THE DEAD DAISIES (hard-rock), Light'Em Up (06/09/2024)
THE DEAD DAISIES (hard-rock), Light'Em Up (06/09/2024)
Le 11/09/2024
Un rappel des fondamentaux décliné en dix propositions : du hard-rock, encore du hard rock, toujours du hard-rock ! Par Ahasverus
Nouvel album pour le supergroupe à géométrie variable, DEAD DAISIES, « Light'Em Up » voit le retour du chanteur John Corabi.
L'Américain enregistrait les albums « Revolución » (2015), « Make Some Noise » (2016) et « Burn It Down » (2018) au sein de la formation originaire de Sydney, avant de laisser son micro à Glenn Hugues. Ce dernier posait son empreinte et son style sur « Holy Ground » (2021) et « Radiance » (2022) avant de quitter Dead Daisies à son tour.
Corabi est donc de retour au bercail et l'heure est à la sobriété.
Dead Daisies abat son jeu d'entrée avec un riff digne d'AC/DC et fait tapis avec un premier titre qui ne bluffe pas quant au jeu qu'il a dans sa main : c'est un hard-rock pur et dur, sans autres fioritures que des bonnes guitares et un gros son qu'on doit à Marti Frederiksen (Ozzy Osbourne, Mötley Crüe). La dominante australienne est assumée, en témoigne cette reprise du standard de The Angels (ou Angel City, selon les époques et les lieux), « Take A Long Line ».
« Du hard-rock, encore du hard rock, toujours du hard-rock ! » semble la devise fixée sur le cahier des charges de ce nouvel album. On s'éloigne donc des précédentes compositions avec un rappel des fondamentaux décliné en dix propositions. Le format est idéal pour ce type de matériel, il permet à la galette de garder les reins solides durant les trente-six minutes d'écoute mais on pourra lui préférer certains opus aux compositions plus foisonnantes ; on est loin des soixante-cinq minutes de « Revolución » qui permettaient à Corabi de montrer l'étendue de son groove. Ici, « Time Are Changing », « I Wanna Be Your Bitch », « I'm Gonna Ride », privilégient la ligne droite avec méthode sans prétendre réinventer la poudre, mais avec une marchandise d'une qualité supérieure. On trouve enfin parmi les morceaux un titre dont les couplets peuvent rappeler les Rolling Stones (« My Way And The Highway ») ainsi qu'une ballade sur laquelle la voix de Corabi fonctionne très bien (« Love That'll Never Be »). Les garçons n'ont pas besoin d'appuyer à fond sur l'accélérateur pour nous griser (« Back To Zero »), mais allez plutôt voir ailleurs si vous cherchez la surprise : « Light'Em Up » n'entreprend pas de chambouler les choeurs ni de renverser les tables. Mais c'est un beau travail, et l'inspiration n'est pas tombée en panne au stade de la composition. Loin d'être lisses, les cadors ont donné de leur personne et ils ont encore du jus, « Light'Em Up » ne fera pas tâche dans leur discographie et il se place plutôt pas mal dans celle des DEAD DAISIES.
Vous cherchiez un album de hard solide pour headbanguer votre rentrée 2024 ? Vous l'avez : Corabi est de retour chez Dead Daisies !
Welcome home John !
Ah oui, elle est belle l'affiche : reprenons la Timeline (chronologie), DoctoR DooM serais-je fatiguée? Une Speed Rock Machime serait-elle installée dans la Girlschool de Peymeinade et dirigée par le maître à l'expérience plus qu'avérée, Chris SLADE ce samedi 24 août...
Bon je prends mes médocs, remets ma tête en place avec un 180° thérapeutique et replace mes lunettes mal traitées pendant cette manipulation de dernier espoir.
Retour en vidéos sur cette soirée mémorable, dans un parc très agréable où la Bonne Humeur était venue aux côtés de la Passion sur fond d'Amour de la Musique.
PART 1 : DoctoR DooM
Quatuor de proto metal, blues, rock psyché, DoctoR DooM s'est formé en 2011 en Ariège (Pamiers). En plus d'être fortement inspiré par le rock des années 60 et 70, le groupe s'est fortement inspiré de l'imagerie de Coven (Coven est un groupe de rock occulte formé à Chicago à la fin des années 1960, composé de la chanteuse Esther "Jinx" Dawson, du bassiste Greg "Oz" Osborne, du guitariste Chris Neilsen, du claviériste Rick Durrett (plus tard remplacé par John Hobbs) et du batteur Steve Ross) et par la vague de stoner/rock scandinave avec Graveyard, Witchcraft et Spiders.
La formation a proposé un set puissant, très maîtrisé, teinté de stoner et de psychédélique sur fond de Hard Rock Bluesy voire Progressif avec une présence remarquable du bassiste au style très 70's qui ne risquait pas d'user ses semelles... L'artiste jouant pieds nus! Le set est assuré avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme, apparemment très reconnaissant d'être dans cette programmation. Une très belle découverte pour beaucoup au vu des retours que j'ai pu entendre dans le pit. Formation à suivre indéniablement.
Disco:
25/05/2013 : DoomO - 3 titres (Mix & Mastering : S. Boutin Blomfield)
09/05/2015 : DoctoR DooM 7" - 2 titres (Recorded & mixed by S. Boutin Blomfield at Gradus-ad-parnassum Studio (FR-09)
24/07/2015 : This seed we have sown - 9 titres (Recorded & mixed by S. Boutin Blomfield at Gradus ad Parnassum studio gradusadparnassum.eu) via Ripple Music et sur STB Records pour le vinyle.
20/01/2023 : A Shadow Called Danger - 8 titres (Recorded and mixed by Sébastien Boutin Blomfield, Mastered by Kent Stump of Crystal Clear Sound) via Ripple Music et Black Farm Records pour le vinyle.
Line-up du concert :
Jean-Laurent Pasquet – Vocals & Guitars Jérémie Delattre – Guitars & Backing Vocals Sébastien Boutin Blomfield – Bas & Keys Alex CARMONA venu pour l'occasion de Barcelone en remplacement de Michel Marcq – Drums
Beaucoup d'émotion pour le quartet et plus particulièrement pour le chanteur né à Pégomas car il s'agissait du tout premier concert dans la région. A l'origine chacun des membres vient du Metal (appréciant des groupes comme Carcass, de Black Metal et autres), mais la volonté de DoctoR DooM est de faire des compositions qu'eux-mêmes veulent entendre. Ce qui a priori fonctionne très bien pour avoir été contacté par un label new-yorkais et avoir été sélectionné pour un certain nombre de festivals sur l'hexagone et à l'étranger.
Concernant les news, un futur et troisième album est en cours de finition et semble t'il, est prévu pour octobre prochain. A suivre donc.
Setlist :
SARABANDE
SO JINXED
WTATTS (What They Are Trying To Sell)
COWARDS
THE SUN
IN THIS TOWN ABOUT THE LOAD
PART 2 : SPEED ROCK MACHINE
Le groupe est né en 2001 d'abord sous le nom de Dernier Carat, puis se rebaptise Speed Rock Machine dont la réputation est de jouer du très lourd avec un rock énergique, au jeu scénique de Jean Pa plus que torride, s'inspirant de ses grands maîtres d'AC/DC, et dont les textes sont en français ! Déferlant sur les scènes comme ils ont su le faire ce 24 août, SRP a été à l'affiche aux côtés de Vulcain de Calvin Russel ... et s'est distingué sur le HELL'S WEEK 2019.
Disco:
2003 : maxi CD (studio Maryline)
2005 démo 4 titres : Speed Rock Machine
2008 : 1er album : Rebelle et fier ( Dany Cash Guitare et Rodo à la batterie, Phil The Riff tiendra le rôle de bassiste jusqu'en 2010). Le concert en 2010 avec VULCAIN est une date inoubliable pour le groupe
– 20/09/2020 : 2ème album EP de 5 titres « Speed Rock Machine » – via M&O Music (le mixage au JDS Live Studio de Saint Laurent du Var, sous la direction de Mana Azur Digital Conseils.) le line-up de 2020 avec J.Pa Makarian (chant, guitare et harmonica), Phil The Riff (guitare), recrute Florian Falicon à la batterie et Christophe Massol à la basse.
Line-up :
Phil The Riff : Guitariste Kriss MASSOLE : Bassiste Rick Pride : Batteur Jean Pa Makarian : Chanteur, Guitariste
Bouteille de J*** Da***ls à la main et quelques rasades en cours de show, quelques pirouettes sur les planches, le chanteur a semble t'il tout donné sur la scène du TRIBAL FESTIVAL, de toute évidence ravi d'être avec ses acolytes sur la scène de cette 17ème édition du Tribal Festival 24. Un album est sur le point de sortir dans les bacs, très certainement avant la fin de l'année. Beaucoup ont été ravis de voir et surtout revoir SPEED ROCK MACHINE bien connu dans la région et qui aspire à développer sa fanbase et étendre ses prestations à un niveau plus étendu. Energie, bonne humeur, du vrai Rock N'Roll qui ravigote sévère.
Setlist:
Je Ne Suis Pas Ici Pour Plaire
Au Bar De La Dernière Chance Playing Rock N'Roll
Désir
Fatalité (Trust) Speed Rockeur
Maximum Rock N Roll
Retiens Les Chiens Let There Be Rock ( AC/DC cover)
PART 3 : GIRLSCHOOL
Groupe britannique de Hard Rock à l'origine 100% féminin issu de la mythique New Wave Of British Heavy Metal qui a pointé le bout de son nez à la fin des années 70 dans les pas de Saxon, Iron Maiden, Def Leppard et bien évidemment MotörHead avec un Lemmy qui avait pris la formation sous ses ailes. Sur scène ce 24 août sera présent un bassiste lors de ce live Adam SHEPPARD (que nous avions déjà rencontré sur l'édition de l'année dernière lors de la prestation de ALCATRAZZ).
On se rappelle 2012 où Girlschool et CRUCIFIED BARBARA avaient dû annuler leur prestation à cause d'un insoluble problème technique (table de mixage out à cause de l'orage). Crucified Barbara était revenu en 2015 mais GIRLSCHOOL aura attendu 12 ans pour remettre ses instruments sur la scène de Peymeinade. Aucun souci technique cette fois-ci et une prestation qu'elles ont assurée avec un côté "sérieux-estival" ; on a décelé que ces dames avaient bien profité des produits locaux, plutôt liquides mais loin du J*** D***els de Lemmy, notamment Kim allant jusqu'à lancer un danke schön sur scène (Girlschool revenait du Wacken). Une prestation qui a ravi le public dans sa globalité laissant malgré tout une petite place à une certaine déception pour un certain nombre de festivaliers qui les avait déjà vues en live. Cependant, une ovation à Marco qui a réussi à les faire revenir dans la région. Un grand merci!
Line-up:
Kim MacAuliffe : guitare et chant
Jacky Chambers : guitare
Denise Dufort : batterie
Adam Sheppard : basse
Setlist :
DEMOLITION BOYS C'MON LET'S GO
THE HUNTER
HIT AND RUN
GUILTY AS SIN
FUTURE FLASH
KICK IT DOWN NOTHING TO LOSE
IT IS WHAT IT IS
RACE WITH THE DEVIL (The Gun cover)
BOMBER (Motörhead cover) EMERGENCY
TAKE IT ALL AWAY
SCREAMING BLUE MURDER
TUSH
PART 4 : THE CHRIS SLADE TIMELINE
En tête d'affiche lors de ce TRIBAL FESTIVAL 2024 bien évidemment c'est THE CHRIS SLADE TIMELINE avec l'ancien batteur d'AC/DC Chris SLADE, de son véritablement nom Christopher REES.
Rappel biographique :
Dès l'âge de 17 ans il prend place derrière la batterie des SQUIRES avec pour chanteur Tommy SCOTT plus connu sous Tom JONES (1963-1970). A noter qu'Elvis PRESLEY a voulu le débaucher mais la demande s'est vu refusée en raison du risque de procès de la part de Tom JONES. Un éternel regret... Il fera un passage chez TOOMORROW (avec Olivia NEWTON-JONES) et Tom PAXTON avant de fonder Manfred Mann's Earth Band de 1971 à 1978. Puis s'enchaineront pas moins de 8 groupes dont Uriah Heep en 1980, The Firm (1984), David Gilmour en 1984 et Gary Moore pour remplacer temporairement Cozy Powell lors de la tournée "After the War" (1989), avant la consécration auprès de AC/DC en 1989 pour une durée de 5 ans (jusqu'en 1994). Il réintègrera la formation australienne de 2015 à 2018 pour assurer le Rock or Bust World Tour, Phil Rudd étant immobilisé en Nouvelle-Zélande en raison de ses problèmes avec la justice. Chris SLADE continue ses prestations avec ASIA (2000-2005) , Bloodstock et Damage Control avant de décider de créer THE CHRIS SLADE TIMELINE. Aucune demande ne sera formulée auprès de Chris pour le Power Up Tour qui s'est tenu du 27 mai au 17 août 2024, la batterie ayant été proposée à Matt Laug.
Le concert :
Un concert de plus de 2 heures principalement avec de nombreuses reprises de AC/DC qui met en évidence que Chris SLADE n'a pas perdu de sa superbe même s'il paraissait un peu fatigué. A contrario le chanteur, qui est un clone de Brian JOHNSON m'engagerais-je à dire, est dans une forme magistrale investissant toute la scène et invitant le public à participer à un karaoké général. Tous les fans ne se sont pas faits prier et sont rentrés avec autant d'énergie que Paul dans ce jeu. Le quintet a assuré une setlist de 16 titres parfaitement interprétés et dégageait une grande satisfaction d'être dans cette espace bucolique qu'est la Pinède Daudet à jouer de l'AC/DC, du Pink Floyd, du Manfred Mann's Earht Band, du Gary Moore, du Bruce Springteen, du Lee Rees, du Led Zeppelin. Un moment magique qui pour tout ceux qui n'ont pu obtenir leur billet pour le Power Up Tour de Longchamps, ont pu profiter d'une autre version d'AC/DC. Chapeau bas à Tribal Rock Association.
Line-up :
Chris SLADE : batterie, chant, chœur
Paul "Bun" DAVIS : chant
Stevie GEE : basse et chant
James CORNFORD : guitare et chant
Mike CLARKE : claviers et chant
Setlist :
DIRTY DEEDS DONE DIRT SCHEAP (AC/DC cover)
BIG GUN (AC/DC cover- extrait de la bande originale du film Last Action Hero de 1993) JOYBRINGER (Manfred Mann's Earht Band cover)
HIGH VOLTAGE (AC/DC cover)
BLINDED BY THE LIGHT (Bruce Springteen cover) HELLS BELLS (AC/DC cover)
PARISIENNE WALKWAYS (Gary Moore cover) BACK IN BLACK (AC/DC cover)
DELILAH (Lee Rees cover)
KASHMIR (Led Zeppelin cover)
YOU SHOCK ME ALL NIGHT LONG (AC/DC cover)
COMFORTABLY NUMB (Pink Floyd cover) SIN CITY (AC/DC cover)
En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant"
FURIES
Depuis leur premier album, "Fortune’s Gate" sorti en 2020, il y a eu du changement chez Furies !
Fondé en 2013 par Zaza Bathory (Batterie) et à l'origine totalement féminin, la formation parisienne intègre en 2016 les guitaristes Guillaume Jockey et Samuel Charles. Mais le quatuor ne résiste pas à l'effet délétère du Covid, seuls Zaza et Guillaume maintiennent leur place, bien décidés à faire évoluer et pérenniser FURIES. La formation avait découvert la discographie d’Unleash The Archers, suite à la ressemblance avec leur titre phare "Unleash The Furies"(on aurait pu imaginer que sût été l'inverse d'ailleurs) . Le duo se laisse emporter à la rêverie s’imaginant pouvoir poser sur l'un de leurs titres la voix quasi homérique de Brittney Slayes, l'un des symboles du Power Metal actuel.
En attendant, après plus de deux ans de silence et d'absence, le premier post-covid single de la formation ainsi réduite est "Rise and Shine feat. Alessia Scolletti" (de ERA , ex-TEMPERANCE ), qui rend hommage à Van Halen, d'ailleurs décédé le jour d'anniversaire de Guillaume, sorti en juin 2023 . Cette rencontre avec Alessia a d'ailleurs été possible grâce à Nils Courbaron de DropDead Chaos.
Puis quand le rêve devient réalité! Brittney SLAYES, qui vient d'être maman et après avoir été contactée par Zaza et Guillaume, accepte de collaborer avec eux, "Poisoned" sera leur bébé et naît le 26 octobre de la même année.
2024, le groupe de Heavy Metal francilien trouve sa nouvelle chanteuse Cheyenne JANAS , sa nouvelle bassiste Lucie SUE (sélectionnée parmi les finalistes pour Steel Panther mais non retenue - elle est aussi violoncelliste, multi-instrumentiste) et son nouveau guitariste rythmique Fred BEND, signant ainsi la composition du line-up définitif actuel et permettant la sortie d'un troisième single Stars of Burning Lands, initialement intitulé Immortal (7 mars 2024). A noter que le groupe travaille sur un nouvel album.
FURIES a présenté sur la scène des Etoiles le 16 mai dernier, son Heavy Speed Metal des années 80 au son très moderne fortement teinté de trash et parfois de touches de black dûes aux influences de Guillaume. Nous allons découvrir ce moment en vidéos.
Désormais FURIES, c'est :
Zaza Bathory : batterie
Guillaume Jockey : lead guitare
Fred Bend : guitares rythmique
Cheyenne Janas : chant
Lucie Sue : basse et chœurs
Setlist :
Intro
Poisoned
Intro
Antidote
Rise And Shine
Voodoo Chains
Intro
You And I
Fortune's Gate
intro
Unleash The furies
Stars Of Burning Lands
Poisoned
Rise And Shine
Unleash The furies
Stars Of Burning Lands
Le quintet a mis toute son énergie et sa joie de retrouver la scène parisienne abandonnée depuis des mois. Une envie palpable d'en découdre et de remercier par une belle prestation, le public venu nombreux. Leur setlist de 8 titres s'est composée de cinq morceaux extraits de leur album Fortunes's Gate et des trois derniers singles de 2023 et 2024, une setlist très typée heavy 80's avec modernité mais aussi couplée de son côté pétillant. En effet, Si Cheyenne a su déchainer la foule, elle est aussi parvenue à éblouir la scène tant par sa chevelure rutilante que par son jeu de scène à la fois très charismatique et son enthousiasme naturel. Le tout majoré d'un bonus vocal, son séduisant vibrato qui laisse entrevoir une évolution certaine des futurs titres de la nouvelle mouture ; c'est d'ailleurs déjà très évident dans ce dernier single Lands Of Burning Lands qui prend une autre couleur, aussi scintillante que les bouclettes de la demoiselle. Lucie n'est pas en reste avec ses quelques mimiques communicatives et sa complicité avec la vocaliste. J'attends avec impatience leur future galette à me mettre sous la dent qui devrait assouvir une curiosité notoire sur les propositions à venir. Un joli renouveau en perspective, je pense!
NB : FURIES sera le samedi 24 août au FURIOSFEST
WINGS OF STEEL
Nouveau venu sur la scène internationale, WINGS OF STEEL est un groupe 100% indépendant formé en 2019 par le chanteur suédois Leo Unnermark et le guitariste californien Parker Halub. Ils se sont rencontrés à Los Angeles où ils étudiaient la musique dans le même établissement. Partageant un amour commun pour le hard rock et heavy metal des années 70 et 80, les deux amis ont donc fini par fonder Wings of Steel
Leur bio parle d’une musique épique revisitant ces styles classiques. La dynamique bluesy, dopée par le registre aigu et surpuissant d'Unnermark, se conjugue parfaitement aux riffs terriblement efficaces et solos incroyablement expressifs d'Halub. Armées d’un son massif - le mix est l’œuvre d’un français installé à L.A : Damien Rainaud, connu pour son travail avec DragonForce, Baby Metal, Fear Factory et Angra – les chansons reflètent toutes une impressionnante maîtrise.
WINGS OF STEEL c'est du heavy metal traditionnel et classieux. Certaines rencontres s’avèrent explosives et l’association de leurs talents est loin de la simple addition mais bien plus proche d'une réaction chimique à la puissance exponentielle.
Pour tout vous dire, je les attendais avec beaucoup d'impatience. Certes peu de choix pour les découvrir : Allemagne, Belgique ou France, oui quand même! Chic la France sauf que évidemment le choix est restreint Paris ou Lille. F**k, je suis dans le Var! Un périple pas des plus simples et des moins onéreux! Mais qu'importe : je retrousse les manches, fais le fond de mes poches et j'embarque sur fond de jubilation extrême à l'idée d'être le témoin d'un évènement qui saura sans aucun doute le début d'une très belle histoire.
Le line-up du concert:
Leo Unnermark : chant Parker Halub : lead guitare Stephan John-Baillet : guitare rythmique Marcel Binder : batterie Mathieu Trobec : basse
SETLIST :
Fall In Line
Lady Of The Lost
Leather And Lace
Cry Of The Damned
She Cries
Gates Of Twilight
Guitar Solo
Rhythm Of Desire
Drums Solo
Stormchild
Garden Of Eden
Bass Solo
Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
Slave Of Sorrows
Creeping Of Death (Metallica cover)
Liar In Love
Intro + Into the Sun
Wings of Steel
Fall In Line
Lady Of The Lost
Leather And Lace
Cry Of The Damned
Gates Of Twilight et solo de guitare
Rythm Of Desire et Drum solo avec présentation des membres
Stormchild
Heaven And Hell (Black Sabbath cover)
Creeping Of Death (Metallica cover)
Liar In Love
Intro + Into the Sun
Wings of Steel
Bon inutile de vous dire que si certains étaient dubitatifs au départ du set, très rapidement les strings se sont détendus et les visages sceptiques ont vêtu leur sourire jouissif alliant avec spontanéité, complicité et délire communicatif.
Quant aux autres, déjà inconditionnels et junky du style WOS, le délire s'est soldé par une vague d'engouement confirmé, une ambiance électrique et bonne enfant, des regards pétillants signant une satisfaction extrême en mode "la vie est en définitive heavydemment radieuse".
Côté scène, Léo est magistralement efficace sur les planches, à la fois théâtral sans excès et complice avec ses fans, il arbore une maîtrise vocale digne des plus grands et honore le genre de ces années saintes. Quant à Parker, certes beaucoup moins extraverti mais livrant un jeu qui lui est propre, il a su confirmer son talent et sa virtuosité guitaristique en live, se livrant même à certains divertissements à la Jimmy Hendrix lorsqu'il amorce quelques secondes de jeu avec sa bouche. Preuve à l'appui :
Côté setlist, la reprise complète des 10 titres de leur album Gates Of Twilight, 3 morceaux de leur EP de 2022 WINGS OF STEEL, 2 reprises magistrales (Black Sabbath et Metallica) et des soli de grande qualité pour chacun des instrumentistes (On n'a vraiment pas eu à faire à des manchots!).
Incontestablement le public a été conquis par Wings of Steel ! Un concert énorme, imposant et redoutable, sous l'égide du talent, d'une sympathie évidente, d'une complicité poignante où les codes ont été respectés avec cette touch de modernité. Emotions, variations, énergie, explosion, une ambiance de feu que le quintet a su mettre en place dès le premier titre de son concert et a su faire évoluer tout au long de ces 90 minutes. Une prestation de qualité qui confirme leur capacité à pouvoir faire perdurer avec prestige le genre et frapper de perpétuité le Hard Rock / Heavy Metal Old School malgré la multitude des genres qui gagne de décennies en décennies.
En somme un magnifique retour dans le passé musical sacro-saint des années 70's et 80's dans un espace spacio-temporel en mode "ici et maintenant". MERCI!!!!!!