Lenghten" envoient du lourd et sont une belle illustration d'un genre de métal à la fois explosif et planant. Les mecs de feu General Lee ont retrouvé la niaque, ils vous la déclinent en quatre leçons.
General Lee s'appelle maintenant Junon, son retour avec cet opus bluffant ne passe pas inaperçu.
La Discographie :
- Junon : The Shadows Lenghten (EP - 2021)
- Junon : Carcosa (single - 2020)
- General Lee : Kinves Out, Everybody ! (2015)
- General Lee : Split w/ Euglena (Split - 2014)
- General Lee : Roads (2010)
- General Lee : Hannibal Ad Partas (2008)
- General Lee : Split w/ As We Bleed (Split - 2004)
- General Lee : The Sinister Menace (EP - 2003)
Les Liens :
- https://www.facebook.com/wearejunon
- https://distrokid.com/hyperfollow/junon/the-shadows-lengthen?fbclid=IwAR0iawYIWaYg8Gvoarf7HB46J4t3NWvUxLUAkyiHDIHBXQtHFBm0bl484T8
Chronique d’Album : OVTRENOIR (Post Metal), “Fields of fire” (2020)
Le 23/10/2020
Album : Fields of fire (disponible le 23 octobre 2020)
Genre : Post Metal / Post Hardcore / Cold Dark (?)
Influences : The God Machine, A Storm Of Light, Breach, Cult Of Luna
Origine : Paris
Par Pépé St@kaTTo
Line-up
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William Lacalmontie - Guitar, Vocals (Throane)
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Dehn Sora - Guitar, Backing Vocals, Drones, Theremin (Throane / Treha Sektori)
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Julien Taubregeas - Drums (The Great Divide / Throane)
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Angéline Seguelas - Bass, Backing Vocals (Throane)
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Olivier Dubuc – Guitar Live (Throane / ex The Last Embrace Band)
Le Groupe
La discographie
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EP « Eroded » (2016)
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Single « Inherit the dust » (2018)
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CD « Fields of fire » (2020)
Quelques faits d’armes …
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Espace B avec Rosette & North - Paris (2017)
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OTB Fest au Glazart avec Jaye Jayle / Emma Ruth Rundle / Dälek – Paris (2017)
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Avec Dirge & Throane : Farmer de Lyon, Ferrailleur de Nantes, Raymond Bar de Clermont Ferrrand, La Machine à Coudre de Marseille, Bifröst de Rouen (2018)
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Au Point Ephémère avec Rosetta & Wiegedood - Paris (2018)
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Roadburn Festival de Tilburg - Pays-bas (2019)
Le nouvel album
OTVRENOIR, Files Of Fire - artwork Hideyuki Ishibashi et Dehn Sora.
Matoscope
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Guitares : Ibanez AS103BM Exotic Explorer & LTD Eclipse Deluxe EC 1000
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Basse : Rickenbaker 4003
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Amplis : Peavey xXx (Cab Marshall) & Orange
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Effets : pédales BOSS (DD20 - RV6) & ZOOM (G3)…
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Bandcamp : https://ovtrenoir.bandcamp.com/releases
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Facebook : https://www.facebook.com/ovtrenoir/
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Lien œuvre de Dehn Sora : http://dehnsora.portfoliobox.me/
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William Lacalmontie : https://www.william-lacalmontie.com/home