- Accueil
- Nos articles
Nos articles
ALKEMY, REVUE DE PAQUETAGE : Le Groupe
Le 25/12/2020
En 2019, Le groupe de métal symphonique Alkemy sortait "Resilience", qu'il devait rapidement rappeler à l'écurie pour des problèmes de droits. Il promettait l'édition d'un "Resilience-bis" une fois ces difficultées aplanies.
Alkemy - photo Pascal Knecht
En novembre 2020, nous interrogions sur ce point Katia, fondatrice de la formation. (*) "L'album «bis» sortira au printemps 2021 avec les mêmes chansons et des nouvelles" expliquait-elle.
Alkemy n'allait pas s'en tirer comme ça. "Revue du paquetage complet, tout le monde au pied du lit ! on a dit. Le groupe à gauche, l'album à droite. Et pas question de se planquer derrière la fameuse neutralité suisse, mes gaillards !"
Et puis on a commencé la revue par le groupe.
(*) ALKEMY : le point sur Resilience "bis".
Après cinq ans d'alchimie vocale, nous avons décidé de monter un vrai groupe.
Bonjour Alkemy. Votre formation fait ses premières armes comme cover band, avec Jess et Katia au chant. Un mot sur ces années d'insouciance ?
Katia (chant) : Aucun des membres actuels n'était là en 2010. J'ai rencontré Jess en 2005 et nous avons partagé la scène de kermesses et de karaoké. C'est en 2010, après cinq ans d'alchimie vocale, que nous avons décidé de monter un vrai groupe de cover de métal symphonique, pour un amour commun de cette musique et ambiance. Nous reprenions les plus grands titres en harmonie et en duo.
Alkemy poursuit en groupe de compositions avec Katia et un chanteur. Manque de confiance de Katia en ses capacités à tenir la piste seule ou simple choix artistique à la Nightwish pour contrebalancer sa voix lyrique ?
Katia : honnêtement je dirais les deux, bien vu ! J'avais une alchimie incroyable avec Jess, et j'ai rencontré Juan que j'ai intégré dans notre projet après qu'il m'ait invité sur un concours de chant à ses côtés. C'était une relation "tampon" après que Jess ait quitté l'aventure pour d'autres horizons musicaux. Après une année de collaboration et plusieurs dates de concerts, nous avons décidé d'y mettre un terme ; nos objectifs et façons de travailler étaient trop différents et à l'opposé de nos buts respectifs.
Alkemy 2020 c'est Katia (chant), Michel (batterie), Jack (guitare) et Bibi (basse). Individuellement, quel est votre cursus musical ?
Katia : j'ai appris le théatre et le chant à l'école Steiner. J'ai également joué du piano toute mon enfance et intégré mon premier groupe, "Paradoxe", en 2001. On a produit un album et des concerts.
En 2005 je chantais avec un groupe de copines dans des kermesses, avant de créer ALKEMY en 2010. Le groupe a tout juste dix ans, et le line-up est stable depuis 2018, avec l'arrivée de Michel.
J'ai tout appris sur le tas et seule. Je suis une bonne manager, et un mauvais leader. Pour cela Bibi est là et établit un bon équilibre au groupe.
Bibi (basse) : Dans mes jeunes années, jusqu'à trente ans... danse, comédie musicale, théâtre et mime. Depuis 2008, basse, différents groupes de rock et des ateliers jazz. Depuis 2016, découverte du métal grâce à Alkemy... Un sacré challenge ! Un amour du live et de la scène, où je retrouve les émotions de ma jeunesse... Et que du bonheur dans le partage avec le public ! Bibi la bassiste à la fois fée et sorcière. (Rire)
« Ah les mots... L'expression du plus profond de nous-mêmes, les faire vibrer, éclater comme des lasers... Toucher l'âme de ceux qui les reçoivent... C'est l'âme - agit. »
Jack (guitare) : J’ai commencé la guitare à l’âge de onze ans, avec une guitare folk. Avec des amis, j’ai appris à jouer sur une guitare électrique à treize ans. J’ai formé plusieurs groupes de rock. A vingt-huit ans j’ai décidé de suivre une école de musique aux USA, à Los Angeles (Musician Institute), où j'ai été diplômé en 1989. De retour à Genève, j’ai commencé à donner des cours de guitare en indépendant. Et en 1990, j’ai été engagé comme enseignant dans une école de musique à Genève, ETM. J’ai enseigné la guitare Blues, Rock, Hard-Rock et Métal. Actuellement j’ai plusieurs groupes, dont Alkemy pour le Métal sympho.
Michel : Je suis batteur dans divers styles musicaux : pop, rock, jazz, jazz-rock...
Alkemy par Flo Photos
Vous n'oubliez jamais de citer Olivier, votre ingé-son, dans les interviews. C'est tout à votre honneur mais qu'apporte-t-il à Alkemy ? Et pourquoi vous semble-t-il important de le mettre dans la lumière ?
Jack : Olivier, c’est une personne très serviable. Il est aux petits soins avec nous, et il sait ce qu’il doit faire, surtout à la table de mix, quand par exemple je fais un solo guitare, il sait monter le son et redescendre le volume pour la rythmique quand j’ai fini .
Bibi : Olivier est très important, comme un chef d'orchestre de notre son. Il me permet de lâcher la pression de la gestion du son pour me concentrer sur mon instrument... Sa solidité, son dévouement, sa positivité et sa bonne humeur sont pour moi très rassurantes et bienvenues.
Michel : Il est polyvalent. Il apporte un aspect technique important au groupe, notamment sur scène pour la finalité du Son de groupe.
Katia : beaucoup de gens ont voulu rejoindre notre groupe, le voyant comme prometteur, mais lorsque on est vraiment dedans, on réalise que c'est beaucoup de travail pour pas beaucoup de résultats et que l'argent ne rentre pas. Olivier s'est profondément investi dans et pour notre groupe, et il continue d'etre là malgré la dure réalité financière. Il voit à quel point on s'investit en toute sincérité. Nous avons voulu lui rendre hommage pour le remercier et le valoriser en tant que membre à part entière de notre groupe. Nous avions un vrai besoin, car nous sommes bien équipés mais seule la valeur humaine peut rendre notre musique encore plus belle. Il connait chacune de nos chansons, avec les entrées lumières et son à gérer. C'est un travail à ne pas négliger et qui fait notre force.
Alkemy fait sa première composition vers 2016. Quelle est sa toute première chanson ?
Katia : "Resilience", co-écrite avec Juan. Elle parle de l'abus que j'ai subi et il s'est senti très concerné par le sujet. Il jouait le bourreau, puis celui qui regrettait amèrement ses faits et gestes. C'est une sorte de pièce de théâtre, et pour moi elle restera le début d'une grande histoire qui marque au fer le sujet de cet album. Elle parle d'inceste, de cet homme qui vient abuser de cet enfant, il exprime sa souffrance au travers de son besoin, et moi je joue mon propre role, celui de la petite fille abusée, qui finalement devient maître du jeu en le faisant passer, lui, le bourreau, pour un looser. Et je ris de son sort, car je suis ressortie plus forte et fière de ne plus être une victime.
Cette chanson est très puissante dans les paroles et l'intonation, j'ai eu beaucoup de retours de femmes victimes qui m'ont remerciée de leur donner espoir et qui pour certaines sont encore prise dans des situations compliquées.
L'écrivain français Céline disait qu'écrire c'est "mettre sa peau sur la table"... Vous confirmez ?
Bibi : Ah les mots... L'expression du plus profond de nous-mêmes, les faire vibrer, éclater comme des lasers... Toucher l'âme de ceux qui les reçoivent... C'est l'âme-agit.
Alkemy c'est aussi Wings Music & Events. Vous m'en dites un mot ?
Katia : Alkemy a créé l'association en 2014 dans le but de pouvoir se produire dans des salles en organisant les concerts. Comme nous ne faisions que des covers, les portes étaient relativement fermées. Tous les revenus de Alkemy sont utilisés pour organiser des concerts. La liste est longue sur le site internet http://www.alkemy.ch .
Vous organisez ainsi chaque année à Genève le Female Metal Fest. Comment se passent les sélections , où ce festival se déroule-t-il et quelles sont vos ambitions ?
Katia : Nous avons créé le festival Female Metal Fest la meme année. Cela nous permettait de faire jouer Alkemy dans de jolies salles genevoises et d'inviter des groupes.
Il s'agit là d'un vrai partenariat d'échange avec les autres artistes. Les sélections se font en ligne, nous discutons avec les groupes qui peuvent s'engager à nous faire jouer en retour. Cela a souvent été mal pris, car beaucoup de groupes n'organisent rien, alors qu'ils ont tous la possibilité de nous proposer sur un de leur plateau, chez eux. La règle est très simple : on demande les mêmes conditions. Si on doit leur payer le logement ou le déplacement, alors ils feront de même.
La majorité du temps, chacun se déplace à ses frais et accèpte d'etre simplement nourri logé. Cela nous a permis d'aller jusqu'en Italie, en Allemagne et à Malte ! Nous avons organisé des crowdfunding et des prix de soutien pour réussir à relever ce challenge, et les entrées du festival sont à prix libre, ainsi tout le monde peut venir nous soutenir avec ses moyens. Nous arrivons juste à couvrir les frais, et nous avons un partenariat de taille avec l'entreprise Synergie Sound & Lights, à Genève, qui nous fournit tout le matériel son et lumière, la base !
Les Liens :
La suite de l'interview sur :
ALKEMY, REVUE DE PAQUETAGE : L'Album
Alkemy :
https://www.alkemy.ch/music
Wings Music & Events :
www.wingsmusicevents.ch
Female Metal Fest :
https://www.facebook.com/FemaleMetalFest
Le 25/12/2020
En vous souhaitant un joyeux Noël, nous vous présentons quelques cover de circonstance entendues ici ou là sur le net.
- Bryce Degodey & Ludo Desa - Rockin' Around The Christmas Tree
Ludo Desa (Opposing Motion) et Bryce Degodey (Nikita) ont uni leurs talents pour métalliser ce classique de Brenda Lee écrit en 1958 et notamment repris par Kim Wilde, Cindy Lauper.
- K-Lizeüm - Les 12 coups de Noël
C'est avec "The Twelve Days of Christmas", une comptine à répétition qui daterait de 1780, que les Belges de K-Lizeüm on choisi d'honorer Noël. La version française a notamment été chantée par Henri Dès sur son album "C'est le Père Noël".
En parlant d'album, c'est un EP que vous propose pour l'occasion K-Lizeüm pour l'occasion. Il s'intitule "Le Noël de K-Lizeüm : https://k-lizem.bandcamp.com/
- Maggy Luyten - Blue Christmas
En attendant de l'entendre dans son nouveau projet The Prize, la Metal Queen belge interprète ce titre de 1948 passé à la postérité quelques dix ans plus tard par Elvis Presley.
Elle précise : "J'ai toujours été intriguée par ces chœurs ... et bien sûr par le ton velours d'Elvis Presley ..."
Le 23/12/2020
Duran Duran (1993) :
Now Or Never (2020) :
George Lynch et Jeff Pilson (2020) :
Le 21/12/2020
ROCK AROUND CHRISTMAS
En vous souhaitant un joyeux Noël, nous vous présentons quelques cover de circonstance entendues ici ou là sur le net.
- Bryce Degodey & Ludo Desa - Rockin' Around The Christmas Tree
Ludo Desa (Opposing Motion) et Bryce Degodey (Nikita) ont uni leurs talents pour métalliser ce classique de Brenda Lee écrit en 1958 et notamment repris par Kim Wilde, Cindy Lauper.
- K-Lizeüm - Les 12 coups de Noël
C'est avec "The Twelve Days of Christmas", une comptine à répétition qui daterait de 1780, que les Belges de K-Lizeüm on choisi d'honorer Noël. La version française a notamment été chantée par Henri Dès sur son album "C'est le Père Noël".
En parlant d'album, c'est un EP que vous propose pour l'occasion K-Lizeüm pour l'occasion. Il s'intitule "Le Noël de K-Lizeüm : https://k-lizem.bandcamp.com/
- Maggy Luyten - Blue Christmas
En attendant de l'entendre dans son nouveau projet The Prize, la Metal Queen belge interprète ce titre de 1948 passé à la postérité quelques dix ans plus tard par Elvis Presley.
Elle précise : "J'ai toujours été intriguée par ces chœurs ... et bien sûr par le ton velours d'Elvis Presley ..."
THE SOAPGIRLS : QUAND VOTRE COEUR FAIT BLOOM
The SoapGirls ont dévoilé un nouveau single extrait de l'opus qui succèdera au double album "Elephant In The Room" (2019). Le morceau s'appelle "Heart In Bloom".
Les soeurs Debray expliquent que ce titre s'intéresse à ce que l'on ressent lorsque des proches nous manquent et que l'on compte chacune des minutes qui nous sépare des retrouvailles.
LITTLE BOB EN CONCERT
Ca doit autant à la pandémie qu'à la magie de Noël : Little Bob a mis en ligne un concert d'environ quarante-cinq minutes sous la forme d'une répétition du Little Bob Blues Bastards capturée live au Rockin' Records Studio du Havre, ville dont le chanteur - qui a fêté ses soixante-quinze printemps en mai 2020 - est originaire.
Son nouvel album sortira fin janvier/début févier 2021.
ORDINARY SONG
Après Now Or Never (NoN) qui le plaçait sur l'album "III", c'est au tour de George Lynch et Jeff Pilson de métalliser "Ordinary World", le succès du groupe de New-Wave britannique Duran Duran, sur leur album "Heavy Hitters" sorti le 18/12/2020.
Vous pouvez comparer les trois versions ici :
Duran Duran (1993) :
Now Or Never (2020) :
George Lynch et Jeff Pilson (2020) :
UNDERGROUND THERAPY : PREMIER EP
Cette semaine a vu la sortie, le 21/12/2020, de "Neurosis", premier EP d'Underground Therapy.
Il s'agit d'un cinq titres, et son artwork est signé Gzav Leroy .
Le titre "Insomnia", qui figurait sur la démo deux titres des rockers toulousains et qui avait fait l'objet d'un clip en 2019 clôture ce nouvel opus.
L'EP est ici :
https://undergroundtherapy.bandcamp.com/album/neurosis...
JUNON - DU GENERAL AU PARTICULIER
On sait que General Lee, formation française de post hardcore, a fait peau neuve et s'appelle désormais JUNON, en référence à l’un des premiers titres composé par le groupe en 2003 (présent sur l'EP The Sinister Menace).
Le sextet de Béthune compte trois guitaristes, un chanteur, un bassiste, un batteur. Il a sorti le 08/12/2020 le single “Carcosa”, premier extrait de l’EP "The Shadows Lenghten" à paraître début 2021.
Le texte de “Carcosa” trouve son inspiration dans "Le Roi en Jaune", un recueil de nouvelles fantastiques et d'horreur de Robert W. Chambers (1865/1933). Carcosa est une cité imaginaire, inventée par l'écrivain américain Ambrose Bierce (1842/1914). Cette cité maudite se situerait dans un autre espace-temps, un lieu de culte, théâtre de rites macabres et de sacrifices rituels.
“Carcosa" a fait l'objet d'un clip, réalisé par Eloi Casellas et tourné au belvédère du Frac, le monumental musée d'art contemporain de Dunkerque.
Junon précise :
"Nous avons joué avec les nuances et les extrêmes, en termes de lumières, afin de représenter les différentes phases mentales d’une personne embrigadée dans une secte.
Le processus psychologique de conversion est progressif et la superposition des images bleu et jaune représente cette dualité psychologique et ce passage d’un extrême à l’autre, du monde réel à celui de Carcosa."
Merci à l'Agence Singularités pour ces informations très complètes.
LAURA COX : GUITARE A VENDRE
Acheter la guitare de Laura Cox pour Noël ? C'est possible !
Dans une annonce postée sur Facebook le 22/12/2020, la guitariste a posté l'annonce suivante :
"A VENDRE ! Après plusieurs mois de réflexion, j'ai décidé de mettre ma Bacchus BST650 en vente. Elle m'a servi sur plusieurs dizaines de concerts, et fonctionne nickel ! N'hésitez pas à me contacter via message privé sur cette page pour plus d'infos/prix, etc."
"Je ne m'en sers plus vraiment, elle mérite d'être jouée plus souvent" précisait-elle un peu plus tard.
https://www.facebook.com/lauracoxofficial
ROCK AROUND THE KNOX
Cinq ans après "Ignition", Knox - qui revendique pour influences Sepultura et Machine Head - revient avec "Senses", un EP six titres disponible sur vos plateformes depuis le 12/12/2020.
C'est Sylvain Sangla qui s'est occupé de l'artwork du nouvel opus des Palois.
Retrouvez toutes nos actus de la semaine sur http://www.ahasverus.fr/
NEAT : BORN TOULOUSE
Neat a mis en ligne le 10/12/2020 "Buried", son premier clip :
Le groupe de neo-metal toulousain - qui s'était fait voler tout son matériel avant un concert en septembre 2020 - a réussi à finaliser le tournage de "Buried" entre les deux périodes de confinements, avec la complicité de Julien Taillan (guitariste de Fancy Fuzz ) alias «The Boy», qui n'a pas hésité à se mouiller pour ses camarades.
Le titre"Buried" est issu de «Join The Family», premier EP de Neat.
https://neatofficial.bandcamp.com/album/join-the-family-ep
Le 20/12/2020
« J’ai commencé la guitare à dix-sept ans avec un prof, et très vite, il m’a dit que ce qui était cool c’était de chanter en même temps. »
Réalisatrice de clips vidéo, Cécile Delpoïo est aussi la très belle voix du groupe de métal symphonique Remember The Light.
La formation parisienne ayant connu quelques changements ces derniers mois, l'occasion était idéale pour faire plus ample connaissance avec sa frontwoman.
Bonjour Cécile Delpoïo. Ton premier souvenir en relation avec une chanson ?
Cécile Delpoïo : Je crois que c’est la première fois que j’ai entendu le morceau « Total Eclipse of the Heart » de Bonnie Tyler. C'était la première fois que je ressentais un tel bouleversement devant une chanson. J’étais bien jeune, j’avais sept ou huit ans. J’ai été réveillée par ce morceau qui passait à la radio et que ma mère était en train d’écouter dans une autre pièce. Ca a été un « choc » au réveil d’entendre quelque chose qui me parlait autant et qui m'émouvait sans que je comprenne vraiment pourquoi.
Tu baignes dans la musique depuis toute petite ?
Pas vraiment. Mes parents n’écoutaient pas énormément de musique à la maison. Mon père aime le hard rock (Deep Purple, Led Zeppelin...), mais il n’écoutait pas souvent ses vinyles (problèmes de goûts communs avec les autres je crois) et ma mère se limitait souvent à RFM, mais sans que ça soit une grande passion. Toutefois, elle aime la musique classique et les chanteuses lyriques, donc elle m’a fait découvrir la chanteuse Emma Shapplin, dont je suis toujours extrêmement fan (j’ai tous ses albums à la maison !). Mais en dehors de ça, j’ai forgé mes goûts moi-même, en commençant avec la musique de films vers l’âge de onze ou douze ans (« Gladiator » par Hans Zimmer et Lisa Gerrard pour être plus précise !).
Ensuite tu fais une école de cinéma, et c’est pour illustrer tes films que tu commences à composer...
Oui, tout à fait. En fait, ce n’est même pas moi qui ai décidé vraiment. J’avais fait « pour m’amuser » un petit morceau au piano pour le générique d’un court-métrage que j’avais réalisé, et ce morceau avait tapé dans l’oreille d’un de mes camarades de classe qui préparait l’un des films de fin d’année - j’étais la monteuse de son équipe. Du coup il m’a dit avoir adoré ce morceau au piano et vouloir que je fasse toutes les musiques de son court-métrage, un court-métrage de douze minutes quand même, donc forcément plusieurs musiques ! Je lui ai dit que j’en étais incapable... Il a insisté « Mais si allez, je compte sur toi, ça va être super ! » Donc, le soir-même, j’ai commencé à composer. Il voulait quelque chose dans le style Yann Tiersen et Amélie Poulain, alors mes toutes premières vraies compos étaient bien loin du metal comme tu peux te douter... Ça lui a beaucoup plu et par la suite j’ai fait les musiques de ses autres films, ainsi que pour quelques camarades. En vrai, il y avait tellement de défauts dans ces compos, j’étais totalement autodidacte en la matière, et plus que débutante... Mais on est aussi en école de cinéma pour apprendre, alors bon... En tout cas ça m’a vraiment donné le goût de créer la musique, c’est quelque chose qui m’a très vite beaucoup plu.
C’est un prof de guitare qui te pousse à chanter…
Oui, mais ça c’était avant l’école de cinéma.
J’ai commencé la guitare à dix-sept ans avec un prof (je faisais déjà du piano seule depuis quelques années) et très vite, il m’a dit que ce qui était cool avec une guitare acoustique c’était de chanter en même temps, sauf que moi, je n’avais jamais chanté de ma vie !
En fin d’année, il organisait un concert avec tous ses élèves et il a voulu que je prépare une chanson avec un niveau facile de guitare sur laquelle je puisse chanter. J’ai préparé une chanson de Saez, « Montée Là-Haut », et ça plaisait beaucoup à mon prof. Encore une fois, j’étais totalement autodidacte pour le chant et lui ne pouvait m’aider que sur la guitare, alors j’imagine que, pour ce premier concert de ma vie où j’ai chanté, il devait y avoir des erreurs, mais bon... C’était un très chouette concert dans une église, il y avait beaucoup de monde, on avait joué des pièces à plusieurs, dont des morceaux de Final Fantasy que j’avais réussi à faire ré-arranger par mon prof pour des duos à la guitare classique... C’est un très bon souvenir. Après ça, je n’ai pas rechanté... jusqu’au moment où j’ai commencé la compo, quelques années plus tard, à l’école de cinéma et où j’ai parfois eu besoin d’une voix pour certains morceaux. C’est là que le goût du chant m’est venu vraiment, vers vingt/vingt-et-un ans.
Le chant représente combien d’heures dans une journée de Cécile Delpoïo ?
A cause de mon métier, ça dépend, malheureusement. Dans l’idéal, je prévois une heure trente à deux heures de musique par jour pour travailler le chant, mais aussi pour juste faire de la musique, chanter pour mon plaisir, faire de la guitare et du piano... Il m’arrive parfois de ne pas pouvoir pendant plusieurs jours, pendant les périodes où je travaille beaucoup (en tant que free-lance, je n’ai pas d’horaires fixes et j’ai des charges de boulot qui sont fluctuantes). A l’inverse, quand j’ai moins de travail et plus de temps libre, je peux facilement passer quatre ou cinq heures à faire de la musique, jusqu’à être trop fatiguée pour continuer.
Comment en arrives-tu au métal sympho et à Remember The Light ?
J’ai découvert le metal symphonique en découvrant le metal en fait, à l’adolescence. Grosse fan de Final Fantasy, j’allais quotidiennement sur un site dédié à la licence et j’ai découvert un jour une page où les fans postaient leurs AMV (Anime Music Video, comme un clip mais fait avec les cinématiques des jeux vidéos) sur Final Fantasy. L'une d’entre elle avait été faite sur «Two for Tragedy» de Nightwish. Gros gros gros coup de cœur pour moi, cette magnifique voix, moi qui aimait le chant lyrique depuis que j’avais découvert Emma Shapplin. J’ai tout de suite écouté d’autres morceaux du groupe et je suis tombée totalement amoureuse. C’était juste avant la sortie de « Once », donc Tarja était encore la seule et l’unique chanteuse de Nightwish. Elle est vite devenue ma chanteuse préférée ! J’ai dans le même temps découvert Within Temptation avec leur album « The Silent Force ». Là aussi un coup de cœur énorme ! Et c’est comme ça que je me suis mise au metal symphonique et à ses « dérivés », si je puis dire (doom avec Theatre of Tragedy et The Sins of thy Beloved, plus gothique avec Tristania...).
Bien des années plus tard, j’en ai eu marre de chanter uniquement sous ma douche, alors j’ai cherché un groupe. J’ai posté une annonce, tout simplement, sur un site bien connu des musiciens pour ce genre de recherche, j’ai été contactée, auditionnée, et je me suis retrouvée chanteuse de Remember the Light, qui n’avait même pas de nom à l’époque. Je suis très heureuse d’être dans ce groupe qui m’a beaucoup apporté durant ces années. En fait, c’est devenu une très très grosse partie de ma vie.
Tu évoquais Tarja Turunen. Tu l'as filmée pour une interview ! Dans quel état était la chanteuse de Remember The Light à ce moment-là ?
J’ai essayé de rester pro et de ne pas faire trop ma groupie. Bon, ça n’a pas été trop dur car en fait, c’était une session où Tarja enchaînait les interviews avec différents médias (moi, je travaillais ce jour-là pour Pozzo Live) et après chacune d’entre elle, elle accordait une photo avec les gens qui venaient de l’interviewer, donc je savais que j’aurais le droit à ma photo de groupie. (Rires)
En réalité, ce n’était pas une nouveauté pour moi de rencontrer Tarja puisque j’ai déjà suivi une de ses tournées en tant que vidéaste ! Et oui ! C’était il y a fort longtemps, huit ans je crois. À l’époque, j’étais dans l’équipe du groupe Markize, qui faisait, avec Leave’s Eyes, la première partie de la tournée de Tarja pour l’album « What Lies Beneath ». Je filmais leurs concerts et les making of sur la tournée en Allemagne, en Belgique et en Russie. J’ai donc eu l’occasion de croiser Tarja de nombreuses fois, chaque jour, dans les loges ! Et de faire ma groupie bien sûr ! D’ailleurs je tenais à dire que Tarja est quelqu’un d’absolument adorable. J’ai entendu ou lu bien trop souvent sur les réseaux des gens qui n’en savent rien dire que c’est une snob ou pire encore... bref... Certes, nous n’avons pas eu de longues discussions et rigolades de plusieurs heures comme avec certains autres, car Tarja avait besoin, et c’est bien normal, d’avoir ses moments de calme seule avant les concerts, de se préparer, de s’échauffer, etc, donc elle restait dans sa loge. Mais ça ne l’empêchait pas d’être adorable dès qu’on la croisait, de nous accorder les photos qu’on voulait, les autographes, bref, d’être attentive aux gens qu’elle côtoyait dans le cadre de son travail, et toutes ces rumeurs qu’on peut encore entendre sont, à mon sens, totalement à côté de la plaque. C’est quelque chose qui m’énerve assez, je dois dire, ces gens qui aiment parler pour faire croire qu’ils savent ou qui sont frustrés parce qu’un jour ils ont croisé Tarja et ne sont pas devenus son meilleur ami parce qu’elle avait besoin de temps pour elle et qu’ils sont incapables de comprendre ça...
Revenons-en à toi. Ta voix est assez peu commune pour le genre, assez identifiable, on a une impression de fragilité…
Hum. Oui c’est vrai. Mais ce n’est pas ce que j’aime le plus dans ma voix, justement, on va dire... Il paraît que certains aiment... Je ne sais pas trop quoi dire sur le sujet du coup
Alors passons à Remember The Light. Il y a eu du mouvement sur le groupe, cet automne. Tu nous parles du nouveau line-up ?
Oui. Bertrand et Axel nous ont rejoints en fait dès cet été, mais nous avons attendu pour les annoncer officiellement juste avant notre dernier concert.
Nous avons trouvé Bertrand, à la basse et au growl, grâce à l’annonce postée suite au départ de Julien. Nous ne le connaissions pas du tout mais avons été conquis par son implication, par la qualité de son travail et aussi par sa sympathie, ce qui est quelque chose de très important pour nous. Quant à Axel, la plupart d'entre nous le connaissions un peu. Grégoire a même déjà joué avec lui dans d’autres projets, et moi je le connaissais car il a été batteur dans Funny Ugly Cute Karma, le projet de Chaos Heidi. C’était un peu une évidence pour nous de lui proposer ce poste, et nous étions ravis qu’il accepte de se joindre à l’aventure.
C’est un peu triste que les concerts se soient arrêtés dans le même temps, mais nous avons quand même eu l’occasion de baptiser ce nouveau line-up le 24 octobre dernier au concert que nous avons donné avec Orkhys, et c’était super. Nous avons eu des très bons retours du public et nous sommes ravis de cette nouvelle équipe !
Le dernier EP de Remember The Light date de 2018. Des choses en préparation ?
Nous travaillons sur l’écriture de l’album. Nous avons quelques morceaux déjà prêts, et beaucoup d’autres toujours en chantier. Le but est d’enregistrer à l’été 2021, si tout se passe bien.
En août 2020 tu lances une page pour regrouper tes activités musicales. On parle d'un projet solo avec Olivier Reucher (pianiste compositeur de Remember The Light) aux arrangements, et d'autres projets naissants...
Oui tout à fait, j’ai un album en cours avec mes propres compositions. Ce n’est pas du metal ! C’est un style.... particulier, j’ai du mal à le définir en fait... C’est très cinématographique, je crois, comme musique. Je me suis inspirée aussi de groupes que j’aime, qui font plutôt de la darkwave, dark ambiant, neo-classique... Comme Narsilion, Trobar de Morte, Die Verbannten Kinder Evas, Dead Can Dance aussi. Olivier fait donc les arrangements de mes morceaux et j’en suis ravie, il sait les sublimer vraiment. Je suis très contente de travailler sur ce projet avec lui, c’est vraiment sympa de se retrouver sur autre chose que Remember the Light.
Puis j’ai effectivement un autre projet « secret », car beaucoup moins avancé, donc pour l’instant je préfère ne pas trop en dire... C’est un duo avec un autre compositeur-pianiste (donc pas Olivier cette fois ahah !), ça sera du doom... Nous avons tous deux un travail qui prend beaucoup de place, alors on avance à notre rythme, sans se mettre la pression, ça sortira quand tout sera prêt. Mais c’est une aventure qui va être très chouette, je pense.
Réalisatrice, cadreuse, monteuse, tu réalises les clips de Remember The Light, un univers que tu connais bien. Mais tu signes aussi ceux d'artistes très différents : Stéphane Blek, Funny Ugly Cute Karma, Chaos Heidi, Rôde, Abhcan, Orkhys... C'est un challenge d'arriver à trouver le ton juste à chaque fois ?
Question difficile... Parfois certains de ces groupes / chanteurs ont déjà leur propre scénario, story board inclus, comme c’est le cas pour Stéphane Blek, et je réalise juste le côté «technique» de ses clips. Alors je conseille sur la manière de faire telle ou telle chose, mais tout l’imaginaire et les idées sont de l’artiste.
D’autres fois, on écrit les scénarii ensemble, comme c’était le cas avec Funny Ugly Cute Karma, Orkhys... On fonctionnait plus en brainstorming, et les idées pouvaient vite fuser avec cette méthode-là. Pour le reste, j’avais carte blanche, mais si ça plaît à ceux qui me confient leur clip, tant mieux ! On m’a dit récemment que ma patte se reconnaissait sur chaque clip... Si c’est le cas, et bien j’ose espérer que c’est une patte qui plaît à ceux qui me demandent de faire leur clip.
La prochaine fois que tu fais un concert-sur-balcon, tu nous donne ton adresse ?
Ahah ! Oui, si vous voulez ! Au prochain confinement de printemps sûrement ! (Rire)
Merci Cécile Delpoïo pour ton accueil.
Merci à toi.
Les Liens :
Cécile Delpoïo chanteuse :
https://www.facebook.com/C%C3%A9cile-Delpo%C3%AFo-Music-601174767207514/
https://www.facebook.com/Rememberthelightmusic/
rememberthelight.bandcamp.com/releases
Cécile Delpoïo réalisatrice :
cecile-delpoio.com
https://www.facebook.com/ceciledelpoio.monteuse/
Cécile Delpoïo par Mily Clic.
Chronique d'album : GANAFOUL (Hard Blues), "Sider Rock" (2020)
Le 18/12/2020
Groupe : GANAFOUL
Album : Sider Rock (33 trs - 04/09/2020)
Genre : Hard Blues Rock
Origine : Givors
Par Ahasverus
Le Groupe :
Ganafoul signifie "comme un fou" en patois (ou argot selon les sources) givordin.
Il se forme à Givors en 1974 sous la forme d'un trio instrumental composé d'Edouard Gonzalès (guitare), Philippe Veau (basse) et Yves Rothacher (batterie), rapidement rejoints par Jean-Yves Astier (chant) et Jack Bon (guitare).
Après un split, le groupe se reconstitue en trio avec Jean-Yves Astier (basse, harmonica et chœurs), Jack Bon (chant, guitare), et Yves Rotacher (batterie).
En 1977, Ganafoul signe sur le label Crypto, recommandé par Little Bob.
Fort de l'album "Saturday Night", il assure la première partie de Little Bob qui passe par l'Olympia le 23/10/1977. Il y retournera l'année suivante pour le festival "Le Rock d'Ici".
C'est également en 1978 que Bernard Antoine succède à Yves Rothacher tandis que le groupe sort son album le plus réputé : "Full Speed Ahead". Ganafoul se voit classé septième groupe français par la revue spécialisée Best. (Best et Rock'N Folk sont alors les deux grands de la presse rock française).
Ganafoul continue son ascension : en 1979 il grimpe à la troisième place du référendum de Best, derrière Téléphone et Ange. En août, il assure la première partie d'AC/DC à Aix-Les Bains. L'album "Route 77" est enregistré live à la Maison du Peuple de Belfort le 24 septembre 1977. Il est suivi de l'opus studio "Side 3" en décembre 1979.
En 1979, Ganafoul est sur France 2 pour la mythique émission dominicale qui passe juste après la messe (et oui, on savait vivre en 1980 !), "Chorus", animé par Antoine de Caunes.
1981. Ganafoul sort son cinquième album aux textes en Français : "T'as Bien Failli Crever". Le quatuor est désormais une formation à cinq, un nouveau guitariste ayant rejoint.
Déçu par les résultats de ses deux derniers albums, malgré un référendum Best qui le place en quatorzième position, Ganafoul splitte en 1982.
1998 : Jack Bon (guitare, chant), Jean-Yves Astier (basse, chœurs) et Bernard Antoine (batterie) se retrouvent pour deux dates (la première étant un concert privé) au Transbordeur de Lyon les 26 et 27/04/1998. cette réunion est immortalisée sur l'album "Crossroads" (1999).
2020 : Ganafoul revient avec un nouvel album :
"SIDER ROCK"
L'Album :
"Sider Rock" est un 33 tours (il est bien sûr livré avec un bon de téléchargement MP3). Chacune de ses faces compte environ vingt minutes.
Sider Rock, est le nom que le groupe donnait à sa musique en référence à son environnement ouvrier et industriel. "Sider" est une référence à "sidérurgie".
L'artwork de "Sider Rock" est signé Atticus Communication.
"Sider Rock" est édité par le label Simplex Records, fondé par Christophe Simplex, chanteur (Les Inoxidables, Deuce) et chroniqueur spécialiste du rock lyonnais. Nous avons d'ailleurs découvert l'un de ses articles (+SD) sur http://www.steviedixon.com/Rockalyon/Ganafoul.htm. qui est la source de l'essentiel de notre rubrique "Le Groupe".
Ce label lyonnais "100% vinyle, 100% lyonnais et 100% réédition de titres rares ou inédits" est basé à Vaugneray, où ont été enregistrés les dix titres de "Sider Rock" !
Simplex Records est une affaire de passionnés - tendance militants - qui cultivent principalement le partenariat local, trouvant ses collaborateurs entre Lyon et Annecy.
"Sider Rock" se compose de dix chansons inédites et en Français enregistrées en 1975.
C'est sous la forme d'un quintette que Ganafoul joue cet album. Le chant est donc l'affaire de Jean-Yves Astier qui ne tient pas encore la basse, assurée par Philippe Veau. Jack Bon prendra le chant par la suite.
Les bandes étaient conservées par l'ingénieur du son Gilles Desportes et les morceaux étaient joués dans un esprit de jam session, maquettes initialement destinées à démarcher pour des concerts. Certaines chansons ont par le fait dû être écourtées pour s'adapter au format vinyle (les coupes ne se sentent pas sur l'album).
L'enregistrement et le mixage sont d'époque (1975), réalisés au studio Carole de Vaugneray, mais le mastering est acutel, assuré par le Honey Pie Studio de Lyon.
En septembre 2020, une release party est organisée au Dangerhouse-Record-Store de Lyon en présence de membres du groupe.
"Zone Interdite" est le premier single de l'album :
"Sider Rock" est dédicacé au bassiste Philippe Veau, décédé en 1982 dans un accident de voiture.
Ce vinyle est disponible chez certains disquaires ou par correspondance (voir in fine).
Les Critiques :
- "La rythmique basse/batterie est un rail puissant - l'occasion de vérifier s'il en était besoin que Fourmi (NDLR : Philippe Veau) était un formidable bassiste - sur lequel les deux lead guitaristes s'en donnent à coeur joie et envoient du lourd."
Vivre à Vaugneray - "Ce disque - vinyle - est une vraie bonne surprise qui dépasse aisément le cercle du fan club de Ganafoul. Tous les amateurs de rock explosif vont adorer !"
https://www.rockmadeinfrance.com - "Intitulé Sider rock, le disque offre l’occasion de (re)découvrir la formation culte, dissoute en 1982, après huit années courtes mais intenses."
https://www.lefigaro.fr -
"Une jolie carte postale sonore du passé qui s'écoute avec nostalgie."
Le Progrès
Notre Avis :
Soyons clairs, si "Sider Rock" n'avait pas été bon, je l'aurais acheté pour la madeleine de Proust qu'il est mais je n'en aurais pas parlé.
Ce n'est donc pas le cas, et mon intérêt pour la musique qu'il propose est proportionnel à la longueur de ma publication.
Premier constat : A part quelques titres typés 70's (Cauchemar, La Poisse), Ganafoul est intemporel ! Comme l'est AC/DC dans un autre genre. Tellement intemporel que j'ai découvert avec étonnement que cet album se situait chronologiquement au début de la discographie du groupe.
Donc foin de la nostalgie des années 80 : un single qui balance autant que "Zone Interdite" - en ouverture d'album - trouvera son public même aujourd'hui.
Musicalement, les racines de Ganafoul font saillie (Bouteille Boogie). Un blues qui amène au rock/hard avec un groove palpable ("Tu ne m'achèteras pas", "Tout Pour Le Rock'N Roll"), chaînon manquant entre Status Quo et AC/DC, avec une guitare virtuose et inspirée, jamais très loin.
La voix de Jean-Yves Astier - qui manifeste un beau talent - est dans les tonalités de Jack Bon et les fans historiques des givordins ne seront pas désorientés.
Second constat : même s'il s'agit d'un premier album on n'a pas affaire à un groupe qui se cherche. Il est déjà à maturité. La technique, l'inspiration et - au-delà des ingrédients - l'univers Ganafoul percent tout au long de "Sider Rock".
"Sider Rock" n'est donc pas une curiosité, mais - en plus d'une justice rendue à un groupe qui a contribué à écrire l'histoire du rock français - un album qui tient la route de belle manière en 2020. On s'étonne (encore !) que le groupe n'ait pas lui-même pensé à sortir ces compositions ; signe qu'on jetait gras chez Ganafoul. Tout cela aurait été perdu pour la cause, et on remercie Gilles Desportes, le gardien du temple, d'avoir su préserver ces bandes des ravages du temps, ainsi que Christophe Simplex et son remarquable petit label qui les ont sorties de l'oubli.
Evidemment on vous recommande cet album au son vintage juste ce qu'il faut, et on adhère à la démarche, à la forme, et à la qualité.
Tant que resteront des passionnés comme Simplex Records (il est évident vu l'investissement et la qualité du produit livré que le label trouve sa motivation ailleurs que dans le business), nous aurons encore de belles heures devant nous et le rock sera bien gardé.
Line-up :
- Vocals, Harmonica – Jean-Yves Astier
- Bass – Philippe "Fourmi" Veau
- Drums – Yves Rothacher
- Guitar – Edouard "Doudou" Gonzalez, Jack Bon
Music By – Gonzalez*, Bon*, Veau*, Rothacher
Lyrics By – Astier
Mastered By – Xavier Desprat
Recorded By, Mixed By – Gilles Desportes, Jacques Faveeuw
Tracklist :
- Zone Interdite 4:01
- La Route Est Longue 3:21
- Tu Ne M'Achèteras Pas 4:21
- Ce Que Tu Fais Là 3:28
- Bouteille Boogie 4:35
- Tu Pensais Que Ca Allait Durer 4:01
- Cauchemar 3:12
- Tu Me Rends Fou 4:35
- La Poisse 4:26
- Tout Pour Le Rock'n'Roll 4:19
Discographie :
1978 : Saturday Night (Crypto)
1978 : Full Speed Ahead (Crypto)
1979 : Cuvée spéciale (compilation, Crypto)
1979 : Live (Crypto)
1979 : Route 77 (Crypto)
1979 : Side 3 (Crypto)
1981 : T'as bien failli crever (Crypto)
1999 : Crossroads (Bluesy Mind)
2020 (1975) : Sider Rock (Simplex Records)
Points de vente :
- Dangerhouse, 3 rue Thimonnier, Lyon (tel 04 78 27 15 64)
- Sofa Records, 7 rue d'Algérie, Lyon (tel 04 78 39 06 56)
- Tiki Vinyl Store, 13 rue René Leynaud, Lyon (tel 09 51 23 44 83)
- Méli Mélody, 9 rue Notre Dame, Saint-Etienne (tel 04 77 33 25 96)
- Hands And Arms, 72 rue Crozatier, Paris 12e (tel : 06-48-36-62-07)
ou par correspondance auprès de :
https://www.facebook.com/simplexrecords
simplexrecords@orange.fr
Chronique d'Album : FUZZCRAFTER (Fuzz Rock), "C - D" (2020)
Le 15/12/2020
Le Groupe : FUZZCRAFTER
L'Album : "C - D" (2020)
Le Genre : Fuzz Rock
L'Origine : Lyon
Par Ahasverus
Préambule dispensable :
N'ayant d'autre culture que celle du plaisir de l'oreille, je ne me sens pas légitime pour présenter des albums instrumentaux. Lorsque celui de FuzzCrafter est arrivé dans la boîte du zine, je l'ai naturellement proposé à mes camarades chroniqueurs qui pratiquent d'un instrument.
"- Ouh la ! m'a fait Pépé St@kaTTo, que Dam'Aël avait sorti dans le parc pour qu'il s'aère, c'est beaucoup trop technique pour moi !
- Ah bon ? Ca va trop vite ? Pourtant j'ai trouvé ça sympa et d'une grande fluidité.
- Bougre de petit c** ! Est-ce que j'ai parlé de vitesse ? réplique-t-il en essayant d'attraper sa canne pour m'en filer un coup.
- Arrête de t'agiter Pépé !" se fâche Dam'Aël en crachant son mégot. Elle venait de passer cinq bonnes minutes à installer le coussin sous la tête du vieux.
Pépé St@kaTTo se calme. Il a toujours craint Dam'Aël parce qu'elle le frappe quand il n'écoute pas.
" - C'est pas une histoire de vitesse, petit, reprend-il un ton en dessous, mais d'utilisation de gamme et de structure du morceau. Comme sur certains styles de jazz.
- Tu en parles bien, Pépé. Tu nous la fais, cette chronique ?
- Pas question ! gueule Dam'Aël en poussant le fauteuil du vieux. Il doit d'abord venir avec moi chez le notaire pour signer les papiers de l'héritage.
- T'inquiètes pas fiston, m'assure Pépé en s'éloignant : t'as un coup de coeur, alors tu peux la faire cette chronique, faut pas hésiter !
- Mais Pépé... J'ai un coup de coeur, mais tu sais que je manque de bagage technique pour parler des instrumentaux !
- Ca ne t'a pas empêché d'aimer l'album ! crie-t-il en tournant dans le couloir. Tu sauras trouver les mots !"
Je suis retourné dans ma chambre, et j'ai posé le CD sur la platine...
Le Groupe :
FuzzCrafter est un trio instrumental monté sur une base guitare/basse/batterie mais qui utilise également d'autres sonorités qu'il tire d'un synthétiseur modulaire, du darbouka ou du bouzouki.
Il se forme à Lyon en 2015.
Ses influences proviennent du rock prog ou hard des 70's, (Black Sabbath, King Crimson, Yes, Rush, Deep Purple…) et de la scène psychédélique moderne (Elder, Karma to burn, Atomic Bitchwax, Hypnos 69).
En 2016, FuzzCrafter sort un premier album, intitulé "A - B" (Défense de spoiler le nom du troisième album ?). Au vu du nombre de clients Bandcamp qui l'affichent dans leur CDthèque, on suppose que "A - B" a trouvé son public, remportant un beau succès à l'international.
En 2018, FUzzCrafter nous fait patienter avec un EP trois titres capturé sur une scène lyonnaise, intitulé "Live at Le Farmer".
En 2020, FuzzCrafter revient avec un nouvel album...
"C - D"
L'Album :
"C - D" est un six pistes pour plus de quarante-et-une minutes.
"C - D" a été enregistré "live" courant octobre 2020, sans overdubs, le groupe privilégiant l'authenticité et la spontanéité. Il a été mis en boite au Tubecult Mastering de Villeurbanne selon les modalités suviantes : enregistré par Sacha Besson, mixé par Sacha Besson et Vincent Quilichini, masterisé par Sacha Besson.
Son artwork est signé Jo.Riou (si vous aimez les design psyché/vintage allez voir ce qu'il fait vous allez vous régaler ! : https://www.facebook.com/Jo.Riou.Graphics).
L'album n'est qu'à six euros en format numérique (prix Bandcamp). Il fait aussi l'objet d'une édition vinyle et CD.
Les Critiques :
- "Les Fuzzcrafter nous offrent sous une bonne couche grasse de fuzz des passages entre blues et jazz, où ils déroulent des gammes mine de rien et font passer le tout grâce à un tempo toujours très swing."
https://desert-rock.com
Notre Avis :
Une fois n'est pas couturme, me voici avec le casque sur les oreilles pour parler d'un album instrumental qui bizarrement réussit à m'accrocher, la spécialité n'étant pas ma tasse de thé. Et pourtant...
- L'album s'ouvre sur un "C1" qui groove si bien qu'on s'attendrait presque à voir Renato Di Folco, le chanteur de Flayed, débouler pour prendre part à la nouba. Le trio guitare/basse/batterie se concerte, puis part en cavalcade avant de revenir pour un épilogue groovy.
- "C2", qui succède, montre ses racines 70's façon Sabbath. Les ambiances captivent avec une telle diversité qu'on voyage du hard vintage au desert rock mexicain en passant par le psychédélique sans réaliser qu'on reste dans la même pièce pendant treize minutes.
- L'éthno-acoustique "C3" aurait pu figurer sur un album de Led Zeppelin. Les instruments tirent maintenant "C - D" vers un folk-rock pour qui le gimmick électrique de "D1" sonne le glas.
- La basse habille superbement "D1", se détache de la guitare pour suivre ses propres chemins. Les échanges synthé/basse/guitare sont parfaits. La batterie connaît aussi son heure, avec ses petits instants solo. On retrouve le charme d'un vinyle de Sabbath période "Paranoid", quand chaque instrument était une pièce maîtresse de l'album.
- "D2" est un très joli morceau de desert rock, tout en feeling, avec des guitares qui charment. Puis les instruments se soudent pour devenir un stoner compact avant de se lancer du une chevauchée sabbathienne. Un pur délice ! A ce moment précis je comprends pourquoi j'aime cet album instrumental : j'y retrouve ce qui faisait la force des envolées du trio Butler/Iomi/Ward des débuts. Puis le morceau repart vers un stoner-rock plus actuel, se permettant des incartades jazz-rock et un beau dialogue guitare/basse.
- "C - D" se conclut par "D3", un morceau de moins de deux minutes qui me fait penser au début du "Bron Y Aur Stomp" de Led Zep.
"C - D" est un opus extrêmement kiffant, truffé de moments savoureux qui ne sont pas sans rappeler le brio des pionniers du genre métal du early 70's. Le son a trouvé la juste dose de vintage pour être dans le ton. "C - D" ravira donc même ceux qui, comme moi, ne sont pas habituellement preneurs de l'exercice instrumental, parce qu'il ne s'agit pas ici de l'album d'un virtuose soutenu par deux compères, mais bel et bien d'un power trio dans lequel chaque instrument amène sa pierre pour construire l'édifice.
Technique, Fuzzcrafter ? Aucun doute si Pépé St@kaTTo l'affirme. Mais il avait raison l'ami St@kaTTo : peu importe la technique, c'est le plaisir qui prime. Cet opus en regorge, et quand on pense que tout ça a été capturé live, on imagine la surdose de bohneur de la petite souris du studio...
Line-Up :
- Vincent Quilichini - Guitars
- Sacha Besson - Bass, Acoustic Guitar, Bouzouki
- Guillaume Coplo (Orion Dust, Mama's Good Fellows) - Drums, Darbouka, Modular Synth
Tracklist :
- C1 (04:55)
- C2 (13:13)
- C3 (03:58)
- D1 (04:19)
- D2 (13:18)
- D3 (01:50)
Liens :
https://open.spotify.com/album/1qJCzDQsCvmZVjJqeya6Ez
https://fuzzcrafter.bandcamp.com/album/c-d
https://www.facebook.com/fuzzcrafter
https://www.youtube.com/channel/UCEIPX8UOLHHAp602JZMLZ8Q/featured
Les 100% Bio de Pépé St@kaTTo : ITOIZ
Le 14/12/2020
Groupe : Itoiz
Genre : Rock Progressif / Pop Rock
Influences : Doors / Fleetwood Mac / Jethro Tull / Police / Clash / Mike Oldfield / Santana / Pat Metheny
Origine : Mutriku (Euskal Herri / Pays Basque, Espagnol et Français)
Années actives : 1978 – 1988
Par Pépé St@kaTTo
Line-up :
- Juan-Carlos Perez (guitare, chant)
- Jose «Foisis » Garate (basse)
- Jose A. Fernandez (piano, claviers jusqu'en 1985)
- Estanis Osinalde (batterie jusqu'en 1979)
- Joseba Erkiaga (flûte jusqu'en 1982)
- German Ors (guitare de 1981 à 1983)
- Jimmi Arrabit (Batterie à partir de 1982 également dans le groupe Sustraia)
- Jean-Marie Ecay (guitare de 1983 à 1985 il a aussi joué pour Nougaro)
- Xabi Pery (guitare) 1987-1988)
- Mario Vilas (piano de 1985 à 1986 également dans le groupe Gazteok)
- Andrej Olejniczak (saxo)
- Nando De La Casa & Didier Real (claviers et percussions)
- Yassa Taldea (backing vocals)
La petite histoire …
C’est sous l’impulsion de deux jeunes lycéens basques espagnols de Mutriku que commence l’histoire d’Itoiz en 1973. Juan-Carlos Pérez (chant/guitare) et José « Foisis » Garate (basse) débutent sur scène sous forme de duo, ils choisiront le nom d’Akelarre (qui signifie « pâturage pour les boucs », c’est également le lieu dans la mythologie basque où les sorcières célèbrent leur Sabbath).
Ils seront très vite rejoints en 1974 par Estanis Osinalde (batterie), Antton Fernandez (claviers) et Joseba Mendizabal (guitare). Ils changeront alors leur nom de scène en « Indar Trabes » (poutres de force, nom choisi pour « bien cimenter » le groupe). Ils jouent d’abord du rock progressif légèrement teinté de jazz, puis pour essayer de vivre de leur musique, font comme tous les jeunes groupes de l’époque des « baloches », alternant en concert les tubes des autres et leurs propres compo (La plupart des titres sont composés par Juan Carlos Pérez et les paroles écrites par de jeunes poètes Joseba Alkalde et Joseba Garcia). Leur popularité naissante leur permettra également de participer aux festivals rock de la région.
En 1978, ils feront partis des premiers artistes à enregistrer dans le nouveau studio de la maison de production « XoXoa » (le merle) leur tout premier album « Itoiz ». Ils en profiteront pour changer une nouvelle fois de nom, cette fois-ci définitivement… en Itoiz (qui est le nom « topographique » qui désigne un endroit marécageux, généralement une mare, près d’une ferme ou pataugent les volailles).
La revue « Ozono » (la référence de la culture underground basque) leur rédige une très bonne critique et classe l’album « disque du mois de janvier 1979 », un cran au-dessus des sorties anglo-saxonnes de l’époque !
Cet album faillit être le seul et unique d’Itoiz. Lors de sa sortie, deux de ses membres étaient en effet appelés sous les drapeaux et les autres, prêts à jeter l’éponge.
Juan Carlos Pérez, seul rescapé travaille sur un concept d’album symphonique et pop-rock « Ezekiel » (prophète de l'Ancien Testament), l’histoire d’un jeune qui se révolte contre la violence d’un monde opprimant. Enregistré avec des musiciens de studio, on retrouve également dans cet album des chanteuses qui font de superbes choeurs, du saxo et même du violon. Celui-ci sortira en 1980 sous le label « Xoxoa » et sera la plus forte vente au Pays Basque cette année-là. Les lecteurs de « Musika » élisent alors Itoiz comme le meilleur groupe basque.
En 1982, le groupe est composé de Juan Carlos Pérez, Foisis, Antton Fernandez, et leurs deux nouveaux membres, Germán Ors à la guitare et le génial batteur Jimmy Arrabit (qui restera à son poste jusqu’à la dissolution du groupe). Ils seront approchés par Polydor et CBS mais refuseront toutes leurs propositions au profit du label basque Elkar pour la sortie de leur 3ème album « Alkolea » (Alcool).
Pour son disque suivant « Musika blai » (musique mouillée) Germán Ors est remplacé par le guitariste de Saint-Jean de Luz Jean-Marie Ecay. Cet opus est résolument plus mélodique, pop-rock, très influencé par Fleetwood Mac que Jean-Marie a fait connaitre au groupe. Le public sera conquis et les éloges unanimement positives en cette année 1983.
Après de nombreux concerts, Itoiz sort en 1985 son cinquième album qui sera peut-être le plus intimiste, « Espaloian » (sur le trottoir) dans un style toujours aussi rock, mais également reggae et pop. C’est un nouveau carton pour le groupe dont la renommée dépasse alors les frontières du pays basque. Ils joueront ainsi à Madrid (en 1ère partie du groupe Psychedelic Furs) puis en France.
Les nombreux concerts donnés dans l’Hexagone et leur popularité toujours plus importante poussent Itoiz à venir enregistrer en cette année 1987 leur 6ème galette, « Ambulance », au studio Damiens à Paris (avec Xabi Pery leur nouveau guitariste). Ce disque donnera l’occasion au groupe d’affirmer leur étiquette de « rock basque de qualité internationale » !
C’est la fin …
Cette même année, Itoiz enregistre son double album live au Palais des Sports de Getxo de Bilbao devant plus de douze mille spectateurs, l’excellent « …eremuko dunen atzetik dabil » (Chasse les dunes de la région). L’ambiance est chaleureuse sur scène, et même si personne ne laisse rien paraitre, tous savent que se joue là le dernier chapitre de la carrière d’Itoiz, comme un dernier baroud d’honneur ! La pression, la fatigue, la routine des différentes tournées, l’impression d’avoir tout donné, et de ne plus rien avoir de nouveau à dire après dix années d’existence auront raison du groupe. C’est usé mais déterminé à arrêter l’aventure qu’ils donnent leur dernier concert à Eysines (33) en avril 1988.
Une légende basque …
Itoiz avec son héritage unique fait partie du patrimoine basque avec Minxoriak, Errobi, Oskorri, ces groupes qui ont tous à leur niveau modernisé la culture traditionnelle en lui offrant ses plus belles lettres de noblesse, sans en oublier ni renier ses racines. Le groupe avec ses paroles en basque en plein "post franquisme", a ainsi relevé un sacré challenge, car Itoiz n’a jamais cherché à profiter des mouvements ou pensées politiques de l’époque. A travers ses différents albums intemporels, le groupe a su véhiculer des messages d’espoir, d’amour et de joie en concentrant ses efforts sur la poésie de ses textes et la qualité de ses compositions.
Ce groupe mythique aura ainsi marqué au pays basque toute une génération de 1974 jusqu'en 1988, date de sa dissolution, et même au-delà puisque sa chanson "Lau Teilatu" véritable hymne basque est apprise dans toutes les écoles…
Les Liens :
https://youtu.be/BUQNvWpIqTE
Itoiz Youtube :
https://www.youtube.com/channel/UCaWPuxh_acnvS2-zL15R2lQ/featured
Liens Facebook :
https://www.facebook.com/Itoiz-156746901008461
https://www.facebook.com/ItoizBand
Groupe de cover d’Itoiz :
https://www.facebook.com/foisisjaunak