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Chronique d'Album : KROKODIL DENTAL PLAN (Stoner), Feed My Krokodil (EP - 2020)
Le 24/11/2020
Groupe : Krokodil Dental Plan
Album : Feed My Krokodil (EP - 01/12/2020)
Genre : Stoner
Origine : Meaux
Par Ahasverus
Le Groupe :
Krokodil Dental Plan est un trio originaire de Seine-Et-Marne qui s'est formé en réaction aux attentats du Bataclan.
Il se compose de Ben (Guitare et Chant), Thierry (Basse) et Beucè (Batterie).
Sur les influences de la formation, Ben expliquait en 2019 :
"Nous sommes avant tout un groupe de Punk mais nous avons aussi des influences Rock et Stoner comme Fu Manchu, Monster Magnet et Clutch pour le côté Stoner, et des groupes comme The Bronx, The Ramones ou les Nashville Pussy pour le côté Punk et Rock."
(https://musicsshoot.wordpress.com)
Quelques faits d'armes : le groupe a partagé la scène avec Phil Campbell & The Bastards Sons, Tagada Jones, et Will Barber ; il a également gagné un concours qui lui a permis de se produire lors de la onzième édition du Skaterock de Chelles.
Krokodil Dental Plan sort sa première démo en 2017, puis un EP cinq titres en 2019.
Il revient en 2020 avec un nouveau six titres :
«Feed My Krokodil»
L'Album :
«Feed My Krokodil» est un six titres, cinq en anglais, un en français, d'une durée d'environ vingt-sept minutes.
Mejej Studio et Duff Rodriguez signent l'enregistrement de la batterie. Huitisch Mastering a réalisé le mastering.
L'artwork est signé Hugo Gravel. (https://www.instagram.com/hugravel/)
L'EP sortira en physique et en digital le 10/12/2020.
Les Critiques :
- "Krokodil Dental Plan prend plus que jamais son élan et ne semble pas résolu à desserrer la mâchoire ! Une bonne claque !"
Rock'N Force - "Six titres, six bastos dans ta tronche. C’est aussi simple que cela."
https://hardrock80fr.wordpress.com
Notre Avis :
Deuxième EP des Franciliens , «Feed My Krokodil», millésime 2020 de Krokodil Dental Plan, soulève la poussière dès la première piste avec "Clone Zombie", un titre énergique. Même si l'instantanéité du punk n'est pas écartée ("Né Pour Perdre"), l'album penche aussitôt du côté du stoner. La voix blanche et rocailleuse de Ben n'est pas étrangère à l'effet : c'est elle qui donnera le cap, et elle saura séduire les amateurs de Motörhead et de Nashville Pussy.
Les titres se saupoudrent parfois d'un groove succulent ("Die A Million Times", "Hot Served Enemy") qui prend encore de la saveur quand les musiciens investissent l'espace ouvert par la formule trio. L'oreille se régale alors des cymbales, des lignes de basse, des soli de guitare.
On tient donc un EP de stoner énergique et groovy, dont le moteur ronronne comme celui d'un camion bien réglé ("Old Man Of Sorrow"). Un moyen de locomotion fiable pour la traversée d'un desert-rock vigoureux qui ne vous coûtera que cinq euros. Départ le 01/12/2020. Mais on peut déjà réserver son billet.
Les Liens :
- Acheter l'EP :
https://kdp.bigcartel.com/?fbclid=IwAR2or0VXh4pZ5liBtRHpIOTuqB1iGX4zEmeTfnt44oQABBnXFZRlB6KcZV4 - Krokodile Dental Plan sur Facebook :
facebook.com/krokodildentalplan - Instagram :
instagram.com/krokodildentalplan
Ingrid (Jirfiya, Oscil), parle de son album préféré
Le 22/11/2020
« Elle avait enfilé cette robe-tutu blanc à tête de cygne sur le tapis rouge des Oscars. »
Alors que se profile "Still Waiting", le nouvel opus de Jirfiya qui sortira le 25/11/2020, nous avons demandé à Ingrid, sa chanteuse, également vocaliste d'Oscil, de nous présenter son album préféré.
Voici sa réponse.
On connaissait Ingrid pour sa jolie voix, elle nous donne l'occasion de découvrir sa plume. Et donc un album qu'elle aime particulièrement... et qu'elle dépeint avec un réel talent littéraire.
Mon Album Préféré, par Ingrid (Jirfiya, Oscil)
Un cygne au long cou enlaçant le sien, la langoureuse Björk s'abandonne, presque nue sur des galets.
Après les pochettes sophistiquées et mythiques, comme celle du précédent album “Homogenic”, la sobriété en noir et blanc de “Vespertine” rappelle la photo de Mondino de “Début”, le détail kitch en plus.
BJORK - Début (1993)
On l’a reconnue ! Elle avait enfilé cette robe-tutu blanc à tête de cygne sur le tapis rouge des Oscars, en pastiche du chic hollywoodien, et les tabloïds en gloussent encore. Nommée alors pour son duo émouvant “I've Seen It All”, sur la B.O. de “Dancer In The Dark”, elle y fait une prestation magique, quoiqu’un peu expédiée par le timing certainement. Et Thom Yorke, sa moitié de ciné, n’y est pas. Et puis c’est Dylan et sa voix de canard qui gagnent. Couac.
A cette époque-là, elle sort du triomphe palmétaire de “Dancer In The Dark”, et l’on saitmaintenant qu’elle s’en est pris plein les plumes de la part du libidineux von Trier sur letournage, Her Too . Avec cette robe espiègle, elle est déjà en promo pour son futur album,dont le cygne blanc sera l’emblème, décliné même en logo kawaï sur une série de T-Shirts (j’ai !).
VESPERTINE donc.
Une oeuvre apaisée que Björk a voulu comme un retour à soi. Un conte de glace et de feu, célébrant son amour pour son compagnon d’alors, et leurs ébats qu’on imagine torrides dans un sanctuaire feutré, un cocon secret couvé par les aurores boréales et réchauffé par les étincelles des chairs.
Au coeur de l’album, une boîte à musique obsédante qui me hante encore, et qu’on entend dès l'intro de “Pagan Poetry”, dans l’instrumental “Frosti” et la céleste “Aurora”. Cette boîte à musique en cristal qu’on retrouve en ouverture de la tournée suivante, posée sur ses genoux, égrenant une mélodie introspective. Un concert inoubliable où le duo Matmos marchait dans un petit carré de glace, dont le son était repris en direct. Où le choeur de chanteuses Inuit résonne encore dans les hauteurs du plafond doré. Où la harpe de Zeena Parkins et la voix déchirante de Björk vous coupaient le souffle sur “Generous Palmstroke”.
Les crépitements de “Cocoon”, les choeurs majestueux de “Undo”, les ornements de harpe de “An Echo A Stain” : à chaque plongée renouvelée dans ce palais aux recoins intimistes, depuis tant d’années, autant de fins détails à débusquer que sur les parois d’une galerie deminéraux.
Et cette voix, une des plus marquantes de ces trois dernières décennies musicales. A rebours de tous les standards, et ici encore magnifiée du moindre souffle court à l'envolée la plus pure d’émotion.
Quelques mots enfin sur l’écrin visuel, comme toujours hyper maîtrisé chez Björk. D’abord, une police de caractères spécialement créée pour l’album et les sorties DVD, et donc ce cygne énigmatique décliné en goodies.
Puis les clips, dont celui de “Hidden Place”, sorti en premier, où un fluide animé en 3D lui passe par tous les pores et muqueuses du visage. Celui de “Cocoon”, dirigé par Eiko Ishioka, où nue comme un ver luisant, elle joue avec un fil rouge tentaculaire qui finira par l’étreindre entièrement. Et mon clip et morceau préféré, “Pagan Poetry”, dirigé par Nick Knight, aux images X subliminales et pas que, et qui s’achève dans un climax masochiste.
“Vespertine” est une ode à l'érotisme et aux jeux amoureux, l’oeuvre d’une femme épanouie, et peut-être un des derniers albums accessibles de Björk, avant qu’elle ne s’enferme quelque peu dans sa tour d’expérimentations geek. C’est en tout cas un album majeur, qui offrait un refuge de volupté musicale quand le monde de cette fin d’année 2001 allait s’écrouler pour longtemps.Jirfyia
Chronique d'album : Bliss Of Flesh (Black Metal), Tyrant (2020)
Le 17/11/2020
Groupe : Bliss Of Flesh
Album : Tyrant (30/10/2020)
Genre : Black/Death Metal
Origine : Calais
Par Ahasverus
Le Groupe :
Bliss Of Flesh est un groupe de Black/Death Metal qui s'est formé en 1999 à Calais.
Son line-up se compose de Necurat (Chant), Sikkardinal et Pandemic (Guitares), J. Poizon (Basse) et Fleshstigma (Batterie).
Après deux démos (en 2001 et 2005), un EP (en 2006), un split-CD avec Bloodhammer (2007) et une trilogie (2009/2013/2017) tournant autour de la Divine Comédie de Dante, le groupe revient avec un nouvel album en 2020...
"TYRANT"
L'Album :
"Tyrant" est un neuf pistes d'environ quarante cinq minutes.
Sa musique a été composée en quinze jours par Sikkardinal, guitariste du groupe.
Pour mieux s'imprégner de l'ambiance des compositions, Fleshstigma a enregistré certaines parties de batterie dans le noir.
L'album a pour thématique le "discours de la servitude volontaire" écrit par Etienne de la Boétie aux alentours de 1575, qui veut que seule la servitude de l'homme permet au tyran de rester au pouvoir.
"Tyrant" a été enregistré aux Vamacara Studio (Dagoba, Loudblast) de Clisson par HK Krauss.
L'artwork est signé par le tatoueur/illustrateur hongrois Balázs Jacsó.
L'opus est distribué par Listenable Records. Il existe en édition vinyle limitée, noir ou or. Il n'en reste, sous ce format, que quelques exemplaires.
Les Critiques :
- " Il se dégage de cet opus un univers auditif ambitieux dans le bon sens du terme."
https://www.metalfrance.net - "Encore une fois Bliss of flesh nous offre un album majestueux de death metal avec des accents de black tout à fait énorme !"
https://www.artnroll.net. - "Une ode à la tyrannie qu’il ne faut surtout pas rater."
http://www.soilchronicles.fr. - "Un album de black/death metal exceptionnel qui ne manquera pas dans les années à venir par se faire une place au Panthéon des albums français du genre."
https://hardforce.com. - "Chaque titre à quelque chose à proposer aussi bien sur le plan musical que sur le plan du concept et de l’ambiance."
https://www.metalmadtv.com.
Notre Avis :
"Tyrant" est le fruit d'un travail remarquable.
Généralement impressionnant comme un bulldozer sans freins laché dans une descente, il sait se parer d'une belle finesse pour nous laisser respirer quelques instants au milieu de paysages martyrisés par le pilonnage basse/batterie et par les salves des guitares qui parachevent l'ouvrage par des dissonances bien senties.
Comme les dorures de Balázs Jacsó donnent du relief à son artwork, des choeurs féminins viennent aérer les compositions, tandis que Necurat use de son chant pour multiplier brillamment les personnages et les ambiances.
L'ensemble nous est servi efficacement par le Vamacara Studio avec du gros son. Et puis il y a cet assemblage bien pensé, neuf morceaux qui s'enchaînent comme si chacun se voulait la suite de l'autre.
Tout cela fait de "Tyrant" une réussite, et surtout une oeuvre plutôt qu'une suite de chansons.
Black, beau et puissant, cet album peut rivaliser avec n'importe quelle sommité du Black international. Il est à même de susciter des vocations, des conversions pour le style. Il est donc à écouter sans tarder.
Les Liens :
Bliss Of Flesh sur Facebook :
https://www.facebook.com/BLISSOFFLESH
Bliss Of Flesh sur Spotify :
https://open.spotify.com/artist/0Ek9oxwwOmxeZkkiICquQe
Bliss Of Flesh sur Bandcamp :
https://listenable-records.bandcamp.com/album/tyrant
https://blissofflesh.bandcamp.com
ALKEMY : le point sur Resilience "bis".
Le 15/11/2020
Groupe : Alkemy
Album : Resilience (2020/2021)
Genre : Métal symphonique
Origine : Genève (CH)
Par Ahasverus
Alkemy par Flo Photos
En été 2019 sortait "Resilience", le premier album du groupe de métal symphonique Alkemy.
En octobre de la même année, patatras ! Les Suisses annonçaient qu'ils retiraient cet opus des ventes suite à des problèmes de droits portant sur les titres "I do not belong to anyone" et "Resilience".
Malgré que l'album soit déjà distribué, Alkemy décidait de revoir sa copie, et proposait aux fans l'ayant déjà acheté de leur renvoyer gratuitement la nouvelle version avec trois chansons supplémentaires.
Un peu plus d'un an après, nous avons demandé à Katia, fondatrice et chanteuse de la formation, un point sur ce "Resilience-bis".
"L'album "bis" sortira au printemps 2021 avec les mêmes chansons et des nouvelles."
Katia : Nous avons en effet sorti un album en 2019 sous le nom de la Résilience, que nous avons dû retirer des ventes car une collaboration s'est retractée, un peu par ma faute aussi... je m'explique : j'ai produit le CD et envoyé le tout au pressage... je n'ai pas rempli tous les formulaires de la SUISA (équivalent SACEM). Je comptais le faire bien sûr, mais le temps est passé et j'ai mis cette tâche au second plan... c'est une longue histoire car le contexte est particulier sur cette retractation. Du coup on a décidé de retirer le CD physique des ventes lors de nos concerts, commandes en ligne etc, pour ne laisser plus que les versions validées/signées en ligne - dématérialisées. C'est pourquoi nous travaillons sur l'album "bis" qui sortira au printemps 2021 avec les mêmes chansons et des nouvelles, sans les covers, par manque de droits (je n'ai pas fait les démarches et ne compte pas les faire malgré tout le gros boulot et les coûts investis).
Y a-t-il encore des guest sur les chansons de la version "bis" de Resilience ?
Katia : Oui il y a encore des guests, selon les chansons :
- Resilience : sera rechanté par un autre homme - nous avons eu trop de soucis avec le chanteur précédent et on renonce à poursuivre avec lui.
- Coupable d'etre victime : est une collaboration avec Stéphanie Y. Fischer, qui a publié un livre du meme nom. Elle a écrit les paroles en francais, on les a adaptées.
- Escape to be free : c'est du 100% Alkemy.
- The Eyes of the Other : Alkemy et Steff Perronne, un ami qui a adapté les paroles selon un texte que je lui ai envoyé.
- My friend : une amitié avec mon amie Jess, avec qui j'ai fondé Alkemy en 2010. Elle nous a quitté en 2016 pour d'autres projets de musique country/rock.
- I do not belong to anyone : collaboration avec une amie qui s'est retractée. Du coup on vient de sortir en ligne la nouvelle version, "I belong to no one".
- Fighter's Way : parle du parcours du combattant, en lien avec mon histoire toujours, et assez révélatrice, comme la prostitution...
- Forgiveness : parle du pardon.
Un point sur le line-up et le rôle de chacun dans le groupe ?
Katia : Je compose les orchestrations sur ordi en MAO (NDLR : musique assistée par ordinateur). Mon métier de base c'est d'ailleurs la publication assistée par ordinateur. J'écris les paroles (mon histoire) et je fais les voix. Michel compose et enregistre sa batterie. Jack compose et enregistre ses guitares (rythmiques et solos). Bibi compose et enregistre sa basse.Olivier gère notre son live. On est totalement indépendants (in-ears sur tablettes, etc). Seule la batterie est gérée par la salle.
Enfin on a créé l'association Wings Music & Events en 2014, en même temps que notre premier festival Female Metal Fest, et du coup l'asso gère également les finances du groupe Alkemy. Personne ne perçoit d'argent, tout est ré-investi pour organiser des concerts et donc se produire, en plus du festival annuel. Bien sûr 2020 n'a pas pu voir se réaliser la sixième édition du fest, on espère la retrouver en 2021.
Ahasverus remercie Katia pour son accueil et sa disponibilité.
Ecoutez et soutenez Alkemy :
https://www.alkemy.ch/music
Les liens :
Wings Music & Events :
www.wingsmusicevents.ch
Female Metal Fest :
https://www.facebook.com/FemaleMetalFest
Chronique d'album : SPEED ROCK MACHINE (Hard Rock), "Speed Rock Machine" (EP - 2020)
Le 11/11/2020
Groupe : Speed Rock Machine
Album : “Speed Rock Machine”
Genre : Hard-Rock / Rock’n’Roll vitaminé
Influences : AC/DC / Motörhead / Rose Tatoo
Origine : Vence (2005)
Sortie : 23/10/2020
Par Pépé St@kaTTo
A la mémoire de mon ami Jean-Luc Wallendorf, j'aurais aimé que l'on puisse les voir ensemble en Live !
Keep Rockin' in Heaven poto...
Crédit photos @laurem
Line-up actuel : J.-PA Makarian : chant / guitare / harmonica)- Phil The Riff (lead guitare)- Kriss (basse)- Floo Ryhan (batterie)
Anciens membres : Rodo Rockblaster (Batterie) - Boris Saruman (Basse) - Solcarelus (basse - Guitariste à Porno Graphic Messiah)
Un peu d’histoire :
Y a des groupes qui se sont taillés leur réputation à coups de hache, et d’autres qui ne font pas dans la demi-mesure et qui choisissent la tronçonneuse ! C’est le cas de Speed Rock Machine…
Composé au départ de J.-PA Makarian (chant/guitare/harmonica), Phil The Riff (guitare), Danny Cash (Basse) et Thierry (Batterie), le groupe a commencé très vite à se faire connaitre dès 2005 dans la région niçoise, pour rapidement atteindre une renommée dans les départements limitrophes, voire plus loin.
Toutes les occasions sont bonnes pour jouer leur rock’n’roll survitaminé : bars, pubs, rassemblements biker’s, festivals divers et même la Maison d’Arrêt de Nice ! Cette année 2005 sera également l’occasion pour Speed Rock Machine d’enregistrer, en seulement deux jours, une démo de quatre titres pour présenter le groupe.L’année suivante, Marc Varez (ex-batteur de Vulcain) les convie chez lui pour une séance d’enregistrement, mais également pour leur offrir la chance de jouer avec plusieurs autres groupes sur Les Andelys (27). Un «concert d’anthologie» partagé avec Marc lors de la reprise de «Ace of Spades» de Motörhead !
Après avoir longuement tourné en 2007 et rodé de nouveaux morceaux, SRM entrera en 2008 au Studio Marilyn de Cagnes-Sur-Mer pour enregistrer leur premier album «Rebelle et fier» ils y rencontreront Mamad Rafati, leur nouvel ingé-son. Ce premier album de treize titres fait la part belle au Rock’n’Roll mais aussi au Hard Rock de la belle époque.
A partir de 2009 le groupe enchainera les concerts et jouera inlassablement partout où il est possible de faire rugir les amplis ! Il s’est dernièrement distingué, en 2019, lors du «Hell’s Week» de Roquebrune-sur-Argens.
Quinze ans après sa formation, et douze ans après son premier album autoproduit, Speed Rock Machine sort enfin son deuxième album, un EP de cinq titres sur le Label M&O Music, enregistrement et mixage au JDS Live Studio de Saint Laurent du Var. Management : Azur Digital Conseils.
Fait d’armes :
Premières parties de Soldat Louis, Vulcain, Calvin Russell, American Dogs et Satan Joker.
Discographie :
- 2005 démo 4 titres :
01. Mon cœur a quelque chose planté dedans 02. Rebelle et fier 03. J’en veux encore 04. Black
- 2008 1er album «Rebelle et fier» Autoprod. :
01. Rock 'n' Roll Man 02. Cette fois c'est la bonne 03. Tu me donnes envie 04. Le vieux loup 05. Illégal 06. Jusqu'en enfer 07. Au black 08. Retiens tes chaines 09. J'ai pas de quoi payer 10. Ange de l'Enfer 11. J'en veux encore 12. Rebelle et fier 13. Bye bye
- 2020 2ème album « Speed Rock Machine » - M&O Music :
01. Dans mes veines 02. Playing Rock’n'Roll 03. Cette fille 04. Suicide girl 05. Désir
(https://speedrockmachine.bandcamp.com/releases)
Dès les premiers riffs Acédéciens le ton est donné, ce skeud sera bien rock’n’roll comme nous l’a toujours prouvé Speed Rock Machine.
«Dans mes veines» est puissant et hargneux, la section basse/batterie martelant tout le long du morceau son rythme implacable ne pourra que vous faire taper du pied à son écoute. Le son des guitares est énorme, un véritable déluge sonore, une tempête assurément heavy ! Mais pourrait-il être autrement avec le matos de folie utilisé !?
Le second morceau «Désir» va faire monter la température d’un cran tant les paroles de l’ami Jean-Pa se veulent sensuelles. Une structure de morceau encore bien rock’n’roll, voire teintée de blues-rock avec son intermède d’harmonica.
Le superbe «Suicide Girl» avec son double riff d’intro poursuit son orgie de décibels. La basse est bien lourde, la batterie toujours aussi percutante. Les chœurs chantés sur un refrain typé très «anglo-saxon» apportent une belle énergie au morceau. Le chant conclut sur un hurlement final de toute beauté qui n’est pas sans rappeler un certain Bon Scott.
«Playin rock’n’roll» avec sa rythmique carrée et métronomique digne des frangins Young enclenche le morceau suivant. De gros riffs bien puissants, une grosse caisse seule en intermède, un pont de basse profond et sourd vont balancer, tel un missile, le solo de fin pour un retentissant hymne au rock’n’roll !
Dernier brûlot de l’album «Cette fille» débute et termine sur un solo d’harmonica, véritable déclaration d’amour, ce morceau au tempo tantôt rock, tantôt speed, tantôt bluesy conclura magistralement cet EP.
Voilà, le barillet est vide, SRM vient de balancer ces cinq bastos ! Que dire, la messe est dite… Du pur Rock’n’Roll superbement chanté dans la langue de Molière. Des compositions que l’on ne peut qu’apprécier, appuyées par un son surpuissant.
En quinze ans le groupe aura su rester fidèle à lui-même, jusqu’à la pochette de l’EP qui demeure épurée et simpliste, ne reprenant que le logo rouge du groupe sur fond noir. Bref, l’essentiel. Mais, comme aurait dit Alfred, «Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !». Surtout si c’est du «Jack’s» serai-je tenté de rajouter…
Un groupe taillé pour la scène, à voir d’urgence (dès qu’on le pourra), tant son énergie Live est immense et communicative… Car les Speed Rock Machine sont de vrais rockeurs qui ne trichent pas ! Ils vivent par leur musique et pour leur musique.
Matoscope :
Phil The Riff :
Gibson Les Paul Custom Black Beauty (1982)
Gibson SG juniorLoïc Le Pape L.Steel G
Ampli Marshall JCM 800 (1986)
Cordes Ernie Ball 10-52
Kriss :
Basse Gibson Thunderbird
Ampli Gallien Krueger
Cordes DR Strings Hi Beams
Effets Compresseur Empress
Floo Ryhan :
Batterie Tama Silverstar
Caisse claire Pearl
Set et Cymbal Zildjian K et Sabian AAX
Pédale grosse caisse Tama Iron Cobra
Jean PA :
Gretsch G6131 Malcom Young I Signature
Epiphone SG Standard
Ampli Marshall JCM 800
Harmonica Hohner... et tronçonneuse Macculloch !
Composition et Paroles :
J.-PA MAKARIAN
Contacts :
M & O Music (Label)
+33/(0)663378449
info.music@m-o-music.com
www.m-o-music.com
facebook.com/momusiclabel
M & O Office (Promotion)
+33/(0)663378449
contact@m-o-office.com
www.m-o-office.com
facebook.com/mooffice
Management :
AZUR DIGITAL CONSEILS
(contact@azurdigitalconseils.com)
Chronique d'album : PAST AND SECRETS (Metal Progressif), "Memories" (EP - 2020)
Le 29/10/2020
Groupe : Past and Secrets
Album : “Memories”
Genre : Métal Progressif / Atmosphérique / Djent (*)
Influences : Periphery / Meshuggah / Pink Floyd (?)
Origine : Lille (2019)
Sortie : 07/10/2020
Par Pépé St@kaTTo
Line-up :
- Yohan Delasalle : multi-instruments (Ex-guitariste de Misery)
- Guitaristes invités : Ludovic Dinh, Pat Mulot, Tiem et Oscar Salas
(Mixed and Mastered by Vyrah Studio)
Après «Baby M», paru le 25 septembre 2019, mixé et masterisé par Mickael Streckleg (Kickace Productions) et featuring Mika Dienstun, premier morceau annonçant la naissance du projet, puis «Born», paru le 14 décembre 2019 avec en invité Pat Mulot, le mini EP 5 titres «Memories» sort enfin le 07/10/2020.
Past and Secrets est avant tout le projet solo de Yohan Delasalle, compositeur et guitariste de génie comme nous le découvrirons en explorant cet album instrumental.
L’album
1. Heaven For Them
2. Strange Mystery (feat.Ludovic Dinh)
3. BoRn (feat.Pat Mulot)
4. Dancin' Together (feat.Tiem)
5. The Day You Turnaround (Feat.Oscar Salas)
- Après avoir jeté un oeil sur la pochette pastel et sobre de «Memories» qui nous annonce d’emblée un plongeon dans un hyper-espace Progressif et futuriste, l’EP démarre avec «Heaven for them». Avec une intro d’éléments déchainés (pluie et orage) vite rejoints par une nappe de clavier très ambient, les parties guitares aériennes font à leur tour une entrée fulgurante comme un rayon de soleil pour réchauffer l’auditeur. La mélodie apportée par le piano est belle et apaisante, chaque instrument se fondant en une douce alchimie. Une très bonne entrée en matière.
- «Strange mystery» avec son intro langoureuse guitare/synthé laisse place ensuite à un tempo plus endiablé, rythmique lourde et plombée, pour retomber sur un passage plus calme où la basse et le clavier vont amorcer l’arrivée du solo flamboyant de Ludovic Dinh.
- «Born». On retrouve ici le tout premier morceau de Past and Secrets, véritable genèse du projet. Mon morceau préféré de l’album, le plus abouti à mon sens et le plus Métal Prog’. Un battement de cœur lance le morceau dans un bouillonnement de claviers très atmosphériques appuyés par une rythmique implacable. On retrouve au milieu du morceau le pont au synthé très lent qui va relancer avec plus de puissance la machine et permettre à Patrick Mulot de conclure par une salve de tapping très envolée !
- «Dancin' Together» avec son intro en son clair, ses passages atmosphériques et très dissonants, limite fusion, est également un morceau très aérien, ponctué par des passages alternés de riffs de guitares calmes ou tranchants. Le solo de fin de Diem sur sa guitare headless sept cordes est particulièrement fluide, intéressant et technique (sweeping / speedpicking).
- «The Day You Turnaround» va clore le chapitre de cet EP sur une note de mélancolie. Appuyé par une intro clavier très solennelle et cérémonieuse, la «communion néo-progressive» trouve ici son apothéose : envolées de guitares, fusion magique des parties claviers, chaque instrument s’imbrique parfaitement. Le gimmick récurrent accroche l’auditeur tout au long du morceau et le guide jusqu’au bouquet final du solo de Oscar Salas.
«Memories» laisse place à l’imagination et à la rêverie, une bouffée d’oxygène pour égayer notre époque funeste.
Le niveau de technicité de cet album est hallucinant et ravira autant les amateurs de Métal Progressif que les guitaristes avides de passages techniques !
Très mélodiques par la richesse de ses compositions, Yohan Delasalle livre ici cinq pépites dont il est le seul orfèvre et que je vous laisse découvrir et apprécier :
https://pastandsecrets.bandcamp.com
https://www.facebook.com/Past-and-Secrets-106930977363305
Matoscope
- Yohan Delasalle : Endorsé Laboga (Pologne) tête ampli + cabs, endorsé Skull Strings (7 cordes, tirant 011/072)
- Ludovic Dinh : Endorsé Guitares Ibanez
- Tiem : Guitare Strandberg Boden Original Serie (headless)
- Oscar Salas : Guitare Strandberg Boden Fusion 10th Anniversary Edition
- Pat Mulot : Guitare Jackson 7 cordes
(*) : Le djent est un sous-genre musical de Heavy Métal, dérivé plus précisément du Métal Progressif. Le mot «djent» est tiré de l'onomatopée produite par le son d'une guitare accordée basse, à haut gain et forte distorsion, utilisant la technique du palm mute. La technique fondatrice du djent consiste en l'application d'une distorsion et d'un gain particulièrement élevé, le tout en restant très propre et précis (notamment grâce à l'utilisation de Noise Gates), associé à un sous-accordage conséquent (allant du Drop A au drop E à l'octave), sur une guitare électrique à sept cordes ou plus (souvent huit). Cela entraîne au jeu un son mat, particulièrement saturé, aux sonorités agressives, mais néanmoins très propre et tranchant. (Source : Wikipedia)
Chronique d'album : SEEDS OF MARY (Rock/Grunge) - Serendipity (2020)
Le 28/10/2020
Album : Serendipity (2020)
Genre : Rock / Grunge
Origine : Bordeaux
Par Ahasverus
Le Groupe :
“SERENDIPITY”
L'Album :
SEEDS OF MARY, "Serendipity" (2020)
“Dans chaque album j'ai inclus une citation qui permet au disque de dépasser le cadre purement musical. Cela fait de l'album une réelle expérience esthétique. En tout cas c'est l'effet recherché pour ma part. Ça montre que la musique est avant tout composée avec l'émotion et que nos influences en la matière se trouvent dans diverses formes artistiques. Cette phrase de Proust met l'accent sur le jeu du regard et des perspectives qui est un thème central dans les visuels mais qui a grandement influencé les paroles également.”
Les Critiques :
-
“Un Seeds Of Mary au meilleur de sa forme. Bravo.”
https://amongtheliving.fr -
“Ce groupe va ravir les fans et les amoureux de ce style qui porte en lui une classe certaine et une empreinte assez personnelle. Du beau boulot !”
https://www.metalfrance.net -
“Une musique ambitieuse très inspirée.”
https://hardrock80fr.wordpress.com -
“Les Seeds Of Mary nous ont habitués à du haut de gamme et une nouvelle fois nous ne sommes pas déçus !”
https://bratsindiemusic.wixsite.com -
“Une véritable réussite qui saura plaire à un public très large.”
https://chairyoursound.com -
“Un album de qualité. Il serait dommage de le rater.”
https://www.pavillon666.fr
Notre Avis :
On surligne en post-scriptum le magnifique travail de Julien sur les visuels, puisqu’un album de Seeds Of Mary c'est d'abord un bel objet. Vous choisirez donc une version physique, CD ou LP, elle vaut nettement les quelques euros de différence.
Les Liens :
Chronique d’Album : OVTRENOIR (Post Metal), “Fields of fire” (2020)
Le 23/10/2020
Album : Fields of fire (disponible le 23 octobre 2020)
Genre : Post Metal / Post Hardcore / Cold Dark (?)
Influences : The God Machine, A Storm Of Light, Breach, Cult Of Luna
Origine : Paris
Par Pépé St@kaTTo
Line-up
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William Lacalmontie - Guitar, Vocals (Throane)
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Dehn Sora - Guitar, Backing Vocals, Drones, Theremin (Throane / Treha Sektori)
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Julien Taubregeas - Drums (The Great Divide / Throane)
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Angéline Seguelas - Bass, Backing Vocals (Throane)
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Olivier Dubuc – Guitar Live (Throane / ex The Last Embrace Band)
Le Groupe
La discographie
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EP « Eroded » (2016)
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Single « Inherit the dust » (2018)
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CD « Fields of fire » (2020)
Quelques faits d’armes …
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Espace B avec Rosette & North - Paris (2017)
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OTB Fest au Glazart avec Jaye Jayle / Emma Ruth Rundle / Dälek – Paris (2017)
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Avec Dirge & Throane : Farmer de Lyon, Ferrailleur de Nantes, Raymond Bar de Clermont Ferrrand, La Machine à Coudre de Marseille, Bifröst de Rouen (2018)
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Au Point Ephémère avec Rosetta & Wiegedood - Paris (2018)
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Roadburn Festival de Tilburg - Pays-bas (2019)
Le nouvel album
OTVRENOIR, Files Of Fire - artwork Hideyuki Ishibashi et Dehn Sora.
Matoscope
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Guitares : Ibanez AS103BM Exotic Explorer & LTD Eclipse Deluxe EC 1000
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Basse : Rickenbaker 4003
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Amplis : Peavey xXx (Cab Marshall) & Orange
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Effets : pédales BOSS (DD20 - RV6) & ZOOM (G3)…
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Bandcamp : https://ovtrenoir.bandcamp.com/releases
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Facebook : https://www.facebook.com/ovtrenoir/
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Lien œuvre de Dehn Sora : http://dehnsora.portfoliobox.me/
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William Lacalmontie : https://www.william-lacalmontie.com/home