Voici le classement des albums studio de NINE INCH NAILS par les abonnés d'Ahasverus-Le-Groupe.
En commençant par le meilleur...
N° 1 : The Downward Spiral (1994) - 9 voix
N° 2 : The Fragile (1999) - 5 voix
N° 3 : Pretty Hate Machine (1989) - 4 voix
N° 4 : Broken (1992) / With Teeth (2005) - 3 voix
N° 6 : Year Zero (2007) - 2 voix
Ils ont dit :
« Y'a des groupes, on reconnaît leur patte, on reconnaît leur talent mais on n'accroche pas du tout... et c'est mon cas, alors que j'adore des groupes tels Gravity Kills, Peace, Love and Pitbulls... va comprendre... » (Stan)
« Une vision du monde musical à la croisée entre désenchantement organique et désincarnation synthétique. » (Yann)
« Reznor est l'un des très grands du paysage musical dont les 90's ont accouché, influence d'une génération, touche à tout inarrêtable, génie discret à la discographie impressionnante. » (Julien)
HORSKHsemble au sommet de sa forme! Le trio qui allie electro, indus et metal, taillé pour le live ne manquera pas d'enflammer de grandes salles pour promouvoir son nouvel album BODY prévu pour le 19 janvier 2024.
Bastien Hennaut : programmation, claviers, chant, guitares (membre de PØGØ ) Briou : batterie Jordan Daverio: guitares, claviers
HORSKH nous proposait son tout premier extrait le 06 avril dernier "Interface", extrait de son futur album BODY , véritable collision entre la violence du metal et le pouvoir accrocheur de l'electro, le tout sur fond de questionnements sur les IA et la dépendance de l'être humain aux technologies numériques.
"Ce titre évoque notre rapport aux interfaces numériques. Smartphones, réseaux sociaux, applications multiples pour chaque action du quotidien, le narrateur/chanteur se met ici à la place d’une intelligence artificielle qui parle à l’humain. Cette I.A tente de l’apprivoiser avec des notifications en le déculpabilisant etc. Comme généralement dans les lyrics d'HORSKH, le sens est ouvert. L'aspect futuriste est accentué par l'univers très dark du clip et l'utilisation d'éléments 3D." (HORSKH)
Courant mai, le 24 pour être plus précise, la formation diffusait un second extrait "Tension" confirmant toujours cette collision entre la violence du metal au pouvoir accrocheur de l'electro sur de solides textures sonores. Un titre court et énergique dont le clip n'est pas sans rappeler Twin Peaks et l'univers de David Lynch.
"Tension" évoque une recherche d'équilibre entre différentes forces, différents états parfois opposés. Musicalement, c'est une version sous amphétamine d'un Nirvana passé à la sauce industrielle. Le morceau est marqué par une alternance entre des refrains très violents et des couplets mélodiques avec des textures électroniques et planantes. Il y a aussi cette idée de chercher à avancer face à un monde et des éléments en perpétuel changement, fait d’embuches et de contradictions. Il parle donc de sensations, de ressentis sans être linéaire ou même binaire dans l'approche de l'écriture. On pourrait comparer les paroles à l'univers de David Lynch, avec des images qui se suivent et qui semblent parfois absurdes, ou tout droit sorties d'un rêve." (HORSKH)
"Body Building" est le troisième single que HORSKH offre à nos esgourdes ce 13 octobre, précisant qu'il s'agit d'un titre plus électro que ses deux prédécesseurs avec une énergie explosive et une mélodie entêtante. Le tout sur fonds de mutations des matières et des corps.
"Ce morceau évoque un corps en construction qui tente des choses, qui essaie de se surpasser. Il renvoie aux étapes pour se construire soit même mentalement et physiquement, modifier son apparence, ses habitudes, ses envies et certaines fois contre les idées reçues, la société, sa famille etc.
Bien sûr, il est question du muscle et de l'apparence, qui est au cœur de notre époque, notamment dû à l'importance des réseaux sociaux et à l'image qu'on y renvoie. Mais il y a aussi l'idée de transition entre différents états. "Body Building" évoque donc la vie, son maintien et ses mutations." (HORSKH)
Très proche au niveau du son d'un Carpenter Brut dont il a fait la première partie, HORSKH délivre des ambiances très personnelles affirmant son identité et son talent à la fois sur sillons et sur planches, en d'autres termes à la fois en studio et en live.
Plus sombre et plus heavy que son prédécesseur, ses tonalités indus bien appuyées plairont aux amateurs de métal moderne. Par Ahasverus
Troisième long format pour Stitched Up Heart, formation californienne qui prenait naissance en 2010 autour de sa charismatique chanteuse Alecia Mixi Demner.
Les Californiens pratiquent un métal fortement teinté d'éléments industriels. Un EP éponyme signe leur acte de naissance dès 2010. « Escape the Nightmare » (2011) et « Skeleton Key » (2014) suivent aux mêmes formats avant que n'arrive le premier album, « Never Alone » en 2016, une réussite faite de morceaux accrocheurs (« Monster », « Never Alone », « It's So Easy »).
L'album « Darkness » (2020) s'ouvre sur un featuring du chanteur de Godsmack (« Lost »). On y relève quelques incartades légères, presque pop (« Bones », « Crooked Halo », « My Demon »).
Trois ans plus tard, précisément le 01/09/2023, nous accueillons le nouveau rejeton du groupe américain, un onze pistes intitulé « To The Wolves ».
C'est le morceau éponyme qui ouvre « To The Wolves ». Il présente immédiatement un alliage puissance/mélodie très rassurant.
Les rythmiques sont solides et l'aspect industriel est très bien utilisé pour conférer de la modernité aux morceaux. La touche pop pressentie sur « Darkness » semble passée, mais cela n'empêche pas la basse de se la jouer groovy (« Dead Inside »).
Alecia Mixi Demner livre une belle prestation vocale, passant sa voix par tous les états (« Possess Me », « Part Of Me »), bien soutenue par ses compères aux backing vocals.
Des titres comme « Immortal » peuvent développer beaucoup d'agressivité sur un album globalement dense, plus sombre et heavy que son prédécesseur. Ses tonalités indus bien appuyées plairont aux amateurs de métal actuel.
Comme les deux premiers albums de Stitched Up Heart, « To The Wolves » est une sortie Century Media Records.