Nos articles

LEO MARGARIT annoncé sur THE RAGING PROJECT

Le 08/11/2021

Leo Margarit , le batteur de Pain Of Salvation, est annoncé sur The Raging Project , le nouveau bébé d'Ivan Jacquin, chanteur/clavier du groupe de prog' Psychanoïa et concepteur du triptyque Foreign Rock Opera .

The raging project leo margaritC'est la seconde fois que les deux artistes collaborent puisque Léo Margarit était déjà l'invité d'Ivan sur l'album « Foreign - The Simphony Of The Wandering Jew Part. II ». Il officiait alors aux côtés d'Amanda Lehmann (Steve Hacket Band), d'Andy Kuntz (Vanden Plas), de Zak Stevens (Circle II Circle, Savatage) et de Tom S. Englund (Evergrey), pour ne citer que quelques chanteurs de cet opéra métallique.

CONFORT : Interview

Le 08/11/2021

Disponible depuis juillet 2021, chez Bitume, « Champ » est le nouvel album de Confort. Six titres énigmatiques - des suites de chiffres - pour un album progressif, majoritairement instrumental et avant-gardiste, dont l'écoute fait jaillir des questions.
Nous sommes allés les poser au capitaine du projet, Germain Orliange. Et tout d'abord, pourquoi ce nom ?

Confort cover champGermain Orliange : Je voulais un nom qui symbolise l'ambivalence de ce que raconte le projet initial. J’ai eu plusieurs idées, mais à mon sens Confort collait le mieux. Le projet de base du premier album était autour de la prise d’une drogue, qui peut être très confortable sur certains aspects mais beaucoup moins sur d'autres. Ses effets peuvent aussi parfois donner envie de retrouver rapidement confort et bien-être.

Quel était le projet lorsque vous montez Confort.
Germain Orliange :
L’idée était de rendre hommage à une période très courte et intense, de laquelle j'ai retiré pas mal de choses. Mon but était aussi de raconter les effets de la prise d’une drogue et de retranscrire musicalement les différents états dans lesquels on se trouve. La création de l'album s’est faite assez vite et je n’avais pas forcement prévu une suite à l'époque.

 En 2016 sort un premier album, intitulé  « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 ». Il ne commence musicalement qu'après deux minutes de stridulation. Une manière de mettre tout de suite les pendules à l'heure ?
Germain Orliange :
Pour mettre en musique cette prise de drogue, j’avais besoin de passages expérimentaux où j’ai pu, entre autres, intégrer des amis qui ont partagé beaucoup de choses avec moi à cette période. Cela m’a permis aussi d’avoir un contraste avec les passages, « classique » (guitare/basse/batterie) tout en gardant le fil de mon analyse. Presque tous les morceaux de l'album commencent par des passages expérimentaux où mes amis ont participé.

Confort coverCe titre, « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 », à quoi correspondait-il ?
Germain Orliange :
Ca correspond à cette période et au sujet de l’album. C’est un code qui n’a encore pas était découvert même si certains n'ont pas été loin de le trouver...

2021 marque votre retour avec un six titres baptisé « Champ ». Il s'agit à nouveau d'un « champ » ... d'expérimentation ?
Germain Orliange :
On peut dire ça comme ça. Même si musicalement ça l’est moins ! Sur Champ je suis revenu sur un moment passé de ma vie, soit quelques années en arrière, à la différence de « [13/4]25[3​]​11​[​20​]​1 » qui a plutôt était fait dans la foulée. L’expérimentation pour moi était plutôt là, essayer de revire à travers la musique des sensations vécues il y a longtemps.

Musicalement, on parle de  Post-Grunge et de Space Metal, en tous cas de musique clairement alternative...
Germain Orliange :
Oui, je suis très influencé par le Grunge et ce qui a été fait dans les années 90. Toute la musique alternative de cette décennie a vraiment été riche. Le groupe Failure reste ma plus grosse influence, mais Nirvana a eu aussi beaucoup d’importance, c’est ce groupe qui m’a donné l’envie de faire de la musique. J’écoute aussi beaucoup de Metal et de Rock Progressif : Sepultura, Gnidrolog, Gong, Coal Chamber, Steven Wilson, S.U.P, Obituary…

J'ai lu  que « Champ » mettait en musique une soirée de l’été 2015 qui se clôture par une rencontre déterminante. Vous souhaitez nous en dire plus sur cette mystérieuse soirée ?
Germain Orliange :
Je peux juste dire que c’est une soirée qui a eu un gros impact sur ma vie actuelle.
Mais j'aime bien l'idée que l'auditeur ne se focalise pas que sur l'histoire racontée, mais qu'il se laisse aller à ressentir ses propres émotions en écoutant l'album.

Tu signes à nouveau les compositions de « Champ ». On les décrit  comme une introspection plus propre et intime que l'opus précédent...
Germain Orliange :
Le premier album a vu une vingtaine d’amis participer à l’enregistrement, c'est donc un travail commun. L’objectif était de porter un regard extérieur par rapport à ce que je pouvais ressentir. Ils ont tous éte assez libres afin que cela reste aussi vivant et spontané que cette période vécue ensemble.
Sur « Champ », je me suis concentré seul sur ce que j’ai pu ressentir autour de ce moment de ma vie.

Comme sur « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 », les chiffres imposent leur loi, ils sont constitutifs des titres des morceaux, on en compte parfois près de trente d'affilée...
Germain Orliange :
Il s’agit également d’un code, mais cette fois basé sur les lettres de l’alphabet. Je voulais laisser un peu de mystère sur cette fameuse soirée…

Sur « [13​/​4​]​25​[​3​]​11​[​20​]​1 », la voix humaine se faisait entendre par du chant, des rires, du langage. « Champ » est plus instrumental, à l'exception de la dernière piste sur laquelle Zoé Vaisset-Louvard revient poser brièvement et joliment sa voix. Germain Orliange : Zoé (qui a aussi participé au premier album) a eu un rôle important dans l’histoire de  « Champ ». Ça me paraissait donc inévitable qu’elle participe aussi à cet album. Je voulais aussi un pont avec le premier album et sa voix collait parfaitement au projet. Le morceau où elle intervient est un morceau assez calme et mélancolique. Elle  apporte une mélodie qui donne au morceau une dimension envoûtante et permet de clôturer l'album.

Le style de l'artwork est proche de celui de l'opus précédent. Je trouve qu'il se marie bien à votre univers expressif.
Germain Orliange :
L’artwork est fait par une amie : Manon Charles. C’est elle aussi qui s’est occupée de la pochette du premier album. J’aime beaucoup son univers qui met assez bien en image des émotions et ressentis liés à l’album.

Un mot sur la production de l'album ?
Germain Orliange :
J’ai enregistré avec un ami, Steven (ancien bassiste du groupe de Post-Metal INGRINA). La partie batterie a été faite au Studio Moulin De Taule où a été enregistré le premier album. Ca a été le dernier enregistrement de ce studio qui a depuis changé de fonction. La basse a été enregistrée chez Steven et le reste je l’ai fait chez moi dans mon studio. Le tout a pris environ huit mois.

Sous quels formats et comment « Champ » est-il distribué ?
Germain Orliange :
L’album est disponible en digipack, où les dessins de Manon prennent vraiment beaucoup d’importance, ainsi qu’en cassette et en digital via bandcamp et les plateformes de streaming.

Votre activité dans les mois à venir ?
Germain Orliange :
J’ai quelques idées pour des projets futurs, mais rien de concret encore pour le moment. Il faut que je jongle avec mon travail et ma vie de famille et que je trouve le temps de concrétiser tout ça.

Merci, Confort, de m'avoir reçu.
Germain Orliange :
Merci à toi et a Ahasverus - Métaux en tous genres pour ces questions, c’était vraiment chouette d’y répondre


Les Liens :

 

 

BORNHOLM - Black Shining Cloaks (clip)

Le 07/11/2021

Le groupe de Pagan Metal Bornholm a présenté son nouveau clip, « Black Shining Cloaks».


Ce titre est extrait de l'album «Apotheosis», disponible ICI depuis le 05/11/2021 chez Napalm Records.
Retrouvez notre présentation de l'album ici : BORNHOLM, Apotheosis (Album - 2021)

Le titre « Black Shining Cloaks» met à l'honneur un solo du guitariste Mike Wead (King Diamond/Mercyful Fate).
Bornholm explique à son propos :
« Black Shining Cloaks" est l'un des premiers morceaux composés pour cet album. Il date de l'époque où notre précédent album est sorti. Nous avons senti dès le début que ce titre serait parfait pour un clip. Nous l'avons décidé dès sa composition, même s'il est assez différent des autres titres de l'album. Le tempo et la structure sont plus simples, mais l'atmosphère est très puissante.
Le solo qui se trouve à la fin du morceau a été composé et joué par Mike Wead de King Diamond/Mercyful Fate. J'ai senti que ce titre avait besoin de quelque chose d'unique à la fin, je lui ai demandé ce qu'il en pensait et il a enregistré cette partie solo vraiment exceptionnelle qui est le point culminant de "Black Shining Cloaks". Nous lui en sommes très reconnaissants car il est l'un de mes guitaristes préférés. C'est un grand honneur pour nous. Pour le clip, nous avons de nouveau travaillé avec Johan Bååth au magnifique palais Van der Nootska à Stockholm. L'atmosphère du bâtiment était parfaitement adaptée à notre imagination.
Les paroles de ce morceau nous emmènent derrière les rideaux, dans l'univers des sociétés secrètes. Un petit groupe de personnes éclairées, qui depuis la naissance de l'humanité, ont contrôlé et formé le monde humain ; créé des âges, des cultures et une histoire. Ils conduisent l'humanité à travers les âges jusqu'à la fin, la déification de l'homme. Alors que la lumière se divise en couleurs par le prisme, ils divisent le savoir en mille morceaux, créant des idéologies, des cultes et des religions partout dans le monde. Vous ne pouvez pas trouver la lumière divine originelle parmi ces couleurs, ni la vérité parmi les religions ou les philosophies… vous devez les unifier pour la voir. Il n'y a qu'une seule lumière ainsi que l'obscurité infinie, l'origine de tout, qui permet à cette lumière de briller. »

Bornholm band 1 Crédit photo : Krisztina Máté

AD INFINITUM : L'interview de Korbinian Benedict

Le 06/11/2021

Un an après « Chapter I - Revisited », Ad Infinitum bat le fer tant qu'il est chaud avec « Chapter II - Legacy », un album déjà appelé à devenir un  classique, sorti chez Napalm Records le 29/10/2021.

Korbinian Benedict, le bassiste de la formation Suisse, a pris le temps de répondre à nos questions.

Ad infinitum bandAD INFINITUM par Nat Enemede  - Fine Art


« Nous voulions un son moderne, dur, un peu djenty tout en conservant le style épique du métal symphonique. »


Bonjour Ad Infinitum. Ad Infinitum était initialement conçu comme un projet solo de Melissa Bonny. A quel moment devient-il un groupe ?
Salut c'est Korbinian, le bassiste qui répond. Ad Infinitum était un groupe avant même que je ne le rejoigne. Il a commencé à être un groupe avant de sortir « Chapter I - Monarchy ».

En 2020 sort « Chapter I - Monarchy », votre premier album. L'accueil a-t-il été conforme à ce que vous attendiez ?
Nos deux premiers albums, « Chapter I - Monarchy », et un peu plus tard « Chapter I - Revisited », ont été très bien reçus et même au-delà de nos attentes. Nous sommes très reconnaissants pour le soutien aux gens  qui aiment notre musique !

Ad infinitum monarchyY a-t-il des pays où l'album a mieux marché qu'ailleurs ?
Lorsque nous regardons les chiffres du streaming, nous remarquons que notre musique est écoutée dans presque tous les pays de cette planète. Mais l'Europe et l'Amérique du Nord ont les chiffres les plus élevés.

Malgré le succès de Chapter I - Monarchy » vous décidez de réaliser le nouvel album,   « Chapter II - Legacy », en auto-production. Pourquoi ?
Nous avons senti que nous devions faire confiance à nos tripes et prendre le risque de produire nous-mêmes notre album. Quand nous avons écrit les chansons, nous avions des idées très précises sur la façon dont nous voulions sonner. Nous venons de le faire en espérant le meilleur. Nous sommes très contents du résultat et nous l'aimons beaucoup.

Ad infinitum coverLes titres du nouvel album sont très catchy et je trouve qu'ils sonneraient bien même adaptés dans des styles autres que le métal.
Nous voulions faire plus que du métal symphonique. Donc, si vous vous sentez ça, nous l'apprécions beaucoup, car c'est exactement ce que nous voulions réaliser.

A part Nils Molin qui partage le chant avec Melissa Bonny sur un titre, d'autres musiciens ont-ils contribué à cet album ?
Les orchestrations ont été écrites par Elias Holmlid du groupe Dragonland. Nous avons également travaillé avec Jacob Hansen pour la postproduction, le mixage et le mastering.

Un mot sur le son que vous vouliez donner à ce nouvel album ? 
Nous voulions un son moderne, dur, un peu djenty tout en conservant le style épique du métal symphonique.
Mais notre objectif principal était de bonnes mélodies et grooves accrocheurs avec des paroles intelligentes.

Trois magnifiques vidéos ont précédé la sortie de « Chapter II - Legacy ». La dernier, « Animals », a atteint les cinq mille vues en à peine une heure... Ad Infinitum semble définitivement ... « Unstoppable » !
Merci beaucoup ! Et merci à tous ceux qui ont regardé et aimé notre musique ! Lorsque nous avons sorti notre premier single « Unstoppable » et atteint cent mille vues en un peu plus de vingt-quatre heures, nous avons été époustouflés.De même avec tous les autres singles – c'est juste époustouflant et ça nous rend extrêmement fiers, reconnaissants et humbles.

Est-ce que les « Infinitors » (fans) Français ont une chance de vous applaudir sur le prochain « Chapter II - Legacy Tour » ?
Nous avons des projets pour l'année prochaine et la France fera certainement partie de ces projets. Nous sommes impatients de jouer dans votre beau pays !

Merci Korbinian d'avoir pris le temps de me répondre... et pour ce magnifique album !
Merci de nous recevoir et encore une fois merci pour le soutien !

Le Lien :

Retrouvez notre présentation de AD INFINITUM : Chapter II - Legacy (2021)

 

MOBIUS REPREND SLEEP TOKEN

Le 05/11/2021

Mobius sleep tokenLe groupe de métal progressif Mobius a présenté le 01/11/2021 une cover du groupe Sleep Token.

Il s'agit de « Dark Signs », morceau qui figurait sur « Sundowning » (2019), le premier album des Britanniques.
Voici la version originale :

Raphaël James, qui accompagne Mobius depuis leur premier EP, s'est occupé du son de cette cover filmée à La Forme Du Son par Jolyon Perret.

Mobius band1Line-up Mobius :

  • Heli Andrea (chant)
  • Xavier Pompon (guitare)
  • Alexandre Gaudencio (basse)
  • Guillaume Deveaux (claviers)
  • Adrien Brunet (batterie)

Discographie :

  • Mobius (démo 3 titres - 2013)
  • The Line (2016)
  • Kala (2020)

IGORRR - MAKING OF DE OUF !

Le 04/11/2021

Igorrr bandIgorrr par  Svarta Photography

Actuellement en tournée européenne (principales dates françaises in fine), Igorrr sortait chez Metal Blade en mars 2020 son quatrième album, «Spirituality And Distortion».
Il était suivi de clips étranges et soignés,  qui nous immergeaient dans un univers baroque auquel le projet de Gautier Serre nous a mantenant habitués.

Igorrr propose aujourd'hui de nous replonger dans la conception de cet album avec un making-of surprenant de plus de trente-huit minutes en langues anglaise et française, avec des sous-titres disponibles dans ces deux langues.

Objectifs, ingrédients, secrets de fabrication, inspiration, ce making of très étonnant aux couleurs chaudes n'est pas sans rappeler le road-trip en Islande que Junior Rodriguez avait suivi à la recherche de sonorités lors de la création d'un titre de son album Stellar Dream.

Preuve de l'intérêt que suscite Igorrr, ce making-of - indispensable aux fans mais qui parlera à tous les curieux de la musique - a passé les vingt-mille vues Youtube en une seule journée !

Igorrr

 

DJIIN : Conversation pendant la pause-clope

Le 03/11/2021

« Meandering Soul », le quatrième opus de Djiin, sortira le 12/11/2021 chez KLONOSPHERE.
Le quatuor se distingue bien sûr par sa chanteuse à voix rauque et sa harpe électrique, mais également par une musique psychédélique alambiquée telle qu'elle pouvait fleurir au meilleur des 70's.
Djiin a bien voulu répondre à nos questions. On commence par la pause cigarette...

Photo djiin 1Bonjour Djiin. On dit que fumer tue. Pourtant c'est une cigarette qui donne naissance au groupe en 2015...
Allan (batterie, choeurs) : 
En effet, j’ai rencontré Johan, notre précédent bassiste (originellement guitariste) sur le quai de la gare à Rennes, il m’a demandé une clope, il avait une guitare sur le dos, on est allé boire des coups et on a eu l’idée du projet.

Djiin, c'est le démon qui prend l’âme des musiciens. Quels étaient vos objectifs en l'invoquant ?
Chloé (chant, harpe électrique) : 
Djiin, c’est le côté hypnotisant spirituel des esprits, c’est la pluralité de sens du mot qui existent dans ses traditions : le bienveillant, le malveillant, la transe, les esprits ; et pourquoi pas les invoquer en live.

La voix rauque de Chloé retient l'attention des fondateurs du groupe qui lui proposent le poste de chanteuse. Peut-on considérer cet instant comme l'acte de naissance de Djiin ?
Allan : 
En effet, en un sens c’est la création du groupe qui se joue à ce moment-là, mais le line-up a beaucoup évolué au fil des années, et chaque nouvel individu a pu aider le groupe à passer à une étape différente. Cela nous a permis d’atteindre aujourd’hui notre formation définitive. 

Comment s'est imposée l'idée de fondre la harpe électrique de Chloé dans votre musique, et quels paramètres cela impose-t-il d'intégrer ?
Chloé :
 Allan et Johan m’ont entendu parler dans un bar, et m’ont demandé si je chantais, je leur ai dit que je faisais initialement surtout de la harpe. Il m’ont répondu « cool, on fera du psyché alors ! » Je jouais à la base sur une harpe acoustique celtique,  il a donc fallu que je passe sur une électrique, que j’ajuste mon jeu et travaille mon son notamment avec un ampli adapté et des pédales d’effets.
Tom (Guitare, choeurs) : La principale contrainte de la harpe dans Djiin est que c’est un instrument diatonique, et étant donné qu’on aime changer de gammes dans un même morceau, Chloé doit se ré-accorder régulièrement pendant qu’elle joue.

Photo djiin 3Chloé, votre timbre rugueux fait penser à des rockeuses maudites telles que Janis Joplin. Quels rapports entretenez-vous avec votre voix ?
Chloé : 
Janis Joplin fait en effet partie des artistes qui m’ont beaucoup influencée quand j’étais plus jeune et durant mes années d’apprentissage du chant avec Djiin. Dans ce lot d’artistes chanteurs il y a également Grace Slick (Jefferson Airplane), Alison Mosshart (The Kills / The Dead Weather), Jim Morrison (The Doors), Elin Larsson (Blues Pills), Patti Smith… Le rapport entre ma voix et ces artistes, c’est le côté exutoire du chant, ce grain de folie que chacun exprime à sa manière, une profondeur des textes et une manière de les faire vibrer qui m’a beaucoup inspirée. J’ai notamment beaucoup lu les textes de Jim Morrison et cela m’a beaucoup aidé à m’inspirer pour l’écriture des textes de Djiin ainsi que pour le concept de l’album Meandering Soul. 

J'ai entendu parler de rock chamanique à propos de Djinn. Est-ce une association qui vous convient ?
Tom : 
Pour moi le rock chamanique ça correspondrait plus à des groupes du type de Master Musician of Bukkake, dans notre cas on en est assez loin bien que l’on développe un côté transe dans notre musique.

La sortie de « Meandering Soul », votre nouvel album,  est imminente. Comment et quand sont nés ces morceaux ?
Chloé :
 Ces morceaux sont nés entre le printemps 2019 et le printemps 2020. Ils sont nés du concept que j’ai écrit en prenant des notes sur mes rêves suite à une idée de Tom de créer un album qui suivrait un fil rouge. C’est également grâce aux jams que nous enregistrons régulièrement ainsi que de riffs trouvés en tournée que les morceaux se sont créés.

Photo djiin 5De quoi ces textes parlent-ils ?
Charlélie (basse, choeurs) : 
Ces morceaux parlent de l’odyssée d’une âme en recherche de spiritualité et de personnalité, qui traverse des paysages tantôt désertiques tantôt abyssaux, et qui vont transporter l’auditeur dans différentes réflexions existentielles.

« Meandering Soul »,  est d'inspiration 70's, certes progressif et psychédélique, mais aussi je lui trouve un ton avant-gardiste...
Tom : 
Si il y a un côté avant-gardiste ce serait plus dans le mixage que dans la composition. Au niveau du son on est avant tout un groupe stoner, or sur le mixage de cet album il y a beaucoup de saturations qui ont été ajoutées et qui permettent un son lourd et plus agressif, sans toutefois rentrer dans le metal. Cependant nous écoutons pas mal de groupes avant-gardistes et il est possible qu’on en ressente les traces.

L'intro de « Warmth Of Death », chapeau !
Tout le monde :
 Merci ! Ça nous a pris du temps de coordonner les voix de tout le monde !

 « Black Circus » est le premier single-clip que vous avez lancé pour ce nouvel album. Un souvenir  de   tournage ?
Allan : 
Le tournage avait lieu dans un bois appartenant à mes grands-parents. Or les voisins d'en face ont cru à un début de rave party et ont appelé la Mairie et la police qui nous ont rendu une petite visite. Ils ont été plutôt conciliants mais ils étaient bien mal à l’aise en voyant notre installation de hippies et les différentes figurantes à moitiés nues et le corps maquillé de dessins ésotériques.

L'artwork est signé Flobath. Quel était son cahier des charges ?
Charlélie :
 Les textes sont déjà très imagés et on voulait qu’il fixe une représentation de ces derniers dans son propre style.

A l'écoute de « Meandering Soul » j'ai parfois l'impression d'être dans la cale d'un  vieux navire en bois qui génère d'inquiétants bruits de roulis. Le son de l'album stimule l'imaginaire. Un mot sur sa production ?
Justin (ingé son de djiin) :
 On a utilisé du matériel varié qui permettait de rechercher des textures originales pour représenter l’atmosphère de chaque morceau. On a beaucoup expérimenté.
Chloé : On s’est bien amusé en studio. L’avantage avec un concept album c’est que tu peux vraiment pousser le truc à fond pour essayer au maximum de plonger l’auditeur dans l’odyssée du protagoniste et de lui faire vivre au travers de chacun de nos choix un petit peu plus de l’univers de l’album.

Les précommandes pour « Meandering Soul »  sont d'ores et déjà ouvertes. Comment et sous quelles formes sera-t-il distribué ?
Allan :
 Nous aurons cent vinyles en édition band ultra limitée, en rouge marbré / fumé / gatefold accompagné de son livret contenant les illustrations, les textes et une nouvelle qui raconte l’histoire du concept. Cette édition ne sera disponible que via notre Bandcamp ou directement en concert. Autrement nous aurons également une version label avec Nasoni Records en bleu marbré / fumé et une autre en noir.
Chloé : Nous aurons également des CD distribués par Season Of Mist et Nasoni Records, ainsi qu’en concert et sur notre Bandcamp.

Cover meandering soulDJIIN - Meandering Soul (2021)

J'ai noté que Djiin suscite même l'intérêt des médias non spécialisés dans la musique. Qu'est-ce qui vous rend si singuliers ?
Charlélie :
 Peut être la présence de la harpe électrique qui attire les curieux ?

La scène, pour vous, c'est toujours synonyme d'improvisation ?
Tom :
 C’est synonyme d’impro là où les morceaux sont construits autour. Il y a toujours une légère part de liberté autour du matériel écrit mais il y a certains endroits dans certains morceaux où on se donne d’avance la liberté de jouer complètement différemment. Cela nous permet également, ainsi qu’à notre public, de ne pas se lasser des versions live.

Merci Djiin, de m'avoir reçu.
Tous :
 Merci à toi pour ton intérêt pour l’album, on espère que t’as pris plaisir à l’écouter et à bientôt en live !


Line-Up :

Photo djiin 4

  • Chloé PANHALEUX - Chant, harpe électrique
  • Allan GUYOMARD - Batterie / Backing vocals
  • Tom PENAGUIN - Guitare / Backing vocals
  • Charlélie PAILHES - Basse / Backing vocals

Discographie :

  • Meandering Soul (12/11/2021)
  • The Freak (2019)
  • Live at FOG (2017)
  • Live à l’Etage (2016)

Le Lien :

« Meandering Soul » sera disponible le 12/11/2021.

OLD MAN WIZARD, "Kill Your Servants Quietly" (2021)

Le 02/11/2021

Groupe : Old Man Wizard
Album : « Kill Your Servants Quietly » (05/11/2021)
Genre : Metal Progressif
Origine : USA

Par Ahasverus

Old Man Wizard est un trio californien de heavy rock progressif formé en 2011. Il sort « Unfavorable », un premier album en 2013, puis «  Blame It All On Sorcery », un second, en 2018.

En 2021 il revient avec un troisième album studio :

«Kill Your Servants Quietly»

Old man wizard artworkLe chanteur/guitariste Francis Roberts précise à propos de ce nouvel opus :

« De tous ceux que j'ai enregistré, c'est mon album préféré. J'adore les chansons que j'ai écrites, j'ai adoré travailler dessus et j'ai vraiment hâte de les partager avec tout le monde. Le plan était de l'enregistrer d'une manière très ancienne : guitare/basse/batterie en direct dans la même pièce avec seulement huit entrées pour le groupe, édité et mixé jusqu'aux pistes d'accompagnement, et en ajoutant des voix et d'autres trucs en superpositions. Nous avons terminé la partie enregistrement en direct avec huit des chansons juste avant le début de la pandémie, nous avons donc dû suivre à distance les voix, les superpositions et deux des chansons ("Live Forever" et "Your Life"). Nous avons tous les trois de bonnes capacités d'enregistrement à domicile, donc je pense que cela s'est avéré vraiment cool. J'espère que vous l'aimerez autant que j'ai eu plaisir à le faire. »


« Kill Your Servants Quietly » est un voyage plein de fantaisie avec un mélange de morceaux énergiques et de performances intimistes.
Le tonnerre théâtral et les envolées mélodiques de « I Prayed  » ouvrent l'album sur une note légèrement dramatique à l'intensité croissante. Les belles parties de guitare saturée de la chanson titre ou des morceaux tels que « Soldier's Winter » fournissent une base rythmique solide aux voix et aux harmonies montantes, tandis que le récit explore des idées sombres tout en s'adaptant parfaitement à l'arrangement musical.

De l'alambiqué « God Is Your Friend » au plus classique « I Wanna Know », du serein « Your Life » au dynamique « Live Forever », « Kill Your Servants Quietly » est un album bien pensé par une formation qui cultive sa différence. Offrant à chaque morceau la possibilité d'un drame épique, il  présente de belles qualités et saura séduire l'amateur de prog' au sens large.

Line-up :

  • Francis Roberts - Lead Vocals, Guitare, Synthé, Samplers
  • Andre Beller - Background Vocals, Basse, Violon
  • Kris Calabio - Background Vocals, Batterie, Percussions

Old man wizard groupe

Credits :

  • Paroles et musique : Francis Roberts
  • Produit par Francis Roberts
  • Artwork  Valin Mattheis
  • Voix additionnelles :  Mark Calabio, Drew Peters, Reece Miller
  • Voix off : Bill Roper

Les Liens :