Max Enix (Constellia) présentera son double album « Far From Home » à l'automne 2022.
Max commente :
« Je vous promets une œuvre moderne et unique avec un univers qui lui est propre... du jamais entendu ! Une fusion des genres musicaux. Sur le double album studio mais aussi sur scène (spectacles...). Avec des voix très travaillées, des compositions, des parties instrumentales entre autres. Tout est prêt pour une tempête d'émotions ! »
Leo Margarit (Pain of Salvation), Xavier Boscher (Ex-Misanthrope), Jean-Jacques Moreac, Vikram Shankar (Silent Skies, Redemption), François Rousselot (Chef de l'Orchestre symphonique de Budapest) sont annoncés sur cet ambitieux projet qui verra à la technique Marc Krauth, David Castillo (Katatonia, Opeth) et Tony Lindgren (Wardruna, Aborted, Amorphis, Vola). Sont également les invités de le double-album :
Andy Kuntz (Vanden Plas/Abydos), Tom Englund (Evergrey, Silent Skies), Devon Graves (Psychotic Waltz, Dead Soul Tribe), Fabio Lione (Rhapsody, Angra), David Readman (Adagio, Pink Cream 69), Mahdi MK Khemakhem (Carthagods), Kobi Farhi (Orphaned Land), Damian Wilson (Threshold, Arena), Laurene TelennAria (Orkhys), Stéphan Forté (Adagio), Derek Sherinian (Dream Theater, Sons of Apollo), Mattias Ekhlund (Freak Kitchen), Michael Romeo (Symphony X) ET BEAUCOUP D'AUTRES !
Rendez-vous est pris à l'automne ! Le Lien :
S'il ne figure pas parmi les précurseurs du genre, « The Chronicles Of Eunomia, Pt. 2 » parvient à se placer dans leur foulée. Par Ahasverus
« The Chronicles Of Eunomia, Pt. 2 » est le second volet d'une trilogie, Eunomia étant un projet monté par le chanteur et le claviériste danois Peter Danielsen.
Peter fait ses premières armes avec l'EP « Crystal Sword » en 2013 avant de s'attaquer à la trilogie dont le premier volet sort en 2018.
Il reprend grosso modo les mêmes ingrédients que les « Avantasia » de Tobias Sammet : un opéra rock inspiré de l'heroic fantasy dans lequel le power metal est largement servi par des invités prestigieux — évidemment moins renommés que ceux de Sammet, mais très capables tout de même...
Pour cette deuxième partie, Peter a fait appel à son frère son frère, le chanteur/musicien/producteur Marius Danielsen. Les deux hommes avaient déjà collaboré sur une autre trilogie metallique : « Marius Danielsen’s Legend of Valley Doom ».
Alexander Ormseth (basse), Magnar Winther Skorgenes (guitare) et Alessandro Kelvin (batterie) forment l'ossature de ce second volet d'Eunomia. Les invités sont nombreux. Nous citerons Alessandro Conti (Twilight Force), Arnaud Ménard (Alkemyst), Jimmy Hedlund (Falconer), Matt Krais (ShadowStrike), Ty Christian (Lords of The Trident), Mikael Dahl (Crystal Eyes), Olaf Hayer (Luca Turilli’s band, Dionysus), ou encore Anders Sköld (Veonity).
Le power metal dynamique proposé par Eunomia se permet de taper fort et vite (« The Search »), voire très fort et très vite (« Battle Of The Overlook », « Another Dimension », « The Story Goes On »). Les vocalistes rivalisent de talent pour aller décrocher des notes inaccessibles au commun. La production signée par le frérot est également au rendez-vous. S'il ne figure pas parmi les précurseurs du genre, « The Chronicles Of Eunomia, Pt. 2 » parvient à se placer dans leur foulée. Malgré la grande complexité de l'exercice, il trouve rapidement son rythme. Et puisque la première partie n'était pas mal non plus, « Eunomia » est un opéra metal qu'on recommande au moins quant à ces deux premiers volets.
Max Enix est originaire de Strasbourg. Il s'initie à la guitare à l'âge de seize ans et au clavier trois ans plus tard. Il crée alors sa (tou)toute première composition, une pièce de... seize minutes !
Max chante dans diverses formations plus ou moins métalliques. Au besoin, il peut même growler.
En 2019, il co-écrit avec Evi Ciglia son premier album, « Secret Garden ». Le projet s'appelle Constellia.
Désireux de plus de liberté artistique, ce désormais trentenaire entreprend ensuite l'écriture d'un Metal Opera, objet de notre publication :
« Far From Home »
Le logo sur l'album vous plait ? Il est signé Niklas Sundin (Dark Tranquillity).
Pour construire « Far From Home », Max Enix imagine une histoire qui commence avec l'extinction des dinosaures et qui se termine (en vérité peu s'en faut) par celle de la race humaine. A l'avenir, il n'exclut pas de l'adapter pour un film.
Sur cette base littéraire, à la manière de la musique cinématique, il compose durant six mois. Nous citerons deux influences qu'il évoque volontiers : le compositeur de musiques de films Hans Zimmer et le progueux Devin Townsend.
Pensant bien remplir un album, Max Enix donne libre cours à son inspiration. Elle accouchera d'une double galette d'une durée de plus de deux heures trente.
Pour consolider son oeuvre, Max s'appuie sur des fondations à toute épreuve : Vikram Shankar est au piano/claviers, Xavier Boscher (Misanthrope) aux guitares, Jean-Jacques Moréac (Misanthrope) à la basse, Leo Margarit (Pain Of Salvation) à la batterie, tandis que Max partage le chant avec la Strasbourgeoise Elise Wachbar (un beau brin de voix).
Côté guests, « Far From Home » n'a rien à envier aux castings les plus prestigieux de la catégorie. On remarque aux guitares, Stephan Forté (Adagio), Mattias Ekhlund (Freak Kitchen), Michael Romeo (Symphony X), au clavier Derek Sherinian (Dream Theater), au chant Andy Kuntz (Vanden Plas, Abydos), Tom Englund (Evergrey), Fabio Lione (Rhapsody Of Fire, Angra), David Readman (Adagio, Pink Cream 69)... On note aussi la présence de deux chanteurs qu'Ahasverus apprécie particulièrement : Mehdi Khema (Carthagods) et Laurène TellenAria (Orkhys) et puis de bien d'autres musiciens dont vous trouverez la liste in fine.
Pour l'aspect symphonique et les choeurs, sur les conseils de Thomas Kubler, Max a sollicité l'orchestre philarmonique de Budapest.
Sur le processus de l'album, Max Enix expliquait à la revue égyptienne Rock Era Magazine :
« Ma façon de composer et de procéder est assez similaire à celle de Hans Zimmer (lui aussi autodidacte) ! Tout est composé sur la base d'une musique de film ! »
Il précisait : « J'ai créé toutes les lignes vocales à la maison à partir des compositions et des orchestrations finales, puis je suis allé en studio pour rassembler mes idées et les affiner si nécessaire ! On a enregistré les démos et j'ai envoyé le tout aux invités qui ont repris mes paroles et les parties vocales ! Puis les guests, à la guitare (ou à la harpe), ont créé leurs parties. »
On imagine tous l'ampleur de la tâche... Ambitieux, titanesque, pharaonique, sont des mots qui reviennent volontiers dans les chroniques de ce double album. C'est qu'on est admiratif devant ce qu'a dû nécessiter la conduite de ce projet et on salue la prouesse de Max Enix, parvenu à un résultat extraordinaire dans un délai très court.
C'est donc d'abord à son ambition et à sa capacité à conduire ce projet de titan que nous rendons hommage, parce qu'il faut être totalement fou ou inconscient pour mettre en oeuvre un tel chantier, et complètement génial pour le mener à bien de la sorte.
Mieux qu'un opéra métal, au-delà des productions qu'on nous présente habituellement sous cette bannière, Max Enix réalise ici une véritable symphonie, une oeuvre hors-normes qui tient aussi bien du métal progressif que de la musique classique. Pratiquant le hors-pistes sans se perdre, elle incorpore par petites touches d'inattendus éléments hip hop ou extrêmes auxquels elle se marie très bien. Le résultat global est proprement impressionnant, réalisé sans temps mort ni fausse note. Littéralement larger than life, les compositions dépassent allègrement les dix minutes, la pièce finale (la préférée de Max) atteignant 26:38.
« Far From Home » a ainsi quelque chose de magistral et s'impose en référence à plusieurs titres : son ampleur, son casting, sa réalisation. Il intéressera au premier plan les fans de métal progressif ainsi que les amateurs de musiques de films ou symphoniques (certains passages sont d'ailleurs profondément sympho). Particulièrement dense, l'oeuvre ne saurait s'user au fil des écoutes, elle vous réservera toujours quelque chose.
Précisons que le son de l'album est suédois : il est mixé par David Castillo au Studio Grondahl de Stockholm, puis masterisé par Tony Lindgren aux Fascination street studios basés à Orebro.
Une adaptation française de « Far From Home » avait été envisagée. Max y a finalement renoncé, lui préférant une version orchestrale qui sortira prochainement dans un triple CD.
« Far From Home » est disponible via Wormholedeath Records depuis le 09/06/2023. Nous vous recommandons sa version CD, agrémentée d'un livret très fourni, disponible au tarif de 18€ seulement (soit rien du tout au regard du travail de l'auteur ! Vous trouverez le lien in fine). L'artwork et les illustrations de ce livret sont signés Thomas Ewerhard (Avantasia).
Une version vinyle de l'album est en préparation.
Max Enix défendra son projet sur scène. Pour la suite, il fourmille de plans aussi variés qu'ambitieux. Il sera évidemment à suivre.
Deux clips sont déjà disponibles. Un troisième sera prochainement mis en ligne.