Album : The Monster in Me (2019)
Genre : Heavy Power Prog’
Origine : Tunisie
Le Groupe :
Fondé à Carthage en 1996 par Tarak (Guitare), et Zack (Basse/Batterie), le groupe splitte une première fois en 2001, puis une nouvelle fois lors de la révolution de jasmin en 2011.
En 2015, Carthagods sort un premier album éponyme qui accueille des guests prestigieux tels que Tim “Ripper” Owens et Ron Bumblefoot Thal.
L’Album :
Son artwork est signé Niklas Sundin (guitariste de Dark Tranquillity).
Il est suivi par The Monster In Me. Ces deux compositions durcissent nettement le ton par rapport au précédent opus de Carthagods. La voix de Mehdi Khema claque. Elle est proche de celle de David Coverdale, et plus encore de Jorn Lande tant elle explose.
La modernité et l’agressivité de cette entrée en matière peuvent rappeler le groupe grenoblois Nightmare.
The Monster In Me est le premier clip issu de l’album.
Deux titres (pistes cinq et sept) du premier opus ont été réarrangés sur cet album : il s’agit du mid-tempo A Last Sigh - où Mark Jansen (Epica) partage le chant avec Mehdi Khema - et de la ballade épique Memories of Never Ending Pains. Ce dernier titre figurait déjà deux fois sur l’opus Carthagods (2015), notamment dans une version acoustique.
L’album se termine sur une belle pièce instrumentale digne d’un album de Metal Orchestral : The Rebirth II.
Notre Avis :
Les structures des morceaux sont fouillées, certaines compositions devraient accaparer votre oreille dès la première minute.
Le chant de Mehdi Khema est remarquable.
L’ensemble donne un album de Metal moderne percutant, puissant et équilibré.
Avec The Monster in Me, Carthagods est une preuve de plus, s’il en fallait, de la grande vitalité du Metal tunisien.
Les Infos Utiles :
https://www.carthagods.net/
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