« J'ai recroisé Yarol en partageant l'affiche d'un festival. C'est une belle personne qui aime partager, un vrai musicien rock, qui ne se prend pas la tête et qui aime jouer. »
Par Ahasverus - Photographies : Jessica Calvo.
Quintana Roo, Liga Quintana, Quintana Dead Blues eXperience... Plus de vingt ans qu'il bourlingue, Piero, lui qui a toujours baigné dans la musique, lui dont la grand-mère était premier violon à l'orchestre de Chambéry. Avantage ? Inconvénient ? Education musicale au conservatoire dès l'âge de sept ans, passage obligé par le solfège et la flûte. Mais il la trompe avec une basse dès ses dix-huit ans, plus attiré par Duran Duran, INXS et le rock espagnol que par la musique classique.
Ce chemin mène droit à ses premiers groupes, à la naissance de Quintana Roo, qui joue pendant sept ans dans toute la France et en Espagne. Mais après trois disques, Quintana Roo s'effrite. « Je me suis retrouvé seul comme un con avec ma basse et j'ai dû me mettre à la guitare pour m'accompagner ». Nouveau projet, Liga Quintana. Ca marche bien, très bien, même. Des centaines de dates, quatre disques, un film documentaire. Mais l'histoire se répète : Liga Quintana s'arrête en 2011. Vaincu Piero ? Jamais ! « Faire de la musique, tourner, c'est un peu maladif chez moi je décide immédiatement de continuer, mais seul cette fois-ci. ».
Sous le nom de Quintana, solitaire et libre, Piero enchaîne les collaborations. En 2017, il fait ses premières dates seul en scène sous le nom de Quintana Dead Blues eXperience. « J'avais déjà joué seul, auparavant, notamment en première partie de Christine & The Queen et de Gaëtan Roussel et sur quelques festivals, et l'idée, même si c'est flippant, me plaisait. » Il enregistre les albums « Older » et « One Of Us » ainsi que l'EP « 4 Lost Songs ». « Je sais aussi qu'un jour je remonterai un groupe, assure-t-il, mais je ne me pose pas de question... » C'est cependant le Quintana Dead Blues eXperience qui revient avec « Wild As Fire », un nouveau single réalisé avec Yarol Poupaud.
Piero se souvient de ce jour où leurs chemins se sont croisés : « La première fois où j'ai partagé la scène avec Yarol Poupaud, c'était en ouverture de Johnny Hallyday, en juillet 2015 à Aix les Bains ! Mais on n'avait pas échangé ! » Le monde est petit, Piero est toujours à l'arpenter, Yarol Poupaud aussi. Ils ne perdaient rien pour attendre... « L'année dernière, en juin, j'ai fait trois dates dans l'Ouest, en ouverture de son projet en solo Yarol, et c'est là qu'on s'est rencontrés ! Je suis même monté sur scène avec lui, pour une sorte de Jam sur I Wanna Be Your Dog ! » La graine était plantée : « Après le dernier concert, dans les loges, il m'a proposé d'enregistrer un truc chez lui, dans son studio, et de là est née l'idée de ce maxi 45 tours, avec ce titre Wild as Fire, que j'ai amené et qu'il a réarrangé. »
Encore et toujours sur les routes, Piero conclut : « Depuis, j'ai recroisé Yarol en partageant l'affiche d'un festival à Vannes, avec FFF. C'est une belle personne qui aime partager, un vrai musicien rock, qui ne se prend pas la tête et qui aime jouer ; dans le premier sens du terme. "A l'ancienne", comme j'aime. »
« Wild As Fire » est disponible depuis le 24/05/2024 sur vos plateformes habituelles ou en maxi 45 tours.
« J'avais un désir d'indépendance sur ces compos, et aussi une envie brute de décoffrage, un reset clair et net en somme, sans fioritures. »
Jaypee vient de la scène Metal, il fit ses premières armes sur la scène poitevine avant de s'exprimer par le blues au travers de plusieurs albums sous le nom de Jaypee-Jaypar ou de JaCOB. Après « Metamorphosis », il revient avec « Version Zéro », un opus chanté, pour la première fois, intégralement en Français. Une nouvelle orientation qui n'a pas manqué de susciter nos questions auxquelles le rocker a bien voulu répondre... JAYPEE par Jeff Sehier
Interview réalisée par mail en mai 2024.
Ahasverus : Bonjour Jaypee. Après « On my way » (2015) « Sinner » (2016) et « Meet Me Again » (2018) de Jaypee-Jaypar, après « Metamorphosis » (2022) de JACOB, tu nous reviens sous le nom de Jaypee pour l'EP « Version Zéro ». Tu n'as pas peur qu'on se perde en route en changeant de nom à chaque projet ou presque ?
Jaypee : Hello ! Et d'abord merci pour l'interview ! Pour répondre à ta question, j'avoue que ça peut porter à confusion oui. Mais n'oublions pas que JaCOB est l'acronyme de « Jaypee And the Cannibal Orgasmic Band », on reste sur un « Jaypee » comme fil conducteur. En tout cas, je souhaite que ce JAYPEE soit mon dernier mot, ferme et définitif ! Il faut préciser aussi que cet EP marque un grand tournant, même un renouveau, mais on y reviendra ! JAYPEE avec son line-up de JaCOB de 2022, avec Fred Brousse à l'harmonica, Marie Caparros au Violoncelle, Jean Joly à la basse et Rémi Dulaurier à la batterie. - Photographie Thierry Monchatre-Jacquot Ahasverus : Ta signature reste fondamentalement la même avec ce mélange d'influences Metal et de blues acoustique...
Jaypee : Oui, tu l'as senti aussi, ce mélange s'impose à moi ! j'ai essayé de m'en éloigner mais ça revient au galop ! Le Metal fait partie de ma culture musicale à 100%, même si ce n'est pas ce qui prédomine dans mes compos, c'est quand même présent.
Ahasverus : Pourquoi as-tu décidé d'autoproduire ce nouvel EP ?
Jaypee : La conjoncture y est pour beaucoup ! Les subventions se font rares pour que les labels parient sur un projet émergent malheureusement, c'est d'autant plus vrai depuis que le COVID est passé par là. Cependant, j'avais un désir d'indépendance sur ces compos, et aussi une envie brute de décoffrage, un reset clair et net en somme, sans fioritures, l'autoprod' fait indubitablement partie de cette démarche.
« L'envie de passer au Français s'est faite de plus en plus évidente. »
Ahasverus : Jusqu'à présent tu chantais en Anglais. Comment l'écriture en Français s'est-elle imposée ?
Jaypee : J'ai passé le cap, et la décision n'a pas été facile, mais l'envie de passer au Français s'est faite de plus en plus évidente, il fallait surtout oser arrêter de se cacher derrière une langue étrangère pour exprimer ce qui sort de ma tête, c'est pas évident mais le jeu en vaut la chandelle. Je pensais que ce serait plus facile... Non ! Le fait d'écrire en Français demande une exigence beaucoup plus grande, en tous cas en ce qui me concerne. J'ai toujours écrit des choses en français, depuis des années, mais je ne les ai jamais révélées (mis à part « Dansons » sur « Meet me Again »). La plupart de ces écrits ont d'ailleurs fini à la poubelle ! Je suis ravi d'avoir passé ce cap en tout cas, même si je suis conscient que ça peut en déstabiliser certains tout en en attirant d'autres ! Ahasverus : Ces compositions sont donc nées spécialement pour cet EP où certaines attendaient leur jour dans tes tiroirs ?
Jaypee : J'avais des compos dans les tiroirs, mais je me suis vite rendu compte que ça ne collait pas avec le français ! Donc pour répondre à ta question, j'ai composé en pensant « Français », car les diphtongues ne sont pas au même endroit, et ce qui sonne cool en anglais sonne mal en français, et vice-versa. C'est aussi la première fois que j'écris des textes avant de composer des musiques ! C'est un nouveau travail de fond hyper intéressant.
Ahasverus : Que signifie ce titre, « Version Zéro » ?
Jaypee : Version Zéro, ça se recoupe un peu avec ce que je disais avant sur le processus de création, l'écriture en Français, et le désir de partir sur quelque chose de vraiment nouveau. C'est aussi les derniers mots de l'EP sur le morceau « Vivant » : « Erreur système, retour version zéro ». On est donc sur un mode sans échec (du moins je l'espère, ahah !), qui se recoupe aussi avec le choix de l'autoprod. Il y a aussi mon départ de chez BAAM Productions et mon arrivée au Cri du Charbon pour le booking. On parle donc vraiment d'un truc nouveau En tous cas avec cet EP, j'estime repartir à zéro.
« Quitte à avoir des influences, autant prendre les meilleures ! »
Ahasverus : Pour présenter « Version Zéro » tu cites Thiéfaine et Bashung. Que sont-ils pour toi ?
Jaypee : Je les cite comme influences en toute humilité. La profondeur des textes de Thiéfaine est abyssale, la mélancolie de Bashung va crescendo, jusqu'à son album posthume « En Amont ». J'adore le côté contemplatif de leur écriture. Et comme tu as pu le remarquer, je n'écris pas non plus des choses très joyeuses ! Je te rassure, tout va bien dans ma vie perso ! Sûrement grâce à l'écriture qui est cathartique à bien des égards. Quitte à avoir des influences, autant prendre les meilleures ! Ajoutons Arno pour le trio gagnant !
Ahasverus : Avec ta voix de basse, j'ai beaucoup pensé à Reuno, pour son travail avec Madame Robert notamment...
Jaypee : C'est assez marrant car tu n'es pas le seul à me dire qu'il y a du Reuno dans la voix. Ce n'est pourtant pas conscient, même si j'ai poncé les premiers albums de Lofo en long, en large et en travers étant plus jeune, et même si je les réécoute de temps à autre avec plaisir ! J'avoue moins connaître son projet Madame Robert, mais j'y jetterai une oreille, du coup !
Ahasverus : J'aime particulièrement ton texte sur la colère (« Celle Qui Crie »). Comment l'idée de ce morceau a-t-elle surgi ?
Jaypee : Une engueulade avec un pote (même si ça s'est fini bras dessus-bras dessous). J'ai vu avec le recul cette propension à devenir de mauvaise foi et à ne rien lâcher quand la colère monte. Une attitude hautement contre-productive et destructrice, mais avouons-le aussi, tellement libératrice. C'est humain, et je me méfie vraiment des gens qui ne se mettent jamais en colère... c'est louche ! Je sais pas si tu as vu la série « Beef » (« Acharnés », en français), mais ce morceau illustre ça : une queue de poisson qui finit en course poursuite et en grand n'importe quoi. Franchement, qui n'a pas rêvé de faire ça ?
Ahasverus : As-tu un morceau préféré dans ce nouvel opus ?
Jaypee : J'ai un faible pour « Vivant », le dernier morceau de l'EP, parce qu'il est assez positif au final. Il y a ce côté d'épouser l'adversité pour avancer, et c'est vraiment l'essence de cet EP. C'est de plus en plus difficile de se faire une place en tant qu'artiste émergent professionnel aujourd'hui : entre les aides financières qui sautent au fur et à mesure pour les organisateurs, les salles subventionnées qui ne font pas leur taf de découverte, la conjoncture, le manque d'argent, la baisse du pouvoir d'achat,... Y'a de quoi grincer des dents. Malgré tout, cette rage me nourrit, et je la transforme en énergie, pour avancer en dehors du rouleau compresseur qu'on peut vite subir. Plus c'est dur, plus ça me donne envie, ce morceau parle de ça. Pour citer Leonard Cohen : Il y a une faille en chaque chose, c'est de là que jaillit la lumière.
Ahasverus : Qu'est-ce que tu aimes dans la scène française en ce moment ?
Jaypee : Etonnamment, j'écoute beaucoup de rap Bon, c'est pas du rap de jeunots non plus, mais je découvre encore des choses. En ce moment c'est La Gale (qui est Libano-Suisse d'ailleurs) qui tourne en boucle. Cette fille écrit particulièrement bien, et à l'instar de Casey, ça fait vraiment du bien de voir de plus en plus de femmes dans ce milieu qui ont plus de talent et de hargne que la plupart de leurs homologues masculins ! Ahasverus : Revenons à ton nouvel EP : qui t'a accompagné sur ce projet ?
Jaypee : J'ai bossé avec les mêmes musiciens que sur Metamorphosis, mis à part Fred Brousse (avec qui nous sommes restés très amis cependant) : Marie Caparros au Violoncelle, Jean Joly à la basse et Rémi Dulaurier à la batterie. C'est David Cartier qui a fait l'enregistrement et le mix dans son studio à Saint-Etienne, et Joerg Luedicke qui a fait le mastering au Texas. J'ai bossé également avec une artiste que je connais depuis tout petit, et qui s'appelle Véronique Pestel. C'est une très bonne autrice/compositrice/interprète en chanson française qui a beaucoup partagé la scène avec ma mère (entre autres), qui est aussi chanteuse. On a bossé quelques jours ensemble sur des méthodes d'écriture, mais elle m'a surtout débloqué le truc pour oser écrire en Français. Elle a bien compris mon univers et m'a vraiment encouragé à partager mes paroles, alors un grand merci à elle.
Ahasverus : Quels instruments ont été utilisés sur « Version Zéro » ?
Jaypee : Deux guitares acoustiques, trois guitares électriques, un violoncelle acoustique, un violoncelle électrique, une basse, une contrebasse, une batterie, et des cordes vocales !
« Je considère repartir à zéro, on peut dire que l'avion représente ça. D'un côté, c'est tout cassé, mais on se démerde. »
Ahasverus : Le son de l'album est gros avec un côté acoustique qui fait bien ressortir les détails. Parles-moi des conditions d'enregistrement, mix, mastering...
Jaypee : Déjà l'ambiance était top avec toute l'équipe du début à la fin ! On a commencé par des préprods à l'arrache à la maison pour Marie, Jean et moi. Rémi a envoyé ses parties batteries à partir de son local de repet avec trois pistes. ça nous a permis d'avoir une base carrée, mais dégueulasse ! Heureusement, David a pris le relais ! On a enregistré la batterie sur deux jours avec une guitare témoin, puis j'ai passé deux jours à la maison pour faire les prises guitares. Il y en a un bon paquet ! Deux guitares acoustiques enregistrées deux fois chacune. Pour les deux électriques que j'ai utilisées pour la rythmique, je devais être à huit pistes par guitare plus les solos par dessus ! Autant te dire qu'on avait le choix !
Jean et Marie ont passé une journée chacun pour les parties basse/contrebasse et violoncelle. Marie a utilisé un violoncelle électrique sur les parties rock, où on s'est bien éclatés, j'avoue (avec de la wahwah, de l'octaver, de la whammy, de l'overdrive...) Donc en gros, on a fait la prise de son en une semaine et on a dû faire le mix en autant de temps avec David. On a tous pris du plaisir à bosser ensemble, il n'y a eu aucune ombre au tableau. Pour le mastering, c'est Joerg qui l'a fait à distance au Texas (c'est lui qui avait bossé déjà sur « Metamorphosis »). On a dû s'y reprendre à deux ou trois fois pour avoir la bonne version... Un allemand résidant au texas qui fait le mastering d'un EP en français quoi, mais au final, il a bien capté l'importance de la place de la voix dans le mastering. Je tenais à coeur que les paroles soient le plus intelligibles possible.
Ahasverus : Un mot sur la pochette de Version Zéro, cette carcasse d'avion...
Jaypee : Honnêtement, qui dit autoprod dit pas de budget... Donc c'est une photo libre de droits qu'on a retravaillé avec Cyril et Marion du Cri du Charbon. L'idée du crash d'avion au milieu de nulle part encore une fois, ça fait écho à l'explication de « Version Zéro » . Quand je dis qu'avec ce projet, je considère repartir à zéro, on peut dire que l'avion représente ça. D'un côté, c'est tout cassé, mais on se démerde. Ahasverus : Que faut-il retenir de ton actualité sur les prochains mois ?
Jaypee : On a réussi à enregistrer une captation live avec mon pote réalisateur Zacharie Dangoin sur le morceau « 522 290 démons ». On y retrouve Victor Roux à la guitare, qui n'est pas sur l'EP, ça présente le full band tel qu'il pourra être sur scène, à cinq. Cependant, les concerts à venir à partir de fin août seront en solo. Je reprends cette version live solo avec plaisir d'ailleurs. Comme je le disais, c'est difficile de trouver des lieux ayant un budget pour des groupes émergents, d'autant plus en repartant à zéro ! J'ose espérer que le full band pourra se produire sur de belles scènes à l'avenir, mais pour le moment, ce sera du café/concert en solo ! C'est aussi comme ça qu'on se forge.
J'ai un set d'une heure 100% en français, et je m'éclate avec mon looper, mon pedalboard et ma stompbox. Ce n'est donc pas une formule « au rabais » mais une proposition à part entière. J'ai donc hâte de roder mon set et de partager cette nouvelle version de Jaypee avec le public ! Pour le moment, mes prochaines dates sont le 23/08/2024 à Espirat (L'Imprévu), le 06/09/2024 à Golfesh (Le Capsulum) et le 18/10/2024 à Besançon (Le Bar de l'U).
Ahasverus : Merci Jaypee d'avoir répondu à mes questions.
Jaypee : Merci à toi de me les avoir posées !
LE MELANGE DE BLUES, DE SOUL ET DE FUNK DU ALYSSA GALVAN BAND N'EST PAS SANS NOUS RAPPELER PARFOIS AMY WINEHOUSE. LE PREMIER ALBUM DU QUARTET SORTIRA LE JOUR DE LA FÊTE DE LA MUSIQUE. Par Ahasverus
« Alyssa Galvan Band me permet de donner une toute nouvelle vie à mes chansons. Je n'ai jamais été capable de travailler pleinement ma musique dans un style blues/soul/funk comme je le fais maintenant. Ce groupe me donne la chance de partager mes chansons d'une manière différente de mes autres projets passés et présents. Outre le nouveau visage de mes musiques, c’est aussi le fait de ne travailler qu’avec des musiciens français qui m'ont ouvert à un public complètement différent. »
Alyssa Galvan jeune songwriter originaire du Missouri, sortait son premier album à l'âge de seize ans et arpentait les routes des USA de festivals de blues en clubs de rock. Son nouveau projet, le ALYSSA GALVAN BAND, a pris forme l'année dernière en France, sa nouvelle terre d'adoption.
Aujourd'hui, le Alyssa Galvan Band est rôdé par quelques concerts et il s'apprête à sortir son premier album, « Darling ».
Alyssa explique :
« Je suis extrêmement heureuse d’annoncer que le premier album du Alyssa Galvan Band, Darling, est terminé et devrait sortir le 21 juin 2024. Je tiens à remercier chacun pour son amour et son soutien continus, car il serait impossible de poursuivre ce rêve sans vous. Un merci spécial à mes parents qui ont tant sacrifié pour m'aider à arriver là où je suis aujourd'hui. »
La jeune Américaine poursuit en annonçant les contributeurs avec lesquels elle a collaboré :
« Je suis ravie de vous présenter deux personnalités spéciales sur cet album. Le premier étant mon mentor et grand ami Justin Cauble. J'ai tellement appris de Justin, tant dans la musique que dans la vie. Je n’aurais pas progressé aussi rapidement dans ma carrière sans lui. Il a toujours été à mes côtés pour partager ses connaissances et son soutien. Je n’aurais pas pu arriver aussi loin sans lui et je suis reconnaissante pour son apport à l’album.
La deuxième participation spéciale que j'avais hâte d'annoncer est celle du seul et unique Bob Margolin. J'ai eu la chance de rencontrer Bob aux masterclasses Pinetop Perkins à Clarksdale, Mississippi, quand j'avais seize ans. Je me souviens avoir été si nerveuse mais excitée non seulement de partager la scène et d'apprendre de lui, mais aussi d'être simplement en sa présence. C’est un honneur absolu de le voir clôturer l’album sur une chanson qui me tient extrêmement à cœur. »
Alyssa se souvenait au cours de notre interview : « J'ai eu l'occasion de rencontrer Bob Margolin, qui a rejoint Muddy Waters et son groupe en tant que guitariste en 1973 pendant sept ans. À chacune de nos rencontres, il m'a fait part de nombreux conseils et anecdotes et m'a toujours apporté un soutien incroyable. Il n'a jamais peur d'agir comme il l'entend sur scène et j'admire cela. Je me souviens de la première fois que j'ai partagé la scène avec lui et qu'il a annoncé mon nom dans le micro. J'avais l'impression d'avoir la tête sous l'eau et je savais que je devais donner le meilleur de moi-même. »
Plusieurs extraits du futur album ont déjà été dévoilés, tel le groovy « Darling », qui donne son titre à l'album :
Dans son annonce, Alyssa poursuit ses remerciements :
« Un grand merci à la Blues Society Of The Ozarks, à France Blues Officiel et à la Pinetop Perkins Foundation pour tout leur soutien. Sans ma société de blues locale, je n'aurais jamais été présentée à toutes les charmantes personnes avec qui j'ai travaillé en étroite collaboration ces deux dernières années. Merci à Benoît Kothé d'avoir pris le temps de concevoir l'incroyable artwork tout au long de l'album. Merci à l'incroyable La Bedoune de nous avoir permis d'utiliser Bedoune Lab. Ainsi que pour avoir apporté leur soutien, leurs idées et leur temps. Merci à mes camarades du groupe d'avoir travaillé si dur sur cet album et d'avoir répété plusieurs longues journées pour amener nos chansons en live. Un merci tout spécial à Matéo Perfetti qui a passé d'innombrables heures, jour et nuit, pour que cet album soit parfait. Avec tout son dévouement au mixage, à la production, à la conception et à l’arrangement de mes compositions, cela n’aurait pas été possible sans lui. »
Le Alyssa Galvan Band, c'est en effet aussi des musiciens français qui entourent Alyssa :
« J'ai l'honneur de travailler avec trois incroyables musiciens français. Chacun d'entre eux apporte sa propre individualité au groupe. À la basse, Pierre Cabirol s'est d'abord intéressé à la musique pour s'amuser avant de la poursuivre professionnellement. Il a pris quelques leçons avant d'entrer à l’Université et d'obtenir un diplôme en musicologie jazz. Il s'est rendu compte qu'il pouvait travailler seul avec succès, tout en tenant compte des points de vue de ses professeurs. Il donne un coup de main au pôle supérieur de musique de Toulouse. À la batterie, Lucas Lopes a commencé à apprendre la musique à l'âge de neuf ans dans un conservatoire de Versailles. Il a suivi cet enseignement pendant de nombreuses années avant de déménager dans le sud de la France pour continuer dans un autre conservatoire spécialisé dans les percussions classiques. Il est aujourd'hui à l’école Agostini, un conservatoire spécialisé dans la batterie. Ensuite, nous avons Matéo Perfetti au claviers. Sa formation musicale débute dès l'âge de six ans, lorsqu'il apprend le violon. Plus tard, il a commencé à apprendre d'autres instruments, à former des groupes et à donner des concerts à l'âge de seize ans. Il est actuellement titulaire d'une licence en musique et a validé un diplôme en musicologie jazz. Non seulement il ajoute une richesse à la musique sur les touches, mais il est aussi le cerveau du groupe. J'ai eu la chance de nouer des liens très forts avec lui, dans la vie comme dans la musique. Il est incroyablement talentueux et a une grande oreille pour les arrangements, ce qu'il fait pour toutes nos chansons. J'admire tout le travail qu'il accomplit pour que ce projet soit le meilleur possible. À ce stade de ma vie, je ne pourrais pas imaginer travailler aussi étroitement avec quelqu'un d'autre. »
« Darling » sera disponible le 21/06/2024 sur toutes les plateformes de streaming. Ceux qui sont intéressés par une copie physique peuvent contacter Alyssa Galvan car les CD sont en production.
Sauvegardez l'album ici :