- Accueil
- Nos articles
Nos articles
Sortie d'album : RED BEANS AND PEPPER SAUCE (Rock) The Red Tour (2019)
Le 24/09/2019
Album : The Red Tour (2019)
Genre : Live Rock et Groovy
Origine : Béziers
Le Groupe :
Ce quintette réunit une chanteuse, un guitariste, un bassiste, un batteur et un pianiste-organiste.
Le groupe qualifie sa musique de “Rock classique qui déménage”.
Il cite pour influences des artistes aussi divers que Led Zeppelin, James Brown ou The Beatles.
Dès 2010, les Beans sortent leur premier album, “Le Gardien”.
Ils récidivent en 2012 avec “Who Made The Sauce ?”
Suivent un EP Live en 2011, le trois titres “Eat Me” en 2013, puis les albums “Hot & Spicy” (2015) et “Red” (2017).
La tournée qui suit l’album “Red” est immortalisée sur un Blu-Ray intitulé “The Red Tour”.
2019 marque l’année d’un nouvel album. Il s’appellera “Mechanic Marmalade.
Une campagne de financement participatif est lancée pour ce nouvel opus dont la sortie est prévue le 25/09/2019.
Simultanément, une version audio écourtée de “The Red Tour” est proposée en contrepartie de ce crowdfunding.
Aussi, en attendant de vous parler de “Mechanic Marmalade” - disponible dans quelques jours et pour lequel les chroniques foisonnent déjà sur la toile - avons-nous choisi de nous intéresser à cette version audio écourtée du DVD Blu-Ray.
Il s'agit de l'album Live The Red Tour.
L’Album :
C’est loin d’être anodin dans le paysage Rock français ! L’audience de l'hexagone est plutôt pantouflarde et se satisfait volontiers d’un concert de U2 par an, le reste étant de préférence piraté sur Internet... (Bon, ça c’est dit !)
Il n’est à ce jour disponible qu’au stand de merchandising du groupe lors des concerts (voir les dates restantes sur la page du groupe ou en fin de publication) mais devrait faire à terme l'objet d'une sortie dématérialisée.
Notre Avis :
On cite volontiers les qualités de la charismatique Jessika Aké, frontwoman de la formation. Ce Live est également lumineux par le jeu de ses musiciens qui se renvoient la patate chaude, le toucher de guitare de Laurent Galichon en tête.
Avec Mechanic Marmalade, qui sort officiellement dans quelques jours, et ce Red Tour, les Red Beans And Pepper Sauce nous gratifient de deux albums d’une qualité qui confirme leur place sur les sommets de la scène française.
Si toute leur com’ passe par Mechanic Marmalade - je vous l’accorde, c'est un super album - ne faites pas l'erreur de passer à côté de ce Red Tour, un Live de Rock qui n'est pas un "clone de" et qui carbure au feeling !
Les Infos Utiles :
https://www.redbeansandpeppersauce.com/
“Mechanic Marmalade”, le nouvel album des Red Beans And Pepper Sauce, sort ce 25/09/2019 à l’occasion du concert des Red Beans And Pepper Sauce à Béziers. Profitez-en pour vous offrir le doublé !
Le groupe jouera le 11/10/2019 à Quillan, puis le 17/10/2019 à Montpellier.
Et si vous aimez, likez :
https://www.facebook.com/redbeansandpeppersauce/
Sortie d'album : THE MORGANATICS (Nu-Prog') The Love Riot Squad vs. The F-World (2019)
Le 21/09/2019
Album : The Love Riot Squad vs. The F-World (2019)
Genre : Metal Prog’
Origine : Paris
Le Groupe :
Les Parisiens revendiquent aussi bien pour influences Anathema que Metallica, Porcupine Tree ou Placebo.
Formés en 2012, The Morganatics sortent Grains of Sand, leur premier EP, la même année.
Never Be Part of Your World (2013) est leur premier album.
Il est suivi en 2015 par We Come From the Stars, puis par un EP acoustique intitulé Eternal Return - An Horizon of Infinite (2016).
2019 marque le retour du combo avec un nouveau batteur et un nouvel album : The Love Riot Squad vs. The F-World.
L’Album :
Il est proposé dans une pochette cartoonesque et colorée où s’épaulent Superman, Clark Gable, un requin et la Mort, composant une escouade bien décidée à lutter contre la morosité ambiante de ce f-monde.
Dès Table 9 le rythme est enlevé et le Pop/Punk-Metal se teinte de touches Prog’ techniques. Les phases énervées le disputent aux plages atmosphériques.
The Morganatics font parler la poudre à coups de riffs puissants (The Bitter Strife / Stubborn Girl / Square One). Les refrains s’inscrivent dans les têtes (l’excellent “18’44” ).
Le chant masculin/féminin est haut et fluide. Il se relaie parfaitement. Les voix sont parfois transformées artificiellement, mais sans excès. Des choeurs saturés font leur apparition (Table 9).
Producteur/arrangeur de l’album, Bill Bastiani ( Enhancer ) appose son Rap’N’ Roll en français sur la troisième piste Shark of Tank.
La voix de Seb - son vibrato - peut faire penser à Nicolas Sirkis (Indochine) spécialement sur l’intro de 18’44 ou sur certaines phases de Stubborn Girl et d’OMDB.
L’album se termine sur OMDB (Il Faudra Me Passer Sur Le Corps), titre en français au chant masculin particulièrement réussi, qui mène l’opus à un zénith mérité.
Notre Avis :
The Morganatics revient avec un opus plus agressif que son prédécesseur dont il se démarque par quelques innovations.
Moderne et varié, il marie la fraîcheur du Punk et de la Pop avec des nappes Prog’/Techniques parfois brutales.
Colorés comme la pochette de l’album, les titres de The Love Riot Squad vs. The F-World éclatent en bulles entre les oreilles.
Très réussi, travaillé, il sait faire oublier son côté technique pour emporter dans son sillage un large public.
Un excellent album, capable de marquer cette année 2019. Et à sept euros sur Bandcamp ça ne se refuse pas !
Les Infos Utiles :
https://www.facebook.com/TheMorganatics/
Sortie d'album : GALAAD (Prog') FRAT3R (2019)
Le 20/09/2019
Album : FRAT3R
Genre : Prog’ Rock
Origine : Suisse
Le Groupe :
Galaad est un quintette de Rock Metal Progressif né dans le Jura Suisse à Moutier en 1988.
Il est initialement inspiré par Marillion, Ange ou Genesis.
Il cite également Pink Floyd pour influence.
Optant pour un chant en français, Galaad sort son premier opus en 1993. Il s’intitule “Premier Février”.
Galaad revient en 1996 avec “Vae Victis”, second album de très haute volée, particulièrement reconnu par la critique.
Il renaît en 2016 et donne le jour en 2019 à un troisième album, objet de notre publication : “FRAT3R”.
L’Album :
“La Machine”, première pièce de ce puzzle, s’étoffe en avançant.
Les guitares se font floydiennes, les choeurs épiques (Moloch), la basse groovy et sinueuse (Kim). Des claviers bien sentis ici (Stone), un tempo Rock (Justice) et une intro indienne (Merci [Pur]) plus tard, et l’on arrive à Frat3r, qui conclut un album dosé avec maestria.
On aura pensé à Pink Floyd pour les guitares, à Marillion pour les claviers, à Harmonium pour les parties Prog’ Folk, à Gérard Manset pour cette capacité à nous entraîner, à travers des textes inspirés, dans un récit qui doit autant à l’anticipation qu’à l’humanisme :
“La vie ne vaut toujours rien dans certains endroits de la terre / Pourtant tout est possible, l’homme veut le démontrer / L’inégalité se poursuit à travers la sphère / Des milliards d’anonymes attendent leur destinée.”
Notre Avis :
On appuie sur Play dans l’intention de suivre les guitares ou de se concentrer sur les textes...
Impossible ! Il y a toujours une partie de claviers, un jeu de batterie, une ligne de basse qui tire votre esprit par la manche et qui l’invite à vagabonder à sa suite.
Comment résister ?
Frat3r est un album dans lequel vous entrerez facilement, mais dont vous n’avez pas fini de visiter allées et contre-allées.
Lumineux et inépuisable, certainement l’un des albums de Prog’ les plus intéressants de l’année.
Captivant !
Les Infos Pratiques :
Suivez l’actualité de Galaad sur leur site :
http://www.galaad-music.ch
Et si vous aimez, likez :
https://www.facebook.com/galaadmusique/
Le 19/09/2019
Voici l’interview de Jirfiya.
(interview publiée sur Hard French Metal le 19/09/2019)
Ingrid : Nous sommes un groupe de Metal Progressif, formé par deux anciens de Born from lie, Jérôme et Pascal, et une chanteuse, Ingrid, qui vient du groupe OSCIL .
Nous sommes sur Paris.
Jérôme : J’ai été initié au gros Rock et Metal avec Iron Maiden, Nirvana et les Guns N’ Roses, mais le plus grand amour musical de ma vie est Megadeth ! J’écoute aujourd’hui aussi bien du Rock que du Prog ou même du Metal plus extrême.
Pascal : En ce qui me concerne, mon influence principale au niveau de la basse était, à mes débuts, Steve Harris (Iron Maiden). Je fais partie de ces fans qui n’ont jamais loupé un concert !
Mais la musique que j’écoutais le plus, étant ado, c’est le Thrash-Metal, et mon tout premier groupe était un groupe de Thrash du nom d’Exhauster, avec Jean Suire qui est maintenant dans Inhepsie . J'écoute désormais beaucoup de Prog.
J’ai plutôt une culture Rock Indé, et j’ai plongé dedans quand j’ai découvert Jeff Buckley. Le jour où j’ai écouté l’album Grace, il a changé ma vie.
Mes autres artistes cultes sont Led Zep, Radiohead, Björk, Tori Amos, PJ Harvey... Mes derniers concerts étaient Big Thief, Sharon Van Etten, Patti Smith, et les prochains seront Rival Sons, Devin Townsend, The Gathering, Jinjer... The Breath, duo folk anglais avec une chanteuse à la voix magnifique. Oh, puis il faut que j’écoute le nouveau Tool, aussi...
Né en 2019 - votre page Facebook voyait le jour en avril - Jirfiya compte déjà un EP, disponible sur Bandcamp depuis mai. D'où viennent les cinq compositions présentes sur Wait for Dawn ?
Jérôme : Under Control et To Be Saved ont été intégralement composés pour cet Ep.
The Report Card est un mélange de riffs que j’avais en« stock » et de nouvelles parties.
La première partie de Waiting For Your Fall a été composée à la base par Pascal comme interlude dans le dernier album de Born From lie, mais nous n’avons pas eu le temps, à l’époque, de l’utiliser. Nous avons bâti un morceau autour de cette intro.
Pour A Part of Light, l’arpège est assez ancien. Je l’avais composé il y a longtemps, et j’ai toujours voulu le réutiliser mais je ne voyais pas comment l’intégrer dans un album de «Hard Rock/Metal». Il a fallu que je rencontre Ingrid pour que le morceau puisse reprendre vie comme je le désirais ! Le résultat actuel est très différent de l’original, mais l’arpège d’intro est quasi identique.
Jérôme : C’est moi qui écris majoritairement, en tout cas pour le moment.
Pour Waiting for your Fall , c’est Pascal qui a apporté toute l’intro et le riff principal ; je l’ai complété par la suite.
J’aime aborder des thématiques qui me touchent ou qui me révoltent, les textes de l’Ep sont très inspirés par l’actualité. Chacun fait de la musique pour ses propres raisons, moi j’ai besoins de me sentir impliqué par ce que j’écris et de vivre les textes et la musique.
"Je ne veux surtout pas gueuler pour gueuler."
La nature de vos compositions amène Ingrid à un chant plus agressif que dans ses précédentes formations, notamment sur Waiting for Fall...
Ingrid : J’ai travaillé le chant saturé ponctuellement ces dernières années, sans avoir la possibilité de le tester, de l’exploiter dans mes projets. Même en rencontrant Jérôme et Pascal, je ne savais pas si on irait dans ce registre, et effectivement le ton de ce morceau, son propos s’y prêtaient. Je ne veux surtout pas gueuler pour gueuler, ou faire un exercice de style, d’ailleurs je ne suis pas encore experte du truc ! Il faut que ça parte d’une intention, et que je trouve une façon à moi de l’exprimer.
De nouveaux morceaux sont-ils déjà en préparation ?
Jérôme : On commence à avoir pas mal de riffs et d’idées de paroles en stock. Le processus d’écriture est doucement en cours mais on doit déjà défendre notre EP ! J’adorerais que le processus d’écriture soit plus collectif, et puis maintenant on se connaît beaucoup mieux que lors de l’écriture de Wait For Dawn, fait quelque peu dans l’urgence... Mais ce n’est pas toujours évident de se réunir et d’échanger des idées, chacun d’entre nous a son travail, sa famille...
Ingrid : J’ai rencontré Patrick il y a quelques mois, précisément au moment où on cherchait un visuel. Un heureux hasard m’a amené à découvrir son univers mystérieux, très inspiré par la SF et le Fantastique. En fait ce n’est pas une commande : on a choisi une illustration parmi ses œuvres. J’ai accroché à ces femmes énigmatiques qui se cachent le visage, qui font évidemment penser aux trois singes de la Sagesse. Étant donnée la thématique assez sombre des morceaux, leur actualité effrayante, en voyant ces femmes dont on ne sait si elles pleurent, si elles crient, ou si c’est la peur ou la colère qui les submerge, je me suis un peu identifiée. J’ajoute que Patrick a autant de talent que d’élégance, et qu’on est ravis de contribuer à faire découvrir son travail !
Pascal : Le court terme c’est de faire un clip extrait de notre EP, quand on aura trouvé un batteur, ce qui est un objectif a très court terme !
Jérôme : Oui, trouver un batteur pour pouvoir jouer en live !
Ingrid : Qui ? Quoi ? On cherche un batteur ? Viiiiiite !
Et vos ambitions sur le long terme ?
Pascal : Concert, concert, concert, album, tournée, album... Etc !
Jérôme : Tourner, puis faire un second EP ou un album !
Ingrid : Premières parties, festivals, avant le Hellfest :) ? Et bien sûr enregistrer la suite !
Merci Jirfiya d'avoir répondu à nos questions.
Pascal : Merci beaucoup pour votre dévouement à faire découvrir au public les multiples talents qui se cachent dans l’underground.
Jérôme : Merci à toi de donner de la visibilité à des jeunes groupes comme nous !
Ingrid : Merci personnel pour ton soutien, et merci de donner foi et valeur à tous ces artistes et groupes qui se démènent pour faire vivre leur univers, partout en France et ailleurs.
Écouter “Wait For Dawn” :
https://jirfiya.bandcamp.com/releases
Liker Jirfiya :
https://www.facebook.com/jirfiya/
Le 13/09/2019
Objet : Label
Origine : Lyon
Genre : Rock In Opposition
Par Ahasverus
Si vous en avez marre des musiques formatées, si vous avez l’oreille aventureuse, votre bonheur est chez Dur et Doux, spécialisé dans ces musiques que vous n’entendrez jamais à la radio.
PinioL, PoiL, Ni, ULTRA ZOOK, CHROMB, on ne compte plus les sorties inclassables et de qualité de ce petit label, qui compte sur son catalogue plusieurs de nos artistes favoris.
Mais au fait, c’est quoi, exactement, Dur et Doux ?
La réponse en images :
Merci les studios pour cette présentation.
Et pour ceux qui veulent en savoir encore plus, le label lyonnais a accepté de répondre à nos questions.
"Depuis le départ, notre devise est : Ça ne marchera jamais !"
Dur et Doux, c’est un collectif de musiciens plus ou moins lyonnais, des jeunes femmes et hommes, musiciens professionnels qui réunissent et partagent leurs moyens de production et de diffusion et défendent une vision singulière des musiques amplifiées.
Nous organisons des tournées, des résidences, des concerts, des échanges pour et avec une trentaine de musiciens. Du collectif est né un label. Nous produisons et sortons régulièrement des disques, principalement des groupes du collectif et occasionnellement de copains ou de groupes dont nous nous sentons proches artistiquement et humainement.
Au départ, nous avons sorti des disques un peu pour le fun et par nécessité : les groupes ont besoin de sortir des disques et nous peinions à collaborer avec des labels (si tant est qu’il en existe pour ce genre de musique). Aujourd’hui, le label prend une place de plus en plus importante dans Dur et Doux, nous arrivons presque à vendre des disques et à créer une “vraie économie“.
Mais le rôle principal de Dur et Doux, reste de trouver des concerts en France et ailleurs pour les groupes du collectif. Nous nous occupons également de chercher des financements complémentaires pour ces tournées, pour des résidences, pour produire les disques Dur et Doux. En quelque sorte, nous permettons à un certain nombre d’artistes de vivre de leurs musiques sans qu’ils aient (trop) à se soucier des aspects administratifs et organisationnels.
Dur et Doux était alors un peu fantôme et ne servait qu’a éditer des factures et des contrats pour ce groupe et quelques autres moutons noirs des musiques actuelles. Nous n’avions pas vraiment une logique de signature, ce sont plutôt les rencontres humaines et artistiques qui ont motivé l’arrivée de nouveaux projets au sein du collectif.
Peu à peu nous sommes passés d’un à deux, jusqu’à une quinzaine de groupes, tous liés par un certain nombre de musiciens communs.
D’abord PoiL (Antoine Arnera, Boris Cassone, Guilhem Meier) dont les musiciens ont amené Herr Geisha & the Boobs, Sheezahee (Boris Cassone), Gwyn Wurst (Antoine Arnera), UKANDANZ, ICSIS, LfanT Pili Coït (Guilhem Meier).
Enfin, CHROMB (Léo Dumont, Camille Durieux, Lucas Hercberg, Léo Dumont) qui ont amené avec eux Saint Sadrill (Antoine, Lucas) qui a amené Hidden people (Mélissa Acchiardi).
Aujourd’hui Dur et Doux emploie cinq personnes dans les bureaux et une trentaine de musiciens et techniciens intermittents.
Comme évoqué précédemment l’humain prime, et par conséquent un critère géographique s’applique dans les choix. L’essentiel d’entre nous est basé à Lyon, dans le Rhône ou l’Ain, quelques dissidents en Auvergne et en Bourgogne. Il n’y a pas vraiment de critère de style, même si nous ne sommes pas prêts de voir un groupe de Reggae ou d’Electro Swing dans Dur et Doux.
Quelles sont vos prochaines échéances sur le court terme ?
Nous avons sorti beaucoup de disques sur la première moitié 2019, nous sommes donc beaucoup sur la route pour les défendre. Nous avons quand même quelques sorties prévues : Lfant en juin 2019, le Grand Sbam (Vaisseau Monde) cet automne, et des enregistrements dans les tuyaux, mais ce sont des secrets.
Et sur le long terme, quelles sont vos ambitions ?
Euh, depuis le départ, notre devise est : Ça ne marchera jamais ! On ne voudrait pas non plus avoir des ambitions, faut pas déconner !
Sortie d'album : CARTHAGODS (Heavy Power Prog') The Monster In Me (2019)
Le 02/07/2019
Album : The Monster in Me (2019)
Genre : Heavy Power Prog’
Origine : Tunisie
Le Groupe :
Fondé à Carthage en 1996 par Tarak (Guitare), et Zack (Basse/Batterie), le groupe splitte une première fois en 2001, puis une nouvelle fois lors de la révolution de jasmin en 2011.
En 2015, Carthagods sort un premier album éponyme qui accueille des guests prestigieux tels que Tim “Ripper” Owens et Ron Bumblefoot Thal.
L’Album :
Son artwork est signé Niklas Sundin (guitariste de Dark Tranquillity).
Il est suivi par The Monster In Me. Ces deux compositions durcissent nettement le ton par rapport au précédent opus de Carthagods. La voix de Mehdi Khema claque. Elle est proche de celle de David Coverdale, et plus encore de Jorn Lande tant elle explose.
La modernité et l’agressivité de cette entrée en matière peuvent rappeler le groupe grenoblois Nightmare.
The Monster In Me est le premier clip issu de l’album.
Deux titres (pistes cinq et sept) du premier opus ont été réarrangés sur cet album : il s’agit du mid-tempo A Last Sigh - où Mark Jansen (Epica) partage le chant avec Mehdi Khema - et de la ballade épique Memories of Never Ending Pains. Ce dernier titre figurait déjà deux fois sur l’opus Carthagods (2015), notamment dans une version acoustique.
L’album se termine sur une belle pièce instrumentale digne d’un album de Metal Orchestral : The Rebirth II.
Notre Avis :
Les structures des morceaux sont fouillées, certaines compositions devraient accaparer votre oreille dès la première minute.
Le chant de Mehdi Khema est remarquable.
L’ensemble donne un album de Metal moderne percutant, puissant et équilibré.
Avec The Monster in Me, Carthagods est une preuve de plus, s’il en fallait, de la grande vitalité du Metal tunisien.
Les Infos Utiles :
https://www.carthagods.net/
Ou sur Facebook (n’oubliez pas de liker leur page) :
https://www.facebook.com/CARTHAGODS/
DREAMSLAVE : Rencontre avec Peter Gothilainen
Le 26/06/2019
« Depuis mon enfance, la musique m’a toujours fasciné. »
Après Elegy Emma (voir notre interview du 17/06/2019), c’est à Peter Gothilainen que nous avons eu le plaisir de poser nos questions.
Keytariste et compositeur surdoué , le discret Peter devient intarissable dès lors qu’on lui parle de musique. Il nous emmène en voyage aux quatre coins de son univers, de Mozart à Michael Jackson, de Deep Purple à la musique de films. Installez-vous confortablement, Peter est à la baguette.
(Interview réalisée le 27/06/2019)
Peter Gothilainen : Bonjour , j’espère que tu vas bien. C’est un grand plaisir que de répondre à ton interview. Je t’en remercie sincèrement. C’est également une chance à mes yeux de pouvoir écrire dans ma langue maternelle, chose assez rare.
Et bien, prenons ensemble le risque d’un voyage dans le temps, embarquons dans la DeLorean. Réglons d’abord le convecteur temporel sur la période de mon enfance et de mon adolescence, nous verrons bien où cela nous conduira… Mais n’oublions pas de faire le plein de carburant avant notre départ !
Le premier album que j’ai acheté n’en est pas vraiment un. En réalité il s’agit d’un maxi Best Of intitulé « The Ultimate Collection » du Roi de la Pop, j’ai nommé Mickael Jackson, l’une de mes idoles.
Ainsi, j’ai été bercé par la pop internationale et la chanson française par ma mère. La musique classique est arrivée plus tard à mon adolescence, mais elle faisait déjà partie de mon environnement par la vidéothèque éclectique de mon père, composée de VHS à l’époque.
A la maison, nous avions aussi un tourne disque pour les Vinyles et la fameuse chanson « la Danse des Canards » a tourné en boucle quand j’étais jeune… Mais ça, c’est une autre histoire !
Le premier concert de musique metal auquel j’ai assisté est celui du groupe brésilien, Angra. C’était le 22 février 2007 à la salle du Ninkasi Kao à Lyon.
Ce concert m’a permis de m’immerger dans le monde du Metal, de découvrir les codes, et d’en apprécier le style. Il n’y a pas que les tympans qui vibrent dans la musique amplifiée, mais aussi l’ensemble du corps, c’est un apprentissage.
Le hasard des rencontres, sans doute, une sensibilité particulière peut-être aussi, une personnalité atypique sans aucun doute. Les scientifiques diraient que j’ai probablement un patrimoine génétique particulier qui a rencontré un environnement favorable à son expression… C’est une formule que je trouve fort élégante, mais elle n’est pas mienne.
Pour être honnête, je crois que la musique a toujours fait partie de moi. C’est un langage qui m’est intimement familier, naturel, le seul peut-être. Lors de mon adolescence, Nicolas, un ami du lycée m'a fait découvrir le Metal Symphonique, et ce fut une découverte mémorable, sans précédent. Je crois qu’il n’y en aura jamais d’autre aussi forte dans ma vie.
C’est la puissance émotionnelle de la musique de Nightwish composée par Tuomas et interprétée par Tarja, qui fut une révélation. Lorsque j’ai visionné le live « End Of An Era », le meilleur concert que je n’aie jamais « vu », je crois avoir pris conscience que mon chemin allait être celui de la Musique.
Il y en a tellement aujourd’hui...
La première… La vérité, c’est qu’après être tombé amoureux du Metal scandinave à la fin de mon adolescence, j’ai dépensé un grosse partie de mes économies pour acheter une guitare et un ampli Marshall. J’avais la ferme intention de me mettre à la musique et de faire du bruit dans le garage des parents de Nicolas.
Son père, fan inconditionnel des Beatles et grand mélomane, disposait, en plus de sa collection de CD colossale, d’une batterie Pop/Rock, dont Nicolas jouait, alors nous nous sommes dit : pourquoi pas… Mais malgré mon travail, la guitare restait un instrument trop mystérieux à mes yeux. Alors à peine six mois plus tard, face à l’inquiétude partagée de mes parents, j’ai vidé mon compte bancaire pour acheter mon premier clavier Korg. Et là, sans aucune connaissance préalable de la théorie musicale, j’ai commencé à jouer des covers mais, surtout, à composer. C’est ainsi que tout a débuté pour moi, de manière très naturelle, je ne me suis pas posé de question.
Je crois avoir gardé ce rapport là à la composition, une forme d’intuition, cette évidence ou la technique ne doit faire que servir l’émotion.
Sans aucun doute le morceau « Child in Time » de Deep Purple ! Et plus que de participer à son écriture, j’aurais aimé pouvoir le jouer en live et vivre à cette époque. Un temps lointain que je n’ai pas connu, et dont pourtant je garde comme une forme de nostalgie.
Oui, il est assez rare de voir des keytaristes sur les scènes, même internationales, mais il semble que grâce à des artistes comme Lady Gaga, l’instrument se démocratise ces dernières années.
C’est par Jean Michel Jarre, puis Henkka Klingenberg de Sonata Arctica que j’ai découvert l’instrument, et quand Dreamslave est né, ce fut une évidence que je monterais sur scène en tant que keytariste.
Pour moi qui suis chanteur guttural, et qui ai commencé la musique en tant que guitariste, je ne me voyais pas en concert, fixe derrière un stand de claviers. Le keytar correspond à ma personnalité tout simplement… J’aime cet instrument au point de le collectionner. Oui, je collectionne des Keytars... mais pas des horloges en revanche, ni des Almanachs !
Oui, avec plaisir !
J’ai toujours été d’une grande timidité, et le suis encore aujourd’hui. Et profondément, je reste autodidacte.
Ainsi, je n’ai jamais étudié dans une école de musique, ou encore au conservatoire. J’ai fait un rapide passage à l’université en Musicologie, où les rencontres humaines furent magnifiques, néanmoins je me suis vite rendu compte que l’académisme ne convient pas au loup solitaire que je suis, si je puis me permettre cette formule, qui cette fois est mienne.
A partir de 2006, moment où j’ai commencé le clavier, et jusqu’en 2009 environ, j’ai énormément écrit. Durant cette période d’apprentissage et de travail intense, j’ai composé des pièces « Rock Symphonique » que je nomme des « Essais Classiques », des « Ballades Orchestrales », et des « Concertos ». C’est la première fois que j’en parle. Rares sont les gens ayant écouté ces compositions représentant plusieurs heures de musique… Peut être un jour y aura t-il une rétrospective « Peter Gothilainen - Back To The Past » pour mes quatre-vingt-huit ans ?
A cette même période, je faisais mes premiers pas en groupe dans un trio instrumental fondé le temps d’un été, avec Nicolas et Maxime, respectivement à la batterie et à la guitare.
Vient ensuite, entre 2009 et 2011, une période où mon écriture s’affine, se structure, murit. Cette période est également marquée par mon intégration dans un projet de « Covers Power Metal » initialement mené par Mickaël, pour enfin aboutir à la fondation de Dreamslave et à l’histoire que vous connaissez…
En 2011, lorsque j’ai fondé le groupe Dreamslave, malgré mon jeune âge, j’avais déjà une idée assez précise du rendu artistique que je souhaitais obtenir. Je ne recherchais pas seulement une chanteuse, je recherchais une Voix. Et je l’ai trouvée en celle d’Elegy Emma.
L’audition s’est déroulée à la maison dans une ambiance conviviale, tout simplement. Mais il n’était pas utile de plus pour se rendre compte du potentiel, de la sensibilité et de l’identité phénoménale de cette musicienne. J’ai immédiatement été séduit et convaincu que c’était la bonne personne.
Depuis, avec Emma, nous avons appris à nous connaitre, à nous comprendre et à travailler ensemble. Ce fut assez délicat, particulièrement dans les premières années de notre collaboration. Je reste une personne complexe, quelques fois maladroite, voire excessive, mais heureusement Emma est fort tolérante et bienveillante. Aujourd’hui elle est devenue ma conseillère artistique. La seule. Je la vois comme une âme sœur musicale. Je lui dois énormément.
Lors de l’arrivée d’Elegy Emma en milieu de l’année 2011, plusieurs titres avaient déjà étés composés par mes soins, et les paroles écrites par Mickaël. C’est le cas des titres les plus anciens de mon écriture, composés en 2010/2011 comme « End Of Innocence », « Masquerade », « The Vinland Saga » et « Wishes Of Revenge ». Arrivent ensuite les morceaux « Torments », puis « Pirate’s Anthem » et « Doomsday » composés en 2011/2012 pour lesquels j’ai aussi écrit les paroles. Puis enfin prennent naissance les chansons « Angel Requiem », « The Dark Crusade » et « Eternitears », écrites quant à elles en 2012/2013.
Quel est ton processus de composition ?
Lorsque je compose, j’aime travailler seul, au calme, pour pouvoir m’entendre penser. Il y a des moments ou « j’inspire » le monde, et d’autres moments ou je « l’expire ». Les moments intenses de composition correspondent au second état d’esprit. Mais pour nourrir la créativité, il faut aussi savoir vivre et partager. Le juste équilibre s’apprend, mais c’est un travail de toute une vie, il me semble.
Depuis mes débuts, je note toutes mes ébauches sous le logiciel Guitar Pro via les partitions ou tablatures. Et depuis quelques années, je compose aussi à l’aide d’un clavier maître midi relié à Logic Pro, un logiciel spécifiquement dédié à la production musicale.
Mais pour être tout à fait honnête, les idées musicales s’écrivent d’abord dans ma tête, les jouer me permet des les vérifier, et les noter de ne pas les oublier. Et oui, j’ai la chance de pouvoir entendre la voix d’Emma dans ma tête quand j’écris, mais pas uniquement ! Cela peut aussi être le timbre d’une percussion, la manière de jouer d’un bassiste, le son d’un guitariste…
Ma posture d'auteur / compositeur est empreinte d’un doute permanent et de perfectionnisme. Je suis toujours animé par la recherche de nouveautés. Le Monde est d'une grande diversité, cela m'inspire, mais surtout je me refuse à faire deux fois la même chose. Chaque composition représente un cheminement, seul, puis en groupe, de plusieurs années, bien que l’inspiration à proprement parler ne dure que quelques secondes…
La recette de ce processus pourrait se résumer ainsi : une bonne musique c’est 33% de composition, 33% d’interprétation, 33% de production et 1% de hasard.
A mes yeux, la qualité doit toujours primer sur la quantité, l’émotion sur la technique, le contenu sur le contenant. Évidemment, s’il n’y a pas la flamme initiale dans l’écriture, alors il est inutile d’aller plus loin.
Oui, c’est indéniable, et je m’en rends compte un peu plus chaque jour qui passe. C’est une chance inouïe pour moi, dont les compositions sont diversifiées. Chanter les morceaux de Dreamslave requiert une large palette vocale et des techniques de chant très différentes, allant de la Pop au Lyrique. Dans le premier album « Rest In Phantasy » c’est déjà le cas, mais dans le second album à venir cela sera encore plus prononcé.
Emma n’est pas seulement une musicienne exceptionnelle par sa voix, elle dispose également d’une importante sensibilité et sait offrir le meilleur d’elle-même à chaque titre, aussi éclectique que soit l’ambiance musicale ou le thème des paroles. Cela force selon moi le respect, plus que le talent encore.
Toujours !
J’aime lancer des défis. Des défis à moi-même pour commencer, dans la composition par exemple, dans les thèmes littéraires, mais aussi des défis aux musiciens avec lesquels j’ai la chance de travailler. Certaines fois, ils peuvent travailler durant plusieurs mois pour parvenir à l’interprétation désirée.
Je me souviens du moment où Emma a découvert la partition de « Angel Requiem ». Elle m'a dit : « C'est magnifique, mais jamais je ne pourrai parvenir à chanter cela !» Je lui ai répondu : « Laisse-toi du temps, je sais que tu en as le potentiel .» Et à peine deux ans plus tard, nous étions en studio pour enregistrer ces lignes de chants.
Sur ce morceau, Emma a également participé à la redistribution du dialogue entre Najib et elle dans les refrains, et le rendu est vraiment excellent !
J’ai beaucoup de gratitude pour les instrumentistes qui donnent vie à mes compositions, mais également pour Mickaël qui a écrit les paroles de nombreux titres de « Rest In Phantasy ». C’est un travail très noble et difficile de parvenir à interpréter avec justesse, rigueur et émotion, une partition qui est le fruit d’un autre imaginaire que le vôtre, ou encore d'écrire des textes sur un thème particulier. C'est une chance d’avoir croisé sur ma route ces personnalités d’exception, pour lesquelles mon respect est immense et qui, j’espère, par mes exigences, ma confiance et mon soutien, peuvent exprimer leurs talents pleinement, apprendre, s’enrichir, se dépasser. Oui, c’est aussi cela être au service d’une œuvre.
Nom de Zeus ! Quelle question intéressante et immanquablement difficile pour moi…
Il y a tant de compositeurs classiques dont les œuvres sont merveilleuses. Cela dépend bien entendu de l’état émotionnel dans lequel je me trouve, mais n’en choisir qu’un seul est impossible. Je vais me permettre de citer ceux qui ont marqué mon parcours musical et pour lequel je nourris une grande admiration.
Dans la musique classique il y a évidemment Mozart, Beethoven, Dvořák, Tchaïkovski et Gabriel Fauré. Et dans la musique cinématographique John Williams, Howard Shore, Hans Zimmer, James Horner, James Newton Howard, Alexandre Desplat.
Deux albums Rock que tu mettrais sur l'arche de Noé pour t'aider à tout reconstruire dans la meilleure direction possible ?
Deux albums, c’est peu, mais si chacune et chacun des citoyens du Monde monte sur l’arche de Noé avec ses deux opus préférés, nous devrions parvenir à reconstituer toute la richesse, la beauté et la diversité de la Musique… Il faudra penser à garder de la place pour nos amis les animaux et pour le monde végétal aussi.
Alors, incontestablement, j'emporterais « Thriller » de Michael Jackson (1982) et « Once » de Nightwish (2004).
Aujourd'hui RIP repart pour une nouvelle vie chez Massacre Records. J'imagine que cette seconde naissance est une grande joie pour le groupe ?
Oui, c’est une belle opportunité pour cet album mais aussi pour Dreamslave.
Dans la vie, les planètes ne sont que rarement alignées, mais il faut toujours aller de l’avant. Ainsi en 2015, le groupe a choisi de sortir son premier album « Rest In Phantasy » sans label, mais dans le but d'être repéré et signé. Cela nous a donné l'occasion de faire une tournée en Europe en 2016, de sortir le clip « Torments » en 2017, et enfin, en 2018, nous avons eu la chance de commencer notre collaboration avec le label allemand Massacre Records.
Aujourd'hui, je ne sais pas si RIP repart pour une nouvelle vie ou la commence enfin. Mais ce qui est certain c’est que nous avons mis tout notre amour, notre énergie et notre passion dans ce premier opus ! Nous avons travaillé avec des budgets beaucoup plus modestes que d’autres groupes dans le même style, si je puis dire, et auxquels les critiques nous comparent souvent. Le budget production de RIP était jusqu’à presque 100 fois inférieur à celui de Dark Passion Play de Nightwish, par exemple. Et je crois modestement que, malgré tout, cet album a un potentiel immense !
La nouvelle sortie de « Rest In Phantasy » m'a aussi permis de redécouvrir notre travail. C'était une bonne chose d'avoir un regard plus mature sur ce premier album. Concernant les visuels, j’ai tout recréé, de la couverture au livret. Pour les fans qui auront le digipack, il est très important pour moi que les graphismes soient beaux et agréables. Et à propos des audios, j'aurais vraiment souhaité que nous enregistrions tout l'album à nouveau. Mais fort heureusement, nous n'avons rien changé dans les titres, et cela à permis de préserver l’innocence de ce premier album, que nous ne retrouverons jamais…
"En musique, même si l’on est autodidacte, l’on ne vient jamais de nulle part. Tout premier album est particulièrement marqué par l’influence des « pères spirituels »."
Oui… Un peu, mais pour la bonne cause !
Dreamslave a de nombreux projets pour l’avenir, entre nouvelles vidéos et version acoustique de « Rest In Phantasy »… L’avenir nous le dira ! Mais, il faudra en effet patienter encore avant de pouvoir écouter le second album.
Nous allons profiter de la sortie de RIP pour faire de nouveaux concerts de promotion, en France et en Europe. Notre agence Aeon Music Management travaille à cela. Et en un sens, ces quelques mois supplémentaires pour terminer les enregistrements et la production du second album vont nous permettre d’offrir encore plus le meilleur de nous-mêmes, sans aucun doute.
Et bien, je peux te dire que si tu fais un tour dans le futur avec la DeLorean, aux alentours de la fin d’année 2020 ou du début de l’année 2021, tu pourras sans doute écouter en avant première le second album de Dreamslave… Mais, à ce jour aucune date de sortie n’est définie, bien entendu !
Je crois que ce second album sera dans la continuité de « Rest In Phantasy », mais animé par plus d’audace, d’assurance et de maturité. En musique, même si l’on est autodidacte, l’on ne vient jamais de nulle part. Tout premier album est particulièrement marqué par l’influence des « pères spirituels », comme j’aime les nommer. Pour moi, en dehors des nombreuses influences provenant de la musique classique, de la musique cinématographique et de la musique du monde, mes pères spirituels Metal s’incarnent dans trio infernal de Nightwish, Stratovarius et Sonata Arctica.
J’ai l’intime conviction que ce second album marquera les esprits une nouvelle fois. Il surprendra par son éclectisme et son originalité, mais aussi par la qualité de son interprétation et de sa production. Ce second album sera plus identitaire, dans la musique et dans les paroles. Si Dreamslave était un arbre, ce futur album lui apporterait des racines plus profondes, un tronc plus solide et une ramure plus vaste.
Si tu devais te décrire en quelques phrases, que dirais-tu de toi ?
Que je suis à la fois perfectionniste, créatif et solitaire, et aussi authentique, intègre, et fidèle dans mes relations, mais surtout sensible, réservé et timide au quotidien, et enfin que la Musique est toute ma vie !
Quel album tu aimes écouter en ce moment ?
En ce moment j’écoute en boucle la bande originale du film « The Village », écrite par James Newtown Howard, et interprétée au violon par Hilary Hayn, une musicienne exceptionnelle que j’aimerais sincèrement avoir le plaisir de rencontrer un jour.
Merci à vous !
Et Merci à toutes et tous qui suivez Dreamslave !
A bientôt sur le net, ou sur la route, oui, car là ou l’on va, l’on a encore besoin de routes !
Je vous embrasse.
Retrouvez Dreamslave :
https://www.dreamslave.net/
Et n’oubliez pas de liker leur page !
https://www.facebook.com/Dreamslave/
Philippe Creusot - Loopol photographe :
. https://www.pcreusot.com/
. https://www.instagram.com/loopol_photographe/
Christophe Mairet :
. https://www.facebook.com/profile.php?id=100009285488599
NOCTILUS : Immersion dans les eaux du Prog'
Le 23/06/2019
Genre : Metal Progressif
Origine : PACA
Line-Up : Fabien : Guitariste ; Gab (alias Gab Meadknight) : Chanteur ; Stélian : Clavieriste ; Yoan : Batteur ; Poste à pourvoir : Bassiste.
Quels sont vos parcours artistiques respectifs et comment s’est formé le groupe ?
Fab : J'ai démarré la guitare à dix-sept ans avec quelques notions de solfège, mais j'ai progressé en tant qu'autodidacte très influencé par Steve Vai.
Stélian : Après avoir commencé la musique à cinq ans, de la clarinette à l'orgue ainsi qu'au piano, mais aussi diplômé de monocorde et de kazou, c'est au lycée que j'ai découvert le Metal Prog’ avec un ami batteur. Depuis je n'ai jamais arrêté.
Gab : J'ai toujours chanté, en chorale au départ, puis dans des groupes. L'exigence du chant Metal m'a contraint à approfondir ma technique vocale, basée sur le lyrique.
Yoan : J'ai appris les bases du rythme et du solfège vers 7/8 ans (un premier signe de mesures impaires ...) en prenant des cours de piano. Puis j'ai débuté la guitare en autodidacte pendant quelques années avant de commencer la batterie au collège en intégrant un atelier dirigé par des professeurs de musique. Je me suis très rapidement intéressé au courant progressif au sens large, notamment grâce à Mireille Matthieu, Zappa, Magma, Return To Forever, King Crimson, Dream Theater et plein d'autres.
Fab : Concernant la formation du groupe, nous jouions ensemble avec Yoan depuis plusieurs années sur divers projets (Prog et Funk notamment). Puis nous avons rencontré Stélian au hasard d'un détour au Conservatoire de Toulon et le chanteur sur Internet via le site easyZic.
Noctilus fait évidemment penser au Nautilus de Jules Verne. L'idée maîtresse est-elle une plongée en mers inconnues ?
Gab : Nous sommes avant tout des conteurs d'histoires, et le Noctilus est le véhicule imaginaire qui nous permet de migrer d'un univers à l'autre.
Comment vous répartissez-vous les rôles au sein de Noctilus ?
Stélian : Fabien est le compositeur principal, mais le résultat final est une fusion des idées et des envies de l'ensemble du groupe.
Quelle est la partie de votre activité artistique qui vous plaît le plus ?
Yoan : Naturellement les concerts, le live et l'échange avec le public.
Fab : La recherche d'un bassiste...
Noctilus par Léa
Fab : Du côté obscure de la force ... Mais pas seulement.
Principalement l'univers de Tim Burton et de Dany Elfman, mais aussi toute la littérature fantastique ainsi que différents univers musicaux, comme par exemple Franck Zappa.
Gab : Nous alternons entre l'histoire du concept Noctilus et des relais satellites. Cela nous permet de mettre en avant notre vision de la société et certaines choses que les gens ne remarquent plus.
On peut découvrir sur Soundcloud "The Mirror", une de vos compositions. D’autres titres seront-ils bientôt disponibles à l’écoute ?
Yoan : “The Mirror” n'est pas une de nos compositions mais une reprise de Dream Theater. Nous l'avions enregistrée afin d'avoir une démo à présenter pour notre tribute à ce groupe. Depuis avons publié sur notre soundCloud (https://soundcloud.com/noctilusband) les enregistrements live de deux compos : "Night of The Sabbat" et "Time Clock".
Gab : Actuellement nous rodons notre set de compos sur les scènes locales de la région PACA. Le tribute Dream Theater nous permet d'attirer du monde et de toucher un plus large public.
Quels sont vos projets pour les mois à venir et quelles sont les ambitions de Noctilus ?
Stélian : Enregistrer un EP et trouver un bassiste permanent, investi comme tous les autres membres du groupe.
Noctilus : Merci Josy !
Page Facebook : https://www.facebook.com/noctilusband/
(N’oubliez pas de liker !)
Merci à Léa pour ses photographies et son aimable autorisation.
Retrouvez là sur https://www.facebook.com/lesphotosduharicot/