YES (rock progressif), Mirror To The Sky (19/05/2023)
YES (rock progressif), Mirror To The Sky (19/05/2023)
Le 15/08/2023
Le seul tort de la formation britannique est probablement d'être devenue une institution, chacun projetant ses fantasmes sur son prochain album. Mais vous, êtes-vous YES OR NO ?
Par Ahasverus
Le pionnier du rock progressif anglais, Yes sortait ses premiers opus en 1969. Il a proposé en mai 2023 son vingt-troisième album, « Mirror To The Sky ».
C'est un album particulièrement clivant, il est même rare de voir des avis aussi tranchés chez les chroniqueurs ! Aussi m'a-t-il semblé intéressant de vous présenter un florilège des critiques de cette sortie. Parce qu'elles valent souvent le temps qu'il faut pour les lire, je vous propose également le lien qui vous permettra de les retrouver dans leur intégralité.
Ainsi, côté déçus, Prog Critique estime que l'album est « bancal », et que ses morceaux sont « souvent sans profondeur » (https://progcritique.com/yes-mirror-to-the-sky/).
Plus modéré, Rolling Stone se demande s'il « ne manque pas l’acteur principal qui a pour nom Jon Anderson. » En effet, le line-up de Yes ne compte plus pour membre historique que Steve Howe. Néanmoins, comme le souligne Wikipedia, Yes a justement cette particularité « de ne jamais avoir enregistré plus de deux albums studio consécutifs avec la même formation » ! (https://www.rollingstone.fr/yes-mirror-to-the-sky/)
Acides, Les Eternels n'y vont pas avec le dos de la cuillère : ils recommandent l'album « aux organisateurs des soirées belote de l’association des retraités de Verveine-Sur-Ennui. », moquant l'imitation diaphane que Jon Davison ferait de son prédécesseur Jon Anderson. (https://www.leseternels.net/chronique.aspx)
Enfin, PAN M 360 estime qu'il est temps de dire « non à Yes », assurant que le groupe « ne fait que ternir son nom à chaque nouvelle sortie. » (https://panm360.com/records/yes-mirror-to-the-sky/)
Et les remarques condamnent jusqu'à l'artwork de Roger Dean, « pas formidablement inspiré » selon le Webzine Albumrock. (https://www.albumrock.net/album-yes-mirror-to-the-sky-12830.html)
De quoi se pendre avec les cordes de sa guitare !
Heureusement des chroniques du même album affichent un avis diamétralement opposé.
C'est le cas de RockMeeting, qui, en compagnie de Yes, a fait un « beau voyage dans le monde du Rock Progressif ». (http://rockmeeting.com/news/13472-yes-mirror-to-the-sky-nouvel-album-all-connected-video) profilprog.com Web & Radio le confirme : il s'agit d'un « bien bel album ». (https://www.profilprog.com/reviews2023/yes-%282%29/mirror-to-the-sky)
Pour Amarok Magazine : musique & cinéma, « Mirror To The Sky » est « empreint d’une grande sérénité et d’une belle dynamique » (https://www.amarok-mag.com/yes-mirror-to-the-sky/), tandis que Guitar Part Magazine assure que « Yes n’avait jamais été aussi bon depuis une bonne trentaine d’années ». (https://www.guitarpart.fr/articles/yes-mirror-to-the-sky-inside-out-music)
C'est aussi l'avis de Meilleurs Albums, qui estime que le groupe britannique est « revenu à son âge d’or ». (https://meilleurs-albums.com/nouvel-album-de-yes-en-2023-mirror-to-the-sky/)
Le seul avis tiède, et c'est amusant au regard du titre du zine, est émis par Clair & Obscur, qui trouve ce nouvel album « largement écoutable ». (http://clairetobscur.fr/yes-mirror-to-the-sky/)
Pour moi, enfin, « Mirror To The Sky » est un excellent opus de rock progressif, pleinement dans la tradition de Yes, pochette comprise. La musique reste d'un niveau exceptionnel : le chant de Jon Davison, très pur, les harmonies vocales placées parfaitement, la basse cinglante (« Cut From The Stars »), les guitares qui répliquent aux claviers dans un tout harmonieux (« Unknow Place »), l'utilisation d'un orchestre qui donne du champ aux compositions (« Mirror To The Sky »), les soli et les gimmicks merveilleux (« Unknow Place »), tout prouve que le savoir-faire de Yes reste présent, avec des morceaux de neuf ou quatorze minutes jamais lassants. Le seul tort de la formation britannique est probablement d'être devenue une institution, chacun projetant ses fantasmes sur son prochain album. Le line-up actuel de Yes porte un lourd héritage, mais soyons honnête : « Mirror To The Sky » est savoureux à l'écoute. Mais vous, serez-vous YES or NO ? Le mieux reste d'y goûter par vous-mêmes !
Tracklist :
01. Cut From The Stars (05:25)
02. All Connected (09:02)
03. Luminosity (09:04)
04. Living Out Their Dream (04:45)
05. Mirror To The Sky (13:53)
06. Circles of Time (04:59)
07. Unknown Place (08:15)
08. One Second Is Enough (04:14)
09. Magic Potion (04:08)
Durée totale : 63mn env.
La signature du groupe est forte et singulière. On pense aux voix de Manigance au temps de Delsaux, à Sortilège ou à Antechaos, même si, et c'est bien là tout l'intérêt, le registre de TR3NTE n'est précisément semblable à aucun d'eux.
Par Ahasverus
Tr3nte fait partie de ces formations qu'on retrouve avec plaisir.
C'est frais. Mais pas des jeunots, hein...
Le groupe prend forme en 1999. Un premier album éponyme en 2004 et un second, « Vu Du Ciel », en 2006. Quelques belles opportunités plus tard, dont une première partie de Great White et de l'ex-White Lion Mike Tramp, Tr3nte appuie sur pause tandis que ses musiciens se dispersent. Steph Reb et Fabrice Trovato rejoignent deux formations pionnières du hard français : Océan pour le premier (ils enregistrent ensemble l'album « C'est La Fin »), Still Square pour le second, qui martèlera les fûts sur les albums « Laissez-Les Rêver » et « Hard Rock N' Roll ».
2018 marque l'heure de la reformation, et c'est en 2021 que nous est présenté « Aveugle et Sourd », le troisième album sorti malgré la pandémie. Deux ans plus tard, Tr3nte revient avec un quatrième long format : « Cicatrices ».
Si Mr Big, Foo Fighters et Riverdogs sont les influences citées par le groupe, elles sont difficilement perceptibles dans ses efforts discographiques, tant la signature de la formation française est forte et singulière.
Le chant, d'abord. On pense invariablement à d'autres grandes voix dont les signatures hautes sont au service de textes en Français : l'ex-Manigance Didier Delsaux, le chanteur d'Antechaos, Christophe Billon-Laroute, ou encore Christian Zouille Augustin, le frontman de Sortilège, même si le registre de Steph Reb n'est précisément semblable à aucun d'entre eux. C'est bien là tout l'intérêt. Et sa voix remarquable se marie à merveille avec des textes percutants :
« On a fait tout comme appris / Traverse au rouge, mon petit / Aime ton prochain comme je suis / Pour une niche au paradis / Sinon quoi ? »
Côté rythmiques, « Sinon quoi » sert d'appât, tandis que « Juste Un Homme Heureux » vous ferre solidement. Puis la voix et la guitare se mêlent (« Derrière Les Persiennes »), une lead mélodieuse qui multiplie les belles interventions tout au long de l'album.
Une voix au registre rare, une guitare lead inspirée, la tâche n'est pas des plus faciles pour le duo basse/batterie qui trouve pourtant son chemin grâce à une mise en place et à une production soignées qui permettent de suivre chaque ligne instrumentale d'un tandem qui n'entend pas jouer les faire-valoir.
Côté riffs, les guitares indiquent la direction, le hard par ici (« Refaire le Printemps »), le blues par là (« Quant à Moi »), mais l'identité du groupe s'impose et place cet album hors de toute étiquette. Génériquement rock, « Cicatrices » ne se départit pas d'une subtilité qui le rend franco-compatible, comme du temps où Calogero prenait le temps de faire de la qualité. On peut même penser à certaines choses de Florent Pagny (« Cicatrices », « Le Jour Où »)... Enfin, vous l'aurez compris, catégoriser cette formation capable d'amener de la finesse jusqu'au coeur du riff le plus punchy (« Humaine, Inhumaine ») relève du challenge.
« Je fais le contraire du convenu / Sans m'interdire d'écrire sur les murs / Le contraire de ce qu'ils ont voulu » assure Tr3nte.
C'est vrai cette fois encore, et on ne peut que l'inciter à continuer !
Sinon quoi ?
Avant les grosses journées de concerts, le festivalier commence par une mise en jambe au Hell City Square (http://www.ahasverus.fr/blog/hellfest-2023-vue-sur-la-hellcity-ce-14-juin.html); il vérifie si la bière de l'année est encore meilleure que celle de l'année précédente, s'évertue à faire changer au Merch. la couleur de sa carte bancaire passant du bleu au rouge, et ré-initie ses oreilles aux watts et décibels si tant est qu'elles s'étaient mises au repos. Des "coucou" par-ci, des saluts par-là, des "oh p***, ça fait longtemps" pour d'autres, l'ambiance est posée. La magie s'installe. La fée HELLFEST envoie ses plus belles étoiles dans les yeux de ses fidèles Métalleux, au cœur si tendre. Oui car tendresse rime avec Metal! Allez faites un effort, ça rime! et Ultra Vomit le confirme haut et fort :
"La tendresse, bordel", fait aussi partie du bordel du vrai Métalleux!
CODE ORANGE (MS2 - 16h30-17h10)
Code Orange est un groupe de punk hardcore américain, originaire de Pittsburgh, formé en 2008, en Pennsylvanie. Il navigue autour de divers genres. Le dernier album du groupe, Underneath, est sorti en 2020 via Roadrunner Records. Depuis, la formation a publié un single, intitulé Out For Blood, ainsi qu’un album de remixes.
Eric Balderose – guitare, claviers, chant
Reba Meyers – chant , guitare
Jami Morgan – batterie, chant
Joe Goldman – basse
Dominic Landolina - guitare
Difficile d'ouvrir le premier concert, a fortiori sur une mainstage. CODE ORANGE a tenu le pari et a assuré avec brio, mettant le pit illico presto dans une ambiance qu'on connaît bien au Hellfest. Energie, échange avec le public, envolée musicale et tremblement de terre vocal, nul doute l'immersion est totale, et c'est sans compter la succession de circle pit, crowd surfing, wall of death... Un véritable travail d'orfèvrerie où le nu metal côtoie les sonorités post-rock, électro sur fond de crust, le tout générant une atmosphère de fou dans un chaos délirant mais bienveillant.
⦁ Grooming My Replacement (Live debut)
⦁ Swallowing the Rabbit Whole
⦁ In Fear
⦁ Drowning In It (Live debut)
⦁ Bleeding in the Blur
⦁ The New Reality
⦁ Spy
⦁ dream2 / Dreams in Inertia (Live debut in front of an audience)
⦁ Out for Blood
⦁ Forever
BLACKBRAID (Temple - 16h30-17h10)
Du Black Metal Amerindien natif des Adirondacks, une chaîne de montagnes que se partagent une partie du Canada et le nord-est de l'état de New York aux hivers très froids. Le projet est l'effort solo de son créateur, Jon Krieger. Krieger est amérindien et est également connu sous son pseudonyme Sgah'gahsowáh, un nom Mohawk signifiant "le faucon sorcière". Toute jeune formation (2022), atypique, même si le genre ne m'attire pas vraiment, je me suis posée le temps d'un titre pour me faire une idée et surtout découvrir. Un set qui aurait proposé un panel de riffs envoûtants surplombé d'un growl assez impressionnant où mélodie n'était pas bannie. Déjà deux œuvres à son actif :
Blackbraid I (2022)
Blackbraid II (2023)
KAMIZOL-K (Warzone - 17h15-17h55)
Kamizol-K est un groupe de Metal Hardcore formé en 2015 à Lyon par Marie, Kevin, Lionel, Gaëtan, Nico et Antho, citant comme influences Get The Shot et Upon a burning body. Ils participent au Hellfest Cult 2018 et jouent au Sylak la même année, tout en sortant en parallèle 2 EP Awakening (2017) et Rising (2019). Leur premier album Exile sort en septembre 2022. 2023 est une consécration puisqu'il remporte le tremplin The Voice Of Hell et a donc su tirer son épingle du jeu avec 254 groupes inscrits au départ et 99 groupes concurrents en lice. Hargne, rage, puissance et volonté d'en découdre, Kamikaze-K a enflammé la Warzone avec son mélange explosif de Nu Metal, de Death Metal, de Metalcore et de Hardcore. La frontwoman et le frontman ont dépoussiéré, au cm2 près, toute la superficie de cette scène endormie depuis un an.
⦁ Insanity
⦁ soseiji
⦁ sinner
⦁ get away
⦁ devil pt
⦁ hatred
⦁ 69 forces
⦁ stand up
⦁ undo
⦁ sashimi alive
⦁ Horny time
GENERATION SEX(MS1 - 18h45-19h35)
Coupler des membres de Sex Pistols avec ceux de Generation X n'est pas une chimère, bien au contraire et donne plutôt une formation Generation Sex qui ravit les fans de punk des 70's. Du côté de Generation X, on y trouve Billy Idol au chant et le bassiste Tony James, tous deux fondateurs du groupe en 1976. Issu de la scène punk londonienne, Billy Idol a ensuite conquis les Etats-Unis durant sa carrière solo, investissant dès les premières heures la programmation de la chaîne MTV. Du côté des Pistols, on retrouve le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones. A noter que Steve Jones a également collaboré avec Iggy Pop. Bon, personnellement, plus que déçue principalement sur la prestation désolante de Billy Idol, malgré tous les efforts fournis par l'ensemble des musiciens. Le frontman a mis plus de la moitié du set pour rentrer sur la pointe des pieds dans le show, limite karaoké (Oui je suis dure mais c'est mon avis). Rien à voir avec Billy Idol aux côtés de Steve Steven à Montreux en 2018 où nous avions même eu droit à un défilé de mode de la part du frontman. Ici, on ne retiendra sur lui que le T-Shirt qu'il portait... mémorable, il n'y a que lui qui a su faire sensation. Billy fatigué ou blasé?
⦁ Kiss Me Deadly (Generation X cover)
⦁ Dancing With Myself (Generation X cover)
⦁ Silly Thing (Sex Pistols cover)
⦁ King Rocker (Generation X cover)
⦁ God Save The Queen (Sex Pistols cover)
⦁ Your Generation (Generation X cover)
⦁ My Way (Claude François cover)
IN FLAMES(MS2 - 19h40-20h30)
In Flames , le groupe suédois de metal alternatif, originaire de Göteborg, formé en 1990, 14 albums solo à son actif, nous a balancé une sacrée claque au point de tendre l'autre joue. A l'origine, j'avais prévu de déambuler jusqu'à la Valley déplacée au côté de la Warzone pour découvrir DVNE (post-metal, rock progressif, doom écossais), mais j'allais perdre ma place pour The Hollywood Vampires et la suite... Donc ce sera In Flames! Et c'est une grosse machine de guerre que je découvre qui échange énormément avec son public. le groupe propose un set de mélodeath de grande qualité, au son fort et lourd et une setlist s'appuyant principalement sur ses premiers albums.
Anders Fridén – chant
Björn Gelotte – guitare solo
Chris Broderick – guitare rythmique
Liam Wilson – basse
Tanner Wayne – batterie
⦁ The Great Deceiver
⦁ Everything's Gone
⦁ Darker Times (First live performance since 2017)
⦁ Behind Space
⦁ Cloud Connected
⦁ Only for the Weak
⦁ Foregone Pt. 1
⦁ State of Slow Decay
⦁ The Mirror's Truth
⦁ I Am Above
⦁ Take This Life
HOLLYWOOD VAMPIRES(MS1 - 20h35-21h45)
Inutile de présenter Alice Cooper (chant) et son comparse tommyhenriksen (guitare), le taulier d’Aerosmith Joe Perry (guitare, chant) et le comédien américain Johnny Depp (guitare, chant), arborant une atèle au pied gauche ; le quartet est accompagné de Glen Sobel (batterie), de Chris Wyse (basse, backing vocals) et de Buck Johnson (claviers) Peu de surprises, surtout des reprises populaires. Alice Cooper interprète ainsi ses classiques « I’m Eighteen » et « School’s Out », mais n’hésite pas à passer le micro à Johnny Depp sur « Heroes » ou à Joe Perry sur « The Train Kept A-Rollin’ », presque 50 ans après l’avoir enregistrée avec Aerosmith. Gentillet, sympathique, aucun surprise, mais envie de les revoir. Je pense que pour moi cela suffira.
Petit trouble fête, le matériel des stars est resté en Serbie , c'est KISS qui leur prêtera le matériel nécessaire pour leur prestation.
⦁ I Want My Now
⦁ Raise the Dead
⦁ I'm Eighteen (Alice Cooper cover)
⦁ People Who Died (The Jim Carroll Band cover)
⦁ Baba O'Riley (The Who cover)
⦁ The Boogieman Surprise
⦁ "Heroes" (David Bowie cover) avec Johnny Depp au chant
⦁ Kick Out The Jams
⦁ The Death and Resurrection Show (Killing Joke cover)
⦁ Walk This Way (Aerosmith cover)
⦁ The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw cover) avec Joe Perry au micro
Buck Johnson – keyboards, rhythm and lead guitar, backing vocals
KISS (MS1 - 22h55-00h55)
2019 devait être les derniers bisous de Kiss à son public et plus particulièrement aux Metalleux de Clisson. Mais tendresse oblige, on a du rab!!! KISS repropose un programme déjà connu à la scénographie pétillante et pétaradante. Tommy Thayer y participe volontiers en lançant des fusées avec sa guitare au cours de son solo. Coté théâtre, Gene Simmons crache du feu après « War Machine » et du sang avant « God of Thunder », alors que Eric Singer délaisse sa batterie pour un magnifique piano à queue sur « Beth » lors du rappel. Pas de tyrolienne de la part de Paul Stanley au dessus du pit qu'il proposait sur « Love Gun ». Ces nombreux effets n’empêchent cependant pas KISS d'essayer de gagner du temps en parlant beaucoup, beaucoup même un peu trop. Cependant en tout début de set, les papis du Hard ont très vite embarqué la foule l'invitant à chanter l'hymne national. Moment étonnant et magistral.
Belle et bonne retraite méritée Messieurs ; 50 ans de bon et loyaux services au royaume de la musique.
NB : Pas convaincue qu'il n'y ait pas eu quelques bandes son...
⦁ War Machine (Gene breathes fire)
⦁ Heaven's on Fire
⦁ I Love It Loud
⦁ Say Yeah
⦁ Cold Gin
⦁ Guitar Solo (Tommy Thayer)
⦁ Lick It Up (with "Won't Get Fooled Again"… more )
⦁ Makin' Love
⦁ Calling Dr. Love (with extended jam by Paul and Tommy)
⦁ Psycho Circus
⦁ Drum Solo
⦁ 100,000 Years (Partial)
⦁ Bass Solo
⦁ God of Thunder (With spitting blood by Gene)
⦁ Love Gun
⦁ Black Diamond
⦁ Encore:
⦁ Beth (Eric Singer on Piano)
⦁ I Was Made for Lovin' You
⦁ Rock and Roll All Nite
NB: cette dernière vidéo est partielle sur le titre Rock and Roll All Nite car après avoir pu éviter nombre de slameurs au dessus de notre tête, une masse de 80kg a eu raison du combat... Dommage mais il s'agit d'une immersion pour vous aussi avec ses avantages et ses inconvénients.
PARKWAY DRIVE(MS2 - 01h00-02h10)
On est loin des rencontres sur le sable chaud australien de Byron Bay, grattant la 6 cordes acoustique tout en dégustant du citron caviar pour se rafraîchir. Il a fait chaud sur scène et tout aussi chaud dans le crowd avec le meneur survolté Winston McCall de Parkway Drive . Une heure du matin, des kilomètres dans les pattes et pourtant j'avais vraiment envie de découvrir ce groupe venu d'Australie. L'entrée en scène s'est faite dans une pénombre intrigante avec une dizaine de silhouettes vêtues d'une cape noire et tenant chacune une torche, une ambiance mystérieuse qui s'éclipse rapidement avec l'arrivée du frontman, embrasant d'un seul tour de manivelle la foule restée nombreuse malgré l'heure tardive; Parkway Drive était attendu et indéniablement très attendu. Un parterre de Mainstage 2 insuffisant pour rassembler les fans de la formation. Découverte, surprise et surtout envoûtement ont été pour moi les maîtres-mots de ce moment exceptionnel. En résumé, un show de Metalcore travaillé et recherché, nuancé sur certaines plages (musicales) plus calmes faisant intervenir avec subtilité et pertinence des violons et la guitare acoustique, et n'hésitant pas à descendre au milieu de la foule pendant « Idols and Anchors », avant de revenir sur scène, pantalon légèrement déchiré, en se faisant porter pour enchainer sur Shadow Boxing en compagnie de deux violons et d'une contre-basse. Petite transition avec Darker Still accompagné à la guitare acoustique et les torches des téléphones allumés. Malgré l’heure tardive, Parkway Drive a su plus embraser le Hellfest avec un set puissant et savamment orchestré, un véritable rouleau compresseur. Si Wilson nous a répété des "Merci beaucoup Hellfest", on lui crie "Merci beaucoup Winston pour cette extraordinaire prestation".
INCONTESTABLEMENT MON GROS COUP DE COEUR!!!
NB : la musique est une histoire de famille chez les McCall, le frère cadet est le chanteur du groupe de Punk Hardcore 50 Lions.
Luke « Pig » Kilpatrick aux choeurs et guitare rythmique
Ben « Gaz » Gordon batterie
Jia « Pie » O'Connor choeurs et basse
⦁ Glitch( Winston McCall embarque son public dès les premières secondes, public qui n'attendait qu'un petit geste pour adhérer à cette féerie de Metalcore Mélodique. Une tuerie musicale)
⦁ Prey lance flamme
⦁ The Void
⦁ Soul Bleach
⦁ Vice Grip
⦁ Dedicated titre sur lequel Winston Mc Call remplacé les paroles originelles "twelve years I've fought for this" par Twenty years..." extrait de l'album IRE de 2015 qui avait propulsé la formation au sommet d'une notoriété certaine.
⦁ Idols and Anchors
⦁ Shadow Boxing (Violin intro)
⦁ Darker Still guitare acoustic
⦁ Bottom Feeder avec un final batterie qui décoiffe sa m***
⦁ Encore:
⦁ Crushed (Violin Solo before the song started)
⦁ Wild Eyes