Disponible depuis le 22/07/2022 « As We Set The Skies Ablaze » est le deuxième album de Moonshade, quintette de métal extrême mélodique basé à Porto.
Son artwork est l'oeuvre de Credo quia Absurdum.
« As We Set The Skies Ablaze » est un concept album qui raconte la grande aventure de l'homme, abordant poétiquement toutes ses merveilles, ses horreurs et les plus grands défis auxquels nous devons faire face pour devenir les seuls dieux qui aient jamais vraiment existé. Sa présentation est la suivante :
« Nous sommes les fils de celui qui nous a apporté la lumière du feu - héritiers du grand titan aspirant à la divinité. En tant qu'espèce, nous avons commencé par adorer la Nature, afin de la ravager dans le prochain souffle, mettant en danger l'équilibre délicat de cette belle Terre, ainsi que notre existence sur elle. Nous avons imaginé de nouveaux dieux et avons lentement commencé à les nier. En cours de route, nous avons créé des autocrates pour les renverser et augmenté les chances de paix mondiale via la menace imminente d'un hiver nucléaire. »
Puissant et hargneux, l'album trouve un contrepoint à son côté extrême en opposant ponctuellement au chant saturé les voix claires de Sandra Oliveira (Blame Zeus) et de Sofia Beco (Phase Transition) tandis que des choeurs apportent un côté épique qui sied au propos.
L'album peut être commandé sur le Bandcamp du groupe.
Tracklist:
1. Epitaph
2. Valley Of Dying Stars
3. Blood Of The Titans
4. The Shadows Of My Dissent
5. Artemis feat. Sandra Oliveira
6. The Antagonist feat. Sofia Beco
7. As We Set The Skies Ablaze
8. Everlasting Horizons
9. A Treatise Of Human Nature feat. Sandra Oliveira
Deux ans après un premier album éponyme suffisamment crédible pour être publié via Napalm Records, LEAGUE OF DISTORTION fera son retour, toujours chez le géant autrichien, le 25 octobre 2024 avec « Galvanize », sa toute nouvelle galette.
En avril 2024, le groupe allemand dévoilait le morceau « My Hate Will Go On », un titre aussi puissant que catchy que League Of Distortion accompagnait de ce commentaire :
« Nous sommes de retour avec une nouvelle chanson qui est comme un bon coup de poing dans la figure. Provocante et forte comme toujours, avec un message profond traitant de l'injustice. Nous avons travaillé dur dans les coulisses et sommes fiers de partager cette nouvelle chanson et cette nouvelle vidéo avec vous. »
En août nous pouvions découvrir « Galvanize », le morceau-titre.
« La vie a ses propres règles inexplicables, disait le groupe. Et on a l’impression que le monde est au bord de la destruction. Chaque vie personnelle est confrontée à des chaînes et à des défis. La vie ressemble parfois à un jeu vidéo – mais ce n’est pas le cas, c’est réel ! Avec la chanson Galvanize, nous voulons encourager chacun à avoir l'audace de se libérer de ce qui nous retient. Battez-vous pour la bonne chose, apportez un changement et devenez la meilleure version de vous-même. Ne laissez pas passer votre vie. Soyez courageux et agissez : now is the time to GALVANIZE. »
Enfin, en septembre, League of Distortion revenait avec « Chainsaw », la troisième piste du nouvel album. Ce tittre saisissant met en valeur la voix puissante d'Anna 'Ace' Brunner (Exit Eden) aux côtés des riffs de guitare dynamiques et des cris énergiques de Jim 'Arro' Müller (Kissin' Dynamite).
« Notre nouveau single Chainsaw est un commentaire sans concession sur la brutalité de la vie, l'injustice et le karma, expliue le groupe. Il canalise notre rage et notre frustration de vivre dans un monde où règnent la cupidité et l'hypocrisie. La chanson sert à la fois d'avertissement et de catharsis, nous rappelant que la vengeance et les conséquences sont inévitables. Ce morceau est une explosion sonore de rébellion, un appel viscéral à la justice dans un système brisé. »
A propos de son nouvel album, League Of Distortion explique :
« Nous sommes excités et euphoriques à l'idée de partager ce deuxième album avec vous ! Oui, l'implacable tempête du Metal moderne fait rage. Indomptés et déchaînés, nous sommes de nouveau, ouvertement et honnêtement en train de dire ce que nous pensons, d'essayer de comprendre ce qui se passe dans ce monde, de partager des sujets et des paroles très personnels, et de fournir un mur du son robuste. N'ayant pas peur de franchir les lignes et les frontières musicales, nous avons créé un album qui a sa propre personnalité et son propre son. » Rendez-vous le 25/10/2024 chez Napalm Records pour découvrir « Galvanize » dans tous ses états :
> Vinyle rouge
> Bundle T-shirt et CD digisleeve
> CD digisleeve (avec un livret de 20 pages)
> Format digital
L'album est disponible à la précommande par ce lien :
« Acoustic Sessions » conserve le dynamisme de « Petroleum » tout en polissant ses richesses vocales et mélodiques, jouant sur une belle gamme d’émotions.
Par Ingrid Denis
On avait laissé le quartet Burnt Umber prêt à enflammer les coeurs en 2022, avec leur premier album « Petroleum », riche de douze morceaux tous plus entêtants les uns que les autres.
Après avoir parcouru de nombreuses scènes avec l'énergie qu'on leur connaît, on attendait patiemment que le groupe nous révèle le successeur de cette pépite française de rock alternatif.
C'est donc avec un peu de surprise et la curiosité des gourmands que l'on accueille aujourd'hui « Acoustic Sessions », cet EP acoustique des parisiens, remodelant cinq titres phares de « Petroleum », plus un inédit en cadeau.
Il arrive fréquemment que les groupes de la scène indé se mettent à l'acoustique par nécessité, celle de pouvoir se produire dans de nombreux lieux musicaux maintenant rétifs à ce qui fait vibrer le plus un public rock, à savoir le bon vieux combo basse/batterie. Si Burnt Umber a dû se plier à l'exercice plus d'une fois, il est certain que leur esprit créatif bouillonnait d’en faire oeuvre.
Ce n'est donc pas un album d'économies au coin du feu, mais plutôt une occasion de travailler tout le potentiel émotionnel de leur univers à travers certains titres. Car s’il n’échappe à personne que la pièce maîtresse de ce combo flamboyant, Abby aka The Queen, excelle à lancer sa voix vers de belles prouesses électriques, elle peut tout autant poser des filtres veloutés sur ses modulations.
Et ça met des frissons à coup sûr.
Dès lors, entrons dans la salle et écoutons la reine.
Le single phare de l’album, « DRAWNING », commence ainsi par du spoken word, et laisse ensuite Abby la voix brisée et nos yeux embués sur le quai de cette fameuse Montparnasse Station. Il est des ruptures et des non-dits que l’on regrette toute sa vie en revivant la scène.
« THE GAP » délaisse ses effets atmosphériques de cordes et de choeurs, et se recentre sur la ballade langoureuse. Et si la version rock atteint des sommets de belting, ici la chanson se conclut par de magnifiques tenues en voix de tête en C7 et plus encore (à vos pianos !).
« THE HOURGLASS » garde tout à la fois un dynamisme et un flow sensuels, quand « RAINY SUNDAY » et ses accélérations d’origine à la double se mue tout en ruptures et crescendo suaves.
« STOLEN PIC » dévoile son timbre caressant, les intonations lorgnant parfois de Britney Spears vers Anneke Van Giersbergen (oui c’est cadeau ma Abby). Un jeu de séduction façon matador s'installe entre la guitare et la voix, qui se jaugent et s’enlacent.
Le visuel nous montre les musiciens dans une ambiance bleutée, tout à leur communion musicale. Mais là où on pourrait s’attendre à ne se laisser que bercer tranquillement, on est surpris par les récurrentes allures latino, qui bousculent la tête et les hanches presque malgré nous. Les morceaux ne sont pas dans une totale mise à nue instrumentale, préférant s'appuyer sur des variations chaloupées et une frénésie à peine retenue, plutôt que sur le dépouillement folk.
Enfin, si le jeu consistait à comparer les versions rock puis acoustiques de l'album, celui qui se trame avec le bonus track « FALLING » est tout l’inverse, et il faudra attendre pour savoir à quelle sauce électrique sera servi ce titre qui s’annonce épique. Le plaisir communicatif de vocaliser se manifeste encore, et on s’impatiente d’entendre plus puissamment la basse chaude et profonde qui se détache déjà.
L’EP conserve le dynamisme de « Petroleum » tout en polissant ses richesses vocales et mélodiques, jouant sur une belle gamme d’émotions. Et si la voix d’Abby prend tout l’espace, les musiciens ne se reposent pas en sirotant au fond du bar, proposant de jolis glissando, des riffs réinventés, et un jeu rythmique bien dosé et solide. Le plaisir de partager d'un groupe déjà majeur en son genre sur la scène française.
« FALLING » est le seul inédit, portant déjà la belle signature de ses créateurs, et nous donnant rendez-vous pour le futur plat de résistance, en 2025 ? A noter absolument que pour fêter la sortie de cet Acoustic Sessions sur toutes les plateformes de streaming, on se connectera le 9 octobre sur la chaîne Youtube de Burnt Umber, pour une Release Party digitale live.