Quand Rory Gallagher jouait de la « meat and potatoes music »
Qu’est ce qui fait qu’on devient un des meilleurs guitaristes du monde, et peut être le meilleur, d’après Jimi Hendrix ?
Quand on se balade avec une guitare en plastique à la main dès l’âge de deux ans, et qu’à huit ans on commence à jouer sérieusement... on tient déjà un début de réponse ...
Le petit Rory Gallagher, d'origine galloise, naît le 2 mars 1948 dans la commune irlandaise de Ballyshannon, comté de Donegal, et grandit à Cork.
Outre la guitare, il pratique également en autodidacte la mandoline, le saxophone, et l'harmonica. Et quand il ne joue pas d'un instrument, il chante d'une voix âpre, immédiatement identifiable. Dans sa communauté on était obligé de parler le gaélique. Il a le mérite d’avoir osé la guitare, objet banni car considéré comme un symbole phallique... la lourdeur quoi ...
Elvis Presley fut sa source, le folklore irlandais une puissante influence, et sur son tourne-disque, les albums de Woody Guthrie, Chuck Berry, Muddy Waters ou Leadbelly lui confirment que toute la musique qu'il aime, elle vient de là, elle vient du blues.
Qu’avait-il de si particulier cet homme là... ?
En tant que guitariste d’abord.
Une fidélité à sa Stratocaster Sunburst 1961 d’abord (vue sur la pochette de Against the Grain), même si il en a usé bien d’autres. Les guitaristes le savent , quand on a trouvé son son, sa guitare, on s’épanouit musicalement.
De riffs imparables, des soli d’une rare violence, des effets de pédales de distorsion, Rory, c’est un style unique.
Il y a ce guitariste hors norme qui a, pardonnez moi du peu, été appelé au secours par les Stones en 75, pour remplacer Mick Taylor. Une expérience étrange où notre Rory se retrouve en pleine nuit entrain d’essayer de réveiller Keith Richards, dans un état presque comateux. Des heures à le secouer n’y feront rien...
Et celui aussi qui était admiré par Bob Dylan au point que celui ci a fait des pieds et des mains pour enregistrer une de ses chansons, « Could I Have Religion », avec Rory comme guitariste. Enregistrement qui ne s’est jamais fait.
Très ami avec Bill Wyman, Rory devait être le guitariste des Rhythm Kings. Que d’histoires encore avec ça ...
Rory Gallagher, c’était les tournées mondiales et la scène. La scène, c’est ça qu’il aimait...
Et puis, il y a l’homme.
Un puriste, désintéressé, passionné, mais aussi introverti et torturé.
Rory voulait contrôler sa musique et ses musiciens. Bon jusque là, vous me direz, c’est compréhensible.
Mais vint un moment où il a fallu laisser la place à un producteur et là.... voir Mazer aller parler au batteur ou au clavier pour lui dire de jouer ça ou ça. Ça coinçait grave, et le disque ne sonnait pas comme Rory voulait qu’il sonne et donc le mixage devenait interminable.
Il était cet être torturé qui n’enregistrait pas, même pas avec ceux qui le sollicitaient comme Dylan ou les Stones.
Il ne sortait pas de singles pour ne pas jouer le jeu des radios et avait trouvé le stratagème de les laisser enregistrer les concerts, ce qui lui permettait de passer de cette manière, tout en récupérant après les bandes. C’est pour cette raison que de nombreux concerts de Rory existent sur bande, encore inédits.
Lorsqu’il a estimé qu’il avait perdu son côté sauvage, il a viré tout son groupe et est revenu à un trio.
A cette époque on voyait arriver des genres nouveaux, des rocks fusions ou progressifs. Mais Rory ne voulait pas céder à la mode juste pour plaire aux médias.
Il jouait ce qu’il appelait la « meat and potatoes music » c’est-à-dire la tradition américaine, les racines, la viande et les pommes de terre, le bon vieux blues.
Le stress des concerts à répétition l’a poussé à prendre des calmants qui ont détruit son foie, et malgré une transplantation réussie, un virus a eu raison de son corps affaibli.
Sa guitare s’est tue définitivement en juin 95.
Donal Gallagher, son frère, lui a dédié sa vie. Une affaire de famille, une vraie dévotion...
Grâce à lui nous avons un récit, un témoignage et même des albums posthumes.
Donal nous dit : « Pourquoi je continue à m’occuper de lui, bien qu’il soit mort ? Parce que j’ai toujours pensé qu’il y avait une certaine injustice par rapport à Rory, qu’il n’a pas eu la reconnaissance qui lui était due… Et je dirais aussi, si je ne le faisais pas, qui le ferait ? »
Avril 1976, Pégomas, près de Mougins, France, centre du monde, du monde du Rock, pour quelques jours.
Les Rolling Stones au grand complet y répètent dans la propriété du « tour manager ». Vous souhaitez les y rencontrer ? Suivez-moi….
Le portail s’ouvre. L’entrée discrète ne laisse pas présager de ce qui se passe à l’intérieur et l’étroite allée enserrée de verdure qui mène à la maison vous laissera le temps de calmer vos battements de cœur.
Ambiance James Bond, une voiture barre l’accès, un solide gaillard, genre road-manager, vous demande, méfiant, ce que vous venez faire ici, interrogation au QG avec le talkie-walkie, attente, acceptation, vous pouvez entrer (on va dire que oui hein, sinon la chronique va être courte...).
Dans la cour, des motos, deux Ferrari. On n'est pas à l’Armée du Salut. Pas de doute. L’esprit familial qui règne dans la maison est très différent de l’accueil extérieur. Marlon, sept ans, le fils de Keith qui est arrivé à la propriété après les autres, court dans tous les sens. Les Stones sont là pour travailler et mettent au point le répertoire de ce « Tour of Europe », si important. Leur album « Black and blue » est sorti en avril, cette même année. Beaucoup de musiciens sont intervenus sur l’enregistrement de cet album, certaines prises ont été gardées, d’autres pas, comme celle avec Jeff Beck. Mick Taylor venant de quitter le groupe, les Rolling Stones se sont retrouvés sans second guitariste. L'enregistrement de « Black and Blue » a agi comme une sorte d'audition pour de nouvelles recrues. Ainsi, c’est Wayne Perkins à la guitare sur « Fool to cry », Jagger y jouant du piano électrique et Nicky Hopkins du piano acoustique et du synthétiseur à cordes.
Peu de Rolling Stones pur dans cet album, dit Mick Jagger lui-même. Enregistré aux studios Musicland, à Munich, « Black and Blue » est bien plus funky, reggae que l’album « Goats Head Soup », enregistré, lui, en Jamaïque, sans la moindre influence reggae. Étonnant. Deux semaines en Jamaïque en 72 ont-elles pu influencer un album en 76 ? L’effet retard peut être... Faut laisser poser… The Meters, groupe très funky, n’ont peut-être pas fait la première partie des Stones en mai 1976 pour rien….
Derrière les murs d’une maison du Sud de la France où se cache un groupe mythique, se préparent les futurs concerts dont celui de juin 1976 à Nice, pour lequel on pourra lire les gros titres sur Nice Matin : Les « Rolling Stones » à Nice. 20000 fans, 2h de concert, 10 blessés.
Le journal finira par comptabiliser trente spectateurs hospitalisés dont certains dans un état jugé sérieux. Les « Hell’s Angels » avaient encore sévi, provoquant une bagarre d’une violence inouïe, comme à Altamont, Californie en 69, où un jeune le paya de sa vie. La drogue et l’alcool firent pas mal de ravages aussi ce soir là. Lorsque Jane Austen, auteure du début du XIXe siècle décrivait le vrai style anglais en désignant cette apparente indifférence devant tout attachement, ce mépris du jugement d’autrui, elle ne pensait pas si bien décrire ce que les Stones disaient d’eux mêmes : « Nous vivons selon nos propres codes de comportement, sur nous tout glisse. »
Oh combien nous courons dans le Sud et plus particulièrement dans le Sud-Est après les concerts proposés dans les salles locales et espérons un plus grand nombre de festivals dans notre région. J'en profite pour faire un petit clin d'œil au Tribal Roch Association pour son Tribal Festival (Peymeinade-06), et dans un périmètre plus élargi au Pyrenean Warriors Open Air (Torreilles - 66), au Festival de Nîmes (34), au Orange Metalic Festival (84) - liste non exhaustive - qui nous ont ravis cette année.
Sortilège, Avaland, Tentation, Star Rider @ MARSEILLE - 18 novembre 2023
La passion gère la vie de tous et c'est aussi le moteur princeps de vie de Sébastien Bailly, aux commandes de French Heavy Metal Connection et du South Troopers Festival (http://fhmc.fr/ - https://www.southtroopersfestival.fr/), le South Troopers Festival qu'on espère vivement revoir sur pieds bientôt.
En attendant Sébastien avait mis toute son âme et tous ses efforts dans cet évènement exceptionnel du 18 novembre au sein de la salle du Jas'Rod, réunissant en tête d'affiche Sortilège (Paris), soutenu par Avaland (Grenoble), Tentation (Perpignan-Torreilles) et Star Rider (Grenoble). Quatre groupes très représentatifs de la scène hexagonale (les mathématiciens vont y perdre leur formule) de part la qualité de leurs prestations et leur capacité à nous surprendre : come-back explosif, découverte magistrale, compositions détonnantes, prestations enflammées et autres...
D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé et savait pertinnement dès la présentation de l'affiche que cette soirée ne devait pas être ratée. Bingo! La salle du Jas'Rod est comble et la magie s'est opérée dès les entrées avec les rencontres de têtes connues, de têtes pas vues depuis longtemps, et de rencontres inopinées guidées par la passion et cet amour indéfectible de la musique. En somme une rencontre plus que conviviale et oh combien réussie!
La ponctualité est l'apanage des rois et surtout dans un timing très serré ; aussi 19h30 retentissant dans les airs, le premier groupe se tient prêt, excité comme une puce rien qu'à l'idée d'ouvrir pour sa majesté Sortilège.
STAR RIDER :
Pas d'erreur !!! C'est Star Rider : le mitrailleur, le bombeur, le dépoussiéreur, l'embraseur. Bon, je ne vais pas vous citer tous les termes finissant par eur pour faire la rime (phonétique) et nommer les adjectifs qui qualifient ce quintet grenoblois, mais pétard (synonyme de p***in) quelle vandale dans la tête! Quartiers Nord n'aurait pas hésité à vociférer :"Bonne mère, ils nous ont envoyé l'aïoli dans la tronche"
Les gaillards dans les starting-blocks ont embrasé la scène dès l'amorce du set, dans une démonstration incontestable d'un savoir faire en live. Indéniablement ces "musicadou*" savent tenir une scène et mettre le feu sans attiser une longue attente dans le pit. Non, ça envoie direct. Le duel des deux guitares, l'une plus aigue que l'autre, arguant quelques shreds par-ci, par-là, confère une excellente complémentarité des 6 cordes supplées par une basse agressive et la rage du chanteur, tous bien décidés à défendre haut et fort la musique des Isérois.
Sacrée surprise! Star Rider a bluffé les 400 personnes présentes dans la salle, dépoussiérant jusqu'à l'usure les planches du Jas'Rod.
Line-up :
Kim Saxx - Vocals (ancien mbr de SWINE DIAMON et EROTIC DISTRIXX dans un style sleeaze, glam rock.) Chainsaw Charly - Guitars Läther Deth - Guitars lead Alex Renegade - Bass Lizzy Kicks remplacé lors de ce concert, car blessé, par Gabe Thunderforge (batteur de Takedown)
La preuve en vidéo :
0. Présentation du runner du concert
1. Shoot to Kill
2. Give Me Speed (Or Give Me Death)
3. Burning Star
4. Rock Brigade (Def Leppard cover)
5. Out of the Cave
6. Rock Muscle :
7. To Fast To Die :
Si vous avez besoin de démonteur de scène, vous avez le lien de STAR RIDER.
TENTATION :
Elle était grande la Tentation quand on a su que les Perpignanais seraient de la partie. D'autant quand on est une festivalière régulière du Pyrenean Warriors Open Air... A l'instar du premier groupe, le quartet n'est pas venu pour enfiler des perles mais bien décidé à envoyer la pâtée et des envolées de fureur catalane. Force est de constater que les fans du groupe était bien présents, reprenant en un karaoké magistral les paroles des compositions de Tentation et préparant en quelque sorte les cordes vocales de chacun en prévision de la version Monumentale réservée à Sortilège. Un coup de chapeau à Laurent qui derrière ses fûts s'est déchaîné en bête enragée.
Dans la setlist, 7 titres extraits de l'album Le Berceau des Dieux sorti le 24 septembre 2021, 2 titres tirés du dernier album Prémices dans les bacs depuis le 21 avril 2023 et un inédit
1. L'Enfant du Ghostal
2. Le Couvent
3. L'Exode
4. La Chute des Titans
5. L'Epreuve du Sang
6. Le Taureau d'Airin
7. Interlude
8. Illusion
9. l'Enfant et le Dragon Inédit
10. Heavy Metal
Pour tout débroussaillage de scène, pensez à TENTATION.
AVALAND :
Deuxième surprise de la soirée, la première étant STAR RIDER, Avaland est lui aussi originaire de Grenoble. Quel terreau cette région iséroise! Pour les personnes qui ne connaissent pas Avaland, la formation se résume ainsi : "AVALAND est un Opéra Métal Épique et Symphonique, écrit et composé par Adrien G. Gzagg , né en 1998 à Grenoble, inspiré par la fantasy, l'alchimie, les légendes et l'Histoire ". Gzagg a créé un album d'histoires épiques avec 8 personnages qui racontent l'histoire d'un jeune sorcier, Adam Wilstorm qui pourrait être le salut pour ramener la lumière au royaume d'Avaland et au cours de son voyage, il doit apprendre à contrôler ses pouvoirs liés à la tempête. Le projet se veut du pur Metal Opera et Power Metal.
Et pour cause la prestation scénique se veut très théâtrale avec la présence de deux chanteurs qui se donnent l'échange. On note aussi les costumes particuliers en chemise à jabot que chacun des membres porte, signant une mise en scène parfaite. Les compositions sont évidemment très inspirées et pour ma part, je n'ai eu de cesse d'alterner mon regard et déplacer mes esgourdes entre la formation complète et le bassiste à la 6 cordes (placé devant moi) dont le jeu m'a époustouflée. Au sein d'un même titre, Camille Souffron alterne son jeu avec ou sans médiator, ponctué d'accentuations efficaces qui donnent du corps à l'instrumental associées à différentes technique (slap...) de jeu qui lève le voile sur le talent évident de ce musicien. Quant aux guitares, une 8 cordes!!! Des blast beats du côté percussions! Les mecs ont l'apanage du Tech Death... hum hum, les bougres... La pépite à suivre absolument!
Indéniablement une très belle découverte où la synergie de groupe est une merveille d'alchimie artistique.
Line-up :
2016- Adrien G. Gzagg - chant, claviers, Compositeur, Ecrivain, et Orchestrations (Eyezery, ex-Amon Sethis)
2018- Camille Souffron - basse et contrebasse - qui ce soir-là sortait d'une hospitalisation
2018- Leo Mouchonnay - drums (ex-Nightmare (live) - qui ce soir-là était malade
2018- Lucas Martinez - guitars
2021- Jeff Kanji - vocals (Seasons of Silence)
Du son et des images :
1. Theater Of Sorcery
2. Storyteller
3. To Be The King
4. Betrayers
5. Kingslayer
6. Holy Kingdom Of Fools
7. Madness Of The Wise
8. You'll Be The Legend
9. Crimson Tyranny
A la recherche d'un spectacle épique et talentueux," pourta avertànço*" aux Grenoblois et allez sonner à la porte d'AVALAND.
SORTILEGE :
Je ne sais pas s'il existe des détracteurs de Sortilège qu'on imagine scander "Oh Blasphème, oh Sacrilège" reprochant le nouveau line-up de la formation parisienne...
Baissez vos armes Métalleux en colère car le quintet Sortilège 2.0 n'est pas un reliquat dégoulinant de la formation d'origine. Oh que nenni. Leur prestation au Hellfest 2022 avait déjà envoyé la couleur sur la seconde vie de la formation parisienne mais cette prestation au Jas'Rod a belle et bien confirmé la légitimité du groupe dorénavant composé par :
Christian Zouille Augustin chant compositions
Olivier Spitzer guitare rythmique chœurs compositions production
Bruno Ramos lead guitar compositions
Sébastien Bonnet basse chœurs
Clément Rouxel batterie
Tout était en place, complicité entre musiciens, syntonie, échange avec le public, joie visible d'être sur scène, envie de donner le meilleur aux 400 tatoués ou non présents dans la salle, énergie, reconnaissance de la part de Zouille franchement exprimée au micro. Je craignais une certaine déception, vite évincée par la claque que Zouille et ses acolytes nous ont mis dans la tronche! Les 90 minutes de show n'ont montré aucune défaillance : "parfèt*" s'égosillerait Pagnol s'il était encore là! Les quelques défauts présents à Clisson sur la Mainstage ont de toute évidence été revus et corrigés, laissant place à un véritable moment d'anthologie, un monumental karaoké suivi par une horde de fans à la mémoire intacte, un tsunami bénéfique à force d'acharnement mais aussi de talent. La voix de Zouille est bien présente et quand bien même il lui a fallu descendre d'un demi-ton, les notes sont envoyées avec une puissance qui décolle l'élastique de ton string (heu pas les strings des guitares! tu me suis? Hein?). Justesse, tenue et puissance sont bien l'apanage de Sire Christian AUGUSTIN. Bruno RAMOS n'a pas baissé d'un iota son jeu scénique, aux côtés des tout aussi excellents Olivier Spitzer, Sébastien Bonnet et Clément Rouxel. Quelle magie! Des étoiles dans les yeux, des notes salvatrices dans les oreilles, des micro-sillons dans les mains, le retour à la réalité de la vie en est moins difficile.
0. Intro
1. Amazone Sortilege 1983
2. Phoenix Phoenix 2021
3. Le Sacre du Sorcier Apocalypso 2023
4. Chasse le Dragon Larmes de héros 1986
5. Poséidon Apocalypso 2023
6. Marchand d'Hommes Larmes de héros 1986
7. D'Ailleurs Métamorphose 1984
8. Quand un Aveugle Rêve Larmes de héros 1986
9. Trahison Apocalypso 2023
Présentation de Kévin CODFER de MYRATH pour le titre :
10. Derrière les Portes de Babylone Apocalypso 2023
11. Vampire Apocalypso 2023
12. Toujours Plus Haut Phoenix 2021
13. Civilisations Perdues Phoenix 2021
14. Attila Apocalypso 2023
15. La Parade des Centaures Apocalypso 2023
16. Messager Larmes de héros 1986
17. Sortilège Sortilege 1983
Pour tous les organisateurs de concerts qui ont les "ue d'espalancoun*" et savent "quiha leis auriho*", SORTILEGE est une valeur sûre.
Un grand merci et surtout un gigantesque bravo au maître de cérémonie Sébastien Bailly que nous encourageons dans la récidive de tels évènements, en parallèle de... ses talents de pâtissier. Que de telles passions créatives et emplies d'initiatives puissent durer et perdurer longtemps avec le soutien des fans et du public en général. Des concerts d'une telle couleur sont une source insoupçonnée d'endorphines, véritable trame d'une bonne santé, sans aucune ordonnance. Quant aux effets secondaires on les prend à bras la corps!