« Fast Lane » prend des allures de pierre angulaire dans une discographie jusque là balbutiante.
Par Ahasverus
VULVARINE par Mark Morgan
Après « Unleashed » (2020), un premier album coincé entre L7 et The SoapGirls avec un côté brut et pionnier qui renvoie aux Runaways, puis après « Witches Brew », un cinq titres proposé en 2023, VULVARINE voit sa carrière prendre un coup de boost avec une signature sur le géant autrichien Napalm Records.
Outre qu'il permet aux Viennoises de placer leur nouvel album, « Fast Lane », dans les bacs internationaux, il offre à Vulvarine l'opportunité de suivre ThunderMother sur sa tournée européenne, inscrivant son nom aux côtés de Cobra Spell.
Autant dire que Vulvarine vit un tournant dans sa carrière ! Et que ce « Fast Lane » prend des allures de pierre angulaire et de véritable départ dans une discographie jusque là balbutiante.
Musicalement, Vulvarine s'est mise au diapason de l'affiche, et revoit sa copie en mode heavy.
S'il garde toute l'énergie du punk rock, le songwriting se fait plus étoffé. Les titres puissants cachent de bonnes surprises, tel ce pont sur « The Drugs, the Love and the Pain » ou cette batterie sur « Demons ».
Oscillant entre un rock à gros riffs (« Ancient Soul ») et un punk heavy, « Fast Lane » montre des choses intéressantes dans un répertoire convaincant. On note une reprise inattendue, avec une contribution de Filippa Nässil, de « Cheri Cheri Lady », un succès de Modern Talking, un duo allemand qui connut son heure de gloire à l'époque de la new wave (qui a dit « Of Brithish Heavy Metal » ?).
Si elle n'a pas encore la vitalité de ses consoeurs, et si elle ne nous a pas tout a fait enthousiasmé, Vulvarine retient l'attention et engrange les chroniques favorables. Elle fait une belle entrée sur les scènes européennes. Le reste sera à suivre.
« Fast Lane » est disponible depuis le 28/03/2025.