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L'actualité de la semaine 3/21

Le 18/01/2021

DON'T WORRY BE HAPPY

Le groupe de hardcore marseillais HappyFist HxC a mis en ligne le 22/01/2021 un clip intitulé "Nightmare". Ce morceau figurera sur leur opus en préparation.

"On est discret depuis un petit moment mais c'était pour une bonne raison ! On aura bientôt le plaisir de sortir notre album sur lequel on a travaillé un bon moment, et qui on espère vous plaira et vous fera casser votre salon en attendant la reprise des concerts", pouvait-on lire en exergue de la publication.


RETOUR EN GRACE

Quatre ans après "All My Gods Are Monsters", le groupe de rock métal alternatif VICIOUS GRACE est de retour avec un nouvel album. Le bébé s'appelle "Glass House". Il est disponible chez www.m-o-music.com.

Vicious graceLes Cavaillonnais avaient présenté début 2019 un premier single, "Silver Lining" :


ON THE ROAD AGAIN

Elle qualifie son rock/folk de "road music". Mylène L. Chamblain ​, qui tient la guitare acoustique dans le groupe belge Plain Jane , a présenté hier, 22/01/2021, son nouvel EP "Body & Soul".

Mylene l chamblain

Il succède à l'album "Hold Fast", sorti voici seize ans.

https://mylenelchamblain.com/


DOPEWAY TO HELL

Dope

Dope Mushroomera (en haut à gauche sur notre photo de casting) fondatrice/guitariste/chanteuse du groupe de punk-rock québecois Bad Skin sera à l'affiche d'un court-métrage intitulé "Succubus". Elle y tiendra le rôle de Lilith, une "séductrice qui entraînera Martin dans les profondeurs de l’enfer".

Bad Skin, quatuor féminin de Montréal, s'était notamment illustré en 2017 avec l'album "Pussy Power".


CHAOS INTERNATIONAL

Chaos Rising est un projet féminin international à géométrie variable initié par la Française Stéphanie Nolf (Unsafe), chanteuse multi-instrumentiste et compositrice.
Il regroupe des musiciennes originaires de France,  d'Allemagne, du Royaume-Uni, de Suisse, d'Iran, du Mexique, de Suède, du Brésil et d'Australie, mais aussi des techniciennes assurant le graphisme, le montage vidéo, etc.

Chaos rising family

Sortant des single au rythme d'un morceau par mois, Chaos Rising vient de présenter son huitième jet, intutulé  "Lost", avec cette fois Stéphanie à la guitare et à la basse, l'Argentine Nicole Trinchero (Acroma, Scale to Infinity) à la batterie, et l'Allemande Corinna Kurschatke (Bloodfinch) au chant.

Découvrez la discographie de Chaos Rising ici  :

https://chaosrising.bandcamp.com/track/lost


SHOW DEVANT

Nous vous parlions en début de semaine des Princesses Leya, quatuor métallo-comique monté initialement pour quelques représentations scéniques et qui, fort d'un succès dépassant ses espérances, sortira finalement un album le 12/03/2021.

Puisque le vent souffle en poupe, les Princesses seront également à La Maroquinerie (Paris XXème) les 12 et 13/06/2021 pour deux représentations dont le fil conducteur, sans rapport avec l'album, est le suivant :
"Grand Amateur de pop acidulée et de chemises Interflora, Schoumsky a un rêve : gagner l’Eurovision ! Mais dans son entourage personne ne veut l’aider à part Dedo, «Le prince des ténèbres». Sauf que celui-ci pose une condition : l’Eurovision oui, mais en faisant du Heavy Metal !"

Princesse leya maroquinerie

Au programme humour et métal. Pour réserver son billet, c'est ici :

https://www.weezevent.com/princessesleya-maro


HIGH VOLTAGE

Le trio stoner High On Wheels vient de lancer un crowdfunding pour son nouvel album qui s'intitulera "Fuzzmovies".

Fuzzmovie

les Parisiens ont dévoilé pour l'occasion la pochette de l'album (notre photo) ainsi que le single "Destiny Is On My Way".

Les contreparties sont disponibles dès cinq euros.

https://fr.ulule.com/high-on-wheels-new-album-/#rewards/


MARCHE TROYENNE

Repéré lors de la parution de son joyeux clip "March Of The Dead", le groupe d'horror metal troyen SLEAZYZ a dévoilé "Devil talking in my head", un nouveau single de son premier album à paraître le 29/01/2020.
Vous pouvez le découvrir ici :


PRINCESSE METAL

"Quand ça n'a aucun sens c'est qu'on tient un truc", affirmaient les Princesses Leya dans une interview accordée l'été dernier à http://www.lahordenoire-metal.com.

Né de la rencontre d'Antoine Schoumsky (guitare et chant) et de Dédo (chant), complété par Cléo Bigontina (Basse) et Xavier Gauduel (Batterie), Princesses Leya est à l'origine un spectacle live mélangeant humour et métal.

La galéjade fonctionne si bien que les Princesses Leya, désormais groupe, décident de pousser l'aventure jusqu'à l'album narrant, de sketches en chansons, les aventures de ces héros projetés à la recherche d'une partition secrète dans une dimension où "le QI moyen y est proche du teckel".

L'album sortira le 12/03/2021.


SILVERTRAIN : DEPART IMMINENT

Silvertrain a dévoilé la pochette de "Steel Against Steel", son nouvel album à paraître le 20/02/2021.

Actu silvertrain stan w deckerSon artwork est signé Stan W Decker.


FORTUNATO III ?

S'il y en a un qui ne chôme pas, en ce début d'année 2021, c'est bien Markus Fortunato !

Le bassiste de Kingcrown, formation de heavy mélodique dont nous attendons le nouvel EP qui succèdera à "A Perfect World", travaille également sur le troisième album de Fortunato, groupe dont il assure aussi le chant, (et avec talent !), comme vous pouvez en juger sur le teaser de l'album de 2015 :

L'occasion de (re)découvrir la discographie de Fortunato, et si vous aimez le néoclassique, foncez : c'est du billard, et c'est à petit prix !

https://markusfortunato.bandcamp.com/album/restless-fire


ROCK'N ROLL MAN

Toujours aussi prolifique, l'inépuisable Jean-Lou Kalinowski (ex-Shakin' Street) vient de mettre en ligne ce 18/01/2021 "Aspie inside", un nouvel album, sous le nom de Jean-Lou K.

Jean lou k

Retrouvez sa discographie solo, sous le nom de Jean-Lou K ou d'AC22, ici :

https://ac22.bandcamp.com/


NOS CHRONIQUES :

Cette semaine a enfin été marquée par la sortie du nouvel album des Luxembourgeois SCARRED.
Notre chronique sur Chronique d'album : SCARRED (Death Metal et autres), "Scarred" (22/01/2021)

Et par celui du groupe de métal indus HORSKH.
Notre chronique sur Chronique d'album : HORSKH (Métal Indus), "Wire" (21/01/2021)

C'est tout pour cette troisième semaine de l'année.
A la semaine prochaine !

 

 

 

LEWIS L'INCLASSABLE

Le 14/01/2021

« C'est un album finalement très spontané, un peu à la manière de l’écriture automatique surréaliste. »

Le 19/03/2021 sortira "Inside", le premier album solo de Lewis.
Un opus personnel et osé, qui saura séduire les amateurs de prog' ou de psyché, les fans de rock, de baroque, ou tout simplement ceux qui aiment les albums de chansons réussies.
Deux mois avant de dévoiler "Inside" dans son intégralité, Lewis l'insaisissable a bien voulu lever un coin du voile. Voici son interview.

Inside artwork web


Ahasverus : Bonjour Lewis. Vous jouez déjà dans Tense Of Fools et dans Bachir Al Acid. Qu'est-ce qui nous vaut cette escapade en solo ?
Lewis : J'ai eu le sentiment de devoir exprimer quelque chose de plus personnel, de me détacher de toute esthétique et d'écrire librement, comme si je n'avais pas le choix, comme un ado dans sa chambre !

Ahasverus : Votre album est proprement inclassable. A quel public le destinez-vous ?
Lewis : Et pourquoi pas aux inclassables ?

Ahasverus : D'où sortent ces compositions ?
Lewis : Je suis toujours en train de me demander comment elles sont sorties, car c'est un album finalement très spontané, un peu à la manière de l’écriture automatique surréaliste. En fait j'ai une piste,je pense que le nom de l'album y répond, elles sortent de l'intérieur, le mien «Inside», je me questionne donc d'avantage sur la manière dont elles sont sorties que d’où elles viennent !

Ahasverus : Appeler cet album «Inside» relevait de l'évidence ?
Lewis : L'évidence est apparue avec le temps, au début j'avais projeté un autre nom. Mais au fur et à mesure de l'album ce titre a pris sens et je ne pouvais plus reculer.

Ahasverus : Je découvre grâce à votre biographie qu'il existe une psychologie de la musique, un domaine qui vous est familier (*) Ce paramètre a-t-il influencé le compositeur que vous êtes ?
Lewis : J'ai eu a chance de découvrir cette matière «Psychologie de la musique» au Canada. C'était une matière drôlement fascinante qui m'a permis de développer un autre regard sur la musique, une autre approche, par exemple, j'y ai découvert les influences de la musique sur notre cerveau et l'usage de la musique comme thérapie. Concernant «Inside», je dirais que l'écriture de cet album a été pour moi une profonde thérapie, mes connaissances en psychologie n'ont pas vraiment de rapport avec l'écriture à proprement parler, mais elles étaient certains propos et me permettent de développer et de rentrer en profondeur dans des thèmes sortis bruts, sur le tas. Un peu à la manière d'une psychanalyse en fait. Une extériorisation d'affects intérieurs par la musique, Voila le concept !


« Peut-être qu'à force de tout mélanger j'obtiens une recette originale ? »


Ahasverus : Outre vos camarades de Tense Of Fools qui vous accompagnent sur l'album, il y a de nombreux invités, chanteurs et musiciens. On entend du trombone, de la flûte traversière, du violoncelle, du saxophone... (voir in fine) Le multi-instrumentiste que vous êtes est arrivé avec ses partitions ou vous leur avez laissé l'initiative ?
Lewis : J'aime travailler avec spontanéité. C'est un ressenti brut, parfois sans directives. La liberté que j'ai prise dans la composition de l'album se devait d'être partagée par les musiciens qui m'entourent.

Photo promo lewis 3

Ahasverus : Vous citez pour influences Steven Wilson , Rover, Pink Floyd , Kigayaku moyo, Queen of the Stone age , Radiohead ,Jeff Buckley. D'accord. Mais même s'ils sont éloignés de votre univers, la liberté de votre ton et votre côté imprévisible m'ont fait penser à des artistes tels que Julien Doré ou Sébastien Tellier.
Lewis : Je vois où vous voulez en venir ! Ces deux artistes proposent une recette très personnelle de leur manière de concevoir la musique et effectivement, j'aime aussi ce côté imprévisible, c'est l'improvisation qui je pense contribue à amener cette liberté de ton sur mon album qui caractérise les artistes que vous citez, même si oui, nos univers sont très éloignés ! Peut-être qu'à force de tout mélanger, j'obtiens une recette originale ?


« Je fonctionne beaucoup à l'improvisation et je discerne dans un second temps, je réécoute et j'essaye d'organiser ce qui me plaît le plus. »


Ahasverus : Vocalement je vous trouve un côté funambule : vous êtes capable de sortir de votre zone de confort pour aller chercher des notes très haut. On dirait presque que vous jouez avec l'auditeur.
Lewis : C'est marrant je n'avais jamais entendu ça, jouer avec l'auditeur, c'est un beau concept je trouve. Vous avez peut-être raison, je vais le chercher là où il s'y attend le moins et je me surprends d'abord moi même ! Je vous avoue que je ne maîtrise pas grand chose en fait, je fonctionne beaucoup à l'improvisation et je discerne dans un second temps, je réécoute et j'essaye d'organiser ce qui me plaît le plus. Des fois, il m'est impossible de reproduire ce qu'il s'est passé pendant une impro ou un moment magique avec les copains.

Ahasverus : Certains titres ont un côté cinématographique. Est-ce un domaine qui vous intéresse ?
Lewis : Je rêverais de composer sur mesure pour un réalisateur ! Il m'est déjà arrivé de le faire pour une pièce de théâtre et c'était une riche expérience car j'ai dû bosser avec la contrainte. Devoir servir un univers, se mettre à disposition de la pensée du réalisateur et participer à l'action et au climat du film, c'est vraiment quelque chose qui me branche. J'aime les réalisateurs qui se donnent, ceux qui m'ont amené à regarder les films autrement, je pense à Andrei Tarkovski, Andrei Zviaguintsev, Emir Kusturica, Michelangelo Antonioni, Dario d'Argento, etc.

Ahasverus : Dans quelles conditions « Inside » a-t-il été enregistré ? 
Lewis : « Inside » a été enregistré chez Sebastien Caviggia à son studio  « Le cri de la tarente », avec vue sur la mer depuis le studio, face aux calanques du Mugel à la Ciotat. J'ai apprécié prendre mes pauses dans ce paysage. Seb est l'ingé son de l'album et aussi le directeur artistique, il a aussi participé à l'enregistrement en faisant notamment l'ensemble des parties batteries. Celles-ci ont été faites pendant le premier confinement sur l'envoi des pré-maquettes. Les pré-maquettes ont elles été effectuées dans les Alpes. Après le confinement, tout à été fait au studio, toujours avec la mer à coté, ah oui aussi en compagnie des deux beaux chiens gourmands de Seb !

Ahasverus : Hormis la frustration de ne pouvoir soumettre ses titres au verdict du live, sortir un album dans cette période troublée présente-t-il un risque ?
Lewis : Je ne sais pas, je dirais qu'en dépit de concert peut-être que l'on apprécie écouter plus de musique et plonger plus intensément dans un album. Mais oui, je pense que le risque est bien présent, je ne sais pas quand la situation se débloquera et quand il sera possible de faire des lives, tout cela demande de l'organisation et beaucoup d'anticipation (prévoir une tournée, démarcher des salles, lieux, festivals). Pour l'instant, aujourd'hui, c'est impossible. On garde espoir et la renaissance n'en sera que plus grande !

Ahasverus : Vous êtes déjà en train de travailler sur un second opus ? On ne vous arrête plus !
Lewis : Rien de concret pour le moment mais oui je commence déjà à travailler sur le deuxième opus, je pense que j'aimerais cette fois ci aborder une thématique bien précise et construire quelque chose autour. J'explore avant de poser quoi ce soit de définitif, je conçois ça comme du travail mais aussi comme une grâce !

Ahasverus : C'était un vif plaisir de découvrir puis d'écouter votre album, Lewis. Merci de m'avoir consacré du temps.
Lewis : C'est moi qui vous remercie, A bientôt !

(*) Lewis est détenteur d'un diplôme en psychologie clinique et spécialisé en psychologie de la musique.

Lewis photo promo 1

«Inside» c'est :

Line-up :

  • Lewis Feraud (Guitare, chant, Basse, Claviers, Batterie)
  • Sebastien Caviggia (Basse, guitare, Batterie, Percussion, Chant Choeur, Claviers)
  • Alex Leboeuf (Basse)
  • Gabriel Mas (Claviers, Chant Choeur)

Invités :

  • Anais Clément Arribi (Chant sur Cruel World, Choeur sur TIME I et, Again et The End)
  • Julien Pignol (Trombone sur Entrance, King of the Falls et I just)
  • Romain Redon (Flûte traversière sur Entrance et Time Money and Fear part II)
  • Christopher Dudois (Choeur sur Time Money and Fear part II)
  • Alexis noël (Saxophone sur King of the Falls et Time Money and Fear part II)
  • Loic Aymerick (Violoncelle et Choeur sur Again)

Technique :

  • Directeur artistique, Ingénieur son et mixage : Sebastien Caviggia au studio "Le cri de la Tarente"
  • Mastering : Oliver Planchard
  • Production : Lewis Feraud et Alex Leboeuf
  • Crédit Photos : Antoine Dalibard

Tracklist :

  1. Entrance
  2. Time Money and Fear Part 1
  3. Inside the day
  4. Fox
  5. Cruel Word
  6. I just
  7. Again
  8. Cry a man
  9. King of Falls
  10. Time Money and Fear part 2
  11. The End

Liens : 

https://www.facebook.com/lewismusicofficial

L'actualité de la semaine 2/21

Le 11/01/2021

TATOUES A NOUVEAU ?

Tout roule pour Renaud Hantson !

Satisfait de l'accueil public de son nouvel opus solo « Tatoués à jamais » (10/07/2020), il pense déjà à un nouvel album. Il explique sur sa page Facebook :

"Depuis quelques semaines nous réfléchissons avec mon équipe sur l’idée de faire un nouvel album solo après le très bon accueil que vous avez réservé à « Tatoués à jamais » que je n’ai malheureusement pas pu promotionner en tournée avec une série de concerts vu qu’il est sorti quelques jours avant le 1er confinement !

Une réunion est planifiée demain lundi 18 janvier pour décider ensemble de l’intérêt potentiel de la réalisation ou pas de ce nouvel album. Si la réponse s’avère positive, nous lancerons rapidement un crowdfunding comme nous l’avons fait pour « Tatoués à jamais » en espérant que votre réactivité et votre soutien seront à nouveau au rendez-vous, peut-être bien plus massivement encore vu la situation catastrophique imposée aux artistes et puisqu’il ne nous reste plus qu’à écouter des disques chacun de chez soi en attendant de pouvoir retrouver l’ambiance des concerts Live et d’éventuellement revivre une existence « normale »..."

A suivre...


WHEELS OF STYLE

Le groupe de métal électro-industriel HORSKH vient de mettre en ligne ce 15/01/2021 le clip "Mud In My Wheels".

Remarquablement monté, ce clip très accrocheur est à notre goût la plus abouti de la série des quatre vidéos annonçant la sortie de "Wire", le nouvel album du trio de Besançon.

"Wire" sera disponible le 22/01/2021.

Les Liens :

https://fanlink.to/Horskh
https://www.facebook.com/Horskh
https://www.instagram.com/horskh.official/
https://horskh.bandcamp.com/


JIRFIYA S'EXPORTE

Ingrid Denis-Payet, chanteuse du groupe parisien Jirfiya , était, le 06/01/2021, l'invitée de ZanZanA, l'émission métal de Radio Tunis Chaîne Internationale animée par Karim Benamor.

Elle y succède à un beau casting puisque Myrath, Acyl, Carthagods et Mikael Stanne (Dark Tranquillity) ou encore l'ex-After Forever Mark Jansen la précédaient (tous les podcasts sur https://www.zanzana.net/).

Jirfiya a sorti en novembre 2020 son premier album, "Still Waiting".

Découvrez-le ici :

https://jirfiya.bandcamp.com/album/still-waiting

https://open.spotify.com/album/2zsuzyqeI6wCWB2jW1uBu8


CONAN LA BARBIE

Karoline Rose (SUN) est actuellement en répétition.

La reine de la Brutal Pop sera en effet à l'affiche du théâtre des amandiers de Nanterre dans "Conan Le Barbare", une relecture de l’œuvre du romancier Robert E. Howard par le cinéaste Bertrand Mandico.

Exit Schwarzenneger dans cette adaptation très libre - qui fera également l'objet d'un film. Elle s'attache aux pas d'une (!) barbare, plusieurs actrices interprétant Conan à des âges différents.

Karoline rose conanPour Bertrand Mandico - auteur de l'onirique et thrashy "Les Garçons Sauvages" - "proposer à des femmes des personnages inhabituels, c’est «presque une forme de fétichisme»."

Puisse le fétiche porter bonheur à Karoline.

Le lien du spectacle, programmé en mars 2021, est ici :

https://nanterre-amandiers.com/.../conan-la-barbare.../


BAD TRIPES REMET LE COUVERT

Bad tripes couvert

C'est officiel, tandis qu'Hikiko Mori, son espiègle vocaliste, vend ses toiles, dessins et peintures pour cause de déménagement (https://www.etsy.com/fr/shop/HikikoShop), le groupe de shock rock Bad Tripes prépare son nouvel album.

Les parents de la bouchère n'étaient plus entrés en studio depuis 2017, date de l'enregistrement des "Contes de la Tripe".

Discographie :

Phase Terminale (2010)

Splendeurs et Viscères (2013)

Les Contes de la Tripe (2017)

https://badtripes.bandcamp.com/


LEWIS L'INCLASSABLE

Deux mois avant la sortie de son premier album solo, Lewis, le chanteur de Tense Of Fools, qui nous avait ravi avec son single "Inside The Day", nous accorde une interview à découvrir ici :
LEWIS L'INCLASSABLE (interview)


REVUE DE PAQUETAGE

La semaine d'Ahasverus se termine par une interview bipartie du groupe de métal symphonique suisse Alkemy à découvrir ici :
Alkemy - le groupe : ALKEMY, REVUE DE PAQUETAGE : Le Groupe
Alkemy - l'album : ALKEMY, REVUE DE PAQUETAGE : L'Album

L'actualité de la semaine 1/21

Le 08/01/2021

HOMO PROGUS

"Deus ex Machina", le second chapitre de la trilogie "Sapiens" de JPL sortira le 12/03/2021 pour la version CD et le 01/04/2021 pour la version vinyle.

L'artwork de cette deuxième partie de l'histoire de l'humanité en mode prog' rock est signé par Stan W Decker.
Jpl artworkCD :
https://www.quadrifonic.com/.../495-jpl-sapiens-chapitre...

LP :
https://www.quadrifonic.com/.../496-vinyle-jpl-sapiens...

Digital :
https://jplouveton.bandcamp.com/


CHAOS HEIDI : EN ATTENDANT L'EP

Chaos Heidi (ex-Asylum Pyre, Funny Ugly Cute Karma) a annoncé le 08/01/2021 le report de la sortie de son EP solo initialement prévu début 2021.
Précisant qu'elle souhaitait proposer "le meilleur EP possible", elle ajoute : "Le travail artistique en coulisses est fait de hauts et de bas, de grandes avancées puis de frustrations, ce n'est pas tous les jours facile, mais ça reste fascinant."

La Parisienne avait présenté en juin 2020 le premier single de ce futur opus, "Nuage de Maux", une reprise électro du titre figurant sur l'EP “Before it was cool” de Funny Ugly Cute Karma.

Vous pouvez supporter Chaos Heidi en likant sa page
https://www.facebook.com/chaosheidisinger/

Ou en contribuant à son patreon :
http://www.patreon.com/chaosheidi


RETOUR VERS LE FUTUR

"«Kali Yuga Bonfire» représente une sorte de fusion, de rencontre avec les membres de ce groupe. Pour moi ce fut le début d’une belle aventure, concrète et pleine d’énergie à la fois."


Ludovic Rouix et Alan Raoul, batteur et bassiste d'Hot Hell Room, ont accepté de revenir sur l'album "Kali Yuga Bonfire" (2013), fondateur du son du groupe. L'interview intégrale sur Back to the roots : HOT HELL ROOM, "Kali Yuga Bonfire" (2013)


LONG LIVE THE KING

On salue la naissance le 08/01/2021 de "Life Of a Common King", tout premier - et très prometteur - single de Virtual Realm.

Le groupe de prog' montpellierain se compose de Yoann Roussin (chant, guitare), Florian Arnaud (guitares, chant), Benjamin Marmier (batterie) et Laurent Sevezan (basse).


HELI EXPORT

Le groupe de prog' britannique Midnight Jazz Club a sorti aujourd'hui, 08/01/2021, un clip intitulé "Lucid Element" sur lequel Heli Andrea, la chanteuse de Mobius, est au micro.
Héli a aussi composé ses lignes de chant et écrit les paroles du second couplet.

Cette excellente composition, qui démarre presque en lounge, lui permet de donner beaucoup de chaleur dans les médiums et dans les basses.
Alors installez-vous "comfortable", montez le volume, just push play, et vous ne serez pas déçus.

Le single est disponible sur Bandcamp :

https://midnightjazzclub.bandcamp.com/.../lucid-element...


NETTOYAGE DE PRINTEMPS

"Quiétude Hostile", le nouvel album Demande à la poussière , soit huit titres de post-hardcore "racontant la dichotomie constante entre l’apparence du quotidien et ce soi profond, celui qui est toujours attiré par l’abîme", sera disponible le 26/03/2021.

Comme son prédécesseur ("Demande A La Poussière" - 2018), ce nouvel opus a été réalisé au Lower Tone Place Studio. Son artwork est signé Aurélie Raidro.

Demande a la poussiere artworkIl peut être pré-commandé ici :
http://smarturl.it/DALP


UN Z QUI VEUT DIRE ROZEDALE

Le groupe de blues-rock Rozedale (ex-Rosedale) a mis en boite son troisième album studio au ICP Studios de Bruxelles. Chris Sheldon (Foo fighters, Radiohead, Jeff Beck) s'est occupé du mixage.
En attendant sa sortie, les Alsaciens inaugurent l'année musicale 2021 en délivrant un album live enregistré au Wood Stock Guitares Live d'Ensisheim.

RozedaleCe dix titres est disponible uniquement en version digitale :

https://lnk.to/Rozedale_live_Woodstockguitares


ITOIZ BETTER BEFORE

"Fermez les yeux et laissez-vous transporter en 1985 dans cette petite ville de bord de mer du pays basque, par une nuit froide, pluvieuse et désagréable, dans une rue vide et sombre. Laissez-vous guider par la musique que vous entendez, approchez… plus près ! Dans le centre-ville, sur cette vieille place faiblement éclairée joue «le plus grand» des groupes de rock basque, et il s’appelle Itoiz…"

Pépé St@kaTTo est retourné au coeur des années 80 pour chroniquer "Espaloian" du groupe de prog' basque Itoiz. Séquence nostalgie.

Itoiz espaloian
La chro complète sur Les dossiers de Pépé St@kaTTo : ITOIZ, "Espaloian" (1985)


ILS ONT GAGNE AU CONCOURS AHASVERUS

Arnaud Jay, Sebz Toup, Mélie Red et Apolline Soulier Piarou  sont les gagnants du concours de Noël qui mettait en jeu les CD de Foreign Rock Opera, Krokodil Dental Plan, Darkenhöld, Howard et Itoiz.
Le prochain concours pour gagner cinq nouveaux albums sera annoncé dans les semaines à venir.

Concours noel 1

Les dossiers de Pépé St@kaTTo : ITOIZ, "Espaloian" (1985)

Le 07/01/2021

Groupe        :    Itoiz
Album          :    Espaloian
Genre          :    Pop-Rock
Influences   :   Doors / Fleetwood Mac / Police / Clash
Origine        :    Mutriku (Euskal Herri / Pays Basque, espagnol et français)
Sortie          :    15 mai 1985 (Elkarlanean) - remastérisé le 15 juin 2009 (ELKAR)

Par Pépé St@kaTTo

 Itoiz espaloian
Line-up pour cet album :

  • Juan-Carlos Perez (guitare, chant)
  • Jose «Foisis » Garate (basse, choeurs)
  • Jimmi Arrabit (Batterie)
  • Jean-Marie Ecay (guitare)

Album vendu à 50.000 exemplaires.


En cette année 1985 Itoiz  publie «Espaloian»,  son cinquième album. Album dans lequel le groupe laisse de côté le rock progressif et le folk traditionnel de leurs premières œuvres pour s’embarquer définitivement dans un pop-rock plus commercial, ce qui en fait un album plus accessible.  

Bien qu'il s'agisse d'un album plus commercial que les précédents, c'est un opus de neuf titres d'une qualité incontestable. D'abord parce que les paroles des chansons d'Itoiz continuent d'être extrêmement réalistes tant elles collent à l’époque des 80's, avec un mélange d’intimité et d’émotions partagées, mais également parce que musicalement cet album se veut festif. C'est assurément l'album le plus pop-rock de leur discographie, plus mélodique, et beaucoup plus électrique qu’acoustico-folk grâce à l’apport guitaristique de Jean-Marie Ecay et ses influences Fleetwood Mac, Police ou Clash (d’où l’utilisation d’arpèges en son clair chorus et reverbe), mais également avec un foisonnement de multiples parties de claviers et de saxophones.

Itoiz 5C'est aussi l'un de albums d’Itoiz les plus variés, avec des thèmes dansants, «Egun motela», «Berandu da», le très calme «Espaloian» ou le morceau reggae «Tximeleta reggae», des mélodies comme «Hegal egiten» ou «Abar Irratian»,  vont vous trotter dans la tête un bon moment (pas besoin de connaitre le basque !).

Le son et les chansons de «Espaloian» reflètent ainsi l'état d'esprit d'une génération de jeunes gens qui vivent dans les années quatre-vingt, période post-franquiste,  écrasés par le chômage et la pauvreté et qui s’ennuient. Ce désir de s'évader de la vie qu'ils mènent, et d’indépendance, a influencé presque tous les textes de l’album. Ce climat se retrouve dès le premier morceau «Egun motela» qui ouvre l'album et qui, comme le suivant «Hegal egiten» sont devenus d'authentiques hymnes dans tout le pays basque.

Il faut également souligner l’excellent travail en studio d'enregistrement du technicien Antonio Morales, qui a su donner à l’album ce son pop-rock si particulier, propre et envoutant, et mettant bien en avant le rôle de la basse ; c’est le cas du troisième morceau «Berandu da» qui nous raconte la recherche infructueuse de l'amour idéalisé.

Dans le titre qui donne son nom à l’album «Espaloian», la voix de Juan Carlos Perez est triste et mélancolique, mais en même temps véhicule tout son lot d’émotions, une chanson qui souligne les jours gris et pluvieux, les nuits sombres et pleines de tension, qui s’enchaînent et se suivent inlassablement, un petit bijou, et ma préférée de l’album.

On retrouve également le son et l’influence de Police dans les parties de basse de Jose Garate "Foisis", dans «Taxi horiak», ou «Tximeleta reggae», qui nous dépeignent l’indifférence que leur ville produit, le tableau d’une mer sombre et abyssale. A noter dans ce dernier, le mélange particulier de rythmes reggae et bossa nova, subtile alchimie.

La chanson «Telefonoan» décrit en détail la nuit dans la ville, sombre et dangereuse, «Abar Irratian» rend lui hommage à la radio nocturne qui vous accompagne tout au long de la nuit, c’est peut-être la seule chanson joyeuse et bondissante de tout l'album. La ligne de basse est ici aussi fabuleuse.

L’album se termine avec «Clash eta Pistols» qui n’a de punk que le nom. Au menu, son clair guitare et «accordéon» et toujours cette basse omniprésente qui telle une locomotive «drive» ici tout le morceau. Une inspiration très Stranglers de la belle époque.

Si vous aimez la pop-rock du début des années quatre-vingt, je vous invite à découvrir le son d'Itoiz et ce sublime «Espaloian».  Fermez les yeux et laissez-vous transporter en 1985 dans cette petite ville de bord de mer du pays basque, par une nuit froide, pluvieuse et désagréable, dans une rue vide et sombre. Laissez-vous guider par la musique que vous entendez, approchez… plus près ! Dans le centre-ville, sur cette vieille place faiblement éclairée joue «le plus grand» des groupes de rock basque, et il s’appelle Itoiz …

Pour écouter l’album entier sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=oAgKIkCy1V4&feature=emb_title

Pour découvrir la culture basque, musicale et littéraire :
https://www.elkar.eus/fr

L'actualité de la semaine 53

Le 30/12/2020

LA GUERRE DU FEU

C'est Ellie Promotion qui nous le souffle : la Firemaster Convention 2021 se tiendra à Chateauroux du 30/04/2021 au 02/05/2021.

Au sommaire du Live, avec Titan, Misanthrope, Les Wampas, P3C, Astray Astronauts, Moonskin et Heavenly, mais aussi des ateliers tels qu'une initiation à la sérigraphie avec l’artiste Will Argunas ou une masterclass “Spéciale solo metal” avec Néo, le guitariste d’ADX.

Firemaster Convention propose actuellement des tarifs réduits.

Toutes les infos ici :

https://www.firemaster-convention.fr/focus-tarifs-reduits/


TIENS, VOILA DU BOURRIN

Nos amis de La Légion Underground webzine ont mis en ligne aujourd'hui 01/01/2021 sur Bandcamp la septième édition de leur compilation en téléchargement gratuit "We Are Legion".Au programme vingt-et-un titres pour vingt-et-unes formations, essentiellement extrêmes (hardcore, black, death) ou de métal burné (un titre du nouveau MEMORIES OF A DEAD MAN) , mais comptant également quelques groupes plus légers (un bien joli titre du métal celto-mélodique d'Orkhys), plus groovy (le très sympa Cosmic Club) et une palette de morceaux allant de 3'18 à 17'31 minutes.

Nos félicitations à La Légion pour ce joli bébé !

https://lalegionunderground.bandcamp.com/.../we-are-legion-7


FURIES ET NIGHTMARE FONT LE CANARD

Après LAG I RUN sur France Culture (voir L'actualité de la semaine 51 ) c'est au tour de Furies et de NIGHTMARE de s'inviter sur des gros médias généralistes avec un article paru le 27/12/2020 dans l'édition en ligne du journal Le Parisien, qui a même agrémenté sa publication d'un clip de chaque formation et s'est fendu d'une petite chronique de leur nouvel album.

Prtscr capture 30

Lire l'article : https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/furies-et-nightmare-du-metal-francais-avec-des-chanteuses-qui-demenagent-27-12-2020-8416251.php?fbclid=IwAR2PlSx12r7jnszBKo6jqRbfI-FhgQH0W_eXs4F7ujV4OwxvGGr2JgPiRF8


KAROLINE ROSE : BLITZKRIEG POP

Ca bouge chez Karoline Rose. La rockeuse franco-allemande a mis en ligne mi-décembre 2020 une cover du classique de Soundgarden "Black Hole Sun" enregistrée avec l’orchestre Geneva Camerata dans une configuration tenant autant du rock que de la musique de chambre.

Karoline vient également de commercialiser la version physique de son EP de SUN «Brutal Pop» en version deluxe. Elle explique :
"Nous avons passé quelques mois à batailler pour que ce CD puisse être fabriqué dans de bonnes conditions et comme je le voulais, c'est à dire avec la qualité et le rendu "mini Vinyl". Aujourd’hui il est disponible sur Bandcamp (lien ci-dessous). Kiffez-le, il a été fait avec Amour ! Je vous souhaite de très bonnes fêtes."

https://sunbrutalpop.bandcamp.com/


HEART ATTACK : JESUS DANS LA CRECHE

HEART ATTACK a annoncé le 23/12/2020 le lancement de sa nouvelle chaîne Youtube https://cutt.ly/EhMxMJ0.

Les thrashers précisaient : "On vous prépare du lourd niveau clip et vidéos pour les mois à venir, alors n'hésitez pas à vous ABONNER et à PARTAGER notre nouvelle chaîne Youtube !"

Le premier de la série a été mis en ligne le 28/12/2020. Il s'agit d'une cover du tube de Genesis sorti en 1991 "Jesus He Knows Me".

L'affaire a été mixée par Sébastien Camhi en son Studio Artmusic et masterisée en Allemagne par Kai Stahlenberg au Kohlekeller Studio.
 


 

Back to the roots : HOT HELL ROOM, "Kali Yuga Bonfire" (2013)

Le 25/12/2020

«Kali Yuga Bonfire» représente une sorte de fusion, de rencontre avec les membres de ce groupe.

Hot hell room kali yuga bonfire

Roots, bloody roots... Après Mobius et The SoapGirls, c'est au tour des Franciliens d'Hot Hell Room de revenir sur l'opus dans lequel ils posaient les fondations de leur Heavy Rock. Nous avons choisi leur premier album : "Kali Yuga Bonfire".
Mais remettons les choses dans leur contexte : nous sommes en 2013. C'est l'année folle où l'on trouve de la viande de cheval dans des plats "100% pur bœuf" et où l'on découvre qu’un ministre du budget planque ses sous en Suisse. C'est aussi le mariage pour tous, et Léonarda qui interpelle François Hollande, président de la République.
Côté musique ça marche plutôt bien : Deep Purple sort "Now What ?!", Daft Punk "Random Access Memories". Stromae triomphe avec "Racine Carrée". Où se situe Hot Hell Room dans tout ça ?

Ludo Rouix (batterie) :
Salut Ahasverus. En effet l’actualité a été, comme tu la citais, un peu folle cette année-là !  Concernant Hot Hell Room, en 2013, nous présentions et défendions sur quelques scènes notre premier album «Kali Yuga Bonfire». Il est sorti au début de l’année 2013, de mémoire (Alan a une meilleure mémoire que moi). C’est également l’arrivée de Sébastien (guitariste), ce qui nous a permis de renforcer la présence des guitares au sein des morceaux. Donc le groupe était composé de Loïc Malassagne (Chant), Alan Raoul (basse), ShazyBob (Guitare), Sébastien Luccioni (guitare) et moi-même (batterie).
Alan Raoul (basse) :  On a lancé la machine à remonter le temps, le convecteur temporel est en marche, direction 2013 (rires). Mais pour commencer, et si on veut parler de cet album, il faut revenir à l’année 2011, car il a été composé au début et enregistré à la fin de cette même année. Ensuite, la finalisation et le mixage ont été réalisés au début de l’année 2012. A cette époque on évoluait sous la forme d’un trio composé de Loïc, Ludo et de moi. C’est à l’automne 2012 que Shazy Bob nous a rejoints comme second guitariste. La suite, Ludo l’a bien résumée : c’est en 2013, que nous avons donné les quelques premiers concerts pour défendre l’album sur scène et que Sébastien est arrivé. Ces années représentent vraiment les débuts de l’aventure Hot Hell Room sous sa forme actuelle. C’est aussi l’année de notre première vidéo, avec le titre «Humanity Will Never Change», réalisée par Eddy Norman.

Après une démo sortie en 2005, quand vous décidez d'écrire un album, vous parlez de la direction à prendre, des thématiques à aborder ?
Alan :
  Il y a eu deux démos avant la sortie de «Kali Yuga Bonfire» : « Lies Box » en 2005, une démo de trois titres enregistrée à la maison avec les moyens du bord, ainsi qu’un album démo « Hot Hell Room » en 2009(*) .Pour l’écriture de  « Kali Yuga Bonfire »,  on ne s’est pas trop posé de questions, cet album a été le fruit d’un vrai travail de groupe, car la plus part des titres ont été écrits en répétition et certains autres étaient issus de l’album démo réarrangé et réadapté avec le jeu de batterie de Ludo.

(*) voir https://www.metal-archives.com/albums/Hot_Hell_Room/Hot_Hell_RooM/250359

Justement, d'où sortent les treize titres qui composent "Kali Yuga Bonfire" ?
Ludo :
Ouh la la ! Je dirai de nos esprits abyssaux tordus (rire) ! Plus sérieusement, certains titres sont issus de la démo «Hot Hell Room» composée par Loïc et Alan avant mon arrivée, fin 2009. Au départ nous avons travaillé ces morceaux et j’ai réécrit les parties batterie avec mon jeu.  Cette démo comportait à mon sens de très bons titres, que j’aimais beaucoup écouter. Nous avons commencé à composer d’autres titres, avec des mélanges d’idées, d’influences, en répétition, parfois en jammant. La plupart du temps, l’un de nous amenait des riffs ou des titres écrits en partie, que nous avons mixé comme une bonne soupe.
J’ai un souvenir de répétition pour la composition du titre « Undergo », disant aux deux gars brassant des manches, en partant sur l’idée d’une ligne de basse groovy d’Alan : «Hey les gars, ne vous affolez pas, j’ai une idée ! Ce pattern de batterie, là, genre disco, il serait cool de le placer au milieu du morceau, genre couplet ou autre mais en version Rock/Heavy ! » Alors on teste, et Bingo ! Ce titre a été finalisé comme cela ! Super moment d’osmose, de communication. Et de bonnes barres de rires aussi !
Alan : A cette époque, (début 2011), on s’est donnés le pari fou d’enregistrer ce premier album à la fin de l’année, et donc en six mois. On a composé pas mal de titres, il me semble que les trois premiers morceaux écrits ont été « World of Kali », suivi de près par « Humanity Will Never change » et « Berlin Girl ». Comme l'a précisé Ludo, ce premier album comporte aussi quelques titres réarrangés de l’album démo de 2009, comme par exemple : «  Love Kills », « At The Junkies bedside », « Hell City », ou encore « You Don’t belong to them » qui, pour la petite anecdote, est le plus vieux morceau du groupe, la toute première chanson que nous ayons écrite, Loïc et moi, en 2002, pour ce groupe qui ne s’appelait même pas encore Hot Hell Room...

Hot hel room eddy norman
HOT HELL ROOM en 2013 - Photographie Eddy Norman
Vous appelez l'opus "Kali Yuga Bonfire". C'est un constat sur l'état du monde ?
Alan :
Le Kali Yuga, appelé aussi l’Age sombre, est un concept hindou. Il repose sur une conception cyclique du temps qui se manifeste par plusieurs segments dans le domaine du développement de l’esprit humain, du plus élevé de sa spiritualité jusqu’à sa dégénérescence vers une phase destructrice et chaotique qui se régénère par une renaissance, d’où l’effet de cycles. Dans la mythologie hindouiste elle est amorcée par la déesse Kali, déesse du temps, de la mort, de la délivrance, mère destructrice et du chaos, mais aussi mère de la création et de la renaissance. Ce constat est bien un état de l’humanité actuelle, mais ce monde est constitué de cycles qui se répètent à l’infini depuis les premiers siècles, allant de la création vers la destruction la plus totale.  C’est un des domaines (parmi tant d’autres) que Loïc aime développer dans ces textes. Sur l’album, les textes de « World Of Kali » et de « Humanity will never change » y font écho.   


« On n’était pas vraiment aguerris dans les choix et les envois promotionnels. Être Musicien est un métier ; être attaché de presse en est un autre. »


"Rejection" est l'un des titres les plus rapides que vous ayez enregistré !
Alan :
« Rejection » est une très vieille composition de Loïc. Il l’a écrite quand il était ado et nous l’a proposée lors d’un jam en répétition. On a trouvé que ça fonctionnait bien et on l’a adaptée avec nos jeux et mise tout de suite dans la setlist de l’album.  C’est un titre assez rapide, court et direct.  

Je peux écouter "Love Kills" dix fois par jour ! Il me fait penser à "Starway to Heaven", et à "November Rain". Pour vous c'est un standard ou une chanson parmi les autres ?
Ludo :
Ahhh « Love kills » ! Merci pour cette comparaison ! Personnellement c’est une power balade que j’affectionne beaucoup, elle est à la fois calme et puissante, avec beaucoup d’émotion.  Sans vouloir nous jeter de fleurs je pense qu’on l’a bien travaillée et qu'on a bien retranscrit le feeling du moment. Cette chanson est aussi tirée de la démo 2009 dont je parlais tout à l’heure, « Hot Hell Room ». Je dirais que pour nous c’est un standard !
Alan : Merci beaucoup pour les comparaisons avec ces deux grandes ballades mythiques de ces deux grands groupes. « Love kills » est une chanson que j’aime beaucoup et que l’on continue à jouer en live. Les ballades et les titres acoustiques font aussi partie intégrante de notre marque de fabrique.

« Love kills », c’est l’un des morceaux que Loïc choisira de réorchestrer sur le Ep Morrison. Au fait, pourquoi cette réorchestration de certains titres en 2015 ? vous étiez frustrés par le son de l'album original ?
Ludo :
C’est Loïc qui a eu cette idée. Il a ajouté des parties d’orgue, de clavier et de piano sur ces trois titres de l’album, et en effet cela a son charme sur les morceaux. Le EP « Morrison » est en écoute et téléchargeable en numérique sur le Bandcamp officiel du groupe. (voir lien in fine)
Alan : Nous sommes très satisfaits de la production globale de « Kali Yuga Bonfire », qui marque aussi notre première collaboration avec Andrew G du Hybreed Studio. L’idée de base de réorchestrations était juste de redonner plus d’ampleur aux couleurs musicales de ces trois titres. Pour le titre Morrison, qui fait, comme son nom l’indique, référence directe à Mr James Douglas Morrison (Jim Morrison), il était logique que l’orgue y fasse une apparition plus que succincte. C’est aussi en quelque sorte aussi un hommage à Ray Manzarek, l’éminent organiste des Doors décédé en 2013.

Hot hell room morrison
HOT HELL ROOM - "Morrison" (EP - 2015)
Comment se passe la mise en boîte de "Kali Yuga Bonfire" ? Vous aviez déjà une expérience du studio.
Alan :
L’enregistrement de « Kali Yuga Bonfire » s’est fait en plusieurs étapes, comme pour chacune de nos productions depuis celle-ci. La première phase commence par l’enregistrement des Batteries au «Roots Note Studio» par Pierre Houllier, un ami avec qui nous collaborons sur chacun de nos albums. En l’occurrence, pour  « Kali Yuga Bonfire », ce fut en septembre 2011. Ludo a enregistré les parties de batteries en une journée.
Ludo : Nous décidons de rentrer en studio de façon générale quand tous on se sent prêts et quand les morceaux tournent bien. Comme on commence par les batteries, j’ai besoin au maximum d’être à l’aise au niveau des structures des morceaux. J’aime bien pourvoir développer mon jeu en essayant et en testant des breaks, parfois en improvisant et en enregistrant direct avec le groupe pour trouver le bon truc. On n’est pas un groupe axé sur la technique. Pour ma part, je compose mes parties pour me faire plaisir et servir la musique en y apportant une touche musicale. Et oui c’est possible même à la batterie !
Alan : Pour la deuxième phase, en octobre 2011, nous sommes allés enregistrer  le reste au Hybreed Studio. Tout le reste : Les guitares, la basse, le chant, etc. Dans la joie et la bonne humeur avec Andrew G. C’était la première fois que nous enregistrions là-bas, et tout a été bouclé en une semaine.
En Guest sur cet album nous avons invité Jessie Lee Houllier (NDLR : Jessie Lee & The Alchemists). Elle fait deux solos de guitare, sur le titre « Wistful Sunset  » ainsi que sur « Morrison ».

La troisième phase débute au tout début 2012, avec le mixage ainsi que le mastering de l’album, toujours avec Andrew. Elle marque le début d’une longue collaboration pour les deux albums suivants.
La quatrième phase, un peu plus tard, a été la conception de la pochette et du livret avec notre ami Jean-Paul Ferrer, qui nous a malheureusement quittés en cette année 2020, et à qui nous rendons hommage.
Ludo : Niveau expérience studio, Alan et moi avions déjà joué et enregistré ensemble au sein du groupe Evolvent, en 2010.  J’ai pas mal d’expérience de studio depuis de nombreuses années, et j’ai beaucoup appris avec le groupe de Doom/metal Progressif Anthemon, vers les années 2005. Et comme quoi le monde est petit :  Loïc en était le chanteur, à cette époque ! 
Alan : Pour les expériences de studio, nous avions tous les trois déjà eu l’opportunité d’enregistrer avec nos anciens groupes. Loïc y était accoutumé depuis de nombreuses années avec ses multiples projets musicaux, comme par exemple Invading Chapel.  Pour ma part, j’avais déjà enregistré avec mes précédents groupes et fait des sessions, notamment pour les deux premiers albums d’Evolvent dont parlait Ludo. C’est à cette époque qu’on s’est connus...


«  Ce fut le début d’une belle aventure, concrète et pleine d’énergie à la fois. »


Avez-vous été satisfaits de l'accueil critique de "Kali Yuga Bonfire" ? Vous êtes arrivés à le faire chroniquer ?
Alan :
Je dois bien avouer qu’à cette époque on était complètement novices pour tout ce qui était promotion. On s’est occupés de tout Loïc, Ludo et Moi, mais on n’était pas vraiment aguerris dans les choix et les envois promotionnels. Être Musicien est un métier ; être attaché de presse en est un autre (Rire) ! L’album est sorti via le E-shop de Dooweet record - pour la partie physique en CD - et chez Zimbalam pour la partie numérique. On a régulé le tout sur notre Bandcamp par la suite : nos trois albums y sont disponibles.
On a eu des retours favorables à l’époque. D’ailleurs la plupart des CD de «Kali Yuga Bonfire» ont été vendus !  Par la suite, nous avons travaillé avec des attachés de presse qualifiés. Elodie, de « Ellie Promotion », a fait du très bon travail pour l’album suivant, « Architect Of Chaos (2016), et Gilson, de «Impérative Music», nous a permis d’obtenir pour «Stasis» (2020) une signature chez  STF Record, en Allemagne.

Hot hell room architect
HOT HELL ROOM - "Architect Of Chaos" (2016)

Êtes-vous parvenus à le diffuser convenablement et êtes-vous contents des retours du public ?
Ludo :
Disons que, depuis plusieurs années, les supports physiques ne sont plus à la mode… Nous sommes dans l’ère numérique. Par ailleurs, la discographie est disponible sur les plateformes tel que Deezer, Spotify, Amazon… et beaucoup d’autres. Les supports CD partent le plus souvent pendant les concerts et via les labels.
Mais je suppose que les gens qui achètent nos albums apprécient notre musique ! Enfin, je fonctionne comme cela, moi (rire). Parmi ces personnes, nous avons d’excellents retours, et nous les remercions pour leur soutien !

Quel est votre titre préféré sur "Kali Yuga Bonfire" et pourquoi ?
Ludo :
Sans surprise « Love Kills » ! De l’émotion, de la douceur, et puissante à la fois ! et puis « Morrison » !
Alan : C’est difficile de n’en choisir qu’un, alors j’en donnerais trois (Rires) : « Humanity Will Never Change  », « Undergo » et « World Of Kali ». Tout simplement parce que ce sont des titres qui sont agréables à jouer. Mais je pense que je pourrais en citer d’autres, comme « Wistful Sunset ». Bon... Ca fait quatre, j’arrête là !  Promis !  (Rires) 
S'il était à refaire, que changeriez-vous à cet album ?
Alan :
« Kali Yuga Bonfire » est l’aboutissement de plusieurs années de travail. Je reste assez fier de cet album, mais il y a certaines choses qu’on aurait fait différemment si on avait dû l’enregistrer actuellement. Quand on fait une rétrospective sur son travail artistique, avec les années de pratique, on obtient plus de réflexion et plus de maturité dans son jugement sur le travail effectué. A mon avis, certains titres auraient mérité un peu plus d’attentions et d’arrangements. Mais cela n’empêche pas qu’on reste très contents du résultat, de la cohésion globale de l’album et de la production d’Andrew. On a toujours plaisir à jouer en concert la plupart de ces titres. Je garde une grande fierté de « Kali Yuga Bonfire ».

Individuellement, qu'est-ce que "Kali Yuga Bonfire" vous a appris ?
Ludo :
Je pense qu’on a appris à se connaître musicalement et humainement, à travailler et à prendre du plaisir à le faire ensemble. « Kali Yuga Bonfire » représente une sorte de fusion, de rencontre avec les membres de ce groupe. Pour moi ce fut le début d’une belle aventure, concrète et pleine d’énergie à la fois. Et… qu’il allait falloir les supporter les gaillards !  Je plaisante : ce sont surtout eux qui ont dû apprendre à me supporter !
Alan : Comme le souligne si bien Ludo, Hot Hell Room est avant tout une aventure humaine. Ce qui nous lie en plus du partage au niveau de la fibre artistique, c’est l’amitié, même si parfois certains sont plus difficiles que d’autres à supporter (Rires). « Kali Yuga Bonfire » a été le début d’une belle aventure qui perdure toujours.       

"Kali Yuga Bonfire" est-il l'album fondateur d'Hot Hell Room ?
Alan :
Je ne sais pas si on peut dire que « Kali Yuga Bonfire » est un album fondateur, mais je pense que c’est pour nous un album formateur, car c’est avec celui-ci que nous avons trouvé notre voie et on a beaucoup appris en le réalisant. Sans prétention je verrai plutôt « Stasis », notre troisième et dernier album, comme fondateur, car il est notre disque le plus mature à ce jour. Mais ça reste mon avis propre, et si ça se trouve, je dirai pareil pour le prochain album ! (Rires)

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HOT HELL ROOM - "Stasis" (2020)
Vous parliez de "Stasis", votre nouvel album. Comment a évolué votre son depuis "Kali Yuga Bonfire" ?
Alan :
En premier lieu, le line-up est différent, car depuis cette fameuse année 2013, il y a eu deux nouveaux membres, deux sensibilités nouvelles. Depuis l’album « Architect Of Chaos », on essaye de répartir démocratiquement par membres les choix des compositions. Hot Hell Room à la chance d’avoir en son sein cinq compositeurs, ça aide beaucoup, et comme je le disais plus haut, je pense vraiment que nous avons acquis plus de maturité avec le temps, ainsi que plus de réflexion sur le travail du songwriting, et ça se ressent sur la totalité des dix chansons de « Stasis ». 
                                                                                          
Merci Hot Hell Room d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.
Alan :
Merci pour ton soutien. Je ne le répéterai jamais assez, mais merci à toi pour le soutien dont tu fais preuve pour la scène locale, et pour la passion qui t’anime depuis toujours.
Ludo : Un grand merci à toi ! Merci également à toutes les personnes qui nous soutiennent. Nous espérons vous revoir très bientôt !


Les Liens :

Hot Hell Room sur Facebook :
https://www.facebook.com/hothellroom/
Hot Hell Room sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/4bxDa8Cku2KIg87lqCLUl5
Hot Hell Room sur Bandcamp :
https://hothellroom.bandcamp.com/

Discographie HOT HELL ROOM :

Lies Box (EP - 2005)
Hot Hell RooM (demo – 2009)
Kali Yuga Bonfire (2013)
Morrison (Arranged Version - EP - 2015)
Architect Of Chaos (2016)
Stasis (2020)

ALKEMY, REVUE DE PAQUETAGE : L'Album

Le 25/12/2020

Après une première partie (*) consacrée à l'histoire d'Alkemy, il est temps de rentrer dans le vif de l'actualité et de s'intéresser à la seconde version de l'album "Resilience".
La revue de paquetage continue !
(*)
ALKEMY, REVUE DE PAQUETAGE : Le Groupe

Alkemy 1

Alkemy - photo Pascal Knecht


Nous faisons de la musique comme d'autres voyagent.


Alkemy, en 2019 sort "Resilience". Êtes vous satisfaits des premiers échos qu'il reçoit ?

Katia : Oui et non... Les gens qui ont reçu l'album ont aimé le sujet et les musiques. On a eu pas mal de retours positifs, et aussi pas mal de remarques constructives. Celle qui ressort le plus est ma prononciation et mon anglais. On a remarqué aussi beaucoup, lors de nos concerts, que les gens s'attendent à une piètre représentation... Alors que dès l'ouverture de nos lives, les gens sont scotchés par ma voix, et j'ai cet immense bonheur de réussir à transmettre des émotions et à communiquer des messages liés à nos chansons. Au point que certains ont les larmes qui coulent durant nos concerts. Je pense que nos lives sont puissants et que nous avons encore beaucoup à apprendre pour réussir à les transmettre sur album ou vidéo. Les gens prennent réellement conscience de notre potentiel lors de nos concerts. Je n'ai pas encore trouvé le moyen de réussir à communiquer cela par les vidéos et les sons en ligne. Je réfléchis à réaliser de vrais clips, car tout ce qu'on fait est fait "maison", de manière spontanée et non réfléchie, contrairement à nos concerts.

Alkemy cd
 
Quelques mois après sa sortie, l'album connaît des problèmes de droits et vous choisissez de le réenregistrer en changeant les parties qui posent souci. Comment le groupe vit-il cette épreuve ?
Michel :
On a eu en effet quelques déboires avec deux personnes qui ont croisé notre route ; cela ne nous a pas empêché de poursuivre notre aventure, bien au contraire !
Bibi : C'était d'abord la stupéfaction... Et puis une énergie, comme un volcan sorti des tripes du groupe.. Une abondance d'idées créatives, Alkemy à libéré une source musicale, portée par des textes forts, qui a donné naissance à des petits bijoux.. Et a scellé des liens forts... en harmonie de résistance ou résilience face aux événements extérieurs.


Katia : Je le vis comme un apprentissage du manquement à mon devoir en tant que manager du groupe. J'ai basé ce premier album sur la confiance puisque j'avais tous les "OK" par écrit, mais j'aurais du faire signer toutes les personnes avant de graver l'album. J'en ressort grandie, et nous acceptons la situation puisque nous avons choisi de refaire, plutôt que de courir après des signatures qui n'ont pas de sens à nos yeux. La confiance était aveugle, les choses ont été faites dans le respect et nous avons décidé de ne pas entrer dans le jeu de certaines personnes en les écartant de notre projet. On préfère un album sain, plutôt que malade. C'est aussi ça le chemin de la guerison : suivre d'autres chemins désengorgés de toutes frustrations.


Le regard des autres ne nous définit pas.



"Résilience bis" est une  occasion inattendue de revoir sa copie. Avez-vous été tentés de changer plus que le nécessaire ?
Michel :
Juste le nécessaire. Le premier CD était un partage amical, avec apparemment pas les bonnes personnes ; le deuxième CD, c'est se réapproprier l'idée et la partager avec les bonnes, cette fois -ci.
Katia : Pour moi c'est  une magnifique opportunité de faire mieux.
 
Il s'écoulera près de deux ans entre "Resilience" et "Resilience-bis". Un des effets indésirables du COVID ?
Bibi :
Oui, mais pas que.. Une opportunité de peaufiner, de ciseler le travail de création... Encore la résilience !
Katia : Oui... Et non, puisque nous travaillons toujours à distance. On se voit uniquement pour la préparation de concerts, afin de mettre en place le spectacle. 2020 était une année de "festivals" reportés à 2021. Tout se goupille, et c'est finalement parfait !
 
Combien de titres figureront sur la nouvelle version de ce "Resilience-bis" annoncé au printemps 2021 ?
Katia :
Douze titres sont prévus, si tout va bien. Nous mettrons les huit existants, dont deux modifiés. "Resilience" et "I belong to no one". Les six autres sont revisités sur le plan technique (chant) et améliorés côté son (mix et mastering). Puis il y a les quatre nouveaux morceaux, dont un instrumental et une intro qui seront deux bonus. On parle même déjà du prochain album sur un tout autre sujet, mais finissons déjà celui-ci afin de clore un chapitre.

Alkemy3
Alkemy par Rainer Kerber
L'écriture en anglais est-elle un moyen pour Katia de mise à distance des textes autobiographiques,  ou c'est simplement la langue naturelle du rock ?
Katia :
Oui ! L'anglais me permet de préserver mon vécu, et met en effet une distance sur les paroles originales écrites sous forme de texte, adaptés pour des paroles de chansons (couplets-refrains). Et je n'aime pas chanter en français. Je ne sais pas écrire des chansons, je sais écrire mes textes, raconter mon histoire - d'où la sortie de mon livre idéalement prévu au moment de la sortie de notre album. Les paroles ne sont que des petits bouts de mots extirpés pour les insérer dans les chansons avec une mélodie.
Michel : La langue anglaise sonne et vibre d'une certaine façon, et c'est plus approprié pour notre style de musique.
 


Le pardon dit "c'est fini, c'est passé, et le passé a existé, maintenant je vis avec et au présent".



"The Eyes of the others"... Les autres n'ont que le pouvoir qu'on leur donne ?
Bibi :
Un titre important de l'album. Au-delà du regard des autres il évoque aussi l'importance du pouvoir que l'autre, l'environnement, veut ou peut prendre sur notre liberté de choix, sur notre propre définition de nous mêmes. Sommes nous prêts à cela ?
Katia : C'est avec Steff Peronne, du groupe Headless Crown (NDLR : groupe de heavy metal suisse qui a cessé ses activités en 2018 après deux albums), que j'ai écrit les paroles. Il les a mises en forme et en anglais sur la base d'une histoire que je raconte. Je voulais exprimer à quel point le regard des autres ne nous définit pas. Être soi-meme, poursuivre ses rêves, sans se laisser dérouter par les jugements. Ceux qui critiquent n'en font jamais autant.


 
"My Friend", c'est une dédicace à Jess, qui a fondé le groupe avec Katia ?
Katia :
Oui à la base... J'ai posé des paroles sur notre amitié, qui dure et durera pour l'éternité. J'ai d'autres ami(e)s pour qui ce texte est valable, il parle d'amitié sincère, sans espace temps.


Un texte signé est Stéphanie Y. Fischer. C'était important de lui donner la parole ?
Bibi :
Oui, très important. A travers son témoignage et sa parole qui lèvent le voile sur l'horreur, elle permet aux victimes de se reconnaître, de sortir de la honte, du silence...
Katia : J'ai lu son livre du même titre en deux jours, et j'ai pleuré. Je voulais être en lien avec elle et faire quelque chose de ce que j'avais profondément ressenti. Je lui ai proposé de co-écrire une chanson sur la base de son livre, elle a accepté et a écrit un texte en français. Et nous l'avons adapté en anglais. Elle est venue jusqu'au studio d'enregistrement. Une collaboration qui vaut de l'Or !


 L'album se termine sur "Forgiveness". On ne se reconstruit que par le pardon ?
Bibi :
Pas que.. Le pardon est le point d'orgue, il s'invite tout seul, lorsque le trauma a été soigné, que toutes les émotions tumultueuses se sont asséchées, et que la paix est revenue dans le cœur. Le pardon dit "c'est fini, c'est passé, et le passé a existé, maintenant je vis avec et au présent."
Katia : Le pardon aide à avancer. On se sent libéré d'un passé, sans l'oublier. On décide d'accepter notre histoire et de vivre avec ce qui EST. Pour réussir à pardonner, je visualise tout ce que j'ai reçu de bon, ou ce que j'ai pu en retirer et en faire. C'est aussi notre histoire qui fait de nous qui nous sommes.


Chaque musicien est là pour porter les textes de Katia.
Ecrire un texte c'est tout un art, et elle le fait à merveille.


Les textes de Katia sont très intimes et Alkemy est le premier à les recevoir en confession. Comment est-ce vécu par le groupe ?
Bibi :
Qu'est ce que l' intime, si ce n'est que l'authenticité brute sans fard ni enjolivures ? L'intime est un cadeau, un trésor offert, reçu par le groupe dans un respect pudique et conscient de sa valeur !
Jack : Je suis ouvert à tous les sujets, je ne vois pas d'inconvénient à faire un morceau qui parle de choses difficiles, ou tabou, comme  l'inceste. Pour Katia c'est son projet (évidemment je suis aussi impliqué) mais au niveau du texte, du contenu et du message qu'elle veut véhiculer c'est elle qui sait où elle veut aller.
Michel : Chaque musicien est là pour porter les textes de Katia, en effet. Ecrire un texte c'est tout un art, et elle le fait à merveille.
 
"Resilience" sortira au printemps 2021, mais on peut déjà acheter les chansons validées/signées  en ligne ?
Katia :
Oui, nous mettons à dispostion en ligne les chansons et l'album, téléchargeable et payant. Tous ceux qui ont acheté l'album en ligne recevront gratuitement l'album physique en 2021. Nous faisons de la musique comme d'autres voyagent ou investissent dans leur voiture, leur maison... C'est une réel plaisir, sans aucun but professionnel. On ne cherche meme pas à être connus, on cherche à transmettre un message et à partager des bons moments lors de nos concerts ! On n'est pas du tout dans l'attente, c'est ce qui fait  que nous sommes différents dans tout ce que nous faisons. On donne notre album, on joue gratos, on rentre dans aucun tabel standard !

Merci Alkemy d'avoir répondu à mes questions.
Katia :
Au nom du groupe, merci pour cette opportunité qui nous permet de nous exprimer dans ton média ; merci pour votre soutien également.


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