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Second single pour Darkwoods My Betrothed

Le 08/10/2021

Les Finlandais de Darkwoods My Betrothed sortiront l'album « Angel of Carnage Unleashed » le 12/11/2021 chez Napalm Records.

Darkwoods coverIl s'agit d'un huit titres basé sur l'histoire de la Grande Guerre du Nord de 1700-1721. Il s'intéresse à la vie des Finlandais lors des nombreuses manifestations de l'Ange du Carnage, envoyé par Dieu pour les punir de leurs péchés.

Le bassiste Teemu Kautonen explique à propos de l'album : 
« Les paroles sont basées sur le travail du célèbre historien finlandais Teemu Keskisarja. Ses recherches nous ont inspiré pour intégrer soigneusement les paroles dans le contexte historique approprié et faire ressortir la dimension humaine en se concentrant sur les histoires individuelles et sur la façon dont a été vécue cette période qui est peut-être la plus sombre de l'histoire finlandaise. »

Le chanteur/guitariste Pasi Kankkunen ajoute :
« C'était très important pour nous d'avoir le line-up original sur l'album de notre retour. Nous avons également convenu dès le début du processus de partager la composition dans des proportions égales - comme nous l'avions fait sur l'album culte de 1996, Autumn Roars Thunder. » 

Darkwoods photo antti ilvonenCrédit photo : Antti Ilvonen

Le line-up de Darkwoods My Betrothed se compose en effet des musiciens de la formation originale de 1993, désormais rejoints par deux membres de Nightwish : Tuomas Holopainen en tant que membre à part entière du groupe et Kai Hahto en tant que batteur de session.

Darkwoods My Betrothed a mis en ligne voici peu un premier single intitulé « In Evil, Sickness and in Grief » que nous vous avions présenté dans nos pages.

Le 06/10/2021, Darkwoods My Betrothed sortait « Murktide and Midnight Sun », un nouveau single.
Le groupe explique :

«  C'était très important pour nous lors du choix des singles du nouvel album de démontrer la polyvalence de notre musique : comment nous pouvons mettre en avant un Black Metal explosif avec des cris torturés et enchaîner avec un hymne épique aux voix claires - et les deux morceaux appartiennent définitivement à l'univers sonore du groupe. Les morceaux épiques et le chant clair ont toujours fait partie de notre marque de fabrique et “Murktide and Midnight Sun” est résolument l'un des hymnes les plus beaux et les plus accrocheurs que nous ayons enregistré.  »

« Angel of Carnage Unleashed » peut-être pré-commandé  ICI.

Chronique d'album : BlackBeard (Résolument Rock aux multiples influences), "New Horizon" (08/10/2021)

Le 06/10/2021

Groupe : BlackBeard
Album : New Horizon (08/10/2021 - M&O Music)
Genre : Rock / Stoner / Alternatif / Groove / Metal / Progressif / Punk / Electro
Origine : Alpes françaises ( Annemasse, 74)
par Dam'Aël

 

Attention, le retour de Barbe Noire s'annonce en grande pompe, chaussé de ses bottes de sept lieues sur un nouvel horizon ! Après avoir ouvert pour Jinjer en décembre 2019 à Annemasse, il continue son périple et n'hésite pas à gravir les montagnes françaises du Metal très diversifié. On aime les changements de paysage chez ce quartette : la voie du Stoner, le chemin du Progressif, la route du Metal, la piste de l'Electro, l'itinéraire du Groove, le sentier du Punk, toute randonnée sonore est explorée pour créer le paysage du Metal alternatif blackbeardien.

Groupe blackbeard

 

LE GROUPE ET SON ANTERIORITE:

BlackBeard est actif depuis le 26 mai 2018 et se forme grâce à l'association des 3 J et du A. Non il ne s'agit pas d'une devinette, encore que. Voici pourquoi : Jérémie Vailloud à la guitare et au chant (Zval), Julien Doucin à la guitare et au chant (Ex-Deer Blood / Ex-Red Mourning), Jeremy "Ziggy" Bochart  à la basse (Ex Krawl) et Antoine Marmoux derrière la batterie (Ex-Victori4). Imaginez si Antoine s'était appelé Jason ( non pas Bittner...), on aurait eu le groupe des 4 J, genre la semaine des 4 jeudis. Difficile d'avancer à grands pas dans ces conditions. Bon sortons de ce n'importe quoi, je vous l'accorde. Tout a commencé sur l'initiative des deux guitaristes vocalistes et amis. Bien évidemment le duo ne se suffit pas et c'est Ziggy qui les rejoint suivi d' Antoine. Si la formation est récente, il n'en découle pas moins une certaine expérience pour chacun d'entre eux ; et je vous garantis que nous allons pouvoir le confirmer en écoutant leurs compositions. Je suppose que le nom du groupe n'est pas lié à l'histoire de ce pirate anglais Edward Teach alias Blackbeard né en 1680 et mort le 22 novembre 1718, qui a opéré dans les Antilles et sur la côte Est des colonnies britaniques en Amérique, mais plus sans doute au fait de la présence de leurs deux frontmen barbus et étonnamment très ressemblants, genre Dupont et Dupond.

Sept mois après, la formation décide de se faire entendre avec une première vidéo officielle "Silence, Please", dont une animation vidéo sera relayée le 2 septembre 2020. Ouvrons donc nos oreilles et surtout évitons de trop la ramener ! S'en suivront une vidéo live "Unknown" enregistrée lors de leur premier concert à La Microbrasserie (AMANCY) le 30/08/18, postée le 07 septembre suivant, puis "The Rope" en mai 2019". C'est le 1er septembre 2019 que la formation dévoile son tout premier EP 6 titres de 25'47 pour être précise, EP #1,  disponible en Vinyle, Cd et sur les plateformes de téléchargement, en rouge et noir.

Il faut dire que Julien et Jérémie avaient déjà, avant la version définitive de leur line-up, suffisamment de matériel pour coucher sur sillons et autres supports quelques compositions, impatientes de pouvoir prendre l'air au grand jour.

La musique de BlackBeard est fortement inspirée des années 90's, de celle de la côte ouest américaine, du Grunge de Seattle, du Postcore, du post Hardcore, du Proto Metal Indus... et sait donner un côté déshumanisé inquiétant, très sombre voire malsain. Une noirceur aux 101 "Touch" de noir obscur annemassien, largement relayée par les voix sombres, rageuses des deux frontmen. D'ailleurs, en live, nous découvrons deux schizophrènes surprenants qui se considèrent chacun comme le leader du power-trio. Un bicéphale Dupondt émergent sur la scène Metal savoyarde, ça promet!

Une nouvelle version, officielle, de "The Unknown" paraît en octobre 2019 sur les plateformes de téléchargement et une très belle première partie est proposée aux Alpins, celle de Jinjer au Château Rouge le 07 septembre de la même année à Annemasse. Un tremplin de taille, évidemment, pour ce groupe BlackBeard qui décide de continuer à dévaler les pistes de Savoie comme des fondus (elle est facile...) et essayer de s'attirer l'intérêt de quelqu'uns dont celui du label M&O Music. Jolie grimpette dans l'escalade de la formation qui s'adresse à ses fans en ces termes : "Nous sommes fiers de vous annoncer notre signature avec le label M&O Music et l'agence de promotion M&O Office qui s’occupent à présent de la promotion du groupe ainsi que la distribution en partenariat avec Season of Mist !" (https://www.facebook.com/BlackBeardMusic/)

 

L'ALBUM: NEW HORIZON

Pochette new horizon blackbeard 1

"NEW HORIZON" s'ouvre à nous tous, le 8 octobre prochain sur toutes les plateformes et dans les bacs. Il s'agit d'un huit pistes de 35'50 comprenant "Vultures", "Helpless", "Beautiful", "The Unknoun Part 2", "Addicted To", "Another Face", "Sorry" et le titre éponyme de fin de tracklist "New Horizon". Un véritable condensé de différentes influences qui joue la mélodie, la rage, l'énergie, la mélancolie et bien d'autres émotions. Si leur premier EP se voulait quelque peu "bordélique" (dixit le groupe lui-même), BlackBeard se veut plus structuré et canalise leur nouvelle galette vers un Progressif plus évident. Non pas dans la durée de ses titres car seule la piste 4 "The unknown Part II" dépasse les cinq minutes, mais plus dans la structure des morceaux. Mais attention, ne nous attendons pas à une prévisibilité : le quatuor retient les codes mais adore les renverser, et si l'alternance couplet/refrain est une référence musicale, BlackBeard l'accommode à la sauce savoyarde maison, avec nonobstant une véritable culture du refrain.

Ce qui est certain c'est que la rage s'exprime à temps plein dans cette galette parfaitement sonorisée par les voix - l'une éraillée, l'autre claire - de ses interprètes capables de chanter la variation sur une même tonalité. Duo ou duel, difficile à déterminer, en tous les cas les mélodies sont agréables à écouter, sans succomber à un certain lâcher-prise durant ces quelques trente-six minutes de Rock énervé, et même très énervé qui scande la fin du monde en musique. 

A la version un peu plus canalisée mais au son dur et brut de décoffrage, la bande de rockeurs s'attelle à un autre processus de composition : si la musique suggérait les paroles sur la précédente production, c'est l'émotion de l'instant qui construit l'instrumental sur lequel viendront se lover des paroles pas toujours très langoureuses. On veut de l'émotion au pays de la neige, de la gnôle et du vin chaud. Et cela marche très bien car ces grands gaillards de BlackBeard baignent dans une telle fluidité instinctive musicale que tout s'enchaîne de façon évidente, même si une partie du travail est au préalable initiée par Julien, le dictateur en culotte courte de la formation. La machine de guerre qu'est Antoine vient se greffer pour une rythmique et un groove des plus catchy et la basse se livre au ronronnement jouissif en symphonie râleuse. SVP, reprenons nos esprits ! Ces bourlingueurs de son aime envoyer du bois et adorent causer des dégâts sonores à faire sauter les planches des scènes hexagonales. Oui, prévoyez les clous pour réparation. L'harmonique proviendra donc des voix justes parfaites, inspirées du Nu-Metal et de la New Wave parfois : duo ou duel, toujours pas la réponse mais c'est vachem*** bien foutu.

Tout comme les vautours, BlackBeard s'accorde, pour se mettre en place, un petit tour d'horizon relativement calme et serein, puis accélère sa course à en devenir beaucoup plus agressif, avec cette attaque soudaine des guitares, sauvages, lourdes et rageuses tout autant que le duo hurleur complice de ce "Vultures". La rythmique rugissante est suffisamment énervée pour nous attirer dans un groove fédérateur qui nous embarque sans réticence vers un headbanging instinctif et irrésistible... sans espoir d'y échapper.

"Helpless" s'introduit sur de l'électro teinté d'un alternatif qui s'aventure sur quelques ambiances orientales discrètes. L'excellente ligne de basse ronde et chaude s'oppose à la richesse des guitares plus agressives de part leurs aigus caustiques. Beauté, malgré tout ce râle colérique que nous assène le quatuor de la vallée verte. 

 

"Beautiful" s'annonce en douceur sur cette troisième piste, aux notes de guitares acoustiques et une voix claire douce et chaude, sur des images reposantes tournées à Saint-Cast-le-Guildo pour illustrer le clip de ce titre diffusé le 25 décembre 2020.  Mais très vite, les vocaux jouent l'alternance screams et chant clair qui s'articulent avec aisance sur le flow des paroles exprimées et sur les ambiances du morceau très alternatif où stoner, sludge et autre se mélangent allègrement. Une dualité vocale qui se pacse à merveille dans ce New Horizon, où l'inconnu reste encore d'actualité sur le devenir du monde vu par nos musiciens si dépités. "The Unknown Part II" est sans doute une suite à "The Unknown" plaqué sur le premier EP. Cette suite plonge l'auditeur dans une atmosphère presque planante, reposante mais vite troublée par une session guitares / basse acérée et agressive, faisant grimper les watts et les tensions associées jusqu'à l'épisode salvateur d'une guitare acoustique simple, tremplin d'une séquence hypnotique que Julien et Jérémie subliment par un chant mené en choeur sur une tonalité identique et dans une unicité vocale très bien interprétée. Addicts pourrions-nous devenir à cette musique multi-facette et à ces vocaux à géométrie variable, vocaux qui sur "Addicted to" pourraient craindre une fracture des cordes vocales tant la puissance prend place dans les starting-blocks d'une course effrénée de rage, de colère, de furie et surtout de souffrance et d'exaspération, le tout sur un instrumental qui se tient les coudes, dans une syntonie exemplaire. La sixième piste nous offre un "Another Face" au faciès rouge vif très énervé, tableau dressé par de grosses guitares qui envoient les scuds explosifs, une rafale de toms furibonde, une grosse caisse qui mitraille non stop. On note une très belle démonstration de batterie qui martèle avec précision et talent."Another Face" fait péter les watts du début jusqu'à la fin, dans une dynamique qui n'épuise aucunement mais qui serait, bien au contraire, très salvatrice pour notre corps et notre âme. C'est sur des sonorités plus doom que "Sorry" s'exprime. L'électro s'y invite, tranchant de façon incisive avec le reste de l'instrumental, lui offrant ainsi une sauvagerie maximale.  La version video officielle est sortie le 11 septembre dernier. BlackBeard Music finit sa galette sur le titre éponyme "New Horizon" aux guitares plus colorées et mélodiques, une approche un peu plus pop sur lesquelles les voix claires, l'une en voix pleine et l'autre en voix de tête, traduisent l'espérance et l'ouverture sur un nouvel horizon. On entend même une basse chanter les choeurs derrière ce duo vocal magnifique.

 

"New Horizon est  enregistré par Jérémie Vailloud et Julien Doucin à  122 Productions, par Jérôme Acquier et Clément Champigny  au Studio 123. Le mastering est réalisé par Jérémie Vailloud.

NOTRE AVIS :

Cet album "New Horizon" est une excellente sortie en ce début d'automne. Difficile de lui coller une étiquette tant la fusion des genres est évidente ; le groupe se targue d'ailleurs de cette singularité. Chacun y taguera la couleur musicale qu'il sentira à l'écoute de ce huit pistes. Une chose est certaine est que nous avons affaire à une formation qui s'applique à composer avec originalité et précision. Leur musique est recherchée, travaillée, inspirée. Les voix sont, dans chacun de leur registre, en opposition ou en harmonie mais offrent tout au long de cet album des mélodies cohérentes et agréables à écouter malgré la rage et la colère exprimées. Un très bon compromis d'émotions, émotions  qui oscillent sur le rhéostat de l'ire à intensité variable. Personnellement, j'ai pris énormément de plaisir à écouter et ré-écouter plusieurs fois cet album, avec parfois a contrario quelques difficultés à coucher les mots pour raconter leur musique. Nonobstant, il s'agit bien d'un Rock alternatif aux influences stoner tentaculaire, genre octopus à la barbe noire, au bon gros son à décoiffer les permanentes et à faire vire-volter les perruques et casquettes des auditeurs. Du groove, du peps, un véritable cocktail détonnant. 

 

NOUS ALLONS PLUS LOIN CHEZ AHASVERUS :

 BlackBeard Music faite partie du Label & Le Mouton qui est une association du genre collectif, regroupant trois groupes dans des styles différents, où l'idée est de mutualiser les compétences afin de créer différents projets. Le sens de cette initiative est de partager scènes, technique, clips, et autres... dans un but d'entraide ( les barbecues font aussi partie de ces objectifs!!!). 

 

PETITE INDISCRETION :

il ne serait pas exclu que BlackBeard Music invite un guest sur une prochaine galette. Si on vous pose la question, vous pouvez suggérer : Lazareffmusic 

 

les liens :

https://www.facebook.com/BlackBeardMusic/

http://71https://www.youtube.com/channel/UCwfsVTvQAhbqzf7t-Kn1ylw

http://spotify:album:0LH9dMkOENIp7Rua36rb4P

http://www.m-o-music.com

https://www.facebook.com/LabelEtLeMouton/

https://www.digitalnativeassociated.fr/2019/03/09/decouvrez-blackbeard-en-10-questions-interview/

https://rockenfolie.com/artist/blackbeard/

 

BlackBeard Music

Logo blackbeart

 

 

 

 

Mur : Live At AEC

Le 04/10/2021

Le groupe de post-metal Mur se dévoile dans une vidéo intitulée Live At AEC mise en ligne vendredi 01/10/2021.
Entièrement capté par le collectif Merci Satan en Juillet dernier à l’Arc en Ciel de Liévin, ce film live propose plus de vingt-cinq minutes de son et d’images plongeant l’oreille dans l’univers intense et expérimental du black metal avant-gardiste de Mur.

Mur photo alexandra mocanuPhotographie © Alexandra Mocanu

« L'enjeu ici est de faire coexister des arts. De les laisser se sublimer entre eux, fers de lance de leurs registres respectifs. Nous avons souhaité nous associer à Rémy Barbe afin de produire ce film live. Une mise en image de l'énergie produite par le groupe, que seul un cinéaste aguerri pouvait porter à l'écran. » (Mur)

Mur avait sorti en mars 2021 « Truth », un mini-album de cinq titres, via Les Acteurs de l’Ombre Productions. On ne peut que recommander aux amateurs exigeants de post-metal de le (re)découvrir :
https://murband.bandcamp.com/merch

1mur

Les N'importe-Quoi d'Ahasverus : RORY GALLAGHER, Stage Truck (1980)

Le 03/10/2021

C'était mieux avant, tout le monde vous le dira. Et avant avant, mieux encore.  Et  patin-couffin, jusqu'au bout du bout.
Au bout du bout, il y avait le jardin, le jardin d'Eden... Moi, le jardin-là, j'y ai jamais mis les pieds ! C'est ma soeur Denise, la grande, qui le connaît… Le Bon Dieu sait si j'en ai fréquenté, des jardins ! Depuis tout petit ! Mais pas celui-là.
La Denise, elle me traînait plutôt au Jardin Parisien , au Jardin d'Acclimatation, au Jardin des Plantes, et même au Jardin des Tuileries... On s'asseyait alors sur les chaises vertes pour qu'elle me raconte la Bible du Petit Jésus pendant qu'on regardait les bateaux télécommandés des gosses de riches ; ils emmenaient nos rêves clandestins, bien cachés dans les cales, de l'autre côté du bassin. Ca nous suffisait bien, ça, comme ambition...
Mon jardin je l'ai beaucoup cultivé dans les années 70/80. Pile au milieu sortait « Stage Truck », le dernier live produit par Rory Gallagher de son vivant.

Rory gallagher stage truckRORY GALLAGHER, Stage Truck (1980)

« Stage Truck », c'était peut être là, le jardin d'Eden ? Regardez cette pochette, comme le public est heureux, comme il sourit, comme il tend les bras... La musique amène du bonheur.
Comme les Ramones, comme Joe Jackson, comme bien d’autres encore, Rory Gallagher fait partie des artistes que j'ai découverts grâce à Chorus. L’émission dominicale qu'Antoine De Caunes enregistrait live au Théâtre de l’Empire. On loue Tonton Zéguth,  c'est plaisir à entendre. Mais n'oublions pas la part d'Antoine De Caunes et de Jacky pour la culture rock de toute une génération de ce pays...

La setlist de Stage Truck court de 1975 à 1979.
Elle comporte un titre de « Against The Grind », un de « Calling Card », deux de « Top Priority » et quatre de « Photo Finish ». « Bad Penny », qui est pour moi l’un de ses meilleurs morceaux, ne sera inséré que sur la réédition de 2000. Ce titre était au menu du concert de Chorus, mais c'est surtout avec « The Last Of The Independant » que l'Irlandais retenait mon attention ce jour-là.

En 1980, tous les dimanches midi après l'émission « Le Jour du Seigneur », Antenne 2 diffusait Chorus, animé par Antoine De Caunes et Jacky Jakubowicz avant qu'il ne rejoigne Dorothée. Trust, The Clash, The Ramones, The Stray Cats, The Police et bien d'autres s'y sont succédés.
Un double Best-Of de qualité est sorti en 2020, si vous voulez faire connaissance.

Rory gallagherThe Best-Of Rory Gallagher, compilation 30 titres - 2020
Rory Gallagher - le mec que Jimi Hendrix aurait eu la politesse de désigner comme le plus grand guitariste du monde - il est mort en 1995. Il avait seulement quarante-sept ans. Il repose au cimetière St Oliver, à Carrigrohane, en Irlande. Moi j'y ai jamais mis les pieds, au cimetière St Oliver, à Carrigrohane… Pourtant j'en ai fréquenté des cimetières ! Montmartre, Saint-Pierre... C'est Clarisse qui m'a initié tandis qu'on arpentait les berges de la rivière d'Auray.
« — On voit de belles choses dans les cimetières. C'est sans doute pour ça qu'on les appelle aussi jardins du souvenir. »
Clarisse elle savait les choses.

Sur ma lancée, en 2016, au Père Lachaise, je suis tombé par hasard sur la tombe de  Michel Delpech... Il venait reposer sous un amoncellement de fleurs blanches... C'était frais, l'enterrement, comme encore entr'ouvert. Il restait même quelques personnes, trois, quatre, toutes recueillies...
Je le connaissais bien, Michel, mais c'était la première fois qu'on se rencontrait. Il était beau sous toutes ses fleurs blanches, j'ai pensé à sa chanson :
« Un ange, un ange /
Dis maman, tu t'en souviens /
Un ange /
Un ange, un ange /
Quand j'étais ton petit gamin /
Un ange »


Puis j'ai pensé par moi-même. Alors j'ai demandé à ces gens qui se recueillaient :
« — Alors voila ? On commence dans les jardins d’enfants et on finit dans les jardins du souvenir ?
— C'est la vie, m'a répondu le monsieur au chapeau. Elle vous mène au bout du bout et puis elle s'en va... En chantant ! »
En chantant... C'est pas si mal alors...

1914 : second single

Le 02/10/2021

Après « ...And a Cross Now Marks His Place », premier single de « Where Fear and Weapons Meet », le futur album de 1914 dont nous vous parlions récemment et qui voyait la participation du chanteur de Paradise Lost Nick Holmes, le groupe de Blackened Death/Doom Metal revient avec un second morceau intitulé « Pillars of Fire (The Battle of Messines) ».

Ce nouveau single dépeint la Bataille de Messines qui s'est déroulée en 1917.
Le Capitaine Ditmar Kumarberg, frontman des Ukrainiens, explique

«  Ce morceau décrit les terribles événements de la Bataille de la crête de Messines qui s'est déroulée du 7 au 14 juin 1917 en Belgique, l'un des épisodes les plus insensés de la Grande Guerre.
Les sujets de la couronne britannique et de l'ANZAC (NDLR : acronyme d'Australian and New Zealand Army Corps qui désigne les troupes originaires d'Océanie - Australiens et Néo-Zélandais - ayant combattu durant la première guerre mondiale) ont creusé d'énormes tunnels sous les positions allemandes, les ont remplis de centaines de tonnes d'explosifs et les ont fait exploser (NDLR : on connaît cette pratique de creusement de galeries souterraines pour faire s'effondrer les positions ennemies à l'aide d'explosifs sous le nom de "guerre des mines"). En une seconde, en un instant, environ dix mille personnes sont mortes. Elles ont été tout simplement mises en pièces. Le cerveau humain est toujours soumis à des approches non triviales lorsqu'il s'agit de s'entretuer. Le titre du morceau est une référence directe au merveilleux livre de Jan Passingham - "Pillars of Fire : The Battle of the Messines Ridge", ainsi qu'au film "Beneath Hill 60" (NDLR : Commandos de l'Ombre) et aux souvenirs des participants à cette bataille. Certains témoins oculaires ont décrit la scène comme des "piliers de feu", bien que beaucoup aient également reconnu que cela était indescriptible. »

« Where Fear and Weapons Meet » sortira le 22/10/2021. Il est disponible  ici en précommande.

1914 artwork
 

ORIGINE : Triple impact (interview)

Le 30/09/2021

Après s'être produit sur scène avec un orchestre symphonique d'une centaine de musiciens, le trio Origine annonce pour le 15/10/2021 un triple album. Il prépare également sa tournée avec Orphaned Land.

Tristan, compositeur et claviériste du groupe, a bien voulu répondre à nos questions.

Origine photo 2


« Chant, batterie et clavier. La mélodie, le rythme et l'harmonie. »


Bonjour Tristan. Tout ce que fait Origine est totalement hors normes. Le trio est-il une formule magique ?
Tristan :
Nous avons connu plusieurs formations, à quatre, à  six... mais au final nous avons fini par nous établir en trio pour garder l'essence primordiale de notre musique. Chant, batterie et clavier. La mélodie, le rythme et l'harmonie. Ce qui ne nous empêche pas de faire appel régulièrement à d'autres musiciens pour enrichir nos prestations.

Qui a eu cette idée folle de monter le projet « Ouroboros Orchestra » ?
Tristan :
De par la présence importante d'arrangements orchestraux dans notre musique, ça nous a toujours trotté dans la tête de pouvoir jouer avec un orchestre symphonique pour sublimer nos compositions. Un jour, Sandrine Girier, de la 6MIC d'Aix-en-Provence oú nous répétions, nous dit que ça serait sympa de faire ce projet. Ça a été le déclic pour lancer ce gros spectacle.

Pouvez-vous m'en dire un mot ?
Tristan :
C'est un spectacle orchestral que nous avons créé pour jouer nos compositions aux côtés d'un ensemble symphonique d'une centaine de musiciens et d'artistes issus de l'univers rock / métal. Ce mélange de styles et la grandeur du spectacle à donné un évènement qui restera gravé en nous. Une vrai galère à organiser, mais au final un moment musical et humain incroyable. Les vidéos des concerts sont disponibles sur notre chaîne YouTube Origine Musique. (https://www.youtube.com/channel/UCmq09Wz4xeWeX1h6nuAwXfQ)

Votre nouvel album, « The Sheep, The Octopus & The Pink Flamingo », sortira le 15/10/2021. Lui non plus n'est pas  ordinaire puisqu'il s'agit d'un... triple album ?
Tristan : Exact, chez Origine on fait pas les choses à moitié. On a toujours eu un rythme de composition soutenu. Avec cet album on a voulu travailler un concept qui nous a permis de mettre à profit cette productivité.


« On voulait un album qui nous ressemble et pouvoir passer autant de temps qu'on veut pour ajuster chaque détail. »


C'est donc un concept-album ?
Tristan :
Oui tout à fait. On nous a souvent reproché l'excès de variété dans les styles musicaux de nos compositions. Aujourd'hui on veut mettre cela en avant. On l'a fait en utilisant ces trois animaux totems qui représentent chacun un membre du trio. Manon le mouton pour son vibrato qui rappelle le bêlement. Manu le poulpe avec ses bras qui partent partout autour de la batterie. Et moi le flamant rose qui reste toujours debout sur un pied pour avoir accès à la pédale sustain du clavier.

Un triple album, c'est la direction que vous souhaitiez prendre quand vous avez commencé à plancher sur ce nouvel opus ?
Tristan : On a hésité au debut entre un double et un triple. Au fur et à mesure des réflexions on a voulu exposer notre style musical en trois parties, l'influence pop plus douce, l'énergie du hard rock / métal, et la richesse des arrangements orchestraux.

Un mot sur la manière dont l'album a été produit ?
Tristan :
On a réalisé cet album en pleine période de confinement, donc avec toutes les complexités que ça implique. On a tout enregistré, mixé et masterisé nous même. On voulait un album qui nous ressemble et pouvoir passer autant de temps qu'on veut pour ajuster chaque détail.

Des musiciens additionnels sur cet album, ou tout vient de vous trois ?
Tristan :
N'étant pas limités par le budget du studio d'enregistrement, on a pu faire appel à beaucoup de guests pour réaliser cet album. Au total plus d'une dizaine de musiciens additionnels sont présents pour parvenir à mettre en avant cette diversité musicale qui nous tenait à cœur.

Un mot sur l'artwork ?
Tristan :
Comme sur nos précédents albums, l'artwork à été réalisé par la talentueuse Naeva Laurens qui nous connaît bien. Ça été drôle d'avoir chacun son petit animal totem. Le public n'a plus qu'à choisir sa team, Sheep, Octopus ou Pink Flamingo.

Origine coverJe suis impressionné par la voix de Manon, capable de donner beaucoup de caractère à ses personnages en évoluant dans des timbres très différents avec la même aisance.
Tristan :
Oui techniquement c'est vraiment pas évident de pouvoir jongler entre tous les styles. On arrive à ce résultats après de longs débats à base de termes de metteur en scène pour trouver la meilleure interprétation.

Pourquoi y a-t-il des textes en Français dans la partie Pink Flamingo ?
Tristan :
Comme pour tous nos anciens albums, on tenait à la présence de textes en français. Ça nous permet de proposer des compositions où l'on se concentre sur le texte.

Vos compositions ont un ton symphonique, épique, ainsi qu'un côté celtique qui vous vont bien... Quels autres ingrédients avez-vous insufflé dans ce nouvel album ?
Tristan :
C'est pas les ingrédients qui manquent, chez nous. On retrouve aussi bien évidemment l'influence de l'électro ou encore du métal notamment dans l'album Octopus. On a même fait un titre pour déclarer notre amour à ce style : metal heart !

Sous quels formats ce tripe album sera-t-il disponible ?
Tristan :
Il sera disponible en pré-commande sur notre site  http://www.origine-musique.fr/, sur toutes les plateformes digitales et également en vente à nos concerts.

Un mot sur le clip qui accompagne l'album ?
Tristan :
Triple album oblige, nous avons préparé plusieurs clips pour le lancement de cet opus. Le premier est déjà disponible sur notre chaîne YouTube et s'intitule « Broken Game ». Il est assez représentatif de notre style musical qu'on a appelé Hard Pop. Le mélange de la fraicheur de la pop avec l'énergie du hard rock.

Que va faire Origine durant les prochains mois ?
Tristan :
On a quelques concerts de prévus, mais on va surtout préparer notre passage en avril dans une petite tournée européenne en première partie du groupe Orphaned Land. On a vraiment hâte de faire cette expérience !

Merci Tristan de m'avoir reçu.
Tristan :
Merci beaucoup de vous être intéressé à notre projet. À bientôt.

 

AD INFINITUM REVIENT

Le 30/09/2021

Ad Infinitum a dévoilé « Afterlife », son nouveau clip.

Melissa Bonny y chante en duo avec Nils Molin (Amaranthe/Dynazty).

Ad infinitum bandAprès « Unstoppable », « Afterlife » est le deuxième extrait de « Chapter II – Legacy », le second album du groupe Suisse qui sortira le 29 octobre chez Napalm Records. Il s'agira d'un concept-album inspiré de la vie de Vlad « L'Empaleur » Tepes, chef de guerre roumain dont le romancier Bram Stoker s'est inspiré pour écrire son roman « Dracula ».

AD INFINITUM explique à propos du nouveau single :

« Afterlife est l'un de ces morceaux qui fait partie des candidats évidents pour introduire et représenter le son de notre deuxième album. Nous sommes fiers de présenter un Ad Infinitum plus sombre et plus puissant et nous sommes ravis de partager « la scène » avec l'une des plus grandes voix du Metal actuellement, monsieur Nils Molin. »

Nils Molin complète : 

« Ad Infinitum est l'un de ces rares groupes qui, avec leur deuxième album, vont au-delà de la grande promesse établie par leur première sortie et il surpasse ainsi les attentes avec Chapter II - Legacy ! Je suis ravi de contribuer avec ma voix et de figurer sur l'envoûtant et diaboliquement délicat morceau choisi en tant que second single - Afterlife ! »

Pré-commandez Chapter II - Legacy ICI.


Ad infinitum coverLine-up :

Melissa Bonny (chant), Adrian Thessenvitz (guitares), Korbinian Benedict (basse), and Niklas Müller (batterie).

Tracklist : 

1. Reinvented 2. Unstoppable 3. Inferno 4. Your Enemy 5. Afterlife (feat. Nils Molin) 6. Breathe 7. Animals 8. Into the Night 9. Son Of Wallachia 10. My Justice, Your Pain 11. Haunted 12. Lullaby

Chapter II - Legacy sera disponible dans les formats suivants :

CD Digipack, Vinyle noir, CD Digipack + patch (limité à 200 exemplaires), Album digital.

DUST IN MIND hors contrôle

Le 29/09/2021

« Take Me Away », le dernier clip de Dust In Mind, s'est envolé au dessus des 170 000 vues Youtube.

Il illustre « CTRL », le quatrième album de ces Strasbourgeois, qui sortira le 19/11/2021, un album sur le courage, l'abandon et le processus intime d'apprentissage de soi tout en faisant face à la pression écrasante et aux torrents de sentiments qui semblent incontrôlables et incompréhensibles, lit-on sur la page du groupe.

L'artwork nous a déjà été révélé, il s'agit d'une photographie de Sylvain Hélaine, alias FreakyHoody, « l'homme le plus tatoué de France », figure principale du clip « Take Me Away ».

Dust in mind artwork

Les précommandes  vous attendent ici :

Une déclinaison du merch est disponible sur le même lien.

Dust in mind merchDust In Mind dévoilera un nouveau clip le 01/10/2021.