L'affaire glisse comme une frangipane la semaine de l'épiphanie.
« Todsünden », traduisez « péchés capitaux », c'est le titre du nouvel album de Feuerschwanz sorti le 30/12/2022.
Il s'agit d'une compilation des covers déjà enregistrées par le groupe de folk metal sur ses précédents albums et la sortie de l'album « Todsünden » été précédée de nombreux clips qui ont parsemé l'année 2022.
Au programme quelques morceaux légers et furieusement festifs (« Gimme! Gimme! Gimme! », « Dragostea Din Tei », « The Final Countdown »), et d'autres plus ou moins sérieux, parfois peu connus du public français,notamment lorsqu'ils sont tirés du répertoire allemand.
De belles réussites s'inscrivent au menu de cet album tels « Hier kommt Alex » des vétérans de Die Toten Hosen, l'excellente reprise folk-métallisée du « Engel » de Rammstein, le joli « I See Fire » d'Ed Sheeran, ou enfin cette version épique de Manowar (« Warriors of the World United »), juste énorme, qui trouve à point le renfort de Melissa Bonny (Ad Infinitum), d'Angus McFife (Gloryhammer) et de Saltatio Mortis.
Ce sont ainsi quinze morceaux issus de tous les horizons musicaux et arrangés avec une grande dextérité qui trouvent place sur une sortie qui n'a pas pour ambition de chambouler le monde de la musique Metal, mais qui reste très agréable à l'écoute et qui propose un beau cadeau de transition accessible au plus grand nombre.
L'affaire glisse comme une frangipane la semaine de l'épiphanie, « Warriors of the World United » tenant lieu de fève dans la galette.
Feuerschwanz s'y entend pour faire lever la pâte et l'on ne voit aucune raison de bouder son plaisir. « Todsünden » mérite votre attention.
Tracklist :
1. Gimme! Gimme! Gimme! (Abba)
2. Twilight of the Thunder God (Amon Amarth)
3. The Bad Touch (Bloodhound Gang)
4. Limit (Deichkind)
5. Der Graf (Die Ärzte)
6. Hier kommt Alex (Die Toten Hosen)
7. I See Fire (Ed Sheeran)
8. Square Hammer (Ghost)
9. Warriors of the World United (Manowar - feat. Angus McFife, Saltatio Mortis, Melissa Bonny)
10. Dragostea Din Tei (O-Zone)
11. Amen & Attack (Powerwolf)
12. Engel (Rammstein)
13. Gott Mit Uns (Sabaton)
14. Ding (Seeed - feat. Melissa Bonny)
15. Blinding Lights (The Weeknd)
16. The Final Countdown (Europe)
Durée 62mn env.
Originaire de Nouvelle-Zélande, Shepherds Reign sortira son premier album fin août 2023.
Fortement empreints de cutlure polynésienne, Filiva'a James (chant et keytar), Gideon Voon (guitare), Oliver Leupolu (guitare/production), Joseph Oti-George ( basse) et Shaymen Rameka (batterie) se sont faits connaître avec le single « Le Manu », un chant de guerre sur l'un des plus importants guerriers samoans. Ce morceau parle également du groupe, qui demande ici conseil pour son avenir à ses ancêtres et à sa famille.
Fort de treize pistes, l'album de Sherperds Reign s'appellera « Ala Mai » (« L'Eveil »).
Sur des musiques qui vont du métal tribal le plus puissant à la ballade, Shepherds Reign alterne textes en Samoan et en Anglais. Il s'attache à la culture polynésienne mais n'hésite pas à traiter de thèmes actuels, tel le morceau « Ua Masa'a » qui parle de la sœur de son chanteur principal, assassinée par son conjoint et sa famille. « Ua Masa'a le ipu vai » se traduit par « La coupe s’est renversée ». Un regard symbolique sur l'amour perdu, comme l'eau dans une tasse brisée.
Il y a des concerts où la magie opère. Le talent me direz-vous! Oui, s'il est accompagné de générosité !
Par Dam'Aël
Il y a des concerts où la magie opère. Le talent me direz-vous! Oui, s'il est accompagné de générosité! Et là vous obtenez A kind Of Magic rempli d'énergie, une véritable communion avec le public.
Petite anamnèse du groupe dont je tiens à vous parler aujourd'hui, The Queen Show. Et il est très rare pour ma part de parler d'un tribute car il s'agit bien là du sujet.
"C'est en juillet 2022 que Alexandre Torre contacte Isabelle Poinloup dans le but de créer un projet musical ; les bases, a priori, n'étaient pas vraiment établies pour Alexandre. Mais faire de la musique, jouer de la musique et surtout aller au devant du public, étaient le fil conducteur de son idée. En mode explosion d'idées au schéma tentaculaire, une formation voit le jour avec l'arrivée de Franck PASTY à la batterie, Mendel MIRCK à la guitare. Alexandre prenant une seconde guitare et Isabelle s'emparant d'une basse et de sa voix.
Avec beaucoup d'élégance, Alexandre soulève une question : "Isa, si tu devais réaliser un rêve de gosse, ce serait de chanter quoi?"... Et une réponse : "Queen, j'ai quasiment tout appris en écoutant Freddie, alors Queen." Le Queen Show est né!
Or Isabelle est une hyper-active et surtout une véritable artiste, elle s'occupe aussi des claviers et des programmations. Il leur faut un véritable bassiste. Et hop, on toque à la porte...Peter Virtanen pointe le bout de son nez et sa quatre cordes ; affaire conclue. The Queen Show sera donc un quintet. Ooooooohhhhh me direz-vous, ça part en cacahuète cette histoire là : Un quintet et une chanteuse!
Alors pour information :"Le Queen Show est un peu particulier car il ne se veut pas copie de l'original, mais plutôt hommage à un des plus grand groupe de rock du monde, hommage à une vision de la musique, mélange des genres, finesse d'écriture, transgression et transcendance des styles". C'est retenu?
Six mois, pas plus! Les membres de la formation n'ont que 6 mois pour préparer un set de 20 titres et acceptent sans hésiter d'honorer leur tout premier concert chez Philippe Casetti au Monster'S Art, ce vendredi 2 juin.
Nombre l'auront sans doute manqué et c'est dommage pour eux ; mais l'article vous réserve quelques extraits en vidéo pour ne pas vous laisser en marge.
Pour conclure, ce "Club des cinq" résume parfaitement la passion, le talent, la technique, la générosité, la complicité... liste non exhaustive. Evidemment tout n'a pas été parfait. Quelques défauts de placements en terme de musique, quelques attentes dans la programmation, mais nom d'un chien, "Plutôt" que de citer les quelques petits détails à peine perceptibles, il est important de mettre en avant cette prestation d'une qualité particulièrement surprenante qui laisse présager de futurs lives de haute volée à venir. Ces artistes sont des passionnés généreux et talentueux qui en ont sous les fers! Le public s'est laissé embarquer dans cette énergie salvatrice, à l'échange et à la communion à haut voltage. Electrisés, nous l'avons tous été.
Petite information supplémentaire, Isabelle POINLOUP est connue pour avoir interprété Carmen de Bizet au Théâtre du Châtelet à Paris. On comprend dès lors que la vocaliste a quelques octaves dans son coffre, à côté d'une puissance vocale, d'une maîtrise parfaite des notes et d'une capacité sans conteste à tenir la scène.
Another One Bites The Dust
A Kind Of Magic :
Une batterie solide, bien campée sur les rails de la rythmique, a fait un travail d'une efficacité redoutable avec beaucoup de ferveur.
Who Wants To Live Forever :
Le groupe s'est accordé une petite folie, celle de dénicher un synthétiseur d'époque pour donner la couleur la plus originelle possible notamment sur ce titre. On ne passera pas à côté de cette introduction en duo sur des tonalités différentes, pas si faciles à réaliser en live surtout pour une première prestation sur scène.
Hammer To Fall :
Alexandre à la guitare, plus réservé à l'instar de Peter, n'a cependant pas hésité dans quelques parties du show, a joué le bad boy en se roulant par terre sur Hammer To Fall.
Bohemian Rapsody :
La basse millimétrée a tenu, avec l'efficacité que l'on connaît à Peter, son rôle de session rythmique solide en duo avec la batterie de Franck, Peter assurant aussi quelques choeurs et quelques notes baryton (si je ne fais pas d'erreur).
The Queen Show s'articule avec rigueur, talent, générosité, en totale symbiose à couper le souffle.