Songs for an angel – Tribute To Eric Bouillette - Vol I (14/02/2023)
Songs for an angel – Tribute To Eric Bouillette - Vol I (14/02/2023)
Le 25/03/2023
Beaucoup de retours positifs et de propositions variées, a tel point qu’un second volume est prévu.
Une chronique d'Harvey
Treize compositions, réunissant de nombreux artistes de différents pays qui ont participé à la vie d’Éric Bouillette et qui ont souhaité lui rendre hommage. Cet album vous permettra de voyager à travers différents paysages musicaux et peut-être d’en découvrir de nouveaux.
Surtout, c’est un lien puissant entre Éric et nous tous comme il l’aurait aimé.
Un album-hommage à Éric Bouillette suite à un appel aux amis, aux fans très nombreux. Beaucoup de retours positifs et de propositions variées, a tel point qu’un second volume est prévu.
La liste des crédits pour chaque morceau en dit long sur l’amour pour Éric. Je ne ferais pas de long discours, l’intention compte déjà énormément.
Au-delà des mots, restent certains titres meilleurs que d’autres à mes oreilles d’un point de vue musical.
« Ruby Down – Heavens Angels » a su retenir toute mon attention, un superbe morceau, un bel hommage. Suivis de près par « Achraf Elasraoui - Pat Sanders - Gareth Cole - Chris York - Man on a mountain », très progressif, « Babal – Touched by angels », et enfin « Steve Anderson & Chris York - Our Man From France ». Le reste de l’album est bien mais trop soft pour moi.
Le CD se termine par « Solace Supplice – Dans la couche du diable », l'une des dernières sorties d'Éric avec sa tendre épouse Anne-Claire Rallot, tout droit sorti de ce fabuleux album Eponyme et terminal de Sir Éric lui-même.
Éric nous t’aimons, repose en paix et à tantôt là-haut.
Tu nous manques à tous et toutes.
A toi mon n’veu.
Un album agréable avec trois morceaux qui sortent du lot et surtout The Voice, vraiment plaisante, et nous faisant penser à la reine Anneke (The Gathering).
Une chronique d'Harvey
Fondé en 2010 en tant que projet instrumental par Marco, auteur-compositeur et guitariste-claviériste, Edenya n’a cessé d’évoluer au cours des dernières années.
Après un E.P (2017) et un premier album, « Silence » (2020), Edenya sort son troisième opus, « Another Place », en 2023.
Edenya s’inspire de nombreux styles musicaux : du rock au folk en passant par la musique progressive ou ambiante.
La voix douce et puissante de Clélia se marie à merveille avec les mélodies de Marco, tantôt énergiques, tantôt délicates, plongeant ainsi l’auditeur dans des atmosphères et des émotions intenses.
L’album commence avec une introduction planante instrumentale teintée de folk. Ensuite deux titres pas vraiment intéressants et assez mous. Enfin arrive le morceau de bravoure (9 minutes) « Inside Your Walls », un titre bien plus nerveux et mêlant douceur de la voix de Clélia et fureur des guitares ! Lui succèdent « Another Place » et ses vocaux magistraux et « The Other Side » avec un coté plus électro. Le titre « Garden » propose à son tour une partie instrumentale avec des notes de piano et du violon vraiment jolis.
On regrettera un manque de puissance par-ci par-là pour augmenter la progressivité des styles et des ambiances (douceur versus puissance), ainsi que des parties rythmiques peu présentes (il faudra donc veiller à embaucher un batteur et un bassiste*). Trop folk et pas assez métal pour moi !
On retiendra donc un album agréable avec trois morceaux qui sortent du lot et surtout The Voice, vraiment plaisante et nous faisant penser à la reine Anneke (The Gathering).
Groupe à suivre !
* - NDLR : Les voeux d'Harvey vont être comblés puisqu'Edenya a densifié depuis peu son line-up avec Jean-Paul à la basse et Damien à la batterie.
Paroles superbes, ciselées, intelligentes, incroyables, j’en perds mes mots.
Une chronique de Harvey
Lazuli est un groupe français, fondé en 1999, aux textes superbes et à la musique reconnaissable entre mille, et ayant déjà sortis dix albums studio.
La formation classique du groupe après quelques années et pendant plus de quinze ans est de Claude Leonetti à la Léode (mi-guitare floydienne, mi-synthétiseur), Dominique Leonetti au chant, guitares, et mandoline, Arnaud Beyney aux guitares, Romain Thorel aux claviers et au cor, et Vincent Barnavol à la batterie, percussions et marimbas. Arnaud ayant remplacé Ged à la guitare électrique il y a deux ans environ.
Groupe injustement méconnu en France mais très demandé en Allemagne et en Angleterre ! Parmi leurs dix albums, mes préférés étant « 4603 battements », « Réponse incongrue à l’Inéluctable » et « Le Fantastique Envol de Dieter Böhm ».
« 11 » donc, comme le nombre de chansons l’indique mais aussi onzième album du combo français. Paroles superbes, ciselées, intelligentes, incroyables, j’en perds mes mots. Chant parfait, juste et toujours touchant. Production, dans le studio des frères Leonetti, juste parfaite. Cependant et c’est dur de le dire, car fan absolu, je suis globalement déçu par cet album, tout comme dans le passé par l’album « 8 » ou « Tant que l’herbe est grasse ». Néanmoins c’est le rôle d’un chroniqueur est de se détacher de son amour pour le groupe. Cela dit ce n’est pas pour cela que l’album est mauvais, c’est juste qu’il me plait moins.
Déjà merci de ne plus nommer un album par un chiffre quoique cela vous a servis dans le passé avec le magnifique « 4603 battements », l’expérience chiffre (« 8 » et « 11 ») ne me parait pas des plus intéressantes !
Une première partie d’album (les six premiers titres) absolument géniale avec des morceaux comme « Sillonner des océans de vinyles », « Triste Carnaval » ou encore « Parlons du temps ». Mes coups de cœur étant « Parlons du temps » et « Qui d’autres que l’autre ». Les partitions de piano jazzy de Romain et de cymbales au toucher de Vincent sont absolument grandioses ! Un must to have, un des meilleurs morceaux de lazuli toutes périodes confondues.
Le reste, et je ne parle pas du chant ni des textes toujours somptueux, est mou (oui mou !), avec moins d’âme, moins d’effluves lazuliennes (oui j’invente des mots !)…. Cela me fait penser à l’album de reprises acoustique que je n’avais pas aimé du tout. Le souci (ou changement me posant un souci) c’est le son qui sonne moins Lazuli (pourtant il y a toujours de la Léode) mais c’est la guitare en fait. Effectivement est-ce du au changement de guitariste suite au départ de Ged, car c’est le premier album studio hors compilation ou la musique fu nouvellement composée avec Arnaud. L’ambiance de la seconde partie du CD est trop calme, trop acoustique ! en fait pas assez complexe et avec un manque de contrastes d’intensité (marque de fabrique du combo). A coté de cela Arnaud apporte par moment un son qui fleurte plus vers Gilmour/Rothery.
MAIS car il y a toujours un MAIS, Lazuli en concert, en live, c’est THE GROUPE à voir ! et les performances live avec Arnaud récemment, ou Ged à l’époque, et même pour les albums « 8 » ou « Tant que l’herbe est grasse », étaient monstrueuses. Lazuli transcende toutes ses chansons sur scène, ils sont beaux, réceptifs, puissants, joyeux, techniques ! Alors j’attendrais de voir cet album sur scène
Sans rancune ! Mais vivement le prochain opus sans chiffres ! Tracklist :
01. Sillonner des océans de vinyles. 5:03
02. Triste carnaval. 5:03
03. Qui d’autre que l’autre. 4:36
04. Égoïne. 5:22
05. Lagune grise. 5:21
06. Parlons du temps. 5:05
07. Le pleureur sous la pluie. 5:04
08. Les mots désuets. 3:09
09. La bétaillère. 4:05
10. Mille rêves hors de leur cage. 6:20
11. Le grand vide. 5:11
Line-Up :
Arnaud Beyney : Guitares
Claude Leonetti : Léode
Dominique Leonetti : Chant / Guitares / Mandoline
Romain Thorel : Claviers / Cor
Vincent Barnavol : Batterie / Percussions, Marimbas