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PSYCHEDELIQUE
DJIIN (stoner psychédélique), Mirrors (03/05/2024)
Le 20/05/2024
Djiin se lâche dans des développements débridés parfois gonflés, faisant du psychédélisme sa règle d'or.
Par Ahasverus
L'aventure commence en 2015 sur le quai de la gare de Rennes par la rencontre fortuite d'Allan Guyomard (batterie) et de Johann Godefroy, premier guitariste du groupe. Ils font la connaissance de Chloé Panhaleux, une harpiste. Sa voix les interpelle, ils lui proposent le poste de chanteuse dans ce qu'ils veulent bâtir : DJIIN, pour la force hypnotique des esprits, pour la polysémie du nom selon les traditions : le bienveillant, le malveillant, la transe...
DJIIN fait du stoner rock psychédélique. Il tire ses influences de formations telles que Them Witches, King Gizzard and the Lizard Wizard, The Doors, et d'une manière plus générale du rock progressif 70’s au krautrock en passant par le doom et le heavy période Black Sabbath. Le quatuor sort deux Live avant d'enregistrer son premier album studio, « The Freak », en 2019. Puis vient « Meandering soul » en 2021. Sa personnalité se soude autour de la voix rauque de Chloé Panhaleux, sa chanteuse-harpiste.
En mai 2024, DJIIN revient avec « Mirrors » un cinq titres long comme le bras. L'artwork est de Maureen Piercy.
DJIIN indique que ces nouveaux morceaux ont été pensés comme cinq récits aussi indépendants qu'ils sont complémentaires, s'appuyant sur des thématiques fortes comme le handicap, la maladie, la psychose, les violences faites aux femmes, la vanité ou encore la mort.
L'album est conçu comme les deux faces d'un miroir, l'une lumineuse, solaire et psychédélique, l'autre torturée, sombre et douloureuse.
Ne lésinant pas sur une forte patte progressive, DJIIN se lâche dans des développements débridés parfois gonflés, faisant du psychédélisme sa règle d'or.
Il se déchaîne (« Blind »), nous entraîne dans un rock psyché moderne, envoutant et hypnotique, qui nous submerge. La violence est à l'affût, sa dissonance en bandoulière, l'ensemble est d'une liberté rare, tournant sur lui-même jusqu'à l'ivresse.
La formation rennaise propose peut-être là l'album le plus osé de sa discographie.
Toujours en mouvement mais fidèle au son Stoner, DJIIN a fait appel à Peter Deimel (Black Box Studio) pour l'enregistrement, le mixage et le mastering.
« Mirrors » est disponible depuis le 03 Mai 2024 chez Klonosphere/Season Of Mist.
MAIDAVALE (rock psychédélique), Sun Dog (03/05/2024)
Le 04/05/2024
L'un des groupes de rock psychédélique les plus habités de la planète.
Par Ahasverus
Maida Vale, en deux mots, c'est un quartier de Londres ; en un seul, c'est un groupe de rock psychédélique suédois composé de quatre filles : Matilda Roth (chant), Sofia Ström (guitare), Linn Johannesson (basse), et Johanna Hansson (batterie).
Le quatuor se forme en 2012. Signant chez The Sign Records (Heavy Feather, Children Of The Sün, Hot Breath) il sort son premier album, « Tales Of The Wicked West », en 2016. Comparé à Jefferson Airplane, il s'impose avec des titres hautement 70's comme « (If You Want The Smoke) Be The Fire ».
« Madness Is Too Pure », un second long format, sort en 2018. Toujours sur The Sign Records., il reste percutant et MaidaVale prend le charme venimeux d'un serpent qui danse.
« Sun Dog »
Il faut six ans aux Suédoises pour donner un successeur à « Madness Is Too Pure », mais « qu'est-ce que le temps de toutes façons ? », dit MaidaVale pour seule justification. Digne d'un papier peint pour salon de la fin des 70's, l''artwork réalisé par Alex Khabbazi est bien dans le ton de l'album.
Les musiciennes ajoutent que ce disque « a été enregistré au cours de trois sessions au Svenska Grammofonstudion à Göteborg entre mars et septembre de l'année dernière », et qu'il s'agit de la plus longue période que le groupe ait jamais passé en studio. Toutes les chansons sont signées MaidaVale et l'album paraît désormais sur le label que le groupe a fondé en 2023 avec son manager.
« Sun Dog » démarre par une mélodie survoltée portée par la basse et les percussions (« Faces [Where is Life]»).
Le roulement des quatre cordes se saisit aussi du morceau suivant qui voit percer la fuzz (« Fools »). Si le propos se teinte de modernité punchy (« Control ») et presque électro-pop (« Pretty Places ») dans la seconde partie de l'opus, MaidaVale ne renonce globalement pas au son qui caractérise ses précédents opus. Le rendu est toujours plein de ces effets de réverbération caractéristiques des 70's sur les guitares comme sur les voix. Les incartades plus actuelles ne changent pas fondamentalement le propos. MaidaVale a donc grandi, mais il reste le même : l'un des groupes de rock psychédélique les plus habités de la planète.
Le lien : https://linktr.ee/maidavale
PHOENICIAN DRIVE en tournée européenne
Le 04/10/2023
Phoenician Drive est Belge. Il mélange pourtant aux guitares électriques des instruments traditionnels tels que l'oud, la guimbarde ou le saz, saupoudrant son rock psychédélique de pop et de sonorités orientales.
PHOENICIAN DRIVE par Nicolas Larsonneau
Le sextet se forme à Bruxelles en 2016. En 2017 sort son premier EP, « Two Coins », suivi par un long format éponyme en 2018, puis Phoenician Drive collabore avec le chorégraphe belge de danse contemporaine Wim Vandekeybus en écrivant la musique de son spectacle « Trap Town ».
Au printemps 2019, le groupe décide de prendre du recul et de travailler sur un live acoustique afin de retrouver ses racines et de revisiter leur répertoire. Début 2021, il rebranche ses guitares et il sort en 2023 l'EP « Glow », qu'il conçoit comme un appel à l’émancipation, la générosité et à toute forme de liberté.
L'artwork de « Glow » est signé Laurent Poisson.
L'EP est illustré par la vidéo live « Pull The Tiger », tournée sur le toit du Studio City Gate à Bruxelles en Belgique par Enfant Terrible Films, et enregistrée par Tom Stdnck.
C'est au final un vaste mélange d'influences qui s'entrechoquent, que propose Phoenician Drive. Le folk rock de la fin des 60's rencontre des guitares sous acide (« Glow »), l'Orient croise la pop (« Urban Sailors ») dans un opus qui vise à frayer son propre chemin.
Livré le 23/06/2023 chez Eag' Records, « Glow » est disponible en vinyle bleu transparent, en streaming et en téléchargement. Il a été enregistré et mixé par Thomas Stadnicki puis masterisé par Harris Newman.
Phoenician Drive est en tournée européenne. Après l'Allemagne, retrouvez-le en Belgique, en France et en Suisse :
- Le 06.10.2023 à Oostende
- Le 28.10.2023 à Mons
- Le 04.11.2023 à Silly
- Le 15.11.2023 à Lyon
- Le 16.11.2023 à Gap
- Le 17.11.2023 à Chaux De Fonds
- Le 18.11.2023 à Vevey
DIRTY SOUND MAGNET : album en octobre 2023
Le 27/07/2023
Par Ahasverus
Dirty Sound Magnet, désormais signé sur le label australien Wild Thing Records, sortira son nouvel album en octobre 2023. Ce quatrième opus studio aura pour titre « Dreaming In Dystopia ».
Le groupe le présente ainsi :
« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous sommes heureux de sortir ce travail. Pendant le Covid, nous avons enregistré Live Alert, DSM-III et ce bébé. Nous avons gardé notre préféré pour la fin. C'est tellement différent de ce que vous attendez de nous. Nous avons mis une partie de nous-mêmes dans cet album. Merci de nous soutenir en commandant quelque chose au magasin ! Vous, les fans, nous faites avancer jour après jour. Merci ! »
Voici qui promet quand on sait la liberté avec laquelle écolue la musique de la formation suisse...
Dirty Sound Magnet nous propose un avant-goût de ce qui nous attend avec le clip psychédélique « Melodies Drom Distant Shores ».
« Dreaming In Dystopia » sera disponible dès le 20/10/2023. Il peut être commandé ICI et maintenant.
MARS RED SKY en mode Darkfolk ?
Le 19/02/2023
Mars Red Sky a annoncé un nouvel EP en compagnie de la chanteuse Queen Of The Meadow !
Credits: Jessica Calvo (photography) and Fluor_99 (artwork).
Mars Red Sky commente :
« Heureux de révéler l'artwork de notre prochain EP "Mars Red Sky & Queen Of The Meadow", réalisé par l'artiste brésilien Machadoxleao avec une photographie de Brett Kielick, prise lors de notre tournée américaine l'année dernière. L'EP arrive le 28 avril 2023 via Mrs Red Sound et Vicious Circle Records - ouais, soyez patient, nous vous dévoilerons un extrait complet dans quelques semaines ! Avec quelques surprises… »
En ordre de bataille depuis 2007, Mars Red Sky a joué sur les plus grandes scènes européennes, du Roadburn Festival au Hellfest en passant par les Eurockéennes. Il a foulé les mêmes planches que Sleep, Dinosaur Jr, Killing Joke et autres Gojira. Il a porté sa musique sur les routes de France, d'Europe de l'Est, de Scandinavie, mais aussi du Brésil et de l'Argentine.
Son heavy psychédélique trouve ses références dans des formations telles que Sonic Youth, The Jesus Lizard ou My Bloody Valentine. Concrètement, dites-vous ? Concrètement, ça donne ça :
De son côté, Queen of the Meadow tire son nom d'un album d'Elysian Field. Elle pratique un dark folk délicat qui viendra s'insérer dans l'univers heavy psychédélique des Bordelais. Elle complète :
« Je suis très excitée par cette collaboration inhabituelle avec cette merveilleuse formation de Stoner. »
Queen Of The Meadow c'est ça :
L'alignement des deux planètes aura lieu le le 28 avril 2023 chez Mrs Red Sound et Vicious Circle Records. Ne la ratez pas ! Il promet d'autant plus que Mars Red Sky précise qu'Helen, alias Queen of the Meadow, a également participé à l'écriture des deux morceaux de l'EP.
Produit, enregistré et mixé par Benjamin Mandeau au studio Cryogène Prod à Bègles (33), Mars Red Sky & Queen Of The Meadow est masterisé au Studio Caduceus à Gimel (Suisse).par Ladislav Agabekov (Nostromo)
Ce double-single, qui s'ajoute à la longue discographie de Mars Red Sky, sortira en vinyle, streaming et téléchargement via Mrs Red Sound et Vicious Circle Records.
Mars Red Sky est en tournée européenne. Elle passera par Mezieres-Sur-Couesnon (Beltan Festival) le 22/04/2023, Annecy (Le Brise-Glace) le 27/04/2023 et Paris le 28/04/2023 (La Maroquinerie). La billeterie est ouverte ICI.
HOWARD, Event Horizon (sortie le 21/10/2022 - chronique)
Le 21/10/2022
Un groupe dont le talent singulier a déjà éclaté. Il confirme avec brio qu'il sait exploiter son identité sonore.
Retour du groupe parisien Howard dont nous vantions avec enthousiasme en 2020 l'album « Obstacle ».
Howard est un trio de rock qui utilise comme The Doors une formule guitare/orgue Hammond/batterie qui lui donne un son caractéristique rehaussé par l'usage du thérémine.
Après un EP et un album Howard est de retour le 21/10/2022 via KLONOSPHERE (Seeds Of Mary, Trepalium, Nebulizar) avec un album flambant neuf :
« EVENT HORIZON »
JM Canoville a signé le visuel de ce nouvel opus, enchevêtrement de cables à la fois moderne, coloré, psychédélique, totalement à l'image de cet album qui s'ouvre sur le titre « Bankable Sermon ».
Premier constat : la production donne un bel espace au grain du chanteur, et souligne la profondeur de l'orgue Hammond. Les instruments swinguent d'entrée tandis que le thérémine amène un grain de folie.
« Seeds Of Love » tente de proposer quelques notes sages qui s'étranglent tandis que des riffs puissants assènent le tempo.
« Need Want Get » surprend par ses sonorités et son chant parlé. Le trio prend toute sa place, les riffs martelés sont à peine emballés par l'orgue.
Une longue préparation introduit « Telescope » et, configuration oblige, l'ombre de The Doors surgit. Les riffs font exploser un morceau qui retrouve une ambiance de cathédrale du meilleur effet.
« I Hear A Sound » assume sa part psychédélique teintée d'une frénésie qui fait naître des images issues des 70's. La production donne aux respirations un beau relief.
« The Way » cherche des sonorités profondes et fait surgir les notes de belle manière. L'esprit des Doors, encore, et de belles plages servies sur son aux petits oignons.
« Heedless » explose. Effets sur la voix. Le thérémine prend un aspect saturé qui part en foufelle.
« Event Horizon » s'assagit. Avec ses sept minutes et demie cette dernière piste est la plus longue de l'album. Howard est parfaitement à l'aise sur ces formats. Il l'avait démontré avec « The Void » sur l'album précédent. Ils lui permettent de dérouler sa créativité.
Ici, une guitare lead épurée se voit embarquée dans diverses ambiances, et c'est un peu comme si Pink Floyd rencontrait The Doors. Howard réussit parfaitement son développement. Les instruments se mêlent agréablement, s'apaisent pour revenir furieux avant de s'éteindre tout à fait.
Ainsi s'achève un album au son rock, dans la lignée d' « Obstacle », pour un groupe dont le talent singulier a déjà éclaté. Il confirme avec brio qu'il sait exploiter son identité sonore avec un très bon album électrifié, actuel et déterminé. On n'en attendait pas moins de ces Parisiens, porteurs d'un précieux héritage qu'ils investissent judicieusement dans une musique psychédélique moderne.
La release-party de « Event Horizon » aura lieu à Paris, au Bactstage BTM, le 03/12/2022.
Billetterie ouverte !
Line-Up :
- JM Canoville : chant, guitares
- Raphaël Jeandenand : orgue Hammond, synthétiseur, basse, thérémine
- Tom Karren : batterie, samples, glockenspiel, flûte
Tracklist :
1.- Bankable Sermon
2.- Seeds Of Love
3.- Need Want Get
4.- Telescope
5.- I Hear A sound
6.- The Way
7.- Heedkess
8.- Event Horizon
Durée totale : 38mn env.
LIQUID BEAR, Closer to an End (single-clip - 2022)
Le 08/10/2022
Le quatuor parisien Liquid Bear a présenté le 07/10/2022 « Closer To An End » son nouveau single-clip.
Particularité : il est monté... à l'envers !
Ce clip a été réalisé par Simon Dagallier (Rolling Ferret Films) qui explique :
« Closer to an End est un clip expérimental se déroulant entièrement à l'envers, jouant sur la distorsion du temps dans une esthétique inconfortable qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Vous naviguerez entre différents univers tous plus dérangeants les uns que les autres pour un bad trip visuel hors du commun. »
Une musique intrigante, grunge et psychédélique à la fois, portée par un clip étrange à découvrir.
UMBILICUS - Une sortie attendue (avec des membres de Cannibal Corpse et de Deicide)
Le 18/08/2022
Paul Mazurkiewicz (Cannibal Corpse), Taylor Nordberg (Deicide), Vernon Blake (Anarchus) et Brian Stephenson (Fore) ont unis leurs efforts et leur passion en puisant dans des influences allant de Grand Funk Railroad à Led Zeppelin et d'Aerosmith à Scorpions pour nous proposer à l'automne 2022 sous le nom de Umbilicus un album de hard-rock intitulé « Path Of 1000 Suns ».
Ces derniers mois, le groupe dévoilait deux des dix pistes du futur opus : « I Human » et « Hello Future ».
Le chanteur et parolier Brian Stephenson déclarait à la sortie de « Hello Future » : « Nous y sommes, nous l'avons fait ! Il est temps que le monde sache dans quoi nous avons investi notre temps et nos efforts. On ne saurait être plus ravis que nous le sommes de ce single et de l'album ! Vraiment crade, simple, direct, rock n roll in your face. Cela a été un travail d'amour sur tous les plans et un véritable voyage, de la conception à la réalisation. Moi et mes frères, Taylor, Paul et Vern, ne pourrions être plus réjouis qu'à l'idée de partager tout ça avec vous. Nous sommes Umbilicus et nous jouons du Rock N Roll. »
En août, « Gates Of Neptune », un troisième single, était mis à notre disposition. Taylor Nordberg confiait à son propos : « Gates est définitivement l'une de mes chansons préférées sur l'album. C’est un morceau assez simple, mais il en dit tellement, et il est incroyablement dynamique. Il vous emmène vraiment en voyage. La voix de Brian est absolument magnifique sur ce morceau, et il l'a vraiment faite passer d'une chanson soignée à une chanson épique ! Bien que nous ayons fait en sorte que notre groupe fasse du hard-rock classique, l'une des choses qui rendait tous ces vieilles formations si bonnes était qu'elles étaient capables d'être dynamiques et d'avoir une "ballade" sur un album. "Dream On", j'ai fini mon speach ! Nous espérons que vous apprécierez ce titre. »
« Path Of 1000 Suns » a été enregistré, mixé et masterisé par Taylor Nordberg au Smoke & Mirrors Productions. Taylor Nordberg signe également l'artwork.
« Path Of 1000 Suns » sortira le 30/09/2022. On peut déjà vous dire que c'est une réussite que les amateurs de hard 70's peuvent précommander (et profiter ainsi des trois premiers singles) les yeux fermés. Il est disponible ici :
Line-Up :
- Brian Stephenson - chant
- Paul Mazurkiewicz - batterie
- Taylor Nordberg - guitare
- Vernon Blake - basse
Photographie : Deidra Kling
Tracklisting :
1. Hello Future
2. Umbilicus
3. Gates Of Neptune
4. I, Human
5. Stump Sponge
6. My Own Tide
7. Life On The Sun
8. The Call
9. Traveler
10. Gathering At The Kuiper Belt
Les liens :
- umbilicusband.bandcamp.com
- https://www.facebook.com/Umbilicusfl/
- https://www.instagram.com/umbilicus_official/
9 raisons d'aimer le Rock Psychédélique
Le 02/06/2022
Vous aimez le rock psychédélique ? Voici neuf albums que nous vous recommandons.
MAIDAVALE : « Tales Of The Wicked West » (Suède - 2016)
MaidaVale touche juste, avec sa chanteuse survoltée, toujours en mouvement. Qu'il se fasse blues ou rock, l'enfant terrible du psychédélisme est toujours incandescent. Il déverse sa musique comme un volcan sa lave. « Tales Of The Wicked West » était son premier album
JUNIOR RODRIGUEZ : « Stellar Dream » (France - 2021)
Junior Rodriguez puise dans ses racines 70’s et les agrémente de touches modernes et subtiles. Il réalise un passage de témoin pleinement maîtrisé entre les 70’s et notre actualité audiophonique, parvenant à en faire un tout cohérent. Solide et subtil, Stellar Dream séduira ceux qui cherchent autre chose qu’un groupe de Revival qui repasserait les plats.
HEAVY FEATHER : « Mountain Of Sugar » (Suède - 2021)
Il ne faut quelques secondes et l'arrivée des choeurs dans la galette pour comprendre que Heavy Feather détient toujours la recette de la musique du early 70's, et ce n'est pas la fin du premier morceau façon Deep Purple qui le démentira. Alors voila, si Janis Joplin, Deep Purple, The Black Crowes, Lynyrd Skynyrd et Blackfoot (« Too Many Times ») font partie de vos références, vous allez vivre trente-sept minutes de nostalgie jubilatoire.
DJIIN : « Meandering Soul » (France - 2021)
Djiin se distingue bien sûr par sa chanteuse à voix rauque et sa harpe électrique, mais également par une musique psychédélique alambiquée telle qu'elle pouvait fleurir au meilleur des 70's.
Djiin est actuellement en tournée, elle le conduira à Nantes, Paris et en Belgique. Djiin sera aussi au festival Rock In Bourlon.
NEPHILA : « Nephila » (Suède - 2021)
Prolongeant l'esprit des 70's, NEPHILA rappelle les pionniers du genre tels que Jefferson Airplane. On pensera aussi fugitivement aux premiers Deep Purple. Un très bon premier opus, et tout simplement un excellent album de revival servi par un son actuel et des musiciens inspirés.
FIREBUG : « No Return » (USA - 2022)
Au-delà des genres, « No Return » est d'abord une suite de très bonnes chansons capables de séduire le public le plus large. La vocaliste est totalement maîtresse de son art, le songwriting est habité, l'interprétation est impeccable, la production à la hauteur. Tout ceci fait de ce « No Return » de Firebug un album de premier plan.
CHILDREN OF THE SÜN : « Roots » (Suède - 2022)
Roots, bloody roots ! Revoici Children of the Sün et son flower power !
Ils sont pourtant tout jeunes, ces musiciens, quel démon malin a bien pu les faire biberonner au rock psychédélique ?
Si vous pensez que les Suédois, transforment en or toute la musique qu'ils touchent, Children Of The Sün, particulièrement fort en harmonies vocales, ne démentira pas vos stéréotypes.
DIRTY SOUND MAGNET : « DSM III » (Suisse - 2022)
L'impression globale à l'écoute de « DSM III » de Dirty Sound Magnet est d'assister à une soirée chez Janis Joplin qui aurait convié Led Zeppelin et Ozzy Osbourne à taper le boeuf avec parfois beaucoup de liberté (pour ne pas dire sous acide !). Moderne, avec une audace bienvenue, nous ne donnerons qu'un conseil compte tenu de la qualité du son : PLAY IT LOUD !
DECASIA : « An Endless Feast For Hyenas » (France - 2022)
Une signature psychédélique maîtrisée, un songwriting original suffisamment démarqué pour fidéliser son public et une mention spéciale pour une production qui a su sortir un beau son 70's, à la manière des premiers Black Sabbath, et qui nous permet de suivre avec délectation chaque passe instrumentale de DECASIA. « An Endless Feast For Hyenas » vous prend ainsi dans un tourbillon d'instruments jusqu'à l'ivresse, vous le consommerez sans modération.
COMA HOLE, Coma Hole (EP - 2022)
Le 12/05/2022
Coma Hole est un duo drum & bass originaire du Rhode Island.
Eryka Fir opère au chant et à la basse tandis que Steve Anderson tient la batterie.
Il présente son premier EP éponyme le 22/04/2022.
« Coma Hole » est un quatre titres. Il contient deux pièces de plus de onze minutes, une autre de près de huit, arrivant à un total d'une durée supérieure à trente-cinq minutes.
Les quatre morceaux qui prennent le temps de s'installer proposent des ambiances différentes, pouvant tirer épisodiquement sur le doom mais aussi capables de se faire très dynamiques (« Old Climb ») au sein un opus stoner survolé en permanence par un esprit psychédélique.
Un clavier amène ponctuellement quelques nappes en soutien.
La prise de son, réalisée au Red Water Recording Studio de Philadelphia courant juillet 2021, est adaptée, le son du groupe met en évidence une identité sonore déjà bien établie.
Ce premier EP de Coma Hole dénote enfin une expérience avérée des musiciens et une efficacité dans un songwriting bien mené. Il séduira un public amateur de psychédélique ou de desert rock.
L'artwork révèle un talent évident dans l'illustration. Il est signé par la chanteuse Eryka Fir.
Le Lien :
DECASIA : An Endless Feast For Hyenas (2022)
Le 24/04/2022
DECASIA est originaire de Nantes et désormais basé a Paris.
Decasia par thmsdf
Le groupe se définit comme un trio de heavy rock psychédélique et citait pour influences Black Sabbath, MC5, Grand Funk, Domovoyd, All them witches, Jeff Buckley, Down, Colour Haze, Black Angels, Messa, Kairon Irse, Betty Davis, Janis Joplin, Hendrix, Led Zeppelin, Rare Earth, King Gizzard et le Krautrock.
Decasia tire son nom du film de Bill Morrison « Decasia , The state of Decay » (2002), sorte de réflexion sur le devenir des films muets.
Après deux EP (en 2014 et 2017), Decasia revient via HEAVY PSYCH SOUNDS le 05/04/2022 avec un premier long format livré dans un très bel artwork réalisé sur une photographie de Mariette Briand :
« An Endless Feast For Hyenas »
L’album a été enregistré et mixé par Thomas DF et masterisé par Erwan Le Mao.
Il s'agit d'un dix pistes d'environ quarante-cinq minutes.
« Empruntant le chemin de l’impro pour composer, nous dit-on, l’album a été enregistré au beau milieu de l’Auvergne. La maison est transformée en studio avec les instruments installés dans la grange et la régie dans le salon. ».
« An Endless Feast For Hyenas » s'ouvre sur « Ilion », titre dynamique au ton très 70's qui donne le détail des lignes de chaque instrument. Le ton peut se faire brièvement doom (« Hrosshveli's Ode »), progressif, mais c'est incontestablement le psychédélisme qui est le roi de l'album. Dans une formule trio très bien exploitée, le devant de la scène peut être confié indifféremment à la batterie (« Altostratus»), à la basse (« Hrosshveli's Ode ») ou aux guitares à la Iommi (« Cloud Sultan», « Skeleton Void») qui hurlent parfois comme un pneu sur le bitume. La voix est bien placée et sait pousser quand il le faut.
Tout cela aboutit à un album à la signature psychédélique maîtrisée, au songwriting original et suffisamment démarqué pour fidéliser son public. Mention spéciale pour une production qui a su sortir un beau son 70's, à la manière des premiers Black Sabbath, et qui nous permet de suivre avec délectation chaque passe instrumentale. « An Endless Feast For Hyenas » vous prend ainsi dans un tourbillon d'instruments jusqu'à l'ivresse, on le recommande sans modération.
« An Endless Feast For Hyenas » est disponible sur vos plateformes (liens in fine). Outre la classique version digitale, il existe en format vinyle (trois coloris) et digipack.
Les Critiques :
- Un stoner dynamique à haute énergie (et vocalement puissant).
ExitMusik - Du très bel ouvrage, et qui pèse lourd, très lourd.
Paris-Move - Decasia désarçonne ses auditeurs, déboulonne la pesanteur du Heavy Rock pour la transformer en une matière palpable, chaude et élastique.
l'Oreille à l'envers - An Endless Feast For Hyenas est un album où le kraut métissé du groupe atteint un niveau de savoir-faire indéniable.
Desert-Rock.com - Le trio sait dégager des pistes lyriques et farouches à la fois, sans que la capacité à lourdement lester le tout soit absente.
Métal Intégral
Line-Up :
- Geoffrey Riberry : batterie
- Fabien Proust : basse, clavier
- Maxime Richards : guitares, chant
Discographie :
- Decasia (EP - 2014)
- The Lord is Gone (EP - 2017)
- An Endless Feast For Hyenas (2022)
Liens :
- decasia.bandcamp.com
- https://bfan.link/an-endless-feast-for-hyenas
- https://www.heavypsychsounds.com/shop.htm#HPS227
BIRDSTONE : Album en mai 2022
Le 16/04/2022
Le nouvel album de BIRDSTONE sortira en mai 2022. Il s'agira d'un sept pistes intitulé « Loss ».
© Artwork : Vaderetro
Formé en 2015, Birdstone est un groupe de blues rock psychédélique.
Au croisement des thèmes mythologiques, de l'ésotérisme et des simples passions humaines, l'univers de Birdstone narre les combats intérieurs de l'être humain, aussi bien que ses aspirations mystiques. Le deuil, la solitude, le doute, la corruption mais aussi la rage et l'espoir sont autant d'impulsions et de guides dans l'imbrication des mélodies et des textes du trio, naviguant en permanence entre grandiloquence et intimité. Après un EP puis un premier album, les scènes d’éminents festivals français (Hellfest, Terres du Son, American Tours Festival) et de nombreuses premières parties prestigieuses (de TriggerFinger à King Khan & The Shrines), Birdstone ouvrait un nouveau cycle en enregistrant un nouvel album en mars 2020, au moment où “l’ancien monde” s’écroulait.
BIRDSTONE par Guillaume Guerin
« Loss » est né dans la continuité de « Seer », le précédent album de Birdstone. Alors que « Seer » racontait le parcours initiatique d'un prophète, de son élévation jusqu'à sa mort et sa damnation finale, « Loss » met en scène son enfant spirituel remettant en question les préceptes de cette figure mystique et de son héritage. Au cours de sa révolte, et comme le laissait présager le nom de l’album, ce personnage va traverser les différentes phases du deuil, de la colère au doute, de la folie au renoncement, pour enfin trouver une forme d'acceptation et de renaissance.
Tandis que « Seer » fut le fruit d'une impulsion condensée, avec un enregistrement éclair et produit dans une dynamique plus uniforme, « Loss » a quant à lui été construit sur un temps plus long. Il en sort une œuvre plus moderne, colorée : le trio conserve ses racines mais emprunte des sentiers nouveaux.
Birdstone a déjà présenté deux clips du futur opus, « Madness » et « The Trail » :
« Madness illustre cette folie intérieure qui peut saisir chacun d'entre nous dans des moments d'extrême détresse. Dans le texte, la protagoniste s’engage dans une lutte entre attraction et répulsion avec cette même folie, à la fois fascinée et terrifiée par ce tourment qui monte en elle. Cette fuite se termine alors par une acceptation de son reflet, de ce chagrin, ce désespoir, cette folie. Lorsque nous sommes entourés par les ténèbres, embrasser notre “folie” intérieure et l'accepter plutôt que de s'en défaire peut parfois être la clef de la survie. » (Birdstone)
« The Trail fait allusion aux chemins que nous parcourons tout au long de notre existence. La chanson évoque notamment les épreuves les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face au cours de la vie : le deuil, la dépression ou encore l'incertitude. C'est une métaphore sur la façon dont les choix que nous faisons, les routes que nous empruntons façonnent notre identité.""The Trail" fait allusion aux chemins que nous parcourons tout au long de notre existence. La chanson évoque notamment les épreuves les plus difficiles auxquelles nous pouvons faire face au cours de la vie : le deuil, la dépression ou encore l'incertitude. C'est une métaphore sur la façon dont les choix que nous faisons, les routes que nous empruntons façonnent notre identité. » (Birdstone)
« Loos » sera disponible le 04/05/2022.
Tracklist :
01. Pyre
02. Madness
03. Golden Veil
04. The Trail
05. Lies
06. Heaven
07. Loss
Discographie :
- The Cage (EP - 2017)
- Seer (2019)
- Loos (2022)
Le Lien :
FIREBUG, No Return (2022)
Le 06/04/2022
Led Zeppelin, Ry Cooder, The Black Crowes, et même Vaya Con Dios sont les noms qui viennent à l'esprit à l'écoute d'un opus particulièrement soigné.
Firebug est un duo basé à Joshua Tree, en Californie.
Il se compose de Juliette Tworsey (chant, guitare, clavier) et de Jules Shapiro (guitare, basse, orgue).
Il pratique un rock psychédélique d'influence 70's et cite Led Zeppelin en point de repère.
Firebug, qui tourne au moins depuis quinze ans (on n'a pas réussi à dénicher de biographie détaillée mais on trouve des clips dès 2007) a notamment partagé la scène avec Iggy Pop et The Cult.
Le 18/03/2022 Firebug arrive en France via M&O Music avec :
« No Return »
« No Return » a été enregistré et mixé par Charlie Stavish (Starcrawler, Imagine Dragons) et masterisé par Randy Merrill au Sterling Sound Nashville.
Il s'agit d'un sept pistes d'environ trente-quatres minutes.
Le duo est assisté de Joseph Noval à la basse et de Matt Luchich et Charles Wiley à la batterie.
Le single « No Return » dévoilait préalablement à la sortie de l'album la voix puissante de Juliette Tworsey, parée d'un beau vibrato, capable de descendre mais surtout d'aller chercher ses notes très haut dans des titres qui prennent le temps de s'installer.
Parmi les instruments, l'orgue conforte un univers rock psychédélique 70's au son moderne. Des guitares rugueuses viennent s'accrocher sur des compositions aux orchestrations originales qui prennent leur temps.
Le blues fait son apparition dans une suite piano/orgue (« Moment Of Joy ») qui permet au chant très personnel de se distinguer encore. L'utilisation du clavier est d'un bel effet (« Down ») et la production donne la résonance qui convient.
Led Zeppelin et Ry Cooder (« St Elmo's Fire »), The Black Crowes, et même Vaya Con Dios pour « Down », ou pour le côté western de « Only The Lucky », sont les noms qui nous sont venus à l'esprit à l'écoute d'un opus particulièrement soigné et à l'identité forte. C'est qu'au-delà des genres, « No Return » est d'abord une suite de très bonnes chansons capables de séduire le public le plus large.
La vocaliste est totalement maîtresse de son art, le songwriting est habité, l'interprétation est impeccable, la production à la hauteur. Tout ceci fait de ce « No Return » un album de premier plan et de Firebug un groupe original qu'on recommande avec insistance.
Les Critiques :
- On pense aux grands que sont Led Zeppelin ou Janis Joplin. L'état d'esprit est similaire avec quelques années de différence.
Pavillon Webzine
La Tracklist :
- No Return - 04:58
- Trail That's Never End (Celestial Traveler) - 04:51
- Moment Of Joy - 03:56
- Change - 04:35
- Only The Lucky - 03:56
- Down - 06:56
- St Elmo's Fire - 05:40
Durée totale : env. 34mn
Le Lien :
DIRTY SOUND MAGNET, DSM III (2022)
Le 29/03/2022
Dirty Sound Magnet est un trio de rock psychédélique originaire de Fribourg.
Il compte à son actif trois albums dont un live.
Il revient le 18/03/2022 via Hummus Records avec un quatrième album intitulé :
« DSM III »
Son artwork a été réalisé par Maxime Cosandey, batteur de la formation.
« DSM III » a été composé par Stavros Dzodzos, enregistré par Marco Mottolini, mixé par Stéphane Chapelle et masterisé par Paul Gold au studio Salt Mastering de New York.
L'album a été capté en prise live par Dirty Sound Magnet. Le trio a recherché une production épurée en utilisant seulement quelques micros et une table de mixage vintage.
C'est donc avec un son très organique, presque palpable, que nous accueille Dirty Sound Magnet sur « Body In Mind », mariage du psychédélisme et de la puissance. Le ton général, très 70's (« Meet The Shaman»), peut se nuancer de funk (« Pandora's Dream »), de blues (« M'r Robert »), de hard (« Heavy Hours »), au fil des compositions.
Mais l'impression globale est d'assister à une soirée chez Janis Joplin qui aurait convié Led Zeppelin (« DSM III », « Sunday Drama ») et Ozzy Osbourne à taper le boeuf avec parfois beaucoup de liberté.
Le son, d'un naturel rare, est agréable à l'oreille. Il est le quatrième membre du groupe sur cet opus.
La formule guitare/basse/batterie est bien mise en valeur et l'on apprécie pleinement les lignes des instruments, les arrangements et les choeurs, parfaitement réalisés, parfois en voix de fausset (« Toxic Monkeys »).
Le chant, la guitare, se lâchent sans complexe, jouent la proximité, mais tout est parfaitement en place et judicieux, jusqu'aux guitares zeppelinesques qui terminent l'album.
Cet album est donc réussi sur tous les plans, les Suisses dominent totalement leur psychédélisme moderne avec une audace bienvenue. Compte tenu de la particularité du son, totalement de circonstance, nous ne donnerons en conclusion qu'un conseil : PLAY IT LOUD !
Les Critiques :
- Une fois de plus, le groupe suisse impressionne pour le mur du son totalement fascinant.
Les Oreilles Curieuses - Ce qui écrase tout sur son passage, c’est cette explosion de décibels, biberonnée à un groove puissant qui vient de quelque part au niveau du bas-ventre.
Litzic - Une musique aussi pointue que pointilleuse autour d’une douce folie très maîtrisée.
Rock'n Force
Line-Up :
- Stavros Dzodzosz - Guitare / Chant
- Marco Mottolini - Basse / Chœurs
- Maxime Cosandey - Batterie / Chœurs
Tracklist :
1. Body In Mind
2. Meet The Shaman
3. Toxic Monkeys
4. Mr Robert
5. Pandora's Dream
6. DSM III
7. Heavy Hours
8. Sunday Drama
Durée totale : env. 39mn
Discographie :
- Western Lies (2017)
- Transgenic (2019)
- Live Alert (2020)
- III (2022)
Le Lien :
CHILDREN OF THE SÜN, Roots (2022)
Le 20/03/2022
Children of the Sün est une formation originaire d'Arvika, en Suède.
Children Of The Sün par EH DIGITAL
Ses références sont Jimi Hendrix, Joe Cocker, Janis Joplin, le festival de Woodstock et l'année 1969 !
Le groupe sort son premier album, « Flowers » un demi-siècle plus tard, en 2019.
Il est suivi par le single « Mountain of the sun » qui illustre le t'habileté de ces Suédois pour les harmonies vocales.
Children Of The Sün est signé chez The Sign Records, une écurie incontournable du rock psychédélique. Elle abrite MaidaVale, NEPHILA, Heavy Feather, Hot Breath et Grande Royale.
Children Of The Sün revient le 18/03/2022 avec un nouvel album de treize pistes :
« Roots »
Roots, bloody roots ! Revoici Children Of The Sün et son flower power !
Ils sont pourtant tout jeunes, ces Suédois, et l'on se demande quel démon malin les a fait biberonner au rock psychédélique...
C'est vrai que c'était beau, les 70's... La période offrait à la musique beaucoup de liberté, un cours inégalé à l'inspiration et à la fantaisie, un boulevard aux instruments...
Children Of The Sün fait du rock psychédélique et on sait que les Suédois en général ont la faculté de transformer en or tout le rock qu'ils touchent ! Göteborg, rock city ! Ou Arkiva, si vous voulez, pour en revenir à nos moutons, c'est un détail, ce n'est qu'à trois ou quatre heures de voiture...
« Roots » reprend où « Flowers » nous avait laissé, conduit par le lead très pur de Josefina Berglund Ekholm qui va chercher ses notes jusqu'au firmament (« Eden »). Elle est judicieusement appuyée par ses camarades, de sorte que les harmonies restent reines. Des vocaux agressifs (« Reflection »), auxquels la formation ne nous avait pas habitués, pointent le bout de leur nez. L'album se fait généralement plus rock que son prédécesseur, utilise les percussions (« Blood Boils Hot »). Le ton revival, nous avons cité déjà ses références, est réhaussé d'une touche légère de Black Crowes (« Leaves ») ou de Fleetwood Mac (« In Silva »). Le psychédélisme est toujours là (« Gaslighting », « Roots »), se rapproche presque de Maida Vale quand la guitare suit la voix (« Thunder »). La prestation prend fin sur un épilogue angélique. On signe et on contresigne pour ce groupe - et ce label d'une manière générale - qu'on suit sans réserve et dont on attend chaque nouvelle offrande comme l'oisillon dans son nid.
Les Critiques :
- Un très agréable moment de musique.
COREandCO webzine - On se surprend à se balancer, à sourire, à s’évader à l’écoute de ce Roots.
Metal Actus Website
Tracklist :
1.- Reflection
2.- Leaves
3.- Blood Boils Hot
4.- Gaslighting
5.- Eden
6.- Willow Tree
7.- Roots
8.- Man In The Moon
9.- The Soul
10.- In Silva
11.- Thunder
12.- Reac hing For Sun
13.- Epilogue
Durée totale : env. 44 mn.
Children Of The Sün par Olle Renklint
Line-Up :
- Josefina Berglund Ekholm (chant)
- Ottilia Berglund Ekholm (choeurs)
- Wilma Ås (choeurs, clavier)
- Jacob Hellenrud (guitare - également membre de Nephila)
- Ida Wahl (basse)
- Johan Lööf (batterie)
Les Liens :
- https://childrenofthesunofficial.bandcamp.com/album/roots
- https://www.facebook.com/Childrenofthesuun
- https://www.instagram.com/childrenofthesuun/
DIRTY SOUND MAGNET : Album en mars
Le 27/02/2022
« Meet The Shaman » est le nouveau clip du trio de rock psychédélique Dirty Sound Magnet.
Il s'agit d'un morceau qui figurera dans l'album « DSM III », à paraître le 18/03/2022.
A propos de ce nouvel extrait, Stavros Dzodzosz, guitariste et chanteur de la formation suisse, explique : « Mon père n'est pas croyant, c'est un scientifique. C'est dans cet esprit que j'ai grandi. Mais en ce qui concerne la musique, je trouve que cela va au-delà de notre condition humaine, c'est quelque chose de vraiment magique. C'est là que ma spiritualité prend vie. Au fil des ans, il est arrivé qu'on nous dise qu'il y avait une sorte d'ambiance de "masse" pendant nos concerts. Je ne pense pas que ce soit quelque chose d'intentionnel et c'est probablement le reflet de notre passion sur scène. J'apparais sur la vidéo Meet the Shaman en gourou, jouant avec notre concept musical comme lors d'une célébration religieuse. Le tout avec l'esprit sarcastique habituel de Dirty Sound Magnet. »
« Sunday Drama », « Toxic Monkeys », « Pandora's Dream », « Heavy Hours », plusieurs morceaux du futur album ont déjà été dévoilés.
Les précommandes de « DSM-III » sont ouvertes sur le site de Hummus Records.
Line-Up :
- Stavros Dzodzosz - Guitare / Chant
- Marco Mottolini - Basse / Chœurs
- Maxime Cosandey - Batterie / Chœurs
DECASIA : marqué par la hyène
Le 21/01/2022
Après deux EPs , « Decasia » en 2014, puis « The Lord is Gone » en 2017, le power trio Nantais de heavy psychédélique DECASIA annonce la sortie de son premier album « An Endless Feasts for Hyenas » qui sera disponible le 5 avril 2022 sous label HEAVY PSYCH SOUNDS.
L'artwork très coloré est fait maison, sur une photographie de Marie Mauve avec le concours de la fleuriste Valérie Pitou-chabin.
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Pour annoncer cet album, Decasia vient de mettre en ligne « Hrosshveli's Ode », un premier single.
Le Hrosshveli est un monstre marin du folklore islandais, mi-baleine, mi-cheval, capable de provoquer d'énormes vagues qui renversent les navires.
« Hrosshveli's Ode » vous attend sur toutes les plateformes de streaming :
https://bfan.link/hrosshveli-s-ode
« An Endless Feasts for Hyenas » est déjà disponible en pré-commande :
HEAVY FEATHER (Rock Psychédélique), "Mountain Of Sugar"
Le 13/01/2022
Il ne faut quelques secondes et l'arrivée des choeurs dans la galette pour comprendre que Heavy Feather détient toujours la recette de la musique du early 70's.
Groupe : Heavy Feather
Album : Mountain of Sugar ( The Sign Records - 08/04/2021)
Genre : Rock Psychédélique
Origine : Suède
Par Ahasverus
Heavy Feather est un groupe originaire de Stockholm et un poulain de l'écurie The Sign Records, dont nous vous avons parlé à plusieurs reprises et qui abrite des groupes aussi talentueux que (allez, on ressort la petite liste !) Hot Breath, Grande Royale, MaidaVale, Children of the Sün et Nephila.
En avril 2019 ces Suédois n'hésitent pas à mouiller la chemise (Arf arf !) avec un premier album d'un excellent niveau intitulé « Débris & Rubble ». Il laisse voir des racines qui plongent dans le rock et le blues rock psychédélique de la fin des 60's et du tout début des 70's, racines parfaitement exploitées.
Précisément deux ans plus tard, Heavy Feather est de retour avec un nouvel opus intitulé :
« Mountain Of Sugar »
Il ne faut quelques secondes et l'arrivée des choeurs dans la galette pour comprendre avec « 30 Days » que Heavy Feather détient toujours la recette de la musique du early 70's, et ce n'est pas la fin du morceau façon Deep Purple qui le démentira. Vocaux puissants (« Lovely Lovely Lovely »), basse obsédante (« Bright In My Mind »), belles lignes de guitare (« Love Will Come Easy »), batterie qui cogne (« Too Many Times », « Rubble & Débris »), les titres s'enchaînent dans une mélange de blues, de rock, et de soul, parfois saupoudrés de gospel.
Une voix masculine apparaît en respiration sur « Sometimes I Feel », tandis que « Rubble & Débris » vient faire un clin d'oeil à « Débris & Rubble », titre du précédent opus. « Asking In Need », sur lequel le piano vient appuyer les voix, conclut un album réussi, particulièrement bien représenté par une chanteuse de caractère. Alors voila, si Janis Joplin, Deep Purple, The Black Crowes, Lynyrd Skynyrd et Blackfoot (« Too Many Times ») font partie de vos références, vous venez de vivre trente-sept minutes de nostalgie jubilatoire. On recommande !
Les Critiques :
- « Une série de style de rock, de blues, de soul, de sudiste bien américain dans l'esprit... »
COREandCO webzine - « Heavy Feather a montré des aptitudes à se montrer potentiellement tubesque. »
Hard Rock 80 - « Un condensé d'acidité, de groove, de feeling chaleureux. »
Métal Intégral - « un véritable musée vivant du rock saturé. »
Webzine Albumrock
Line up :
- Lisa Lystam- chant
- Matte Gustavsson - guitare
- Morgan Korsmoe - basse
- Ola Göransson - batterie
Tracklist :
- 30 Days (03:35)
- Bright In My Mind (03:22)
- Love Will Come Easy (04:00)
- Mountain Of Sugar (02:20)
- Too Many Times (02:41)
- Let It Shine (02:46)
- Come We Can Go (03:37)
- Sometimes I Feel (03:51)
- Lovely Lovely Lovely (04:05)
- Rubble & Débris (03:09)
- Asking In Need (03:34)
Durée totale : 37 minutes
Le Lien :
DJIIN : Conversation pendant la pause-clope
Le 03/11/2021
« Meandering Soul », le quatrième opus de Djiin, sortira le 12/11/2021 chez KLONOSPHERE.
Le quatuor se distingue bien sûr par sa chanteuse à voix rauque et sa harpe électrique, mais également par une musique psychédélique alambiquée telle qu'elle pouvait fleurir au meilleur des 70's.
Djiin a bien voulu répondre à nos questions. On commence par la pause cigarette...
Bonjour Djiin. On dit que fumer tue. Pourtant c'est une cigarette qui donne naissance au groupe en 2015...
Allan (batterie, choeurs) : En effet, j’ai rencontré Johan, notre précédent bassiste (originellement guitariste) sur le quai de la gare à Rennes, il m’a demandé une clope, il avait une guitare sur le dos, on est allé boire des coups et on a eu l’idée du projet.
Djiin, c'est le démon qui prend l’âme des musiciens. Quels étaient vos objectifs en l'invoquant ?
Chloé (chant, harpe électrique) : Djiin, c’est le côté hypnotisant spirituel des esprits, c’est la pluralité de sens du mot qui existent dans ses traditions : le bienveillant, le malveillant, la transe, les esprits ; et pourquoi pas les invoquer en live.
La voix rauque de Chloé retient l'attention des fondateurs du groupe qui lui proposent le poste de chanteuse. Peut-on considérer cet instant comme l'acte de naissance de Djiin ?
Allan : En effet, en un sens c’est la création du groupe qui se joue à ce moment-là, mais le line-up a beaucoup évolué au fil des années, et chaque nouvel individu a pu aider le groupe à passer à une étape différente. Cela nous a permis d’atteindre aujourd’hui notre formation définitive.
Comment s'est imposée l'idée de fondre la harpe électrique de Chloé dans votre musique, et quels paramètres cela impose-t-il d'intégrer ?
Chloé : Allan et Johan m’ont entendu parler dans un bar, et m’ont demandé si je chantais, je leur ai dit que je faisais initialement surtout de la harpe. Il m’ont répondu « cool, on fera du psyché alors ! » Je jouais à la base sur une harpe acoustique celtique, il a donc fallu que je passe sur une électrique, que j’ajuste mon jeu et travaille mon son notamment avec un ampli adapté et des pédales d’effets.
Tom (Guitare, choeurs) : La principale contrainte de la harpe dans Djiin est que c’est un instrument diatonique, et étant donné qu’on aime changer de gammes dans un même morceau, Chloé doit se ré-accorder régulièrement pendant qu’elle joue.
Chloé, votre timbre rugueux fait penser à des rockeuses maudites telles que Janis Joplin. Quels rapports entretenez-vous avec votre voix ?
Chloé : Janis Joplin fait en effet partie des artistes qui m’ont beaucoup influencée quand j’étais plus jeune et durant mes années d’apprentissage du chant avec Djiin. Dans ce lot d’artistes chanteurs il y a également Grace Slick (Jefferson Airplane), Alison Mosshart (The Kills / The Dead Weather), Jim Morrison (The Doors), Elin Larsson (Blues Pills), Patti Smith… Le rapport entre ma voix et ces artistes, c’est le côté exutoire du chant, ce grain de folie que chacun exprime à sa manière, une profondeur des textes et une manière de les faire vibrer qui m’a beaucoup inspirée. J’ai notamment beaucoup lu les textes de Jim Morrison et cela m’a beaucoup aidé à m’inspirer pour l’écriture des textes de Djiin ainsi que pour le concept de l’album Meandering Soul.
J'ai entendu parler de rock chamanique à propos de Djinn. Est-ce une association qui vous convient ?
Tom : Pour moi le rock chamanique ça correspondrait plus à des groupes du type de Master Musician of Bukkake, dans notre cas on en est assez loin bien que l’on développe un côté transe dans notre musique.
La sortie de « Meandering Soul », votre nouvel album, est imminente. Comment et quand sont nés ces morceaux ?
Chloé : Ces morceaux sont nés entre le printemps 2019 et le printemps 2020. Ils sont nés du concept que j’ai écrit en prenant des notes sur mes rêves suite à une idée de Tom de créer un album qui suivrait un fil rouge. C’est également grâce aux jams que nous enregistrons régulièrement ainsi que de riffs trouvés en tournée que les morceaux se sont créés.
De quoi ces textes parlent-ils ?
Charlélie (basse, choeurs) : Ces morceaux parlent de l’odyssée d’une âme en recherche de spiritualité et de personnalité, qui traverse des paysages tantôt désertiques tantôt abyssaux, et qui vont transporter l’auditeur dans différentes réflexions existentielles.
« Meandering Soul », est d'inspiration 70's, certes progressif et psychédélique, mais aussi je lui trouve un ton avant-gardiste...
Tom : Si il y a un côté avant-gardiste ce serait plus dans le mixage que dans la composition. Au niveau du son on est avant tout un groupe stoner, or sur le mixage de cet album il y a beaucoup de saturations qui ont été ajoutées et qui permettent un son lourd et plus agressif, sans toutefois rentrer dans le metal. Cependant nous écoutons pas mal de groupes avant-gardistes et il est possible qu’on en ressente les traces.
L'intro de « Warmth Of Death », chapeau !
Tout le monde : Merci ! Ça nous a pris du temps de coordonner les voix de tout le monde !
« Black Circus » est le premier single-clip que vous avez lancé pour ce nouvel album. Un souvenir de tournage ?
Allan : Le tournage avait lieu dans un bois appartenant à mes grands-parents. Or les voisins d'en face ont cru à un début de rave party et ont appelé la Mairie et la police qui nous ont rendu une petite visite. Ils ont été plutôt conciliants mais ils étaient bien mal à l’aise en voyant notre installation de hippies et les différentes figurantes à moitiés nues et le corps maquillé de dessins ésotériques.
L'artwork est signé Flobath. Quel était son cahier des charges ?
Charlélie : Les textes sont déjà très imagés et on voulait qu’il fixe une représentation de ces derniers dans son propre style.
A l'écoute de « Meandering Soul » j'ai parfois l'impression d'être dans la cale d'un vieux navire en bois qui génère d'inquiétants bruits de roulis. Le son de l'album stimule l'imaginaire. Un mot sur sa production ?
Justin (ingé son de djiin) : On a utilisé du matériel varié qui permettait de rechercher des textures originales pour représenter l’atmosphère de chaque morceau. On a beaucoup expérimenté.
Chloé : On s’est bien amusé en studio. L’avantage avec un concept album c’est que tu peux vraiment pousser le truc à fond pour essayer au maximum de plonger l’auditeur dans l’odyssée du protagoniste et de lui faire vivre au travers de chacun de nos choix un petit peu plus de l’univers de l’album.
Les précommandes pour « Meandering Soul » sont d'ores et déjà ouvertes. Comment et sous quelles formes sera-t-il distribué ?
Allan : Nous aurons cent vinyles en édition band ultra limitée, en rouge marbré / fumé / gatefold accompagné de son livret contenant les illustrations, les textes et une nouvelle qui raconte l’histoire du concept. Cette édition ne sera disponible que via notre Bandcamp ou directement en concert. Autrement nous aurons également une version label avec Nasoni Records en bleu marbré / fumé et une autre en noir.
Chloé : Nous aurons également des CD distribués par Season Of Mist et Nasoni Records, ainsi qu’en concert et sur notre Bandcamp.
DJIIN - Meandering Soul (2021)
J'ai noté que Djiin suscite même l'intérêt des médias non spécialisés dans la musique. Qu'est-ce qui vous rend si singuliers ?
Charlélie : Peut être la présence de la harpe électrique qui attire les curieux ?
La scène, pour vous, c'est toujours synonyme d'improvisation ?
Tom : C’est synonyme d’impro là où les morceaux sont construits autour. Il y a toujours une légère part de liberté autour du matériel écrit mais il y a certains endroits dans certains morceaux où on se donne d’avance la liberté de jouer complètement différemment. Cela nous permet également, ainsi qu’à notre public, de ne pas se lasser des versions live.
Merci Djiin, de m'avoir reçu.
Tous : Merci à toi pour ton intérêt pour l’album, on espère que t’as pris plaisir à l’écouter et à bientôt en live !
Line-Up :
- Chloé PANHALEUX - Chant, harpe électrique
- Allan GUYOMARD - Batterie / Backing vocals
- Tom PENAGUIN - Guitare / Backing vocals
- Charlélie PAILHES - Basse / Backing vocals
Discographie :
- Meandering Soul (12/11/2021)
- The Freak (2019)
- Live at FOG (2017)
- Live à l’Etage (2016)
Le Lien :
« Meandering Soul » sera disponible le 12/11/2021.
NEPHILA, Nephila (04/06/2021 - chronique)
Le 29/06/2021
Nephila rappelle les pionniers du genre tels que Jefferson Airplane. On pensera aussi fugitivement aux premiers Deep Purple.
Groupe : NEPHILA
Album : « Nephila » (04/06/2021 - The Sign Records)
Genre : Rock Psychédélique/Prog
Origine : Suède
On aime : le chant, le songwriting, l'interprétation.
Par Ahasverus
- Nephila est une formation suédoise à sept têtes (line-up in fine).
- Inspiré des scènes rock et folk des années 70, le groupe soigne son expression visuelle et veut faire de sa musique un voyage théâtral.
- A l'exception de ses deux chanteuses, tous ses musiciens sont masqués.
NEPHILA - Photographie : Erik Hansen
« La force de Nephila réside définitivement dans notre performance, déclare Stina, l'une des chanteuses. La mystique est importante. Nous avons tous une forte personnalité et nos masques créent encore une autre dimension. »
- En 2018 Nephila sort un premier single intitulé « Growing Down ».
- En 2021, Nephila revient avec un album éponyme d'une durée de plus de trente-cinq minutes à l'artwork coloré d'inspiration 70's signé Revolver Art :
« Nephila »
NEPHILA, « Nephila » (2021)
- « Nephila » est servi par une excellente production, de belles nappes de claviers et de belles lignes de guitares et de basse.
- Les titres très variés, parfois très hard, (« Clavata ») peuvent s'échapper à tout moment en des envolées progressives et psychédéliques (« Guidance To Agony »).
- Le chant est puissant, soigné, d'une grande maîtrise, et se permet des lignes d'une belle variation. Les harmonies à deux voix sont incontestablement l'un des points forts du septuor (« Who Are You »).
- Visitant le folk, le rock, le prog', le psychédélique, le progressif et le hard, l'opus se termine par une pièce d'un peu moins de dix minutes (« Alla Galaxers Centrum ») qui commence très doucement pour s'intensifier progressivement.
Prolongeant l'esprit des 70's, Nephila rappelle les pionniers du genre tels que Jefferson Airplane. On pensera aussi fugitivement aux premiers Deep Purple.
Un très bon premier opus, et tout simplement un excellent album de revival servi par un son actuel et des musiciens inspirés.
Disponible depuis le 04/05/2021 « Nephila » existe en formats physiques (Vinyle, CD) et numérique via le label suédois The Sign Records.
« Nephila » mérite incontestablement votre détour par la Suède. On vous le recommande.
Les Critiques :
- "Les jérémiades sur la brièveté mises à part, c'est à l'aise mon nouveau groupe préféré de l'année. Peut-être qu'ils sera aussi le vôtre."
https://www.metalblast.net - "Si vous avez envie de quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire, donnez de votre temps à ce groupe."
http://www.metal-temple.com - "Vaut vraiment le détour."
https://arrowlordsofmetal.nl -
"Nephila est un soupir de soulagement pour votre vieux débris de serviteur qui est juste heureux de voir la jeune génération garder la meilleure musique en vie pour une toute génération naissante."
https://thegreatsouthernbrainfart.com
Le Line-up :
- Stina Olsson - chant
- Josephine Asker - chant
- Johan Lööf - batterie
- David Press - basse
- Jacob Hellenrud - guitare
- Anton Athley - guitare
- Johan Larsson - clavier
La Tracklist :
1. White Bones
2. Who Are You
3. Mushroom Creatures
4. Belladonna
5. Guidance to Agony
6. Clavata
7. Alla Galaxers Centrum