Hard Heavy

TRUST : Le classement des albums

TRUST : Le classement des albums

Le 29/03/2024

Voici le classement des albums studio de TRUST par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Répression (1980) -  20 voix
    Trust

  • N° 2 : Trust (1979) - 13 voix
  • N° 3 : Marche ou crève (1981) - 10 voix
  • N° 4 : Trust IV (1983) - 7 voix
  • N° 5 : Europe et haines (1996) - 2 voix
  • N° 6 : Rock'n'Roll (1984) - Dans le même sang (2018) - 1 voix
  • En attendant (1988) - Ni Dieu ni maître (2000) - 13 à table (2008) - Fils de lutte (2019) - Propaganda (2022) -  0 voix

Ils ont dit : 

  • «  J'ai tous leurs skeuds ! Après, plus le temps passe et moins la magie opère ! Quelques bons morceaux tout de même dans les dernières productions. Y a du a boire et... à ranger ! » (Pitt)
  •  « Trust est à la France un peu ce qu'AC/DC est à l'échelle internationale. C'est prototypique de ce que le pays a apporté sur la scène distordue et il faudrait être né dans une grotte au fin fond du Cantal ou ne jamais être resté après le gâteau à un mariage pour ne jamais avoir entendu Antisocial.  » (Yann)
MÖTLEY CRÜE : Le classement des albums

MÖTLEY CRÜE : Le classement des albums

Le 27/03/2024

Voici le classement des albums studio de MÖTLEY CRÜE par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Shout at the Devil (1983) - 18 voix
    Motley crue

  • Dr. Feelgood (1989) - 16 voix

  • Too Fast for Love (1981) - 14 voix

  • Theatre of Pain (1985) - 12 voix

  • Girls, Girls, Girls (1987) - 6 voix

  • Saints of Los Angeles (2008) - 5 voix

  • Mötley Crüe (1994) - 4 voix

  • Generation Swine (1997) - 1 voix

  • New Tattoo (2000) - 0 voix

Ils ont dit : 

  • « J'écoute encore Dr Feelgood, bourré de tubes et à la prod clinquante, aussi brillante que les artifices dont les stars du groupe aimaient à se parer. » (Stéphane)
  •  « Du fun, du rock, de la drogue, du sexe... des cheveux... Le rêve hollywoodien avec toute sa démesure parfaitement synthétisé en quelques albums ! » (Yann)
  •  « Generation Swine aurait eu une toute autre dimension si Corabi était resté dans le groupe. » (Alan)
KISS : Le classement des albums

KISS : Le classement des albums

Le 24/03/2024

Voici le classement des albums studio de KISS par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Creatures of the Night (1982) - 15 voix
    Kiss

  • N° 2 : Destroyer (1976) - 14 voix

  • N° 3 : Love Gun (1977) - 12 voix

  • N° 4 : Rock and Roll Over (1976) - Lick It Up (1983) - 8 voix

  • N° 6 : Dressed to Kill (1975) - Dynasty (1979) - Crazy Nights (1987) - 7 voix

  • N° 9 : Kiss (1974) - Hotter Than Hell (1974) - Hot In The Shade (1989) - Revenge (1992) - 6 voix

  • N° 13 : Unmasked (1980) - Music from The Elder (1981) - 5 voix

  • N° 15 : Asylum (1985) - 4 voix

  • N° 16 : Animalize (1984) - Carnival of Souls: The Final Sessions (1997) - Psycho Circus (1998) - Sonic Boom (2009) - 3 voix

  • N° 20 : Monster (2012) - 2 voix

Ils ont dit : 

  • Alan :  «  Un groupe qui a une véritable identité que ce soit musicale ou visuelle. Ils ont su traverser les décennies sans faiblir et écrire des chansons incroyables. Paul Stanley reste au demeurant l'un de mes compositeurs préférés. »
  • Yann : « Voilà un groupe que j'admire pour toute sa discographie, sa contribution à l'évolution du grand Spectacle et son concept. Même si, bien sûr, certaines choses gravitant autour de la musique sont discutables, Kiss a su s'adapter au fil des ans. »
  • Stéphane : « Un géant américain qui incarne l'âme et les excès de ce pays. »
MOTÖRHEAD : le classement des albums

MOTÖRHEAD : le classement des albums

Le 22/03/2024

Voici le classement des albums studio de MOTÖRHEAD par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N° 1 : Ace of Spades (1980) - 12 voix
    Motorhead

  • N° 2 : Overkill (1979) - Bomber (1979) - 9 voix
  • N° 4 : Another Perfect Day (1983) - 6 voix
  • N° 5 : Orgasmatron (1986) - 5 voix
  • N° 6 : 1916 (1991) - Sacrifice (1995) - Kiss of Death (2006) - 4 voix
  • N° 9 : Iron Fist (1982) - Inferno (2004) - 3 voix
  • N° 11 : On Parole (1976 - sortie 1979) - Rock 'n' Roll (1987) - March ör Die (1992) - Overnight Sensation (1996) - Snake Bite Love (1998) - We Are Motörhead (2000) - Motörizer (2008) - The Wörld is Yours (2010) - 2 voix
  • N° 19 : Motörhead (1977) - Bastards (1993) - Hammered (2002) - Aftershock (2013) - Bad Magic (2015) - 1 voix
QUEEN : le classement des albums

QUEEN : le classement des albums

Le 20/03/2024

Voici le classement des albums studio de QUEEN par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 : A Night At The Opera (1975) - 17 votes
    Queen 1
  • N° 2 : Innuendo (1991) - 14 votes
  • N° 3 : A Kind Of Magic (1986) - 13 votes
  • N° 4 : News Of The World (1977) - 10 votes
  • N° 5 : The Miracle (1989) - 8 votes
  • N° 6 : Queen II (1974) - A Day At The Race (1976) - The Game (1980) - 7 votes
  • N° 9 : Queen (1973) - Sheer Heart Attack (1974) -  Jazz (1978) - 6 votes

  • N° 12 : The Works (1984) - 4 votes

  • N° 13 : Made In Heaven (1995) - 3 votes

  • N° 14 : Flash Gordon (1980) - 2 votes

  • N° 15 : Hot Space (1982) - 1 vote

Ils ont dit :  

  • Yann : « Queen était visionnaire, avant-gardiste à toutes les étapes de sa carrière, majestueux et appelé à de grandes choses. Le destin tragique de son chanteur, parti trop tôt, aura fini la canonisation du groupe. Tellement irremplaçable que la tentative de suite avec Paul Rodgers n'a pas droit de cité. »
  • Julien : « Il n'y a pas de vrai mauvais album de Queen. »
  • Alan : « J'ai écouté en boucle Queen II. Ce disque est avant-gardiste, conceptuel, avec des trouvailles complétement inédites à l'époque de sa sortie en 1974. C'est un chef d'oeuvre.  »
  • Lull : « Innuendo en tête pour moi, le plus sombre de leurs albums, avec l'étrange et magnifique I’m Going Slightly Mad, des "au revoir" trop tristes et poignants... mais un album merveilleux. »

AC/DC :  : Le classement des albums

AC/DC : Le classement des albums

Le 17/03/2024

Voici le classement des albums studio d'AC/DC par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 : Back In Black (1980) - 16% des voix

Acdc

  • N° 2 : Let There Be Rock (1977) et Highway To Hell (1979) - 14% des voix
  • N° 4 : For Those About To Rock (1981) - 9% des voix

  • N° 5 : High Voltage (1976) et The Razors Edge (1990) - 8% des voix

  • N° 7 : Powerage (1978) et Ballbreaker (1995) - 6% des voix

  • N° 9 : Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976) - 5% des voix

  • N° 10 : Stiff Upper Lip (2000) - 4% des voix

  • N° 11 : Flick To The Switch (1983), Blow Up Your Video (1988) et Black Ice (2008) - 2% des voix

  • N° 14 : Fly On The Wall (1985) - 1% des voix

  • Rock Or Bust (2014) et Power Up (2020) n'ont récolté aucun suffrage.

LIPZ (hard/heavy), Changing The Melody (15/03/2024)

LIPZ (hard/heavy), Changing The Melody (15/03/2024)

Le 17/03/2024

C'est Suédois, c'est bien fait.
Par Ahasverus
Lipz changing the melodyLipz a vu le jour en 2011 à l'initiative des frères Alexander (chant, guitares) et Koffe (batterie) Klintberg qui fondent le groupe avec Conny Svärd (guitares), Ils seront rejoints bien plus tard par Chris Young (basse) qui amènera au line-up sa stabilité.
Orienté glam metal, les  Suédois sortent leur premier single, « Ghost Town », en 2012. Il est suivi trois ans plus tard par l'EP « Psycho » puis en 2018 par l'album « Scaryman ».
Il s'agit d'un bon album de hard heavy dans un style qu'on peut volontiers comparer à ce que propose BlackRain. A défaut d'être révolutionnaire, il propose un songwriting immédiatement accrocheur (« Star », « Falling Away », « Trouble In Paradise ») à base de bons riffs et de gros choeurs (« Fight »), taillés pour un public amateur de glam metal.

2024.  Lipz fait son retour avec « Changing The Melody ».
Toujours aussi peinturluré, il ouvre son album à la Bon Jovi (« I'm Going Under » avec son approche chorus qui rappelle « You Give Love A Bad Name ») et poursuit par un titre tout aussi efficace qui donne son nom à la galette. 
Les propositions restent globalement très accessibles (« Secret Lover », « Monsterz ») mais se montrent parfois un peu plus modernes qu'auparavant, pouvant rappeler  Kissin' Dynamite et, dans une moindre mesure, le dernier Winger (« Bang Bang », « Stop Talking About Nothing »). 

Deux ballades (« I Will Die For You » et « Freak ») invitent à des pauses dans un album légèrement supérieur à son aîné. 
C'est Suédois, c'est bien fait, alors si vous aimez le hair metal, vous pouvez envisager de faire l'after avec Lipz. 
L'album est disponible depuis le 15/03/2024 chez Frontiers Record.

THE BLACK CROWES (hard-rock), Happiness Bastards (2024)

THE BLACK CROWES (hard-rock), Happiness Bastards (15/03/2024)

Le 16/03/2024

Non, non, rien n'a changé, tout, tout peut continuer : le rock intemporel des Black Crowes n'a pas pris une ride.
Par Ahasverus

The Black Crowes ont retrouvé le chemin des studios après un peu de rififi qui les avait conduit à une séparation.
Le nouvel album s'appelle « Happiness Bastards ». Son contenu est heureusement plus inspiré que sa pochette ! (Quelqu'un pourrait-il leur donner les coordonnées de Stan W Decker ?)
Black crowes

« Happiness Bastards » est le fruit d'un nouveau line-up réuni autour des frères Robinson. Le bassiste Sven Pipien est le seul rescapé des années 90.
Le premier titre de ce dixième album rassure immédiatement : The Black Crowes nous donnent exactement ce qu'on leur demande : un son 70's, des choeurs, de bonnes nappes d'orgue Hammond, une légère touche southern.
Le groupe a opté pour un format court, avec un album d'environ trente huit minutes. Il propose des titres de hard efficaces, qui vont à l'essentiel sans oublier d'envoyer le bois (« Rats And Clowns », « Dirty Cold Sun »). Ils frappent même quand ils sont annoncés par des arpèges (« Cross Your Fingers »). The Black Crowes n'ont rien oublié du chemin du songwriting qui a fait leur succès, et le résultat comblera les fans de la première heure (« Wanting And Waiting »).

Non, non, rien n'a changé, et nous sommes loin de nous en plaindre : tout, tout peut continuer. Le son des frères Robinson reste aussi identifiable que sur « Shake Your Money Maker », avec ses choeurs gospel et ses claps, ses guitares slide et son piano. Il parvient à faire monter la mayonnaise, qu'il opte pour la ballade sudiste  (« Wilted Rose ») ou pour le rock accrocheur (« Flesh Wound »).
L'univers 70's nous  est livré dans un écrin sonore moderne tandis qu'un harmonica à la Neil Youg envoie la note de temps en temps (« Kindred Friend »).
Intemporel, le rock des Black Crowes n'a pas pris une ride. La surprise n'y est pas, mais il fait le job  et c'est ce que les fans de la première heure attendent. Les autres découvriront un reflet fidèle de l'univers du groupe.
The Black Crowes seront à Paris (Olympia) le 24/05/2024.

IRON MAIDEN  : le classement des albums

IRON MAIDEN : le classement des albums

Le 15/03/2024

Voici le classement des albums studio d'IRON MAIDEN par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 : Powerslave - 1984 (22 voix)
    Iron maiden powerslave 1
  • N° 2 : The Number Of The Beast - 1982 (20 voix)
  • N° 3 : Killers - 1981 et Seventh Son Of A Seventh Son - 1988 (19 voix)
  • N° 5 : Somewhere In Time - 1986 (17 voix)
  • N° 6 : Piece Of Mind - 1983 (16 voix)
  • N° 7 : Iron Maiden - 1980 (13 voix)
  • N° 8 : Brave New World - 2000 (10 voix)
  • N° 9 : Fear Of The Dark - 1992 (7 voix)
  • N° 10: Senjutsu - 2021 (5 voix)
  • N° 11 : No Prayer For The Dying - 1990 (4 voix)
  • N° 12 : The X Factor - 1995 et Virtual XI - 1998 (3 voix)
  • N° 14 : A Matter Of Life And Death - 2006 (2 voix)
  • N° 15 Dance Of Death - 2003 et The Final Frontier - 2010 (1 voix)

The Book Of Souls - 2015 n'a récolté aucun suffrage.


Ils ont dit : 

  • Julien : « Y a eu d'autres albums que Killers ? »
  • Yann : « Il y a les classiques éternels et il y a surtout The X Factor, quand Maiden faisait du Doom et qu'il nous livrait son introspection avec gravité. »
  • Stéphane : « Pour moi Maiden reste intimement mêlé à Dickinson, point. J'ai aimé les deux premiers mais c'est un autre groupe qui de toutes façons n'aurait pu survivre à ces années NWOBHM. »
  • Alan :  « L'un des rares groupes à avoir le palmarès des sept premiers albums incontournables de 1980 à 1988. Ils sont tous proches avec chacun une identité propre, et différents avec une évolution musicale constante et une histoire qui se profile avec une suite logique grâce au génie graphique de Derek Riggs. »
VAN HALEN :  le classement des albums

VAN HALEN : le classement des albums

Le 13/03/2024

Voici le classement des albums studio de VAN HALEN par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 :  Van Halen (1978) avec 34% des voix.
    Van halen
  • N° 2 : 1984 (1984) avec 24% des voix.
  • N° 3 : Women & Children First (1980) avec 11% des voix.
  • N° 4 : 5150 (1986) avec 10% des voix.
  • N° 5 : Fair Warning (1981), For Unlawful Carnal Knowledge (1991) avec 6% des voix.
  • N° 7 : Van Halen II (1979), Diver Down (1982), Balance (1995), Balance (1995), 

OU812 (1988), Van Halen III (1998), A different Kind Of Truth (2012) n'ont récolté aucun suffrage.

JUDAS PRIEST (Heavy Metal), Invincible Shield (08/03/2024)

JUDAS PRIEST (Heavy Metal), Invincible Shield (08/03/2024)

Le 11/03/2024

A 55 balais, Judas Priest confirme sa suprématie sur le monde du heavy metal avec un album aussi vif que musical.

Par Ahasverus
Judas Priest est de retour, son nouvel album s'appelle « Invincible Shield ».
Judas priestLes sceptiques serons rassurés dès la première piste : Judas n'a pas, avec l'âge, molli du genou.
L'excellente entrée en matière s'appelle « Panic Attack ». Elle conjugue niaque et élégance. Scott Travis frappe fort. Rob Halford va toujours chercher ses notes en haut.
Les deux titres qui suivent retrouvent la fougue de « Firepower » : « The Serpent and the King » propose un solo de guitare savoureux qui enjolive l'ensemble ; « Invincible Shield » file pied au plancher. Le Metal God, très en forme, roule ses R avec délectation. Là encore, un bon moment de guitare lead. On en retrouvera tout au long de l'album.

« Devil in Disguise » évite la redite en ralentissant le tempo, avec un riff addictif qui reste droit dans ses bottes. Ce titre et « Fight Of Your Life  » sont l'occasion de soupeser le bien fondé de la production d'Andy Sneap (Accept, Megadeth).
Les morceaux se succèdent sans se ressembler.  Les lead de  « Gates of Hell » sont impressionnantes de virtuosité et de musicalité. La guitare est bien l'un des points forts de cette cuvée 2024. « Crown of Horns », tout en mélodie,  vous le confirmera.
« As God Is My Witness », la septième piste, sonne le retour de la ligne dure du répertoire de Judas, marquée par les albums « Painkiller » et « Firepower », dont « Giants In The Sky »,  « The Lodger » et « Escape From Reality » prennent le contrepied. 
L'album avance ainsi à un rythme non convenu, ménageant ses effets. Judas n'est pas à court d'idées (Tipton, Faulkner et Halford pour le songwriting). Il est bon quand il va à fond, il est bon quand il ralentit. il surprend par sa fougue ; il impressionne par son talent.  Il est en place où qu'il aille.
Il va falloir envoyer du bois pour sortir cette galette de la place de meilleur album du mois ! Judas Priest reste, en 2024, l'un des plus grands groupes de heavy metal du monde.

AEROSMITH : Le classement des albums

AEROSMITH : Le classement des albums

Le 09/03/2024

Voici le classement des albums studio d'AEROSMITH par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

N°1 :  Get A Grip  (1993) avec 23% des voix.

Aerosmith

  • N° 2 : Toys In The Attic (1975) et Pump (1989) avec 17% des voix
  • N° 4 : Get Your Wings (1974) et Rocks (1976) avec 10% des voix
  • N° 6 : Permanent Vacation (1987)  avec 9% des voix
  • N°  7 : Aerosmith (1973) avec 5% des voix
  • N° 8 : Draw The Line (1977), Night In The Ruts (1979) et Nine Lives (1997) avec 1% des voix

Rock In A Hard Place (1982), Down With Mirrors (1985), Just Push Play (2001), Honkin' on Bobo (2004) et Music From Another Dimension! (2012) n'ont récolté aucune voix.

SCORPIONS : Le classement des Albums

SCORPIONS : Le classement des Albums

Le 07/03/2024

Voici le classement des albums studio de SCORPIONS par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...

  • N°1 :  Blackout (1982) avec 15% des voix.

Scorpions 1

  • N° 2 : Taken By Force (1977) avec 11% des voix
  • N° 3 : Lovedrive (1979) et Love At First Sting (1984) avec 10,5% des voix
  • N° 5 : In Trance (1975)  avec 10% des voix
  • N° 6 : Fly To The Rainbow (1974) et Animal Magnetism (1980) avec 7% des voix
  • N° 8 : Virgin Killer (1976) et Rock Believer (2022) avec 6% des voix
  • N° 10 : Sting In The Tail (2010) avec 3% des voix
  • N° 11 : Lonesome Crow (1972), Savage Amusement (1988), Humanity Hour 1 (2007) avec 2% des voix
  • N° 14 : Crazy World (1990), Face The Heat (1993), Eye II Eye (1999), Unbreakable (2004), Return To Forever (2015) avec 1% des voix
  • N° 19 : Pure Instinct (1996) n'a récolté aucune voix.
BRUCE DICKINSON (heavy rock), The Mandrake Project (2024)

BRUCE DICKINSON (heavy rock), The Mandrake Project (01/03/2024)

Le 07/03/2024

L'une des sorties heavy rock les plus intéressantes de ce premier trimestre 2024.
Par Ahasverus
Bruce dickinsonL'un des événements de ce mois de mars 2024 c'est bien sûr « The Mandrake Project », septième album solo de Bruce Dickinson. Voici dix-neuf ans que le Britannique ne nous avait pas livré de galette sous son nom, depuis la sortie de  « Tyranny Of Souls » en 2005.
« The Mandrake Project » est un dix pistes de près d'une heure. Il a été enregistré au Doom Room à Los Angeles. Bruce Dickinson a à nouveau collaboré avec Roy Z (guitare, basse, production) avec qui il travaille depuis l'album « Balls To Picasso » (1994).
Bruce dickinson balls to picassoGiuseppe Mistheria Lampieri (claviers) et Dave Moreno (batterie), déjà présents sur « Tyranny Of Souls »,  complètent le line-up 2024.
L'idée de « The Mandrake Project » remonte à 2014, et la genèse de certains morceaux est encore antérieure. Ainsi « Eternity Has Failed  », en sixième piste, est-il né sous le nom de « If Eternity Should Fail » et aurait dû être le morceau-titre de l'album. Mais en 2015, Steve Harris lui apportait quelques modifications et le faisait figurer sur l’album d'Iron Maiden « The Book Of Souls ».

« The Mandrake Project » remonte donc le temps et propose ce morceau sous sa forme initiale, tel que Bruce Dickinson l'avait imaginé avant qu'il ne soit modifié pour Iron Maiden.

Si les chansons ont de la bouteille, divers obstacles (une tumeur cancéreuse, l'agenda d'Iron Maiden, le COVID...) ont retardé la mise en chantier de l'album. 
Le voici enfin ! Avec un style variable, parfois proche de l'univers d'Iron Maiden (« Afterglow of Ragnarok »), parfois à mille lieues de la Vierge de Fer, telle l'introduction de « Resurrection Men » qui rappelle les films de Quentin Tarantino, ou les sonorités orientales de « Fingers in the Wounds ». 
L'album contient de très bons morceaux de heavy rock (« Many Doors to Hell ») au son bien carré (« Rain on the Graves »), qui nous emmènent vers une fin d'album plus posée ( « Face In the Mirror », « Shadow of the Gods »,  « Sonata (Immortal Beloved) »).

Bruce Dickinson reste l'un des meilleurs chanteurs de la planète Metal. Son album est l'une des sorties heavy rock les plus intéressantes de ce premier trimestre 2024. 
La sortie de « The Mandrake Project » est accompagnée d'une une bande dessinée illustrée par Staz Johnson.
Début mars, Bruce Dickinson, (marié à la Française Leana Dolci) a choisi quelques dates en France pour dédicacer son album. Il le défendra sur scène à l'Olympia le 26/05/2024 et au Hellfest le 29/06/2024.
De l'aveux du chanteur, sa tournée était sold out presque partout avant même la sortie du nouvel album !

DAVID REECE (heavy metal), Baptized by Fire (01/03/2024)

DAVID REECE (heavy metal), Baptized by Fire (01/03/2024)

Le 06/03/2024

Un album qui tient la distance et se place au niveau des grosses sorties hard/heavy du mois. 
Par Ahasverus.
David reece
Le nom de David Reece ne dira rien à certains d'entre vous autant qu'il parlera immédiatement aux autres : c'est lui qui avait remplacé Udo Dirkschneider après l'album « Russian Roulette » alors que les Teutons voulaient conquérir  le marché américain ! Il reste de cette collaboration un album marginal dans la discographie du géant allemand, qui permit au moins au chanteur américain d'accéder à une notoriété mondiale. 
Depuis, Reece a poursuivi son bonhomme de chemin avec des projets plus ou moins populaires, plus ou moins solo, et il revient cette année alimenter sa discographie bien fournie avec l'album « Baptized by Fire ».
Une basse qui roule et des riffs acérés ouvrent l'album. «Enemy Is Me » révèle un son généreux et devrait dès les premières minutes retenir  l'attention des fans de hard/heavy.

La bonne impression se renforce avec le mid tempo « We've Lost The Fight ».

S'il ralentit la cadence, « Wrong Move », en troisième place, réussit à nous convaincre à coups de riffs serrés.
Sans renverser les tables mais efficaces, des morceaux tels que « No Rest For The Wicked »,  « Twillight Of The Gods » (qui rappelle un Coverdale/Page), ou le très bon « Closer To God » finissent le boulot. 
Privilégiant plutôt les mid-tempo,  « Baptized by Fire » peut avancer à un rythme soutenu (« Seasons Of A Man » et son tempo à la Blaze Bayley ou encore « Archbishop of Anarchy » et « Tomorrow Don't Matter Today »). Très sûre, la voix de Reece rappelle parfois les intonations d'un Jo Amore.
Un album au style aussi classique qu'agréable, plutôt inspiré, bien produit, qui tient la distance et se place au niveau des grosses sorties du mois. L'amateur de hard/heavy y trouvera son compte.
« Baptized by Fire » est disponible depuis le 01/03/2024 via El Puerto Records.

L'Album du Mois : SILVERTRAIN, Bring Back The Silence

L'Album du Mois : SILVERTRAIN (hard-rock), Bring Back The Silence (01/2024)

Le 03/03/2024

L'album du mois de janvier 2024 : SILVERTRAIN, « Bring Back The Silence»


Un skeud de hard au son unique.
Par Ahasverus
Silvertrain bring back 1Après la trilogie « Walls Of Insanity  »/ « No Illusion » / « Steel Against Steel », Silvertrain revient avec un nouvel album, « Bring Back The Silence ».
Attentif aux influences modernes, le vétéran du hard/heavy ne renie rien de son passé, mais c'est bien un album des années 2020 qu'il entend nous proposer en toute conscience.
Phil York a un timbre unique, très pur, exactement sur sa ligne. « Ma voix, on aime ou pas. Mais en tous cas, quand je chante, on sait qui c'est ! » affirme-t-il. C'est vrai qu'elle domine les débats et impose à la galette une identité, celle de Silvertrain.
Son line-up est capable d'attaquer sec et heavy. 
Le style est hard-rock, avec un son et des aspirations modernes.
Si « Bring Back The Silence » ne bénéficie pas de l'exposition des opus des grands du genre, son caractère est unique. Encore faut-il pour le savoir faire l'effort d'aller chercher l'album chez Brennus ou via la page Facebook du groupe car pour l'instant Silvertrain a fait le choix de ne pas lui lâcher la bride. De même on ne dispose pour l'heure aucun clip pour soutenir sa sortie. 
Underground n'est pas antonyme de qualité, et le soin apporté à la production par le groupe lui permet de rivaliser avec les meilleurs sur leur terrain.
Les dés sont jetés, Silvertrain, généreux par nature, reste dans la course et assurera sa promo sur scène, en forme et plus motivé que jamais. Ce sixième album, un bon skeud de hard au son unique, bien servi par une production soignée, sera au stand de merch. Il mérite d'être mis en avant.
L'artwork est signé Stan W. Decker.
Silvertrain concerts

PROJECT ARCADIA (heavy metal) Of Sins And Other Tales (2024)

PROJECT ARCADIA (heavy metal), Of Sins And Other Tales (30/01/2024)

Le 02/03/2024

Le talent est incontestable et l'album tient la route jusqu'à sa conclusion heavy faite de riffs bien tranchants.
Par Ahasverus
Project arcadia

Troisième album pour Project Arcadia, formation née en 2007 qui sortait son premier album en 2009. 
Le groupe de Sofia, ou plutôt Plamen Uzunov, fondateur et principal compositeur,  revient avec un nouveau line-up international constitué en 2022 par deux Bulgares, un Britannique, un Italien et un chanteur Vénézuélien.
« Of Sins And Other Tales » gagnera votre attention sans mal : il est suffisamment personnel pour ne pas ressembler à tel ou tel sans perdre ni son homogénéité ni son caractère heavy. Large d'épaules, plutot moderne que bourrin, il a une batterie bien carrée et une guitare qui se remarque. L'ensemble des musiciens, chanteur en tête, ne manque d'ailleurs pas de technique, ce qui permet au compositeur de laisser libre cours à son inspiration, quitte à se débrider agréablement (« The Portrait »).

C'est fait sans nous perdre. Le songwriting gagne en intérêt de ce que l'affaire ne tourne jamais à la démonstration. Les petites incartades dynamisent les morceaux et permettent au Project Arcadia de sortir de la nasse. 
Le talent est incontestable sur chacune des dix pistes, et l'album tient la route jusqu'à sa conclusion heavy faite de riffs bien tranchants. C'est pas mal, et ça devrait vous plaire !

REVOLUTION SAINTS (rock mélodique), Against The Winds (2024)

REVOLUTION SAINTS (rock mélodique), Against The Winds (09/02/2024)

Le 02/03/2024

Revolution Saints sait être caressant autant qu'il fait parler la poudre.

Par Ahasverus
Revolution saints
Revolution Saints est né sous l'impulsion de Serafino Perugino, le président de Frontiers Records, coutumier du fait.
Le supergroupe concentre autour de la voix de Deen Castronovo (Journey, The Dead Daisies) les talents de diverses formations bien établies (Night Rangers, Whitesnake) qui collaborent avec le claviériste multi-instrumentiste Alesssandro Del Vecchio (Hardline) qui prend en charge les compositions.
Depuis 2015, Revolution Saints enchaîne les albums de hard FM de bonne tenue.
En 2022, Dough Aldrich (Whitesnake) et Jack Blades (Night Rangers) quittent la formation pour laisser place à Jeff Pilson (Dokken, Foreigner) à la basse et à Joel Hoekstra  (Night Ranger, Whitesnake) aux guitares. 
En 2024 arrive le cinquième long format de la formation. Il est livré dans un artwork de Stan W Decker.
Les chiens ne font pas des chats : nous avons toujours affaire à un album de hard FM parfois lumineux (« Fall On My Knees ») qui bétonne ses arrangements et où les choeurs sont suivis au cordeau sur un terrain balisé d'un côté par Journey, de l'autre par Whitesnake.
Alessandro Del Vecchio, qui n'en est pas à son coup d'essai en matière de supergroupe, sait utiliser les talents mis à sa disposition et il compose un album particulièrement présentable et aux  mélodies fortes (« Divine Wings »). Notons que le sieur Del Vecchio est aussi à la production et qu'il contribue aux claviers et aux chœurs. Son approche souvent AOR (« No Turning Back »)  ne dédaigne pas un hard mélodique et dynamique (« Will I See You Again »).
Sachant faire taper du pied (« Been Said And Done »), Revolution Saints peut être caressant (« Show Me Your Light », « Changing My Mind ») autant qu'il fait parler la poudre avec une lead guitare délicieusement volubile dont les enluminures valent bien une mention (« Save All That Remains », « Fall On My Knees »).

L'ensemble est bien fait, cela va sans dire, peut-être un peu moins accrocheur que ne l'était « Eagle Flight », son prédécesseur, mais il s'écoute agréablement et l'opus sait trouver son rythme. 
« Against The Winds » est sorti le le 9 février via Frontiers Music.

GOTUS (hard-rock), Gotus (19/01/2024)

GOTUS (hard-rock), Gotus (19/01/2024)

Le 02/03/2024

 « Gotus » est un album qui saura briller sur votre platine, plus par sa fiabilité que par son originalité.
Par Ahasverus
Gotus

Formé en 2019, Gotus est initialement apparu comme un projet live conçu par le guitariste Mandy Meyer et le batteur Pat Aeby. Le groupe, composé de membres anciens et actuels de la formation suisse Gotthard, Krokus (d'où Gotus) et Storace, s'est constitué en 2022 après une interruption des performances live provoquée par la pandémie.
La formation s'est consolidée avec l'arrivée de Ronnie Romero (Lords Of Black, CoreLeoni, Rainbow), du bassiste Tony Castell (ex-Krokus, Crystal Ball) et du claviériste Alain Guy.
En formation de bataille, Gotus propose un premier album éponyme. Il pioche dans la vaste discographie de Mandy Meyer avec des interprétations de morceaux tels que « When the Rain Comes » (Katmandü) et « Reason to Live » (Gotthard), mais il  comporte aussi de nouvelles compositions.
L'album « Gotus » s'ouvre sur « Take Me To The Mountain », qui n'est pas sans rappeler Deep Puprle et qui démontre que le groupe sait se fendre d'un hard-rock nerveux.

Nappé de claviers, agrémenté de ballades (« Love Will Find Its Way », « Children Of The Night »), de facture classique, le hard de Gotus est solide ( Beware of the Fire »), mais plus proche d'un Whitesnake que d'un Krokus ou d'un Gotthard, flirtant avec le blues (« When The Rain Comes », « What Comes Around Goes Around ») ou l'AOR (« Without Your Love »).

Particulièrement bien servi par ses musiciens, fort d'une tracklist sans faiblesse, « Gotus » est un album qui saura briller sur votre platine, plus par sa fiabilité que par son originalité.
Il est disponible depuis le 19 janvier 2024 via Frontiers Music.

COBRAKILL (heavy metal), Serpent's Kiss (19/01/2024)

COBRAKILL (heavy metal), Serpent's Kiss (19/01/2024)

Le 10/02/2024

Inutile de sortir votre flûte les gars, ce cobra là ne danse pas et c’est assurément lui qui va vous charmer.
Par Pépé Stakatto

Le groupe allemand Cobrakill s’est formé en 2020 sous l’impulsion de son guitariste Randy White et de son chanteur Logan Lexi, afin de faire revivre ce bon Heavy Glam des ’80. Un premier EP éponyme de trois titres (CobraKill) voit le jour cette même année avec l’ajout de musiciens additionnels : Tommy Gun à la guitare et aux choeurs, Struja à la basse et John Teller derrières les futs. Pas de doute, ces lascars ont bien biberonné aux Twisted Sister, Mötley Crüe, Judas Priest, et autres Wasp ou Ratt de l’époque bénie des années ’80 ! 
Le son est très typé californien, les compositions de qualité, mention spéciale au « Amber Eyes », titre qui sort du lot sur cette première galette. Le premier album du groupe Cobratör (huit titres), sort en 2022 sur le label Polonais Iron Oxide Records.
Cobrakill cobratorAprès un changement de line-up, on retrouve Randy White et Tommy Gun toujours aux guitares, Crippler Ramirez à la basse, Toby Ventura à la batterie et un petit nouveau au chant, Nick Adams dont le timbre de voix rappelle immédiatement Sebastian Bach (Skid Row), Vince Neil (Mötley Crüe) et même Lenny Wolf (Kingdom Come). La recette quant à elle n’a pas changé d’un iota. On retrouve pêle-mêle du Heavy, du Hard FM, du Sleaze et du Glam Rock dans ses influences. A signaler les deux pépites de l’album, le tonitruant « Lavender Haze Gipsy » et la sublissime ballade « We’ve Just Begun ».

Fort de ce succès, c’est donc tout naturellement que le groupe se voit proposer un contrat avec le label Italien Frontiers Records pour leur deuxième album Serpent's Kiss, sorti en ce début d’année 2024 ! Enregistré au Studio Monkey Moon de Dortmund, c’est le batteur Toby Ventura qui en assurera l’enregistrement, le mixage et la production, l’artwork étant l’oeuvre de Noackart. Comme nous allons le voir, cet album présente une maturité et une diversité incroyable.
Cobrakill coverL’entame se fait avec « Above the law » et son refrain mordant comme une morsure de serpent ! Le son est énorme, le pont entêtant avec ses choeurs et ses riffs bien abrasifs, un premier titre déjà accrocheur. Le très rockien « Bazooka » maintient la pression avec son refrain glam. 
« Concrete jungle » tend plutôt vers un hard FM, certes aseptisé mais imparable par sa mélodie et l’apport de claviers finement placés.
On poursuit notre voyage avec le très Sleaze et gentillet « Razor Blade », c’est propre et direct sans en faire des caisses. [Hey, on croirait presque entendre chanter Swan Hellion des BlackRain sur ce titre  !].

« Monstrous » avec sa basse sautillante et en boucle, ses choeurs dilués, lorgne quant à lui vers un Heavy très eighties ; et c’est avec « Same Ol' Nasty Rock N' Roll » que Serpent Kiss trouve enfin son rythme de croisière, un titre qui n’aurait pas dépareillé sur un bon vieil album de Mötley Crüe, tant la comparaison est évidente !

Avec « Torture me », mon titre fétiche de l’album, nous touchons ici au sublime. Le riff d’intro est hyper-catchy, le venin se répand enfin et nous fait doucement délirer, la mélodie rappelant Poison (tiens tiens !) voire un Ratt de la grande époque. En live ce titre va désosser sa mémé… Bon, après une énième réécoute, je vais quand même passer au morceau suivant !

« Hungry heart » reste dans cet Hair Metal glamour qui est un peu la marque de fabrique de CobraKill, puissant et terriblement Rock’n’Roll ! Refrains hachés et répétitifs, basse omniprésente et bien mise en avant… Avec « Seventeen » et son intro à la Dokken, cette Heavy Ballade va permettre à nos pistoleros de distiller leurs soli à foison. A noter également la forte influence « Bon Jovienne » (Roulette ?) que l’on retrouve dans ce morceau que ce soit par sa structure de pont, ou ses parties chants. 
Sur « Silent running », on se rend compte de l’important travail de CobraKill pour sur-vitaminer cette superbe reprise de la bande à Mike Rutherford (Mike & The Mechanics). Une rythmique lourde, des riffs ciselés « aux p’tits z’oignons », une ligne de basse divinement appuyée, ainsi que la voix envoutante de Nick Adams apportent à ce morceau ce manque « de patate » flagrant sur l’original, mais en y préservant toute sa magie. Un titre ma foi, bien jubilatoire… 
Le très Heavy « Ride my rocket » ressemble à ces fabuleux cocktails que l’on pouvait siroter sur la plage de Venice Beach à la fin des années 80 : un fond de Mötley Crüe, deux doigts de Crazy Lixx, une pincée de Kix et un « shake it, shake it baby » de Cinderella !
« Velvet snakeskin » le titre le plus énervé de l’album vient clôturer de façon magistrale sur les chapeaux de roues et dans un poussiéreux tête-à-queue ce deuxième opus de CobraKill. C’est puissant, nerveux et mortel, comme une ultime morsure !
Alors inutile de sortir votre « flûte » les gars, ce cobra là ne danse pas et c’est assurément lui qui va vous charmer avec cet excellent « Baiser du serpent » !
« Serpent kiss » est certes moins agressif et énergique que le précédent « Cobratör » mais il gagne en maturité et en originalité et il confirme bien l’ADN qui coule dans ses veines avec tous ces groupes qui ont fait leur renommé passée…