Le son Märvel sent bon le rock hard aux guitares virevoltantes à la Foghat de la sortie des 70's.
2002-2022. Vingt ans d'existence pour le power trio Märvel. Les Suédois fêtent l'événement en sortant en ce début d'année 2023 un double album comprenant pas moins de vingt-trois pistes intitulé « Double Decade ».
Le choix de Märvel s'est porté sur leurs titres les plus populaires mais aussi sur une sélection de morceaux plus difficiles à trouver, faces B et titres rares, auxquels le mastering de Magnus Lindberg (The Hellacopters, The Datsuns) apporte un bain de jouvence.
Märvel précise :
« L'album est un un excellent témoignage pour nos fans qui ont continué à nous soutenir au fil des années. Double Decade est une oeuvre d'amour et nous avons mis beaucoup d'énergie pour en faire un format très spécial. La version vinyle comprend un beau livret avec des histoires personnelles de nos présidents de l'armée Märvel ainsi que du père fondateur de l'armée Märvel. Mais Nous n'apportons pas seulement de vieux vestiges à table, et vous pourrez également profiter de deux nouveaux morceaux : Catch 22 et Turn the Page. »
Le son Märvel sent bon le rock hard aux guitares virevoltantes de la sortie des 70's, avec un groove tel que savait l'amener une formation comme Foghat, et même dans une moindre mesure Thin Lizzy ou Boston.
Si vous aimez les groupes cités, on ne peut que vous recommander ce bonbon dont le goût se diffuse de bout en bout : il fait mouche à chaque piste, restituant d'une manière bluffante le son de cette période bénie sans être la pâle copie de qui que ce soit et sans jamais lasser.
Cet excellent best-of sera disponible au format vinyle dans deux jeux de couleurs différentes, l'un contenant deux vinyles transparents, l'autre avec un vinyle orange transparent et un vinyle violet transparent. Les deux versions sont livrées dans un luxueux gatefold (vinyle à pochette ouvrante) avec un livret exclusif.
« Double Decade » sortira le 24 février via The Sign Records. (MaidaVale, Grande Royale), écurie suédoise d'une grande qualité, principalement axée sur le rock psychédélique, qu'on a vantée mille fois ici et qu'on vous conseille de suivre cette fois encore.
L'authenticité, l'énergie et l'émotion en mode Rock Blues sincère et sourire ravageur.
Par Dam'Aël pour Ahasverus.fr
Pour les plus pressés, petit résumé :
Baignée dans la musique dans le ventre de sa maman, dans son berceau et pendant toute son enfance, elle s’initie à la guitare à l’âge de dix ans et parcourt dès l’âge de treize ans les lieux où il est possible de jouer de la musique. Le premier groupe avec lequel Gaëlle Buswel fait ses armes en France, en Belgique et en Angleterre, est CAM ON.
La popularité de Gaëlle Buswel s’est amorcée après la diffusion d’une vidéo sur You Tube dont un petit aperçu lors d’une session du 17/02/2011 peut-être vu ici :
S’en suivront quatre albums :
15 janvier 2012 : Yesterday’s Shadow en collaboration avec Neal Back
31 octobre 2014 : Black To Blue sur Continental Records Services (CRS)
31 mars 2017 : New Day’s Waiting
26 mars 2021 : Your Journey
Tout récemment, elle participe à un concert caritatif (26 novembre dernier), à la Seyne sur Mer et nous accorde une petite interview téléphonique quarante-huit heures avant l’évènement :
Plus de détails :
Un ras bol total l’amène à rejoindre une amie sur Londres où elle vit plusieurs années et fait chanter les gens notamment dans le métro londonien où l’échange est particulièrement fort. De retour en France, elle continue ce périple et met son altruisme au profit du caritatif en faisant des prestations dans des prisons et hôpitaux pour enfants. Authentique et sans artifice, elle compose et écrit la majorité de ses chansons ce qui l’amène à son premier album, acoustique, de Blues Folk en collaboration avec Neal Back "Yesterday’s Shadow" enregistré au Phantom Studios, Baudonvilliers (France) le 15 janvier 2012.
Les revues de presse sont plus que positives.
Forte de cette expérience, elle récidive avec un second album Black To Blue (31 octobre 2014) qui la conduit tout droit vers son premier live sur la radio WFDU FM à New York et une tournée monumentale de plus de deux ans et demi.
Son expérience se remplit d’évènements musicaux authentiques et sincères et Gaëlle décide de s’accorder un voyage au fil des rencontres, côté USA. La vie, le hasard, la chance, la surprise... l'amènent à croiser un artiste de rue au Texas David Quick qui lui permet de s’approprier une chanson qu’il chante depuis vingt ans "No One Else". Ce titre fait partie des onze titres du troisième album de la française "New Day’s Waiting" sorti le 31 mars 2017, chanté en duo avec David, et proposé dans nombre de concerts de Gaëlle depuis. Il est important de noter que l’enregistrement de ce titre remonte à 2015 et qu’il a été conservé tel quel sur l’album. La magie d’un moment précieux ne doit revêtir aucun autre costume! (Dam'Aël)
Les différentes tournées et l’ensemble des concerts ne sont pas cités ici, vous laissant le choix de les découvrir dans la biographie de Gaëlle Buswel. Par contre il est des rencontres majeures que je citerai, celle du 14 mai 2018 au Palais des Congrès de Paris, où l’artiste ouvre en première partie de Beth Hart et celle du 6 juin de la même année à l’Olympia, aux côtés de Ringo Starr.
Anecdote :
Une semaine pour préparer cette prestation de dernière minute et cinq minutes, le jour même, pour prendre conscience que leur demande de jouer leur version « Help » des Beatles est acceptée. Gaëlle : « Je me souviens que Matthieu Drouot m’avait dit que c’était sacrément couillu d’avoir joué ‘Help’ à ce moment-là, à cet endroit-là ! ». Sept minutes de balance parce que l’équipe de Ringo Starr avait pris du retard, moment pendant lequel « quelqu’un vient me taper sur l’épaule en me disant : "Hey, je m’appelle Ringo, je suis super content que tu sois là pour faire « notre première partie !" »(retrouvez l'interview intégrale de Gaëlle Buswel sur Music WavesICI.
Après le Japon et une tournée avec ZZ Top en 2019, cette blonde au sourire ravageur revient avec son quatrième album Your Journey, dans les bacs le 26 mars 2021 et se voit accompagner la tournée de Deep Purple en juillet de cette même année.
Pour finir :
Gaëlle Buswel, c'est un univers musical rock 70’s teinté par des influences Américaines de folk, de blues rock, bien moderne. Les textes y sont sincères et touchants, visant en plein coeur la sensibilité de son public. Les mélodies animent d'une mouvance haute en sincérité la profondeur de tout un vécu exprimé en musique. Un savoir-faire qui donne avec beaucoup de générosité au public, sa propre vision du monde, guidée par de l'authenticité pure et dure, jouée avec énormément d'énergie et de tendresse.
On va plus loin chez Ahasverus :
Quand talent rime avec partage et complicité ! Gaëlle se dit plus chanteuse que guitariste à la base, a contrario de Laura Cox qui se dit plus guitariste que chanteuse. Quant à Chloé "Rockloé" Rebeiro, je n'ai pas le renseignement mais, par contre je peux dors-et-déjà vous signaler qu'elle passe le relai à Jesse-Lee Houllier en tant que guitariste au féminin sur le Vol 4. de United Guitars (Chloé avait été choisie pour l'édition précédente : Vol.3 / Une femme par édition...)
Quelques unes de ses récompenses :
Finaliste à l’European blues union au Danemark en avril 2017
Révélation française à Cognac Blues Passions, et prix national France Blues en 2016
elle a reçu en 2015 le Prix coup de cœur de Cahors Blues Festival et le prix All That Jazz en 2015.
Son dernier clip Freedom Tonight a reçu le 1er prix du meilleur clip à l’Azalea Film Fest d’ Alabama aux Etats-Unis en avril 2018.
Groupe : Umbilicus
Origine: Tampa, Floride (USA)
Album: PATH OF 1000 SUNS (30/09/2022) - Chronique d'album
Genre: Hard Rock, Late 60s 70s Hard Rock
Label : Listenable Insanity Records.
Par Dam'Aël
LE GROUPE :
On aime les retours en arrière chez Umbilicus ; tant d'un point de vue musical qu'organisationnel. Je vous propose de dérégler votre montre et de lui faire faire un certain nombre de tours dans le sens inverse de leur déplacement habituel. Dam'Aël aurait-elle perdu le Nord ? Que nenni, je vous explique. Tout commence dans les années 2000 alors que Paul Mazurkiewicz (batteur) et Jack Owen (guitariste) font partie intégrante de la formation Cannibal Corpse. Ayant terminé l'album Bloodthirst en 1999 et bien avant Gore Obsessed de 2002, Paul et Jack décident de monter un projet parallèle bien loin de leur Death Metal habituel. Métalleux, ils le sont ! Et passionnés avant tout, surtout amoureux de la musique au sens large. Et... ils adorent le Hard Rock des années 60, 70 et du début des années 80. Et... ça les titille au point de se lancer dans la composition d'une quinzaine de titres, de faire le montage de bandes de démo et de les jouer lors de deux concerts sous le patronyme Path Of Man à Tampa dans un petit bar local, accompagné d'un troisième acolyte Vernon Blake . Sauf que tout s'écroule en moins d'une année et que les bandes ne seront pas même exploitées pour un méfait physique qui aurait pu signer cette aventure.
Reprenons notre montre et remettons les pendules à l'heure.
2020, le temps s'arrête sous pression virale au sens propre comme au sens figuré mais certains remontent le fil de leurs envies inabouties. Violence Inimaginable est dans la boîte pour Cannibal Corpse (mais ne sortira qu'en 2021) et donne l'impulsion suffisante à Paul pour reprendre le projet avorté. Vernon (basse) répond présent a contrario de Jack qui doit refuser le projet pour des raisons de géographie (il ne réside plus en Floride). C'est ainsi que Taylor Nordberg s'octroie le poste de guitariste avant d'accueillir au micro Brian Stephenson. Le line-up final est donc constitué et peut être résumé ainsi :
Brian Stephenson (Fore, Old James) - chant/paroles
Paul Mazurkiewicz (Cannibal Corpse)- batterie
Taylor Nordberg (Inhuman Condition, The Absence, Fore)- guitare
Vernon Blake (Anarchus, Napalm Death live) -basse
L'ALBUM : PATH OF 1000 SUNS
Je vous signalais plus haut qu'une quinzaine de titres avaient vu le jour lors de la formation Path of Man ; or l'absence de Jack Owen dans cette reprise de projet version 2020 a nécessité pour le quartet de repartir à zéro avec toujours pour objectif de rester sur le Rock Old school de ces années divines à savoir les sixties et seventies, chacun des membres y instillant ses propres influences : Grand Funk Railroad, Steppenwolf, Bad Company ou encore Sir Lord Baltimore et Lucifer's friend pour Paul Mazurkiewicz, Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath mais aussi 10cc ou Ten Years After et Trapeze, Cactus pour Taylor Nordberg...
Pour faire court, un spectre suffisamment étendu pour donner à cette galette toutes les couleurs d'un Woodstock bien illuminé et des vibrations flirtant très étroitement avec le psychédélique, le groove bien pêchu et des mélodies accrocheuses et fédératrices. Du vintage rehaussé de modernité sur fond de talent avéré et de passion délivrée avec énergie.
Le quartet nous délivre sur cette galette Path Of 1000 Suns dix titres d'une durée d'écoute de plus de quarante minutes que je vous laisse découvrir :
1. Hello Future
2. Umbilicus
3. Gates Of Neptune
4. I, Human
5. Stump Sponge
6. My Own Tide
7. Life On The Sun
8. The Call
9. Traveler
10. Gathering At The Kuiper Belt
Hello Future :
C'est un gros bras bien musclé qui nous pousse avec une ardeur de jeune ado et sans ménagement dans l'univers de Umbilicus. Une immersion frontale et directe dans les années folles de sexe, drogue et alcool. Ne rêvez pas! Ces trois bonus ne sont pas à découvrir dans la packaging de Path Of 1000 Suns. Pour toute réclamation, veuillez vous adresser à l'agent directement... Ce premier titre est un arbre de passion bien enraciné dans ce rock typé des années 60 au sens large. Les paroles abordent une thématique sensible, celle de la frontière entre l'argent et la morale bienséante : “In this land/sweat and backs are broken/And calloused is the hand…/No amount of gold could by my soul/Or cloud my happiness.” L'introduction n'est pas sans rappeler celle que proposait Jimi Hendrix sur Voodoo Child (Electric Ladyland de 1968) avec sa pédale wah-wah. Umbilicus envoie la sauce avec panache. Hello Future est le premier single proposé aux médias le 27 mai dernier sous forme d'une vidéo animée et réalisée par Jeramie Kling.
Umbilicus :
L'éponyme et quatrième single sorti le 15 septembre, s'accorde un tempo plus tranquille mais aussi plus sombre et une entrée en matière sur un trio basse/batterie/guitare en syntonie bien lourde (à la porte du doom) qui rappelle de beaux spectacles de lévitation sous molécules "magiques" dans les fosses. Brian Stephenson nous livre de belles envolées qui me connectent à un certain Lenny Kravitz et n'est pas sans nous annoncer une étendue vocale qui va sans doute nous faire grandement plaisir. Ce titre est un condensé de bonnes vibrations que la basse de Vernon appuie avec talent.
Gates Of Neptune :
Allongée sur mon canapé, portable éteint et casque sur la tête, c'est Téléphone qui envahit l'espace de 32 secondes les ondes et mes oreilles. Jusqu'à ce que le chant prenne le relai et me rappelle que je suis toujours avec Umbilicus. J'ouvre une porte à une proposition épique... Qu'aurait proposé jean-Louis Aubert comme ligne vocale sur cet instrumental ? Mais revenons à Path Of 1000 Suns, car les harmonies vocales posées par Brian sont excellentes et confirment la qualité du chant dont il est capable : chant langoureux avec un tout discret vibrato sur des plages très courtes, des envolées plus dynamiques et une puissance dans les aigües notamment sur le final que clôturera l'électro-acoustique de Taylor. A noter les patterns magistraux de Paul Mazurkiewicz. Taylor Nordberg a déclaré concernant cette chanson : "Gates est définitivement l'une de mes chansons préférées sur l'album. c'est une chanson assez simple, mais elle en dit long et elle est incroyablement dynamique. Elle vous emmène vraiment en voyage. La voix de Brian est également absolument magnifique sur ce morceau, et l'a vraiment fait passer d'une chanson soignée à une chanson épique !". Le voyage vers la huitième planète du système solaire la plus éloignée du roi soleil.
Gates Of Neptune est supporté par un clip sorti le 5 août dernier, en noir et blanc.
I, Human :
Second single dont le clip psychédélique, sorti le 6 juillet, propose un jeu visuel qui swingue autant que le morceau lui-même. I, Human est une machine de guerre de groove qui ne triche pas; le jeu du bassiste Vernon Blake est parfait et assure le groove pré-cité presque à lui tout seul. Une efficacité redoutable et indéniablement sur-vitaminée complétée par les riffs de la Fender Stratocaster dont le potard de tonalité a du voir son niveau flirter avec le plancher. La ligne de chant est voluptueuse, ensorceleuse et surtout accrocheuse. Excellent!
Stump Sponge :
Mantra vocal de chœurs en extase pour introduction. Ah quelles sont bonnes ces années d'Acid Rock! Stump Sponge propose une ligne vocale très accrocheuse, doublée sur certains passages, aux variations bien trouvées, variations qui confirment le panel que Brian est capable de fournir au niveau du chant. La rythmique toujours groovy et colorée par le soleil du sud américain est solide avec des guitares bien grasses et une ligne de basse vrombissante qui enfonce le clou y apportant une touche stoner-like. Mention spéciale pour Paul Mazurkiewicz qui à la batterie propose des patterns chiadés et des descentes de tom excellentes et recherchées. On en profite pour préciser que Paul est autodidacte et que lorsque Cannibal Corpse a été fondé, il ne jouait de la batterie que depuis trois ans. Osé, non! Habitué du blast beat, son jeu sur ses deux grosses caisses contribue à générer toute la puissance de cet album et met en exergue toute la technique qui structure les dix titres de cet l'opus.
My Own Tide :
Mid-tempo aux guitares bien sales qui embarquent l'auditoire dans un tableau varié voire presque malmené comme le ferait une vague indisciplinée. Des sonorités en échos, de l'électro-acoustique, une basse aux vibrations stoner ou encore des notes d'harmonica-like font de My Own Tide un morceau véritablement racé.
Life On The Sun :
Nous continuons, entraînés par cette vague Rock "umbilicusienne" avec un morceau très rythmé et syncopé qui joue sur des riffs accrocheurs et une batterie qui cavale sans s'essouffler le moins du monde. Life On The Sun est entraînant à l'image de cet album dynamique, diversifié, multicolore et cohérent. Il se termine sur des aboiements satisfaits ou non, je n'ai pu demandé au chien qui clôture les lyrics du titre. Umbilicus aime à offrir des fins uniques sur chacun de ces titres.
The Call :
The Call serait pour moi le titre le plus épique de cet album Path Of 1000 Suns de par ses lignes vocales parfois surprenantes, et qui met en évidence une batterie particulièrement complexe et technique, Une atmosphère étrange qui lance un appel, à la résonance un peu poisseuse.
Traveler :
Embarquement pour une rythmique accélérée sur chœurs, qui ravivent quelque peu certains souvenirs de cette époque pour les plus âgés d'entre nous, époque remise en avant par la formation américaine ; si Brian a pu nous rappeler certaines prestations vocales comme celles d'Ozzy, de Kravitz, voir Phil Naro, Umbilicus sait s'imprégner d'un Black sabbath de la première heure dans les guitares de Taylor Nordberg.
Gathering At The Kuiper Belt :
La boucle est bouclée avec Gathering At The Kuiper Belt qui clôture à la fois cet album et complète le schéma de Neptune déjà abordé avec le morceau Gates Of Neptune. L'introduction s'ouvre sur une mesure de basse répétitive qui peint une toile sombre en toute complicité avec la batterie, mais remplie d'espoir avec un passage éclair vers le Gospel avec notamment son "freedom" chanté en chœurs. Les changements de débits et de tempi donnent ses variations au titre. Un morceau un peu en marge de l'album mais loin d'être incohérent, plutôt étonnant.
L'album Path Of 1000 Sunssort le 30 septembre 2022 sur Insanity Records. Il a été enregistré, mixé et masterisé par Taylor Nordberg au Smoke & Mirrors Productions, à Spring Hill, en Floride que Taylor possède avec Jeramie Kling. C'est Taylor qui est aussi à l'origine du artwork de l'opus dont la photographie a été laissé à Deidra Kling.
Les thèmes abordés vont de récits purement fictifs à des sujets qui explorent dans les moindres détails la condition humaine et ses dérives.
« Path of 1000 Suns n’est pas un album concept » dit le chanteur Brian Stephenson « Cependant, le groupe est plus un concept en soi. Le concept d’être dans le moment présent et d’embrasser la liberté créative totale. »
Il poursuit : « Sur ce disque, nous nous sommes vraiment concentrés sur l’élaboration de la musique rock n roll la plus accrocheuse, la plus dure et la plus dure que nous ayons pu. Nous rendons hommage à nos héros du rock’n’roll du passé tout en regardant vers l’avenir. "Le parcours de 100 soleils" est le parcours de quatre personnes qui se réunissent pour créer un rock n roll sauvage et libre. »
Décliné en plusieurs versions, souvent en quantité limitée, pour les aficionados des collections, vous allez pouvoir vous faire plaisir.
Un petit résumé :
CD et album numérique
Traver Box Set - CD (limité à 50 exemplaires avec une photo signée à la main, 2 médiators, 1 magnet, un autocollant, un sous-verre, un écusson)
Traveler Box Set - Vinyle limité à 300 exemplaires
Vinyle signé limité à 30 exemplaires ou non signé (300 ex)
Cassette limitée à 100 déclinée en 50 Sun Orange et 50 Neptune Clear Blue
NOTRE AVIS :
Cet album révèle une véritable passion pour le Hard Rock Old School des années 70s revu avec toute la modernité de notre temps. Il pourrait paraitre interpelant en effet de surprendre des métalleux de genre beaucoup plus agressif, à se livrer à l'exercice d'un autre style. Mais vous conviendrez avec moi que l'amour de la musique conçoit tout à fait de passer de l'un à l'un autre sans pour autant se fourvoyer. Et c'est ce que démontre le quartet américain dans Path Of 1000 Suns et ce avec énormément de talent, de dynamisme, de cohérence et de diversités permettant une écoute complète sans aucun ennui. L'envie de relancer la platine en est un signe manifeste. Umbilicus a su résumer les différents modèles de ces années typiques en instillant du bon Rock sudiste, de l'Heavy, du Doom et du Stoner par pointes éparses, du Psychédélique, du Hard... Ils se sont faits plaisir, ils nous font plaisir. La production de cet album est parfaite avec un rendu très organique, lo-fi, loin des lignes aseptisées de quantité de masterings. Certes pas de grand renouveau mais un dix titres qui mérite sa place dans notre CDthèque quand on aime le genre. La voix de Brian a su donner une magnifique couleur à chacun des titres, le talent de chacun des musiciens structurant évidemment avec classe un niveau de composition incontestable. Nous validons !