Nos articles

Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : KISS, Unmasked (1980)

Le 27/07/2021

Aucun fan de Kiss n'osera le reconnaître, mais Paul Stanley, sans maquillage, c'est le sosie américain d'Enrico Macias.

UnmaskedKISS, Unmasked (1980)

Enrico a connu ses premiers succès dès 1963, tandis que Kiss démarrait ses premiers concerts dix ans plus tard.

Cette ressemblance en a d'ailleurs valu une sévère à nos Américains ! C'était au tout début 73, et le groupe donnait un concert sans maquillage au CBGB de Caroll Gardens, le quartier français de New-York. Après quelques morceaux, le public, majoritairement composé d'expat' français, confondant Paul et Enrico, se mit à lui réclamer le tube de l'été 64 en chantant à l'unisson « Porompompon ! Porom poron, pero, pero, pero, pero ! » . Le groupe dût s’exécuter, pour éviter l'émeute. C'est pour cette raison, et sur les conseils de la petite amie de Paul Stanley, que Kiss opta ensuite pour ce maquillage légendaire. Et c'est aussi pour ça que le groupe, marqué par l'épreuve, s'est toujours refusé à reprendre le répertoire d'Enrico Macias.

Comment ? Bien sûr que c'est vrai ! C'est Stéphane Grainbourg lui-même qui me l'a dit.
Stéphane Grainbourg ? C'est lui qui m'a fait découvrir Kiss. Et aussi Foghat, et Boston, alors c'est vous dire...

C'était un die-hard fan de Kiss, Stéphane. Il me faisait écouter « Alive II » en boucle - les trois premières faces, parce que la dernière, elle sert à rien.

Kiss alive ii frontalKISS ALIVE II (1977), sorti à l'époque du vinyle, comprend trois faces capturées live, la quatrième étant consituée de titres enregistrés en studio.

Grainbourg il avait deux qualités majeures : il courait le 100 mètres plus vite que tout le monde (mais c'est sans utilité dans notre histoire) et il avait un sacré coup de crayon.

Quand je l'ai connu, il dessinait quatre magnifiques portraits au crayon graphite, adaptés des albums solo de Gene, Paul, Peter et Ace. Ces tableaux 50x75 , en noir et blanc, étaient encore plus saisissants que les pochettes originales.

PaulEn 1978 les quatre membres de Kiss sortent simultanément leur premier album solo. Ici celui de Paul Stanley.

Kiss, c'est aussi l'un des premiers groupes dont j'ai acheté un disque - le Double-Platinum - avec mon argent de poche. De leur premier album à « Revenge », j'ai dû acheter tous leurs opus sous une forme ou sous une autre (cassette, vinyle, CD, selon les époques), même « The Elder », qui est à Kiss ce que « Hamlet » est à Johnny Hallyday (la comparaison n'est pas innocente : le phénomène Kiss est à l'Amérique ce qu'Hallyday fut à la France).

Kiss platinumDouble Platinum (1978). Double album et premier best-of Kiss.

En 1980, la tournée « Unmasked » passait par l’Hippodrome de Pantin. J'étais dans la fosse, aux premiers rangs. En première partie, il y avait un groupe pas très connu, qui avait fait un album éponyme. Des Anglais. Le chanteur avait les cheveux courts, ce qui était plutôt la marque des punks à cette époque. Ce groupe était annoncé par un mec avec un masque sur la tête. « You know Iron Maiden ? » gueulait-il en brandissant un couteau de boucher. Puis le groupe envoyait « Prowler », son premier morceau. Franchement pas mal, ces petits British.

Iron maidenLe 27/09/1980, Iron Maiden, qui avait sorti son premier album quelques mois plus tôt, ouvrait pour Kiss à l'Hippodrome de Pantin - Paris.

Kiss sur scène, c'est le show le plus spectaculaire que j'ai vu ! Paul Stanley était un sacré entertainer. A part Freddy Mercury, pas un frontman parmi ceux que j'ai vu ne lui arrivait à la cheville. Le set était brillant, le groupe à son sommet. Enfin, disons qu'il commençait à le quitter un peu. Paul haranguait la foule, Ace chantait « New York Groove », Gene s'essuyait le front avec une serviette éponge qu'il jetait dans le public. Cent-dix mains - dont la mienne - se levaient pour saisir la serviette au vol. Ça tirait ici, ça poussait là. Ne rien lâcher, m'aurait dit ma mère la Louise, à l'instar de René Ben Chemoul qui reculait même pas devant Zarak, le catcheur masqué... Un type a sorti un couteau et a fendu le tissu en son milieu. J'ai réussi à arracher un bout d'étoffe. J'ai ramené précieusement la relique chez moi, avec ce qu'il restait de sueur de Gene dessus. J'ai placé ma relique précautionneusement dans ma boîte-à-reliques. Je sais plus où elle est, cette boite de Nesquik chocolat. Perdue dans un déménagement avec tous les précieux qu'elle contenait, sans doute. Où alors c'est ma soeur qui me l'a piquée pour la vendre. Elle est kleptomane, la Denise. Mais des gris-gris, moi je continue à en amasser ! A l'heure qu'il est, moi qui vous parle, j'ai encore dans mon porte-monnaie un médiator cassé d'Adam Bomb. Le reste, il est sous clé. Bien planqué, je vous dirai pas où...

Adam bombADAM BOMB, « Get Animal II » (2003). Le chanteur/guitariste américain avait auditionné pour Kiss en 1982. On dit qu'il loupa l'affaire de peu.
« Unmasked », je n'irais pas jusqu'à dire que c'est le meilleur album de Kiss. Mais historiquement il est important. C'est le dernier disque sur lequel Peter Criss est crédité. Et puis quelle tournée, derrière !
N'empêche, « You drive us wild, we'll drive you crazy ! » C'était pas des bobards !

MOBIUS EN STUDIO

Le 27/07/2021

Le groupe de métal progressif Mobius s'enfermait ce week-end à quelques kilomètres de Saint-Etienne, au studio La Forme Du Son , pour y enregistrer trois titres live.

Mobius logoPhoto design : Above Chaos


C'était la première fois que la formation au complet se réunissait dans un même studio et au même moment pour y enregistrer.

Ce "Live in studio" contiendra trois titres, qu'ils soient de Mobius ou traités à la sauce Mobius.

L'enregistrement des trois morceaux est signé Franck Defour (créateur du studio), qui mixera deux des trois chansons. Raphaël James, qui collabore avec le groupe depuis sa première démo, se chargera du mixage du troisième titre.

On attend les images de Jolyon Perret (https://www.j-prod.fr) qui a filmé la prestation.

Mobius band 2 compressee scaled


Discographie Mobius :

  • Demo (2013)
  • The Line (2016)
  • Kala (2020)

« Abinivesha », extrait de l'album « Kala » (2020)


Les Liens :

Nouveau single pour Ludovico Technique

Le 26/07/2021

Le 02/07/2021 la formation gothique/indus d'Orlando Ludovico Technique a présenté « Poisoned », un nouveau titre extrait de son prochain album « Haunted People ».


« Une chanson pour tous ceux qui ont lentement été empoisonnés par ce que l'existence est devenue au cours de l'année écoulée », précise le chanteur Ben V.

« Poisoned » offre un son accrocheur avec une pincée d'étrange et de sombre. L'instrumentation crée une toile de fond sur laquelle viennent se fixer des paroles envoûtantes. 
«  Everyday I'm poisoned by the lies I tell myself »
Suivant la ligne mélodique comme une ombre inquiétante, le chant de ben V se fait légèrement atone et hypnotique.
480132Formé en 2005, Ludovico Technique est un groupe de métal industriel cultivant une esthétique musicale et visuelle d'inspiration gothique. « Poisoned » est le cinquième single extrait de « Haunted People », prochain album du quatuor américain.

688579

Les Liens :

NOUVEAU CLIP POUR DEAD VENUS

Le 26/07/2021

LES SUISSES POURSUIVENT L'ANNONCE DE LEUR DEUXIEME ALBUM AVEC UN SECOND CLIP TOURNE SANS COUPURE ET PARTICULIEREMENT REUSSI.

Dead venus clip photo

Dead Venus a présenté le 23/07/2021 un single-clip réalisé en une seule prise (n'est-ce pas ce qu'on appelle la précision suisse ?), très astucieux dans sa mise en images. Ce nouveau titre, écrit par Seraina Telli (chant) s'intitule « Lily of the Valley ».

Ce morceau s'inscrit dans une série de quatre single que Seraina et ses camarades ont mis en place pour faire patienter leurs fans en attendant la sortie de leur second album, Ces titres font l'objet de quatre EP dont chacun contient des inédits, des live, ou des reprises. Cette série était initiée le 02/04/2021 par le clip « Flowers And Pain ».

Ce lot de CD collectors est proposé par correspondance par l'intermédiaire de la page Facebook du groupe. Chaque envoi est agrémenté de goodies. Un patch Dead Venus, puis une photographie dédicacée du groupe avec une petite clochette de muguet accompagnaient les deux premières expéditions.

SOMELSE (Folk), Flowers For My Return (EP - 2021)

Le 25/07/2021

Groupe : SomElse
Album : « Flowers For My Return » (EP - 15/07/2021)
Genre : Folk-rock, pop
Origine : Bordeaux

On aime : le songwriting, la diversité.
Par Ahasverus

SomElse (pour « being someone else ») est un projet initié par Frédéric Nathan, chanteur, guitariste, compositeur et arrangeur.
Il est entouré du violoncelliste Matthieu Flores, du guitariste et co-auteur William Urbain et du batteur Florent Da Ros.
Le 15/07/2021 SomElse présente son premier EP,

« Flowers For My Return »

Somelse pochette ep lilieyes 830x745SomElse, « Flowers For My Return » (EP - 2021)

« Flowers For My Return » est un cinq pistes d'environ vingt minutes.
Certains de ses titres (« Long Way Home » qui ouvre l'album, et « Waiting II » qui lui succède) auraient pu figurer au répertoire du groupe de synthpop norvégien A-Ha. La voix de Frédéric Nathan n'est peut-être pas étrangère à l'affaire car son chant dans les hauts n'est pas sans rappeler celui de Morten Harket. Jugez-en :

Le nom de Paul Simon peut également surgir à l'écoute de certains passages de « Final Test », en troisième piste de l'EP, avec ses choeurs très efficaces en soutien.

En dernière référence, je citerai The Beatles, pour « A Love That Never Ends », une ballade folk judicieusement guidée par le violoncelle.
SomElse réussit parfaitement le mélange des genres jusqu'à en faire quelque chose de personnel, un très agréable bouquet aux couleurs folk/indie-pop.
Cette sortie nous fait découvrir un jeune groupe incontestablement doué et déjà prêt, l'une des belles révélations folk de l'année dont l'EP mérite de rejoindre les Fish and Scale et  autres Théo Charaf que l'amateur de folk éclairé vous êtes n'a pas manqué de remarquer ces derniers temps.

Les Liens :

 

Torn Between Two Worlds (Métal Symphonique) : double EP

Le 21/07/2021

Quinze ans après  « God Has a Plan for Us All », Sarah Jezebel Deva (Cradle Of Filth) retrouve Christian Rehn pour un double single d'une belle qualité.


En 2006 la chanteuse britannique  Sarah Jezebel Deva et le guitariste de black métal suédois Christian Rehn unissaient leurs talents  sous le nom d'Angtoria et sur le label français Listenable records pour présenter l'album « God Has a Plan For Us All ».

Puis Sarah continuait son travail avec Cradle of Filth et Therion ; Chris entreprenait de construire le Boxroom studio. Malgré l'amitié qui les unissait et le désir de continuer à écrire, une nouvelle collaboration se faisait attendre.
Cependant, deux pistes nées à l'époque d'Angtoria restaient inédites jusqu'à présent...
Ces deux morceaux, « The Beauty of Deception » et « All Eyes On Me », sont devenus la base de Torn Between Two Worlds,  nouveau projet des deux musiciens. Ces titres sont déjà disponibles, respectivement depuis janvier et mai 2021.

Torn 1D'une maîtrise évidente, la voix de Sarah  est magnifiquement complétée par des claviers opulents et des orchestrations majestueuses. S'appuyant sur leurs décennies d'expérience combinées, Chris tisse un son moderne  révélateur de son expertise.
À travers Torn Between Two Worlds, Sarah et Chris ont planté leur drapeau sur les plus hauts sommets, et on s'étonne que deux titres d'un tel calibre soient restés si longtemps dans les tiroirs.

Les Liens :

Chronique d'album : DIRTY BLACK SUMMER (Grunge), "Great Deception" (EP - 2021)

Le 20/07/2021

Groupe : Dirty Black Summer
Album : « Great Deception » (EP - 21/05/2021 - Nova Lux Production)
Genre : Grunge
Origine : Nice
On aime : Le son, le songwriting, le chant.

Par Ahasverus

Le Groupe :

  • Dirty Black Summer est un quintette (line-up in fine) formé en 2020 par des musiciens de la scène métal azuréenne (Svart Crown, ex-In Other Climes, Wormsand).
  • L'idée de cette formation germe en 2017 dans la tête de JB Le Bail, guitariste et chanteur du groupe de métal extrême SVART CROWN, qui prend des contacts pour développer un groupe de rock. Le confinement donnera aux musiciens l'occasion de concrétiser leur projet.

112859DIRTY BLACK SUMMER par Mkp (Machine Kult)

  • Dirty Black Summer cite pour influences Alice In Chains, Craft, Kvelertak, Danzig et Soundgarden.
  • « Dirty Black Summer » est également le titre d'une chanson du groupe américain Danzig.
  • En 2021 le groupe sort son premier EP :

« Great Deception »

Dirty black summerDIRTY BLACK SUMMER, « Great Deception »

L'Album :

  • « Great Deception » est un six titres d'environ vingt-sept minutes.
  • Sur son artwork, signé  Alex Eckman-lawn Illustration, Michael Khettabi (chant) explique :
    « On avait quelques artistes en tête et on pointait globalement vers la même vision. Les collages d’Alex Eckman Lawn nous permettaient d’avoir ce côté peinture, organique et aussi ce côté sincère qu’apporte une photo. Avec le talent d’Alex, on était sûrs de ne pas tomber dans un truc trop “kitch” ou trop “artistique”. Au final, une femme qui regarde un homme en chute libre c’est beau, et ça synthétise bien les textes de l’EP. »
  • Concernant le titre de l'EP, il précise :
    « “Your Great Deception” était l'un des premiers titres qu’on a bouclé, et c'est aussi le morceau qui ouvre l'EP. On avait donc la réponse sous les yeux depuis le début, ce qui nous a évité de chercher trop longtemps.»
  • Les textes de l'album s'intéressent à la déception, la désillusion, la dépression ou les addictions, que ce soit à la drogue ou à l'amour.
  • « Great Deception » est enregistré et mixé au Snapcut Studio par Rémi Mayot et Jimbo, et masterisé au Deviant Lab / Thibault Chaumont
  • L'EP est défendu par le clip « Your Great Deception ».

  • On trouve en cinquième piste une reprise du titre « Womanizer », de Britney Spears. Michael Khettabi explique :
    « Britney, c’est une icône qui a marqué notre génération, au final le public l’a consommée comme une drogue. L’idée aussi d’interpréter "Womanizer" par cinq mecs, c’était quelque chose. C’était aussi intéressant de reprendre le titre le plus connu de Britney avec le moins de covers en ligne... »
  • Interrogé par Radio Metal, JB Le Bail faisait ce retour sur l'opus et confessait que le groupe travaillait déjà sur une suite :
    « Nous avons beaucoup travaillé sur l’EP et nous sommes forcément très contents des retours positifs, tout en étant conscients du fait que ça reste un premier EP composé rapidement. Nous avons un regard très critique dessus : nous savons ce qui va, ce qui ne va pas et nous avons trouvé notre fil rouge. Nous avons pris énormément de recul, nous l’avons digéré et nous en sommes extrêmement fiers. Nous savons où nous voulons aller, tant et si bien que le prochain projet, EP ou album, sera d’un niveau nettement supérieur et nous sommes très contents que ça ait marché.  »
    (retrouvez  l'interview en intégralité sur http://www.radiometal.com/article/dirty-black-summer-plus-quun-amour-dete,397468)

Les Critiques :

  • « Bel hommage que celui des gus de Dirty Black Summer à une scène emblématique des 90’s, celle de Seattle, à laquelle ils rendent grâce. »
    https://amongtheliving.fr
  • « Des brulots rock grunge stoner explosifs ! » 
    https://www.unitedrocknations.com
  • « Vous passerez vraiment un bon moment en écoutant Great Deception qui bénéficie d’un super son. »
    https://www.auxportesdumetal.com
  • « De quoi étancher votre soif de musique sincère et jouée avec les tripes. »
    http://www.metalnews.fr

Notre Avis :

Nouveau venu sur la scène rock du sud-est, Dirty Black Summer bénéficie de toute l'expérience accumulée par ses membres dans leurs autres formations. Aussi son premier EP frappe-t-il par son côté pro : un  un bel artwork coloré, un songwriting hyper carré, une exécution irréprochable et un son remarquable.
Musicalement, « Great Deception » renvoie de plein fouet à la déferlante Seattle du début 90's. La voix de Michael Khettabi, qui se rapproche de celle d'Eddie Vedder, n'y est pas pour rien. Dirty Black Summer arrive cependant à éviter l'impression de « déjà-vu » et l'écueil du copier-coller en alignant une suite de compositions efficaces et même sa reprise gonflée et métamorphosée du standard de Britney Spears passe comme une lettre à la Poste, Dirty Black Summer ayant totalement réinvesti ce standard de l'électropop.
Plus qu'une carte de visite, « Great Deception » est donc un premier EP de rock de haut vol qui révèle une formation à fort potentiel et tient déjà parfaitement les airs sur ce format. Tous les indicateurs sont au vert pour Dirty Black Summer, on salive d'avance à l'idée d'une suite. A découvrir impérativement.

Line-Up :

  • Michael Khettabi (chant)
  • JB Le Bail (guitare)
  • Cyril Zaborski (guitare)
  • Jimbo Goncalves (basse)
  • Tom Valstar (Batterie)

Tracklist :

01. Your Great Deception
02. Know Better
03. The Descent
04. You And I
05. Womanizer
06. Forget My Name

Les Liens :

Théo Charaf (folk rock), Théo Charaf (2021)

Le 18/07/2021

 Théo Charaf nous emmène au fin fond des Etats-Unis avec un style très épuré et une grâce certaine.
 

Groupe : Théo Charaf
Album : « Théo Charaf » (22/01/2021 - Wita Records)
Genre : Folk Rock / Blues
Origine : Lyon
On aime : la voix, le style dépouillé

Par Ahasverus

Artwork theo charafTHEO CHARAF, « Théo Charaf » (2021)

Sorti en janvier 2021, « Théo Charaf » est un dix pistes d'environ trente-cinq minutes.
Il s'agit du premier album solo de Théo Charaf, musicien issu de la scène punk.
C'est pourtant clairement par le folk que ce Lyonnais se fait remarquer par les médias, et c'est à l'illustrateur Jean-Luc Navette qu'il le doit, ainsi qu'il l'explique à Can You Hear :
« Nous avons eu un projet de groupe avec un membre du Peuple de l’Herbe et un autre de Beaten Brats mais il est tombé à l’eau, puis nous avons commencé à parler de musique folk et je lui ai montré ce que je faisais. Finalement il m’a encouragé à faire de la musique folk seul. C’est lui qui a tout lancé. Il m’a enregistré, il m’a donné confiance en moi. »
(retrouvez l'interview complète sur https://canyouhear.fr/rencontre-avec-theo-charaf/)
Jean-Luc Navette réalisera donc la pochette de cet opus, qui alterne reprises (Bob Dylan, Skip James, Townes Van Zandt) et compositions originales, celles-ci ne laissant pas leur part aux premières.
Folk, rock, blues (« Devil Got My Woman »? « Hard Time Killing Floor »), Théo Charaf nous emmène au fin fond des Etats-Unis avec un style très épuré - on pourrait entendre les éperons rouler - et une grâce certaine. Ce dépouillement met sa voix en évidence, à la manière d'un Johnny Cash, dont il peut être proche dans les basses.

Théo Charaf n'a que vingt-sept ans et incontestablement un talent qui nous renvoie aux meilleurs songwriters américains, Cash, Dylan ou Cohen. Un boulevard s'ouvre devant lui.
L'album est disponible chez Wita Records. Il existe en version vinyle.

Les Critiques :

  • « Théo Charaf, tel un vétéran du blues, incarne à merveille ce qui peut s’apparenter à une musique digne des grands maîtres du genre. »
    http://www.loreillealenvers.fr
  • «  Nostalgique, simple, triste et beau. »
    https://www.rollingstone.fr
  • « Une voix, du style, un univers et surtout beaucoup de talent… »
    https://canyouhear.fr
  • « La simplicité est de mise, captant ainsi l’auditeur dès les premières notes. »
    https://www.rockinshake.com
  • «  Théo Charaf ose à peine toucher les cordes de sa guitare : il les respecte, les frôle, les épouse dans des mouvements tendres et rassurants. »
    https://www.punktum.fr

TRACKLISTING 

Face A :
1 Vampire
2 Forward
3 Going Down
4 In Vain
5 Devil Got My Woman

Face B :
6 Oh Sister
7 Wander Boy
8 See the Man
9 Waiting Around To Die
10 Hard Time Killing Floor

Les Liens :