Le nouvel album de KLONE sortira le 10/02/2023 via Kscope/[PIAS].
Il aura pour titre :
« Meanwhile »
Chronique des meilleurs et pires aspects de l’humanité, « Meanwhile » est un concept album dont les paroles, écrites par le chanteur Yann Ligner, racontent de sévénements qui se déroulent dans le même temps mais à des endroits différents, amenant une réflexion quant à des choix faits contre notre volonté mais qui peuvent changer le cours de notre histoire commune.
« Within Reach » est le premier single dévoilé par le groupe.
« Meanwhile » sera disponible en CD, vinyle, ainsi qu’en version digitale. Les précommandes sont accessibles ici :
Multipliant les propositions, « Dystopia » marque une étape nette sur le parcours de Oïkoumen et pose les fondations pertinentes de ce qu'on espère être le début d'une belle lignée.
Voici une nouveauté qui nous a semblé intéressante ; elle est disponible depuis le début de ce mois de novembre :
« Dystopia »
Le groupe s'appelle Oïkoumen. Il est fondé à Paris en 2017 par Élie Veux, (guitare, composition) et Laura Mazard (chant, textes). Yaël Febvray (basse, synthétiseur) rejoint la formation 2019.
Le groupe est alors prêt pour présenter son premier opus, et c'est un EP éponyme de trois titres qui voit le jour. Il sera porté par le clip « Pompéi ».
Parallèlement, Oïkoumen occupe le terrain avec quelques reprises : Stratovarius, Arch Enemy, Children Of Bodom, Trivium ou encore Rammstein... C'est que ce groupe, d'abord influencé par les grands noms du symphonique, lorgne maintenant vers un métal moderne, comme en atteste son single « The Green Queen » fin 2021...
Et il fait route vers un territoire progressif, baroque et lyrique !
Fort d'une chanteuse au timbre haut, Oïkoumen a muri. Il nous accueille en vocalisant sur un nouvel opus d'environ cinquante minutes.
La voix de Laura Mazard apporte beaucoup. Elle joue même, c'est malin, avec les respirations (« Insidious »).
Autour, les rythmiques claquent, se complexifient, prennent de la vitesse (« Slaughterhouse ») sans pour autant snober la face symphonique du Métal (« Five Elements »).
La voix imprime sa direction (« Blood Ores »), donne des faux-airs de Lacuna Coil quand elle baisse d'un ton (« Green Warriors »). Elle est rejointe par les claviers quand elle balaie les cimes pour se faire instrument (« Contamination »). Le synthétiseur compose avec la basse un tamis serré autour des guitares (« Burnout »). Puis les musiciens dégagent le champ le temps d'une incartade acoustique qui fait place nette au chant ou à la batterie.
« Dystopia » se termine dans une pièce enchanteresse de plus de neuf minutes. L'armature est classique, les guitares claires et la flûte sont en pointe sur un premier tiers instrumental bien amené.
Ainsi Oïkoumen finit-il de nous charmer dans un premier album progressif contemporain, singulier dans la signature, ambitieux dans la composition, lyrique dans le chant. Multipliant les propositions, « Dystopia » marque une étape nette sur le parcours de Oïkoumen et pose les fondations pertinentes de ce qu'on espère être le début d'une belle lignée.
Les albums de Clive Nolan sont pour moi quelquefois trop lyriques et j’ai du mal parfois à les écouter d’une traite. Pour celui-ci ce n’est absolument pas le cas.
Une chonique d'Harvey
Pour ma première chronique ici même j’ai l’honneur, le privilège mais aussi la difficulté de parler du premier album de Imaginaerium.
Pourquoi donc ? Car l’un des fondateurs de ce groupe est Eric Bouillette mon regretté Ami mort bien trop tôt, tant de talent et de gentillesse, de bonté dans une seule personne… J’ai quand même accepté car je considère cela comme un hommage que je peux lui rendre à lui et sa femme Anne claire. Je n’irai pas plus loin dans les arguments personnels que je garde pour moi !
IMAGINAERIUM - Eric Bouillette
L’idée du groupe est partie de discussions entre Clive Nolan et Eric & Laura Piazzai, puis se sont ajoutés de multiples musiciens, nous y reviendrons.
IMAGINAERIUM - Clive Nolan
Le scénario de départ est corrélé à l’amour qu'Éric avait pour l’Histoire en général, ici c'est une partie des histoires de la grande famille Medicis qui nous est narrée (grandeur et décadence de Cosimo à la suite de son mariage avec Lucrezia de Medici).
« The Rise of Medici » est donc un album concept composé et arrangé par Clive Nolan et par Eric Bouillette. Coté musiciens nous retrouvons Clive Nolan (claviers, enregistrement batterie, chant – il interprète le personnage de Rinaldo) ; Eric Bouillette (guitares, claviers, mandoline, violon) ; Laura Piazzai (chant – elle interprète le personnage de Contessina) ; Andy Sears ( chant – il interprète le personnage de Cosimo) ; Elena Vladyuk (chant – elle interprète Lucrezia) ; Mark Spencer (chant – il est Monks) ; Scott Higham (batterie); Bernard Hery (basse) et Isabella Cambini (harpe).
IMAGINAERIUM - Laura Piazzai
Pour ne rien vous cacher les albums de Clive sont pour moi quelquefois trop lyriques et j’ai du mal parfois à les écouter d’une traite. Pour celui-ci et en grande partie grâce à Éric, ce n’est absolument pas le cas, il est bien plus rock et punchy tout en restant lyrique bien sûr mais la conception est bien meilleure et l’ensemble passe très bien. « The Tide Will Change » ou « Never Close Your Eyes » où les chœurs sont admirables en sont deux bons exemples. Le reste de l’album est du même acabit avec un « Treachery » magnifique également.
Les envolées de Clive sont toujours autant enjouées mais ici pas surjouées. Laura est parfaite et on retrouve un super Éric à la guitare mais pas que, avec par exemple son admirable travail à la mandoline sur « Glass Throne » ou à la guitare acoustique sur « Fall From Grace ».
Vous aurez compris, cet album est splendide et son écoute est plus que recommandée pour les fans de rock progressif, mais pas que !