Un loup en papier annonciateur de la tournée américaine qui débutera le 6 septembre 2023 et qui verra le groupe danois faire un périple de dix-sept dates aux Etats-Unis.
Une musique composée par Vola et un texte d'Asger Mygind (chant, guitare) pour un titre mixé et masterisé par Jacob Hansen.
Le groupe le livre avec ce commentaire :
« Voici notre nouvelle chanson, Paper Wolf, pour vous. Nous ne mettons jamais de limites à l'écriture de nos morceaux, nous recherchons simplement une direction qui nous semble inexplorée et passionnante. Avec Paper Wolf, nous nous sommes retrouvés soudain dans un territoire où une ambiance métal old-school s'est glissée dans notre mélange de sons. Nous avons aimé ce que nous avons entendu et nous nous y sommes jetés à toute vitesse. »
Un clip réalisé par Patrik Nuorteva et Tuomas Kurikka dont certains aspects nous ont rappelé le film espagnol Le Labyrinthe de Pan.
Vola prépare actuellement son quatrième album studio. « Witness », le dernier en date, remonte à 2020.
Cinq morceaux qui permettent à Dikajee de montrer plusieurs facettes de son talent.
Quicksilver Night est un projet de Warren Russel, guitariste et compositeur américain influencé par le rock classique. Il s'est associé à Dijakee, artiste russe évoluant dans les univers du folk, du néo-baroque, du néoclassique et du rock progressif, dont le dernier album « Forget-Me-Nots », sortait en 2021.
Inspiré par des artistes tels que Nightwish ou Björk, Quicksilver Night imprime à sa galette une forte connotation opératique, empreinte de la chanteuse russe. Les cinq titres oscillent entre rock, métal symphonique et musique progressive. L'opus comprend également des performances de guitaristes invités dont les contributions solo ne sont pas créditées.
Cette collaboration aboutit à cinq morceaux bien servis par les guitares, qui permettent à Dikajee de montrer plusieurs facettes de son talent, les compositions semblant vraiment calibrées pour lui permettre de s'exprimer librement, en voix lyrique ou en voix claire. On s'accordera pour dire que le point d'orgue de cet opus est fixé par le morceau qui lui donne son titre, premier single mis à disposition par le duo sur Bandcamp.
Un EP agréable, disponible sur les plateformes depuis le 09/09/2023.
S'éloignant du jazz fusion des débuts, Godsticks a refusé la redite, cuisinant son prog' sur une recette plus directe, privilégiant l'efficacité sans rogner la technique pour marquer les mémoires.
GODSTICKS par Eleanor Jane
Par Ahasverus
Godsticks est un groupe de rock progressif britannique basé à Newport, au Pays de Galles, où il prend naissance en 2006.
Après un EP éponyme, il signe « Spiral Vendetta », un premier album progressif qui soigne les harmonies vocales et qui pose les bases d'une musique technique et virevoltante, utilisant largement la fusion et dispersant principalement des éléments jazz sur son tamis métallique. Riche et exigeant, il lui permet de se distinguer dès 2010.
En 2013 « The Envisage Conundrum » passe à l'offensive. L'aspect fusionnel est mis au second plan. L'agressivité des riffs, la nervosité des guitares même en cordes claires ainsi que le positionnement basse/batterie en font un opus plus métallique que le premier album. Il se permet cependant un interlude au piano et une fin toute en douceur.
Godsticks revient deux ans plus tard avec « Emergence » qui nous cueille par des riffs sombres, parfois hypnotiques, j'oserais dire à la limite du doom. Egalement vif, toujours soigné, l'album est technique et heavy, prenant le temps d'une pause en son centre pour mieux repartir.
« Faced With Rage » (2017) appuie toujours sur ce côté dark prog et démarre sur un morceau d'une magnifique complexité. Capable de développer force et finesse, il est traversé d'éclairs lumineux, et c'est un album à ne pas négliger pour découvrir le groupe.
« Inescapable » (2020) est plus modéré, progressif plutôt qu'agressif, peut-être au risque de se perdre avant la fin malgré quelques belles pièces.
Passé la pause COVID, Godsticks revient avec un sixième album studio, « This Is What a Winner Looks Like ».
« If I Don't Take It All », le titre d'ouverture, a un côté catchy prometteur. Godsticks recherche moins l'imprévu, privilégiant les mélodies mémorables. Les compositions occupent maintenant des formats standards de trois à quatre minutes, deux seulement dépassant la barre des cinq minutes. On obtient ainsi un ensemble homogène cependant qu'on s'éloigne des structures complexes qui ont jalonné l'histoire du groupe. C'est assez heureux car le savoir-faire des Gallois permet de conjuguer la technique et la mélodie tout en mettant du liant dans des compositions d'apparence moins techniques que leurs aînées, loin en tous cas du jazz fusion des débuts. Puissant, métallique et parfaitement produit, le nouvel album est compact et homogène, plus cohérent que le bégayant « Inescapable ». Il pourrait attirer de nouveaux fans dans ses filets par son instantanéité, tandis que les addicts aux musiques complexes tenteront de se consoler sur les quelques passages alambiqués (« Throne », « Mayhem », « Wake up ») ou retourneront à « Faced With Rage », car cette nouvelle livraison de Godsticks a refusé la redite, cuisinant son prog' sur une recette plus directe, privilégiant l'efficacité — sans cependant rogner la technique — pour marquer les mémoires.