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SERPICO vous emmène en ballade

Le 03/02/2022

Le groupe finlandais Serpico sortira « Dark Energy », son nouvel album, durant l'été 2022 via Rockshots Records. Il sera produit par Anssi Kippo (Children of Bodom, Hanna Pakarinen, Teräsbetoni).
Serpico dar energy
Serpico a dévoilé une ballade qui figurera sur ce quatrième opus. Le producteur Anssi Kippo raconte : « Dès la toute première version de démonstration, cette chanson s'est démarquée en ayant quelque chose de magique ! Habituellement, avec une chanson comme celle-ci, vous empiliez un énorme mur de guitares, enregistriez des dizaines de chœurs et au moins autant de claviers. Sur Dark Energy , nous avons adopté une approche complètement opposée et avons fini par avoir un mur de seulement deux guitares rythmiques, un seul clavier et une seule piste vocale. Avec une chanson de cette ampleur, toute piste supplémentaire aurait diminué la magie. »
Ce clip a été réalisé par Ville Juurikkala, qui a déjà collaboré avec Slash, Steven Tyler, HIM, Michael Monroe, 69Eyes, Apocalyptica, Nightwish et bien d'autres.

Discographie :

  •  « Bad Commercial » (EP - 2011)
  • « Shallow Mistress » (2014)
  • « Rose Tattoo » (2018)
  • « Dark Energy » (annoncé été 2022)

Serpico

Seven Eyed Crow : Icarus (Prog - 2022)

Le 01/02/2022

Quatre ans après « Organized Chaos » leur premier album, le groupe de métal progressif bordelais Seven Eyed Crow revient chez M&O Music avec un EP intitulé...

« Icarus »

Seven eyed crow

Faisons un tour de pistes :

  1. Entre alternatif et prog', « Eyes Wide Shut » pose le décor, avec une voix qui retient l'attention. Les guitares se font captivantes après le pont.
  2. «Weird Boy » propose de très belles lignes de basse et aligne les phases délicates sans cracher sur un petit baston.
  3. Sur « Until » le prog prend le pas. Les voix sont parfaitement travaillées et montrent un spectre assez large. Le riff tient la route.
  4. « To My Old Man » part en arpèges pour une introduction légère.
  5.  « Visions » est plus alternatif, avec une basse bien présente sur une phase presque lounge. Puis les guitares se font incisives et spatiales.

Saupoudrant son prog' d'alternatif - ou l'inverse ? - Seven Eyed Crow évite les ornières et singularise sa démarche en ne choisissant pas son camp, renvoyant les deux genres face à face dans un  album court mais avec de belles fulgurances, un chant agréable et un beau placement des instruments. Concédant à la technique comme à la délicatesse, l'opus saura satisfaire les deux publics, et c'est justement a cette dualité complice du rock alternatif et du métal progressif conjuguée à une voix qui se remarque que ce « Icarus » doit sa réussite et son originalité. A découvrir.

« Icarus » est disponible depuis le 21/01/2022.

Les Critiques :

  • « On se laisse facilement séduire par cet Icarus, Seven Eyed Crow prouvant que le prog n’est pas une redite systématique et peut être revisité. »
    Among The Living
  • « Riche en émotion, en mélodie et digne de toute votre attention. »
    Aux Portes Du Metal Webzine

Tracklist :

  1. Eyes Wide Shut
  2. Weird Boy
  3. Until
  4. To My Old Man
  5. Visions
    Durée totale : env. 26 mn

Seven eyed crow band

Line-Up :

  • Jérome Kloeckner : chant
  • Aurélien Boileau : guitare
  • Alexandre Pouzioux : guitare
  • Frédéric Lagorce : batterie
  • Yoann Roy : basse

Discographie :

  • « Dark Ways To The Sun » (EP - 2015)
  • « Organized Chaos » (2018)
  • « Seven Eyed Crow » (EP - 2022)

Les Liens :

Et pour aller plus loin avec Seven Eyed Crow et leur nouvel EP, nous vous conseillons cette interview réalisée par Aux Portes Du Metal.
 

 

BALLS OUT (Hard-Rock), Volume 1 : Get Dirty

Le 30/01/2022

Balls Out est de retour depuis le 02/12/2021 avec cette fois-ci pour formule un EP quatre titres intitulé :

« Volume 1 : Get Dirty »

Balls out cover

« Volume 1 : Get Dirty » s'inscrit dans une trilogie d'EP. Le volume 2 est en route, et Balls Out a engagé un financement participatif pour appuyer le second volet.
Mais revenons à notre Volume 1, piste par piste :

  • « Back To Real » s'ouvre sur une basse qui roule. Pas de remplissage inutile dans un morceau si efficace qu'il aurait pu connaître deux minutes supplémentaires sans  rien perdre son intérêt
  • « Get Dirty (Wild And Nasty) » voit le chanteur Rusty Brown (Electric Mary) répondre aux vocalises rocailleuses de  Pat Gioan. Le morceau donne son titre à l'EP.
  • « El Guapo Gonzo » balance du riff à l'Australienne. La recette est simple, elle a fait ses preuves,  encore faut-il - et c'est le cas ici - savoir la cuisiner.  !
  • « Big Load » fait un enchaînement parfait pour éviter la redite. La guitare répond au chant de Pat Gioan. Ce n'est pas le morceau le plus rapide de l'EP, mais il est construit d'une manière redoutable.

A l'évidence les quatre garçons n'ont rien perdu de leur verve. Leurs riffs sont toujours aussi solides et inspirés, la voix bien rocailleuse, et les c*** bien accrochées. Les interventions des guitares lead sont particulièrement savoureuses et donnent à l'album tout le sel qui convient. Ce quatre titres confirme l'ascension permanente, l'évolution et la prise d'indépendance d'un groupe de hard qui a réussi à forger au fil de ses opus une personnalité à la sueur de ses riffs. Cet EP est excellent, et on en redemande !

Tracklist :

  • Back To Real
  • Get Dirty (Wild And Nasty)
  • El Guapo Gonzo
  • Big Load
    Durée totale : env. 17 mn

Discographie :

  • Too Big To Handle (2018)
  • Let Me In (I Know Someone Inside) (2019)
  • Volume 1 : Get Dirty (2021)

Le Lien :

SILVERTRAIN, Steel Against Steel

Le 26/01/2022

On ne saurait refermer l'année 2021 sans vous parler de « Steel Against Steel » pour deux raisons : la première est que c'est l'un des albums qui nous a le plus accroché en 2021 ; la seconde est que Silvertrain est un peu le parrain de Ahasverus - Métaux en tous genres, puisque c'est un généreux concert du groupe au Monster'S Art de Fréjus qui est à l'origine de la création du webzine. Il faut dire qu'il a du métier et qu'il en a vu passer, Phil Yborra, l'âme de Silvertrain dont il reste le seul membre originel : démarrant sa carrière à la fin des 70's, il a partagé la scène avec Rose Tattoo (pour treize dates quand même !), Motörhead (sur le Bomber Tour) et Foreigner.  Ca se pose là, en termes de références, pour tout hardos qui a un peu de bouteille !

Avant de nous pencher sur le nouvel album du train d'argent, il nous paraît juste de rendre hommage à sa discographie au travers de deux morceaux. La première est « My Neighborhood », le premier clip du groupe, issu de l'album « Silvertrain » (2014).

La seconde n'est pas un clip (denrée rare chez Silvertrain) mais un titre issu de l'album « Walls of Insanity » (2016). C'est un hymne du hard-rock, et son titre « Rock Or Burn », caractérise parfaitement Phil Yborra...

Ce juste hommage rendu, nous vous proposons de passer au nouvel album.

« Steel Against Steel  »

Actu silvertrain stan w decker
Sa pochette façon Blade Runner est signée  Stan W Decker, sans conteste le meilleur illustrateur français actuel de pochettes Metal.
Tout cela démarre plutôt bien. Quelques mots sur les pistes :
01 - « Never forget » est un mid-tempo. Phil Yborra pose sa voix tranquillement. Il accélère sur le refrain.
02 - « Empire of the lords » est introduit par un clavier. La seconde partie se fait plus rythmée. Le titre est mélodiquement imparable.

03 - « Ephemeral stories » connaît un début très hard. Le refrain se pose par strates irrésistibles et le titre finit pied au plancher.
04 - « Take your chance » ne baisse pas le rythme - encore un beau travail de captation des voix
05 - « Whisky baby » est un mid tempo aux allures mécaniques qui s'accélère.
06 - « A lot of blood to take » voit la batterie rouler. Son refrain est accrocheur.
07 - « Steel against steel » marque le tempo et commence très bas.
08 - « Rock n' Roll dome » prend le contrepied avec un morceau très rock'N roll façon Little Bob.
09 - « Sunlight lady » est la power-ballade qui vient après la tempête. 
10 - « Adventures of the night » a une rythmique marquée et un beau solo de lead. Le titre rappelle - est-ce voulu ? - la première piste.

En conclusion :
Il naît une évidence à l'écoute de « Steel Against Steel  » : Phil Yborra n'a jamais si bien chanté ! Sa voix singulière, ses lignes vocales, sont parfaitement placées.  De là à dire que « Steel Against Steel  » est le meilleur album de Silvertrain, il n'y a qu'un pas. Franchissons-le !
Le groupe fait bloc derrière son leader, les compos tiennent la route, l'album est homogène et conceptuel. On y revient. Encore ! Encore ! Dans ma discothèque, il rejoindra l'album éponyme de Karoline, le « Break Out » de Trance, le « Architect Of Chaos » de Hot Hell Room. Des opus pas si connus, mais tellement savoureux qu'il ne se passe pas trois mois sans qu'on les écoute. Album de l'année Silvertrain ? La place est déjà prise par le monstrueux Gojira, impossible à déloger. « Steel Against Steel  » s'inscrit dans un autre espace-temps : c'est l'album que j'ai le plus glissé dans mon lecteur en 2021 ; c'est l'album qui me transportera encore dans les trente prochaines années. « Steel Against Steel  » est fait de l'étoffe des albums cultes.

Discographie :

  • « Witch plateform please ? » (1979)
  • « Keep the flame » (double single - 1981)
  • « Silvertrain » (2014)
  • « Walls of Insanity » (2016)
  • « No illusion  » (2018)
  • « Steel Against Steel  » (2021)

Line-up :

  • Phil Yborra York (chant)
  • Arturo Arcela (guitare)
  • Micky Ramirez (guitare) 
  • Oli Grateau (basse)
  • Hansel Chiquet (batterie) 

Tracklist :

01 - Never forget (3:51)
02 - Empire of the lords (5:39)
03 - Ephemeral stories (4:32)
04 - Take your chance (3:28)
05 - Whisky baby (4:07)
06 - A lot of blood to take (3:55)
07 - Steel against steel (4:18)
08 - Rock n' Roll dome (3:00)
09 - Sunlight lady (3:40)
10 - Adventures of the night (4:06)
durée totale : 40:00 env.

 

 

OROB, Aube Noire (2021)

Le 25/01/2022

Orob est un quatuor de métal extrême progressif. Ce groupe de Toulouse s'est constitué en 2010.
Il compte deux EP : « Departure » en 2011 ;  « Into the Room of Perpetual Echoes » en 2013.
Orob revient en 2021 pour un premier long format intitulé...

« Aube Noire »

Orob cover

« Aube Noire » est livré dans un artwork de Romane "Lucilledraws" Garcia, qui illustrait déjà les précédents opus du groupe.
Il s'agit d'un concept album, expliquait Orob à France, Black, Death, Grind, « une fresque allégorique sur notre rapport à la nature, au progrès technologique et aux histoires que les humains inventent pour trouver une place entre les deux. »
Ecrit et enregistré entre 2014 et 2016 au  Dismalsound studio d'Albi, « Aube Noire » fut mixé et masterisé par Laurent Bringer. Prêt à sortir en 2017, il devait paraître sur un label international avec lequel le groupe avait signé pour deux albums, mais diverses mésaventures retardèrent sa sortie. «  Malgré les efforts de chacun pour y parvenir, explique Orob, cela n'a finalement pas fonctionné. » Il naît donc sous la forme d'une autoproduction le 14/12/2021.

Passons maintenant à l'écoute de l'album. Vous y accéderez en cliquant ICI.
Vous le trouverez également sur Bandcamp.
Et il est en intégralité sur Youtube :

01. « Spektraal » nous reçoit sur un son post metal porté par une production très propre. Plage atmosphérique, guitare sidérale... Les changements d'ambiances sont marqués par des coupures franches. Le chant est varié, la fin se fait féroce, presque Black'N'Roll, pour redevenir atmosphérique avec des choeurs.
02. « Astral » est sombre. Les basses roulent, bien appuyées. Le chant mi-parlé se fait grave. Les arrangements et le son donnent beaucoup de poids à l'ensemble.
03. « Breaking of the Bonds » a une entame Black'N'Roll puis part sur tout autre chose, avec une belle partie de guitare et une phase ambiante, pour revenir en chant/guitares saturés. La basse cingle. 
04. « Betula » passe du black au post-metal avec des guitares presque celtiques. Le pont offre des sonorités inattendues et des choeurs liturgiques refont surface.
05. « The Wanderer » propose des notes aériennes contrebalancées par un chant black exagérément malsain.
06. « Noir » est une sorte de huis-clos entre des instruments aux sonorités étranges . Il arrive pourtant comme une respiration sur l'album.
07. « Aube »  est un post métal violent qui balance des sons indus. Le travail et la captation des voix sont saisissants.
08. « Ethereal » a une rythmique qui roule. Le chant, d'abord mécanique, devient épique
09. « The Great Fall » se permet des fractures surprenantes et des sonorités qui rappellent la world music. Les lignes de chant semblent parfois chercher la dissonance. Le contraste voix féminine/chant masculin est d'un bel effet.

S'il y a quelque chose d'extrême chez Orob, c'est d'abord son talent, son actualité et sa capacité à utiliser les ingrédients du métal moderne pour les arranger à sa façon. « Aube Noire » est virevoltant, et l'on ne s'y ennuie pas une seconde. La richesse d'un chant souvent renouvelé, les instrumentations, la profondeur des compositions, prouvent que le long format est un rythme qui convient au mieux à cette formation inspirée. Sa fresque musicale est virevoltante, à placer entre un SUP et un GOJIRA, bref, sur l'étagère où l'on range ces albums qu'on écoute d'une traite sans s'ennuyer jamais.

Les Critiques :

  • « Chaque idée est pertinente, chaque développement a sa place, et chaque intervention se justifie d’une créativité bluffante, et d’oppositions patentes. »
    Metalnews

Pour plus d'informations sur le groupe et la réalisation de l'album, nous vous recommandons cette interview réalisée par France, Black, Death, Grind.

Line-up :

  • Thomas Luke Garcia (guitare/chant)
  • Pierre-Henry Boivert (basse)
  • Yoan Tameriout (batterie)
  • Andrea Tanzi-Albi (guitare lead)
    Le guitariste Andrea Tanzi-Albi  quittait le groupe (et la France) à la fin de l'enregistrement de l'album. Il est aujourd'hui remplacé par Olivier Molina.

Guest :

  • Julie Docteur (voix additionnelles sur « Ethereal » et « The Great Fall »)

Tracklist :

01. Spektraal
02. Astral
03. Breaking of the Bonds
04. Betula
05. The Wanderer
06. Noir
07. Aube
08. Ethereal
09. The Great Fall
Durée totale : 58:00 env.

PENSEES NOCTURNES, Douce Fange (2022)

Le 22/01/2022

Un cabinet de curiosités ouvert H24.

Pensées Nocturnes est initialement un projet solo de Léon Harcore. Il sortait son premier album en 2009. 
Son métal d'avant-garde cherche son inspiration aussi bien dans le black que dans la musique de cirque, le jazz ou la musette. Léon Harcore expliquait à COREandCO webzine dans une interview de 2019 :
« Le groupe tourne autour d'une base Black Metal à laquelle il rajoute énormément d'éléments plutôt exotiques pour ce type de style : les fans en ont l'habitude, il y a du Tango, du Reggae, de l'accordéon, des cuivres, des trompettes et sans tomber dans le kitsch et la facilité en gardant une base très mélancolique, très Black Metal. C'est ce qui fait un peu la particularité du groupe. »
(Nous vous conseillons l'intégralité de cette intéressante interview que vous pouvez retrouver ICI.)
Après une série d'albums dont le dernier s'intéressait au monde du cirque, Pensées Nocturnes revient avec un nouvel opus livré dans un artwork et un livret d'une richesse assez exceptionnelle signés à nouveau (c'est semble-t-il leur quatrième collaboration) Came : Roy de Ra.

L'album s'appelle...

« DOUCE FANGE »

Pensees nocturnes came roy de rat

Suivez-nous pour un petit tour du propriétaire...
01. Un coq et un accordéon plantent le décor avec le court « Viens Tâter d'mon Carrousel ».
02. Cuivres, cordes, percussions, alternance d'extravagances et d'éructations, java, musette, black... « Quel Sale Bourreau », ou les élucubrations d'un fonctionnaire de l'Etat au temps de la guillotine...
03. « PN mais Costaud ! » rappelle en son début la musique tzigane (Emir Kusturica, mais sous acide) puis devient bruitiste avant de partir en jazz.
04. « Saignant et à Poings » fait un clin d'oeil appuyé au « Padam, Padam » de Piaf. Les Strasbourgeois de Dust In Mind, dans un autre style musical, lui rendaient récemment la même oeillade avec leur titre Synapses.
05. « Charmant Charnier » commence gentiment mais part vite en vrille.
06. « Le Tango du Vieuloniste » nous accueille par un accordéon classique et des choeurs, avant de nous embarquer dans sa déferlante. Des commentaires sportifs d'un combat de boxe rappellent la vieille France de Roger Couderc.

07. « Fin Défunt » invite la cuisinière Maïté à sa table.
08. « La Semaine Sanglante » alterne dissonance, tsunamis et phases plus accessibles.
09. « Gnole, Torgnoles et Roubignole » réunit Chostakovitch et « Mon amant de Saint-Jean ». Sa conclusion est sans appel.
Tout cela évidemment sur une base très black-métallique.

Soigné jusque dans son livret, mis en valeur par la production du Studio Henosis, « Douce Fange » est un tour de France façon patchwork qui mélange allégrement flonflons du bal, black métal, chanson réaliste, noise, musique classique, jazz et tout élément parlé, chanté, émis de quelque manière que ce soit, du moment qu'il se rattache à notre patrimoine culturel contemporain sans qu'on se demande si c'est de l'art ou du cochon. Tartiné de textes qui jouent avec les mots, il figure un travail titanesque où la créativité se fera un plaisir de vous retirer la chaise comme vous voudrez vous asseoir. Assez proche d'un Igorrr (« Le Tango du Vieuloniste ») mais avec un côté terroir revendiqué,  « Douce Fange » propose un cabinet de curiosités ouvert H24. S'il était un film, il monterait les marches du festival de Cannes en vous adressant un doigt d'honneur. Il se termine comme il se doit par le bien senti « Ta gueule ! ». C'est un pic, c'est un cap, c'est une péninsule, et le bon métalleux franchouillard que vous êtes ne peut que se le prendre de plein fouet. Foncez tête baissée.
Sorti le 21/01/2022 chez Les Acteurs de l'ombre Productions, « Douce Fange » est disponible en version digitale, en CD, double vinyle, double vinyle couleur ainsi qu'en édition limitée box « Pilier de bar » contenant tee-shirt, verres, sous-verres, tire-bouchon, fiole, etc.

Les Critiques :

  • « Cet album est un objet rare. Je me suis fait balader de bout en bout avec grand plaisir. »
    Aux Portes Du Metal Webzine
  • « La bonne humeur jaillit sur Douce Fange comme un rasoir sur une carotide. »
    Rock'n Force
  • « Je me demande si l'on ne tient pas là avec ce Douce Fange la petite perle délicieusement barrée et foutoir de ce début 2022. »
    Pavillon Webzine
  • « Douce Fange est un aboutissement du style de Pensées Nocturnes, assemblage de chaires mortes musicales, créature de Frankenstein répugnante et fascinante. »
    VerdamMnis Magazine/

Tracklist :

01. Viens Tâter d'mon Carrousel    
02. Quel Sale Bourreau    
03. PN mais Costaud !    
04. Saignant et à Poings    
05. Charmant Charnier    
06. Le Tango du Vieuloniste    
07. Fin Défunt    
08. La Semaine Sanglante    
09. Gnole, Torgnoles et Roubignole

Line-Up studio :

Léon Harcore (instruments, chant)

Discographie :

  • Vacuum (2009)
  • Grotesque (2010)
  • Ceci est de la musique (2011)
  • Nom d'une pipe ! (2013)
  • A boire et à manger (2016)
  • Grand Guignol Orchstra (2019)
  • Douce fange (2022)

Les Liens :

Nepthisis « Spiral Hollow » (album - 2022)

Le 22/01/2022

Nepthisis est la contraction des noms des deux déesses-sœurs égyptiennes Nephtys et Isis.
Ces divinités funéraires auraient nourri l’inspiration de Sheila Eden, artiste américaine pluridisciplinaire, songwriter, chanteuse, multi instrumentiste et conceptrice d’un projet dans lequel elle dévoile sa part d'ombre et de mélancolie.

NephtisisSheila Eden explique :
« Pendant la pandémie, j'ai plongé profondément dans l'obscurité pour libérer mon véritable son et ma véritable identité dans un album placé sous le nom et la marque de la déesse noire Nepthisis. La musique est sombre et déchirante, elle se marie avec des images cinématographiques et une narration. C'est mon rêve et il se réalise. C’est excitant et fragile, c’est audacieux et adapté. »
Très ambiancé, « Spiral Hollow » serpente ainsi à la croisée des territoires du gothique, de l’électro et de l’indus. Dans une tonalité dark pouvant aller jusqu’à rappeler l’univers musical de Tom Waits. Les arrangements  sont délicats (« Remnants Of You »), et des sonorités précieuses naissent dans des échafaudages parfois étranges (« Lies Beneath », « Hazel Pebbles »), fantomatiques (« Down Below), que survole par touches une voix éthérée – quelquefois très haute – néanmoins capable de s’affirmer avec vigueur (« Go Inside », « Sovereign Cry »).


L’harmonie d’ensemble amène le constat d’une union réussie de l’électro et du gothique, et les compositions, qui courent de trois à plus de sept minutes, s’inscrivent dans un paysage global dont l'originalité, la diversité et la richesse sauront retenir votre attention.
Indéniablement réussi, entier, musical et soyeux, « Spiral Hollow » est un bel opus. Découvrez-le si les tendances musicales citées dans cette page trouvent en vous un écho.

Nephtisis spiral hollow


 

DECASIA : marqué par la hyène

Le 21/01/2022

Après deux EPs ,  « Decasia » en 2014, puis « The Lord is Gone » en 2017, le power trio Nantais de heavy psychédélique DECASIA annonce la sortie de son premier album « An Endless Feasts for Hyenas  » qui sera disponible  le 5 avril 2022 sous label HEAVY PSYCH SOUNDS.
L'artwork très coloré est fait maison, sur une photographie de Marie Mauve avec le concours de la fleuriste Valérie Pitou-chabin.

Decasia artwork.

Pour annoncer cet album, Decasia vient de mettre en ligne « Hrosshveli's Ode », un premier single.
Le Hrosshveli est un monstre marin du folklore islandais, mi-baleine, mi-cheval, capable de provoquer d'énormes vagues qui renversent les navires.

« Hrosshveli's Ode » vous attend sur toutes les plateformes de streaming : 

https://bfan.link/hrosshveli-s-ode

« An Endless Feasts for Hyenas  » est déjà disponible en pré-commande : 

https://www.heavypsychsounds.com/shop.htm#HPS227