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Le 07/12/2020
KLONE : Open The DOORS
Le groupe de Prog' KLONE a mis en ligne courant novembre cette reprise de "The Spy", tirée de l'album "Morrison Hotel" de The Doors.
Guillaume Bernard, le guitariste du combo poitevin, est à l'origine de ce choix :
"J'écoute les Doors depuis que je suis tout petit et cela a baigné une partie de mon enfance . J'adore le côté Shaman et Psyché de leur musique .
Je garde aussi beaucoup de souvenirs du film The Doors d'Oliver Stone que j'ai regardé pas mal de fois en étant ado.
La chanson The Spy à la base est un titre très blues / piano bar et j'ai voulu en faire un titre à la limite Doom avec une atmosphère plus pesante tout en respectant les codes du morceau .
J’espère que vous aimerez ce titre autant que nous !"
GRORR : Vous en voulez en GRORR ?
Ca bouge chez Grorr !
Les Palois viennent de sortir l'EP "II" et leur nouvel album, "Ddulden’s Last Flight", devrait voir le jour le 26/02/2021.
Il s'agira, selon http://www.radiometal.com d'un concept-album qui rendra hommage aux bandes originales de films d’aventures.
En attendant on propose aux amateurs de prog' et de world music que vous êtes de réécouter "Anthill", le très beau premier LP de Grorr, qui, en 2012, utilisait vielle à roue, sitar, percus africaines et indiennes et autres flûtes japonaises pour nous conter en treize parties la vie d’une fourmilière, de son réveil au printemps à ses guerres d’expansion, s’achevant, le temps d’une révolution, avec l’arrivée de l’hiver.
"We Are Legion", clip d'animation signé Mederic Grandet
Ce bijou est à moins de six euros chez Bandcamp, vous auriez bien tort de vous priver de la qualité audio sans perte que cette plateforme permet de télécharger !
https://grorr.bandcamp.com/album/anthill
NOISS : Let's Make NOISS !
Vous aimez le grunge et les concerts vous manquent ?
Profitant que l'affaire était intégralement filmée par la chaîne de télévision 8 Mont-Blanc, Noiss a mis en ligne une vidéo (d'une qualité que beaucoup vont lui envier) de sa prestation live réalisée en septembre 2020 au Brin de Zinc.
Noiss est un trio basse-batterie-guitare originaire de Chambéry. Formé en 2017, il compte deux EP.
https://noiss-music.com/
LA DISCOGRAPHIE DE SORTILEGE A MOINS DE QUINZE EUROS
"Sortilège" (1983), "Métamorphose" (1984) et "Larmes de Héros" (1986), les trois albums studio de Sortilège, le groupe mythique de Christian "Zouille" Augustin, sont disponibles sur Bandcamp au format numérique pour moins de quinze euros le tout (TTC).
Bandcamp permet de télécharger aussi bien en format MP3 qu'en audio sans perte (WAV, FLAC, etc) et donc d'avoir un son d'une meilleure qualité. C'est également l'une des plateformes qui laisse le plus de marge aux artistes.
https://sortilege2.bandcamp.com/album/larmes-de-h-ros
NOSTROMO EN STUDIO !
C'est une info signée Agence Singularités : le groupe de metalcore suisse Nostromo est entré aux Caduceus Studios pour enregistrer le successeur de l'EP "Narrenschiff", dont est extrait la vidéo présentée ici.
Il s'agira de l'album - Nostromo n'avait pas enregistré sous ce format depuis 2002 - "Bucephale".
Un crowdfunding a été mis en ligne. Il propose des ventes collector (affiches ou peau de caisse claire signées par le groupe, par exemple) et permet bien sûr de pré-commander l'album. Voici son lien :
https://fr.ulule.com/nostromo-bucephale/
BALLS OUT - THE KIDS ARE BACK
Le groupe de hard-rock Balls Out a mis en ligne le premier single de son futur album, successeur du succulent "Let Me In (I Know Someone Inside)" (2019).
Tourné dans la région niçoise, le clip de ce "Back To Real" voit apparaître notamment à l'image l'ex-WASP Chris Holmes (le mean man prépare lui aussi son album).
Chronique d'Album : NOTHING BUT REAL (Rock Fusion), "Nothing But Real (2020)
Le 06/12/2020
Groupe : Nothing But Real
Album : “Nothing But Real”
Genre : Rock Alternatif / Metal / Punk / Stoner / Fusion / Hip-hop
Influences : Skunk Anansie / S.O.A.D / Foo Fighters / Hans Zimmer / John Murphy
Origine : Région Parisienne (2018)
Sortie : 10/07/2020
Par Pépé St@kaTTo
Line-up actuel :
- Hanta : Chant
- Eghan : Batterie
- Victor : Basse (arrangements keyboards)
- Tom : Guitare (arrangements keyboards/gong/cordes)
- Sakar : Avatar / Mascotte (le cinquième membre)
Photographie : Nicolas Cachelin
Membres passés :
David : Basse
Le Groupe :
Nothing But Real n’est pas vraiment un groupe ordinaire tant ses influences sont nombreuses, musicales mais également culturelles (mangas, comics, films).
A l’origine, Tom, le guitariste, qui avait dans ses cartons quelques ébauches de morceaux (riffs, gimmicks, mélodies) de ses anciens projets «Black Reed» et «Twisted Oaks», et David, le bassiste qui l'avait rejoint sur ce dernier, décident de démarrer un nouveau groupe avec le souhait de mélanger du visuel avec un univers décalé.
Très vite, soit moins de deux mois après, la rencontre de personnalités fortes et d’artistes comme Hanta la chanteuse et Eghan le batteur, qui rejoignent la formation, confirme la ligne directrice que doit prendre le groupe ainsi que l’énergie imaginée.
Le quatuor est fin prêt à se lancer dans l’aventure… Nous sommes en juillet 2018.
Deux premiers titres, «Don't you Know»(1) et «Noisy mind», sont enregistrés et mixés au Abbey Rand Studio à Chatel Moron chez Augustin Pannard. Ils sortent au début de 2019 sur Youtube. On y découvre pour la première fois les musiciens (masqués comme les Crimson Glory des 80's) ainsi que Sakar, le cinquième membre, masque blanc, l’œil gauche barré d’un point d’interrogation, au départ pour définir l’identité du groupe, puis un jeu de blanc/noir pour la dualité des personnalités, pour enfin balancer cette phrase : «on n’est rien, mais on est là» ; ce qui a donné «We are nothing but real».
Cet avatar incarne l’âme du groupe, osmose parfaite entre chaque musicien, une énergie commune qui aura pour nom de baptême Nothing But Real (NBR). Tom a trouvé le nom du groupe après quelques répétitions de ces deux premiers titres.
Tels Eddie des Maiden ou Goz des Shaka Ponk, cette «mascotte» sera l’emblème du groupe, et le « ? » la clé qui vous permettra de pénétrer dans leur univers mystérieux.
(1) «Don't you Know» figure sur la quatrième compilation de La Légion Underground
https://lalegionunderground.bandcamp.com/album/we-are-legion-4?fbclid=IwAR0dG3-i5PhxxwtGDeK9Lyks79TGylTIvYUdjB8z9lnBaI4Zzt90azt3pmE
L’album :
• Illustrations & Artworks : Chromatorium Music •
Track List :
01-My daemon • 02-Angels cry • 03-We are nothing but real • 04-Crisis • 05-Therapy toy •
06-Insanity • 07-Sundown
Ce premier opus d’un peu plus de trente minutes est composé de sept titres. Ce n’est pas à proprement parler un concept album, mais il existe bien un fil conducteur qui met le doigt sur les démons qui nous hantent et qui passent vers plusieurs étapes de la vie, la remise en question, la folie, la rédemption, la mort.
[L’enregistrement batterie/basse et guitares a été fait chez Abbey Rand Studio et le chant au Studio le Poisson Barbu à Paris ; une super rencontre avec l’équipe, Léonard, Romain et Susie, précise Tom. Romain a fait le record des voix et Susie a fait le mixage à distance pendant le premier confinement. Chose pas facile pour échanger sur les exigences attendues. Mais au final, me dit-il, elle a assuré grave.]
[«My Daemon» est l’illustration des violences, notamment conjugales, où le conjoint devient oppressant et violent et finit par se transformer en véritable démon enchaînant sa compagne qui finira par trouver la force de s’enfuir et de sortir de cet enfer.] Ce premier morceau débute sur des nappes de clavier bien lourdes qui viennent se superposer au fil de l’intro, comme pour la bande son d’une série de SF. Les parties guitares (tantôt en son clair, tantôt en saturé) précèdent le début du chant, la rythmique se met en place, rapidement épaulée par une basse bien appuyée, la voix d’Hanta se veut suave mais puissante, le refrain est simple et entêtant. Un excellent morceau qui se conclut par un chorus à la wah-wah, bien fusion.
[«Angel cry» dénonce les dérives des réseaux sociaux : influenceurs / followers / Instagrammeurs et la course à la célébrité.] Il démarre sur un gros riff furieux qui sera le fil conducteur de tout le morceau. La dualité des voix féminin/masculin fusionnent comme dans un cartoon ou un manga bien thrashy. Les parties batterie sont épaisses et puissantes. Et, toujours de bons petits plans guitares à la whammy et wah-wah !
Avec «We are nothing but real» et son intro très «Maidenienne», Hanta, la voix proche de Gwen Stefani et Deborah Dyer, nous dévoile toute l’étendue de sa palette vocale, à la fois pop, jazzy, voire très rock. La basse est massive et bien mise en avant. Un morceau énergique, riche en émotions, qui alterne successivement les passages lents, style ballade, et plus rapides, puissants, violents, et abrasifs. Le morceau se termine sur un ultime râle de guitare… un très beau larsen ! Ce titre est un cri de révolte qui à lui seul explique l’existence du groupe puisqu’il en résume les valeurs fonda-mentales. [«Nous ne sommes rien, mais nous existons.» Les évènements passés montrent que le monde est en plein bouleversement, les récentes manifestations dans notre pays le démontrent. Le peuple, se soulève contre une classe dirigeante, déconnectée, méprisante, hautaine et privilégiée par sa position.]
«Crisis» détaille les pulsions violentes et guerrières, ce brusque accès de folie maladive, ce trouble démentiel qui, dans une relation amoureuse, annonce la fin des sentiments, la séparation brutale où la haine prend le dessus sur l’amour. On va également retrouver cet univers mystérieux et cinématographique de «NBR» dans ce morceau très chaloupé, qui débute sur de sublimes nappes de violoncelles appuyées par une basse omniprésente. Le chant est ici aussi très «jazz/rock/groovy», la mélodie du chorus est sublime. Et que dire des parties guitares pêchues et finement ciselées ? Un régal. Mon morceau préféré !
«Therapy Toy» dont le groupe vient de présenter le clip via Youtube, est le cinquième brûlot de l’album. [La crise passe par des pensées sombres, avec l’envie de la punition comme fil conducteur. L’arme à feu, «le jouet», devient une forme de prolongement de l’être… ou quand éliminer devient une «thérapie !»] C’est un morceau punchy dont l’écoute prolongée vous rendra assurément gaga, dans le bon sens du terme ! Les influences musicales vont ici de la pop-rock à la «No Doubt» au gros rock très «Therapy?» ; de subtils riffs au service de cette sublime mélodie qui vous trottera dans la tête un bon moment… et qui se termine sur un double larsen !
«Insanity» va nous permettre d’apprécier pleinement le flow d’Hanta, sur une structure de morceau Hip-Hop et Stoner. La basse slapée apporte une légère touche de folie au morceau. [«Bienvenue dans la Grande Ville, mec !». Une espèce de Gotham City avec ses nuits d’insomnies, ses lumières inquiétantes, son ballet interminable d’habitants, ses psychoses… Te sens-tu enfin devenir aussi dérangé que le Joker ?]
L’album se termine sur «Sundown», comme une oraison funèbre, la mélodie est une ode à la fin et au renouveau, l’ombre et la lumière, éternel recommencement, encore une dualité que l’on retrouve dans tous les morceaux, des contraires qui s’attirent, le noir, le blanc, la haine, l’amour, le masculin, le féminin. [Le soleil se couche sur la vie telle une illustration du deuil, de la perte de l’être cher. Les tableaux se mêlent comme les étapes d’un processus nécessaire lorsque l’on regarde en arrière : déni, colère, négociation, douleur… et enfin l’acceptation.]
Cet album est comme un bon cocktail, subtil mélange de plusieurs ingrédients, une esthétique sonore et visuelle bien personnelle au groupe, un univers fait d’images, inspiré des mangas, comics et autres films de SF. Chaque morceau ne s’écoute pas seulement, mais se vit de l’intérieur, impossible de ne pas basculer dans leur monde tant leur créativité est communicative.
Si vous pensez qu’ils «ne sont rien», et bien moi je vous garantis qu’ils sont bien réels ! Alors, laissez-vous gagner par leur folie…
Le mot de la fin sera pour Tom : [L’arrivée de Victor confirme un souhait qu’on partage, Hanta, Eghan et moi, qui est d’aller vers quelque chose de toujours groovy, rock mais plus moderne et surprenant par moments.]
Matoscope :
- Hanta : Micro Shure SM58 Beta
- Tom : Guitare électro-acoustique Luna Guitar Vista Eagle, Fender Strat American Series VG5 spéciale Roland COSM (guitare à modélisations comme la Variax de Line 6, gérant les accordages alternatifs à la volée et offrant 37sons différents), Fender Telecaster Deluxe (customisé avec des micros doubles splittables).
Effets : Digitech Whammy, Electro Harmonix POG2 (Octavers / Harmonizers / Whammy), Wah Wah, Delay, Tremolo, Phaser, OD/Disto, Stomp Under Foot Alabaster Limited Run Ben McLeod Fuzz.
Amplis : Fender Red Knob + Marshall JCM2000 - Victor : Basse 4 cordes Ibanez / Marcus Miller P7 Swamp Ash 5 TS 2nd Gen. Ampli Ampeg.
Effets : Big Muff / Filter / Octaver et Compresseur. - Eghan : Baguettes B5
- David : Basse Music Man Stringray 5, Sandberg California 5 cordes, Fender Kingman V2 Acoustic
« My daemon » version acoustique, live session.
Les Liens :
https://www.facebook.com/nothingbutrealtheband
https://nothingbutreal.bandcamp.com/album/nothing-but-real
https://welisten.to/nothingbutreal
https://chromatorium.com
Un grand merci aux «Nothing But Real» pour leur disponibilité et les échanges que nous avons eu via les réseaux sociaux et mails et pour les informations fournies sur les morceaux de l’album qui apparaissent entre [*] dans ma chronique.
Chronique d'album : RENAUD HANTSON (Rock), Tatoués A Jamais (2020)
Le 05/12/2020
Le Groupe : Renaud Hantson
L'Album : Tatoués à Jamais (2020)
Genre : Rock
Origine : Paris
Par Ahasverus
Le Groupe :
Renaud Hantson est un batteur, chanteur, auteur, compositeur et interprète français.
Il fréquente le Conservatoire et ses talents pour la batterie lui valent le Prix d'Excellence. ("Ca ne sert pas forcément à grand chose mais ça fait toujours très chic à dire en interview !" ironise-t-il.)
En 1983, il est l'un des fondateurs de Satan Jokers, groupe remarqué par la critique et le public dès son premier album, «Les Fils Du Métal», dans lequel il tient la batterie et partage le chant. Toujours actif, Satan Jokers a signé ces dernières années quelques uns des plus grands albums (et concept-albums) du métal français. «Symphönïk Kömmandöh» est et devrait rester son ultime opus.
En 1986, Renaud Hantson rencontre Michel Berger, avec lequel il développe une relation privilégiée. Il raconte à son propos :
"Il avait beaucoup plus de violence en lui que ce que l’on peut imaginer, qu’il ne pouvait pas forcément exprimer avec sa voix. C’est pour ça qu’il adorait Hallyday, Balavoine ou moi." (https://www.francetvinfo.fr)
Hantson et Berger vont collaborer sur deux comédies musicales du tandem Berger / Plamondon : Starmania (Hantson interprètera les personnages de Ziggy puis de Johnny Rockfort) et La Légende de Jimmy (dans le rôle de James Dean).
Michel Berger, qui qualifie Hantson de "meilleur chanteur de sa génération", programme de lui écrire un album pour 1993. Il décède brutalement en 1992, avant d'avoir pu initier le projet.
Renaud Hantson participera à d'autres comédies musicales (Notre Dame de Paris, notamment).
Il est aussi le fondateur du groupe Furioso, né dans les années quatre-vingt dix.
Il a collaboré avec les plus grands noms de la chanson française, de William Sheller à Jean-Jacques Goldman.
Il est l'auteur d'une autobiographie en deux volumes, et du roman "Rock Star: 48 heures d'une vie rêvée" (Manitoba / Les Belles Lettres - 2015). Il en tirera un opéra-rock du même nom.
En 2012, avec Christian "Zouille" Augustin, chanteur de cette autre légende du hard-rock français qu'est Sortilège, il sort l'album "Zouille & Hantson".
Il s'associe au luthier/guitariste Patrice Vigier pour sortir l'album "First" (2018) sous le nom de Summer Storm.
En solo, Renaud Hantson enregistre son premier album dès 1987.
Il présente en 2020 son seizième album :
«TATOUES A JAMAIS»
«Tatoués à Jamais» est un seize titres d'une durée d'une heure.
Sur la naissance de l'album, Renaud Hantson explique :
«Il est né par une envie et grâce au public. Ça faisait plus de sept ans que je n’avais pas sorti un album sous mon propre nom, depuis "Tout recommencer". Et il n’était pas complètement en phase avec ce que je suis devenu. Il ne montrait pas la synthèse entre la culture pop et la culture rock.»
(https://www.ouest-france.fr)
Le CD est accompagné d'un livret très complet qui comporte des photographies, les paroles des chansons et le détail des musiciens titre par titre.
Renaud Hantson signe seul les paroles et la musique de neufs des seize compositions de l'album.
Il co-réalise cet album avec Frantz Fagot, également compositeur de certains titres, et qui joue de la guitare, du piano et programme les claviers de l'album.
«Tatoués à Jamais» a été enregistré en plusieurs endroits, notamment au studio Pacific Rock et au studio Planet Live. Il est mixé par Anthony Arconte, qui a collaboré aussi bien avec Michel Fugain qu'avec Trust.
Son artwork est signé par la tatoueuse (cohérent avec un tel titre d'album !) Isabelle Klancar.
La structure basse/guitare/batterie est assurée par le trio Mulot/Zurita/Hantson.
FloRy Ann (madame Hantson à la ville) assure les choeurs.
Au niveau des featuring, on remarque :
- Axel Bauer est à la guitare sur "Tout Roule" et "Beaucoup De Bruit Pour Rien".
Hantson lui rend hommage dans le livret : "Axel Bauer qui m'a tant inspiré en me montrant qu'on pouvait faire de la pop music de qualité en ayant une culture rock."
- Sarah Jad partage le chant dans "Avance".
- Jean-Félix Lalanne est à la guitare solo dans "Chanter La Vie".
Toujours très disert, Renaud Hantson expliquait certains morceaux de l'album sur sa Fanpage https://www.facebook.com/renaudhantsonfans :
- "12 étapes" : "Un titre qui me tient à coeur car il aborde la méthode des Narcotiques Anonymes et des Alcooliques Anonymes, c'est la chanson la plus Rock Pop de ce nouvel album."
- "Avance" : "Ce n’est pas un clip engagé, mais les paroles prémonitoires par rapport à la situation que nous vivons tous actuellement, si elles n’évoquent pas clairement la pandémie, ont pour message que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort."
- "S.E.X." : "Ceux qui ont lu mes trois livres, "Poudre aux yeux", "Homme à failles" et "Rock Star (48 heures d'une vie rêvée)", savent déjà que ce qui touche à la sexualité occupe une grande partie de mes pensées, ma collection de films XXX dépasse l'entendement humain et assurément celle du grand acteur Michel Simon (La beauté du Diable, La poison, Le vieil homme et l'enfant...) disparu en 1975, qui était un amateur assumé de pornographie possédant plus de cent mille objets en rapport avec le sexe ! Rien d'étonnant donc à ce que "Tatoués à jamais", mon nouvel album solo, contienne un titre intitulé "S.E.X."
Notre Avis :
Renaud Hantson tient une place à part dans le paysage métallique français. Il est peut-être le plus grand chanteur que la scène métal hexagonale ait porté, et le frontman de l'un des meilleurs groupes de l'histoire du hard-rock, Satan Jokers. Il a su moderniser cette formation des 80's en s'entourant de musiciens virtuoses (le bassiste Pascal Mulot, le guitariste Michaël Zurita et le batteur Aurel Ouzoulias) et en mettant au point dans sa "période Karila" des concept-albums d'une grande intelligence et d'un niveau rarement atteint.
Il cristallise parfois les passions parce que, n'exerçant pas le politiquement correct, il ne laisse pas sa part aux chiens quand s'engage une joute verbale.
Il est comme ça, Mister Hantson, le Metal God à la française...
Mister Hantson... Et puis il y a Docteur Renaud, capable de vous lancer le "SOS d'un terrien en détresse", ce qui n'est pas, admettez-le, à la portée du premier chansonnier venu.
Artiste multifacettes aux multiples projets, Renaud Hantson nous revient donc en cette drôle d'année 2020 pour un bilan, celui de la cinquantaine épanouie, plus fort et plus sûr qu'il n'a jamais été, avec seize titres qu'il assure "tatoués à jamais", illustrés fort à propos... par une tatoueuse !
Petit tour d'horizon des webzines musicaux...
Ô (mauvaise) surprise ! Pour Hantson, je m'attendais à la blinde.... Seul un article de http://rockmeeting.com est découvert par mon moteur de recherche ! Soit Renaud a négligé totalement les canaux traditionnels de la promo, misant tout sur sa seule page, soit mon moteur de recherche est pourri, soit cela donne le ton de la considération dans laquelle les médias français tiennent le rock hexagonal... et du soutien qu'ils lui apportent...
Facile pourtant, de défendre un album dans lequel tout roule !
Hantson est groove et précision. Il est l'un des rares à faire sonner le français comme ça. Habitué à la haute voltige, il est sur «Tatoués à Jamais» dans sa zone de confort, même s'il lui arrive de montrer les dents quand le métalleux qui dort - jamais profondément - en lui se réveille pour une vocalise.
Les compositions sont pour partie pop et légères (L'évidence, Tout Et Rien, Inaltérable), parfois sombres ("Sans Voir Les Nuages", "Un Enfant M'Attend"). Celles-ci pourraient s'inscrire ou presque au répertoire d'un Emmanuel Moire ou d'un Pascal Obispo. Des morceaux bien rock (Tatoués A Jamais, Tout Roule, Beaucoup de Bruit Pour Rien, Oeil Pour Oeil) aux thématiques qui rappellent Satan Jokers (S.E.X.) viennent équilibrer le tout et réchauffer nos coeurs de rockers.
Tout roule. Tout est cool. Mais encore :
Choeurs : impeccables.
Zicos : L'expertise est notoire ; les monstrueux Zurita et Mulot, Jean-Félix Lalanne, et Axel Bauer, qui n'a pas attéri sur "United Guitars Vol. I" par hasard !
Tout est cool ! Renaud Hantson mélange les genres, et son grain sûr lui permet de rouler sur tous les terrains sans déraper, sans prendre les ornières.
Ouvert, avec un fort potentiel commercial ("Avance" sur lequel Sarah Jad délivre une prestation du plus haut niveau) «Tatoués à Jamais» prend sa place parmi les sommets de la discographie du chanteur.
Un album-bilan, blindé jusqu'à la gueule, mené par des maîtres, de main de maîtres, chacun à son niveau, qui propose un rock mainstream taillé sur mesure pour Hantson. Un sans faute, surtout pas mou du genou, qui saura parler aux fans et en conquerra, on l'espère vivement parce que l'artiste comme l'album le méritent, de nouveaux.
Les Liens :
- iTunes : https://music.apple.com/fr/album/tatoués-à-jamais/1522710872
- Deezer : http://www.deezer.com/album/159519642
Spotify : https://open.spotify.com/album/2GndMgvR97cR6iYc5zCPoY - Brennus : http://www.brennus-music.com/.../-renaud-hantson-tatoues...
- Fnac : https://www.fnac.com/.../Renaud-Hantson-Tatoues-a-Jamais...
- Amazon : https://www.amazon.fr/Tatoues-Jamais-Renaud.../dp/B086PLY968
Chronique d'album : TRANK (Rock), "The Ropes" (2020)
Le 04/12/2020
Chronique d'album de Dam'Aël pour Ahasverus
Michel, Julien, Johann et Max décident de former un groupe dans une country délimitée par Genève et la Haute Savoie, entre les chocolats suisses et la fondue savoyarde... entre le Rivella et le vin chaud... Et en 2016, la basse décide de changer de main, s'attribuant une place douillette entre les mains de David.
Quartet à l'origine, quartet toujours en cette année divine !,!,!, 2020... pendant laquelle Michel André Jouveaux, natif de la Camargue (chant, claviers, samples), Julien Boucq (guitares, originaire de Grenoble), Johann Evanno (batterie, de Bourgogne) et David Spatola (basse, venant du sud-est) ne lâchent rien et décident de mettre les bouchées quadruples en s'attellant à la réalisation d'un album. Et comme les cordes ne manquent pas à chacun de leur arc, s'en suit un très bel ouvrage "The Ropes", mis sur la toile le 15 septembre dernier, tissé de douze titres travaillés, fouillés, énergiques, où le contraste est au rendez-vous, où l'émotion est bien présente, ornant la galette de couleurs variées où l harmonie s'articule avec le punchy, le plus calme et modéré, le heavy bien envoyé ou la Cold Wave bien glacée, le tout bien assis et bien placé. Douze titres qui font un sacré pied de nez à un éventuel ennui qui aurait voulu pointer son pif.
Les influences de chacun sont très variées, très contrastées, voire même presque opposées, ce qui donnent ce riche panel de nuances dans "The Ropes" : Depêche Mode, The Cure, Soundgarden, Audioslave, Pearl Jam, Deftones, Muse, Royal Blood, Placebo... car cette diversité s'articule parfaitement dans une complémentarité créative et cohérente créant cette symbiose finale.
Sa musique :
C'est un Rock alternatif inflencé par les années 90's, mélangé à de la Cold Wave, le tout soupoudré d'électro. De 2016 à 2019, Trank sort un premier EP "Midlife Noises" (6 titres de plus de 24 minutes), enregistré au Studio des Forces Motrices avec Yvan Baronne et David Weber (Lofofora, Sexypop), et les singles "Take the Money and Run" (2016), "In Troubled Times" (2018), "Bend or Break" (2018) et "Undress to Kill" (2018).
https://open.spotify.com/album/503Hd21MePEcCND0pK7REj
Et leur musique plaît et plaît si bien que, malgré l'absence de label, et armés d'un culot magistral, les quatre gaillards font appel à des tourneurs de taille et se proposent de faire la première partie de grande salle. Jackpot puisqu'ils sont remarqués par les managers de DEEP PURPLE et d'ANTHRAX... et finiront par faire l'ouverture de ces deux monstres, ainsi que celle de PAPA ROACH et de Disturbed.
L'album
"The Ropes" est un douze titres à la frontière des genres avec une identité musicale incontestable ; le son TRANK a évolué depuis le premier EP, y ajoutant un peu plus d'arrangements et des nappes de clavier savamment distillées et le résultat est une évidence. Les sujets abordés dans les textes jettent un regard sur les perversions de notre existence, et notamment sur les phénomènes de domination, quelle qu'en soit la forme : relations dominant, dominé, des relations inconscientes, des relations de frustrations, de soumissions.. Le chant est interprété dans un anglais parfait dont la voix glisse du légèrement rauque à des passages plus doux.
"The Ropes" explore le thème des liens qui nous lient les uns aux autres, conscients ou non - et pose un univers sonore à la croisée d'un rock alternatif incendiaire et d'un post-punk atmosphérique, pour un résultat à la fois intense et accrocheur." (TRANK)
1. Shining
Un heavy Rock au refrain catchy, entraînant, aux riffs efficaces où chaque instrument prend et garde sa place sans investir celle de son voisin. La basse complète parfaitement cette rythmique et forme un excellent duo avec les claviers pour accueillir une transition à la dépêche Mode. L'électronique apporte texture et relief au titre comme sur l'ensemble de l'album d'ailleurs.
Les quatre titres qui suivent débutent par des arpèges en son clair qui font retomber l'énergie de chaque morceau, mais ce, pour quelques secondes car les watts sont très très vite relancées pour repartir de plus belle. La sieste, vous pouvez l'oublier....
2. Illustrated Girl
Est un titre presque épique qui propose une mélodie superbe, où la basse vrombissante s'articule autour d'une batterie qui martèle à tout va avec qualité et efficacité pour laisser place à une voix qui lâche les watts dans un dosage parfait.
3. The Ropes
Le titre éponyme envoie un rock rempli d'émotion dont l'instrumental s'accorde à promouvoir une belle place au chant, enfonçant le clou. Le clip est réalisé par le directeur visuel du groupe, Alban Verneret, qui emploie les talents incroyables de trois artistes shibari (l'art du bandage japonais) qui est une façon de se faire attacher pour générer des pressions qui doivent donner des émotions précises.
https://youtu.be/ZDs8DK6khws
4. Undress the Kill
Ce morceau est un mélange puissant de rock alternatif, de métal et d'électronique, voire post-punk, les nappes de claviers ne sont pas sans rappeler un certain groupe Deep Purple. Une basse bien lourde, des accords répétitifs presque hypnotiques continuent à nous enflammer.
https://youtu.be/IHNyDOru4w4
5. Forever and a Day
Les guitares invitent à s'engager dans cette ballade à la mélodie douce et délicate et dont les violons magnifiques font une belle incursion dans un tel morceau. La voix de Michel est magnifiquement douce et bien tenue, rappelant U2 mais gardant la signature TRANK.
6. In Troubled Times
Songwriting toujours aussi excellent dans une rythmique qui tourbillonne. Michel alterne chant parfaitement interprêté avec quelques passages parlés.
https://youtu.be/ZdCngYe-aOM
7. Again
Un côté plus électro indus, ou cold wave / électro, est à la fois très dansant et sinistre, avec un gros riff qui conserve son ancrage dans le territoire sonore de TRANK et une batterie qui martèle, proposant une descente de toms qui ravira tous les batteurs et une double pédale qui mitraille, enfonçant le clou tout au long de cet album. Yohann a eu cette idée lumineuse de jouer le Charley à contre temps, pour lui donner un coté un petit peu plus intrigant. Et David a joué la basse en alternant rondeurs et jeu plus agressif afin d'insister sur le versant menaçant. Michel nous fournit un peu plus d'explications un peu plus loin...
8. Chrome
Un bon heavy bien burné en intro qui break pour laisser place au chant vite rattrapé par cette rythmique heavy Nickel Chrome. Impossible de ne pas bouger sa tête sur ce titre qui a tout pour générer un headbanging général que nos amis bikers ne seraient pas les derniers à initier. Chrome est du pur David, avec ce riff imitant un gros moteur de Harley qui tantôt tourne au ralenti, tantôt tourne à plein régime. Les arrangements ont permis d'accentuer l'effet gros son industriel des moteurs de ces cylindrées prêtes à parcourir la route 66, dont les nappes de clavier expriment parfaitement la route qui défile.
https://youtu.be/rTVUDL2Mf9A
9. The Road
Ce 12 titres est très varié tout en restant cohérent. "The Road" en est la preuve, s'engageant dans un esprit plus tranquille à la mode Simple Mind, U2 ou autres, où douceur remplit les mesures du titre sans nous égarer. Juste un petit moment plus doucereux.
10. Take the Money and Run
Pas question de zapper ce morceau qui renforce l'idée que cet album est très travaillé, recherché et varié. Pas d'ennui possible, et toujours un équilibre parfait entre l'instrumental et le chant, et une énergie savamment canalisée.
11. Bend or Break
Non, on ne tourne pas en rond avec TRANK. On ne peut que se plier volontiers à l'unisson de leur musique, toujours aussi énergique, entraînante et même surprenante.
https://youtu.be/HoJrmEtZJGs
12. Refugee
Le dernier titre est un instrumental qui invite à un voyage très aérien, planant voire mélancolique. Pas de chant pour Michel qui s'est donc consacré au sampling du morceau : Les samples de radio utilisés sont, sur le canal gauche , des reportages sur les Boat People des années 70 et sur le canal droit, ceux de réfugiés en méditerranée en 2015 ou 2016.
L'album "The Ropes" est riche, classieux, harmonieux aux couleurs variées et au travail bien achevé. Le son TRANK est un gros son (grosson comme ils se plaisent à dire) à l'identité bien définie qui deviendra une madeleine de Proust dans les années à venir, on l'espère pour eux. Accrocheur à bras ouverts par des rythmes étoffés par l'électronique qui magnifie la texture sonore sur laquelle la voix assène un chant expressif capable de s'adapter à l'ambiance de chaque morceau en toute aisance, le tout s'en jamais lasser l'auditeur.
Les compositions, indéniablement de qualité, sont souvent initiées par Julien (guitare) ou David (basse), puis l'instrumental est finalisé par l'ensemble du groupe et laisse la place à Michel qui couche le texte sur chacun des morceaux. A contrario du titre "Again" :
Michel : "La plupart des morceaux partent d’un riff et d’une suite d’accords créés par Julien (la moitié des chansons), David (un peu plus du quart) ou moi (le reste). Je prends ça avec Johann et on crée une structure et une dynamique ensemble. On polit en salle de répétition, puis une fois basse / guitare / batterie /structure finalisées je rajoute les machines, on polit encore un coup, je laisse dormir et je rajoute le texte et la voix plus tard, pour avoir assez de recul".
Michel : " Again a été composée par moi avec le son des autres en tête. L’idée était de créer un morceau très marqué post punk / darkwave, quelque part entre Killing Joke, The Cure et Depeche Mode, donc sombre et répétitif mais accrocheur et entraînant - mais avec le son de TRANK. Contrairement aux autres morceaux, elle est donc née comme une démo assez aboutie programmée chez moi - puis on a remplacé les guitares et basses virtuelles de la démo par des vraies (Avec des aménagements et raffinements apportés par Julien et David), gardé et étoffé les lignes de synthés - et voilà. En revanche Johann a créé la partie de batterie de A jusqu'à Z - il n’y avait qu’un métronome dans la démo. L’idée de créer une rythmique tour à tour limite dance et tribale est venue entièrement de lui."
Vous serez peut-être étonnés de remarquer un pad sur la guitare de Julien ; jouant sur une Manson (même marque qu'utilise Matt Bellamy de MUSE) équipée d'un écran tactile midi, Julien peut gérer les effets ou d'éventuels synthés externes, ce qui rajoute une couleur sonore supplémentaire. Et Julien adooore et s'amuse beaucoup.
"En fonction de comment tu le touches, ça module un son auquel tu es branché (dans mon cas un K-oscillator de chez Korg). Ca me permet en plein solo d’envoyer des sons en plus et de les moduler, je m’éclate avec ça ! Sur "In Troubled Times" je fais une sorte de scratching , et en le branchant à une pédale wahmy, j’arrive à varier le pitch de mon son de manière beaucoup plus précise qu’au pied, en plus de ça, tu peux utiliser des effets intégrés comme un phaser ou un sustainer qui fait vibrer la guitare et te permet de faire tenir la note indéfiniment, c’est rigolo. "
"Julien et David ont des pédaliers qui font penser au tableau de bord de la navette spatiale et les maîtrisent à mort". Mais ils ne sont pas les seuls fanatiques du genre pour obtenir le fameux son TRANK, Michel "collectionne" les synthés et il s'est même offert le luxe de racheter à Martin Gore de Dépêche Mode, un des siens (a vintage Oberheim Matrix 6R from 1986) ! Nous aurons la joie de l'entendre sur le prochain album de ces 4 gaillards qui ne cessent de peaufiner encore et encore leur son. Sachez que vous perdriez votre temps à compter le nombre de cymbales et de caisses claires que possèdent Johann...
Et la toute dernière touche est la suivante :"Le texte et la voix sont au service de la musique. Chaque morceau est construit autour d’une idée musicale centrale qui inspire l’idée et le feeling du texte.
Le mixage a été réalisé outre-atlantique, à New-York, par Brian Robbins ainsi que le mixage, confié lui à Andy Van Dette, le tout après un excellent travail d'ingé-son cuisiné aux petits oignons (via des enregistrements analogiques) par Yvan Baronne (Suisse). Yvan est aussi le producteur -et néanmoins ami- du groupe.
Le Artwork, très épuré, s'inspire fortement du Shibari dans un blanc immaculé rappelant une certaine spiritualité en opposition à cet art de bondage japonnais, effet réhaussé par le violet des cordes utilisées pour les visuels et clips de l'album dont la réalisation a été confiée à Alban Verneret.
La release prévue à l'origine ce mois-ci, en compagnie de Perséide et Stéréotypical Working Class, est reportée au 15 mai 2021 (en espérant que...) à :
OCC de Villeurbanne
39 rue Georges Courteline
La presse en parle :
- "Si nous avions commencé au 21ème siècle, notre musique sonnerait sans doute comme celle de TRANK."
(Deep Purple, après avoir choisi TRANK comme première partie) - "On adore leur musique - pas exactement du métal, mais les fans de métal adoreront comme nous."
(Le management d'Anthrax, après avoir choisi TRANK comme première partie) - "La musique de TRANK est absolument fantastique"
(musique-alliance.fr) - "Rock énervé et émotionnel [qui] se distingue par son écriture et son interprétation, tour à tour atmosphérique, rentre-dedans, mélancolique [...] Excellente formation made in France !"
(Batteur Magazine)
Liens :
https://www.facebook.com/trankmusic
http://www.trankmusic.com/
Chronique d'album : HOWARD (Fuzz Rock), "Obstacle" (EP - 2020)
Le 03/12/2020
Groupe : HOWARD
Album : Obstacle (EP - 13/03/2020)
Genre : Fuzz Rock
Origine : Paris
Par Ahasverus
Le Groupe :
Howard est un trio formé en 2017.
Son nom est un hommage à HP Lovecraft.
Son line-up se compose de JM Canoville (chant, guitare), Raphaël Jeandenand (orgue) et Tom Karren (batterie).
A l'instar de The Doors, Howard n'a pas de basse, cette partie est assurée par le clavier.
Howard fait partie de l’écurie Klonosphere (Seeds Of Mary, Trepalium, Nebulizar)
En 2018 Howard sort un EP quatre titres.
HOWARD, "Howard" (2018)
En 2020 Howard revient avec un opus intitulé...
« OBSTACLE »
L'Album :
«Obstacle» est un sept titres d'un peu plus de trente-six minutes.
L'artwork est signé Jean Le Breton et JM Canoville (le chanteur de la formation).
En février 2020, Howard brise la glace avec le clip « Quicklime ».
Les Critiques :
- «Des riffs de guitare à couper le souffle qu’accompagne un orgue omniprésent et qui ne donne pas sa part au chien.»
https://www.sensationrock.net - «Un sans faute musical.»
https://www.unitedrocknations.com - «Chez Howard, quand le clavier s’exprime, ce sont les autres qui écoutent.»
https://desert-rock.com - «Ce rouleau compresseur tout en électricité rétame la concurrence.»
https://litzic.fr
Notre Avis :
Deux totems planent sur «Obstacle» : Led Zeppelin, lorsque JM Canoville attaque ses lignes de chant «à la hussarde», façon Robert Plant, et The Doors, puisque rarement un claviériste aura été aussi bien servi par sa formation. Et si Howard invoque l’esprit des Doors, ce n’est pas seulement pour attirer l’attention : le trio parisien parvient à revisiter la formule orgue/guitare/batterie et réveille l'esprit des 70's tout en lui insufflant une actualité rarement atteinte et pourtant si souvent revendiquée.
Mais résumer Howard à un groupe avec un orgue (un clavier Nord Stage, une marque de synthétiseur Suédois qui prend de plus en plus d'ampleur, me souffle Pépé St@kaTTo) serait injustement réducteur tant l'ensemble est au diapason, tant chaque instrument a son moment ; même les effets sur la voix de JM Canoville sont opportuns.
Et on se prend à regretter d'avoir affaire à un EP (mais rien ne vous empêche de rajouter à votre CDthèque l'opus de 2018, très bon également !), tellement cette grosse demi-heure d'écoute passe vite. Elle suffit à garantir tout le talent d'Howard, qui se place en tête de peloton - «Obstacle» ou non, on voit mal ce qui pourrait priver ces Parisiens du podium - et tant mieux, tant il se dégage de l'écoute de cette galette quelque chose de profondément réjouissant, le fabuleux "The Void" en troisième piste n'étant pas étranger à l'affaire.
Alors si vous aimez les 70's de Led Zep, de The Doors, mais que vous en avez assez du réchauffé, «Obstacle» devrait ravir vos esgourdes.
Il est certain qu'Howard est un groupe éminemment prometteur. «Obstacle», son nouvel EP, fait du bien. Achetez-le !
A Noter :
JM Canoville chante en guest sur un titre de «Blue», le nouvel opus d’Uncut sorti le 06/11/2020.
Les Liens :
Spotify :
https://open.spotify.com/album/7e94WnlPTcX85liEG8FcYM
Bandcamp :
https://howardtheband.bandcamp.com
Facebook :
https://www.facebook.com/howardofficial
Le 29/11/2020
Il y a des groupes qui forcent le respect dès le premier opus. C'est le cas de NUMA [7534], qui sortait en septembre 2020 "Mothership Down", un album autoproduit hautement recommandable, à classer au rayon "bonnes choses", quelque part entre vos Led Zep et vos Soundgarden.
On a voulu en savoir plus sur ces jeunes gens. On a interrogé Riccardo, chanteur, et Mickaël, guitariste de la formation parisienne.
NUMA [7534] par Guevel Gildas
Bonjour NUMA. Votre nom complet est NUMA [7534] ? Quelle est sa signification ?
Riccardo (chant) : «Bonjour Ahasverus, merci de nous proposer cette interview ; on est très contents de répondre à toutes tes questions. Alors pour tout te dire “NUMA” c'est le nom du deuxième roi de Rome, très proche de son peuple, qui a assuré un royaume de quarante années de paix. Le sigle 7534, c’est la substitution des ses lettres, il provient d’un concept lié à la numérologie et à la mythologie ; il représente l’unité. Mais surtout, c’est le nom de mon chien ! »
Riccardo : «On vient tous d’endroits différents. Par exemple, j’ai appris la musique en Italie en chantant dans des chorales, en écoutant obsessionnellement plein d'artistes. A la base, je faisais beaucoup de théâtre. Micka il a toujours été fan des grands guitaristes, et des musiques qui font voyager, du jazz, de la fusion... Guillaume est un mordu du son, fan des basses à "quinze cordes” et de boxe. C'est un peu notre guerrier. Enfin, Flavio est un grand bosseur, très inspiré par le prog et le djent. Notre point commun, c’est qu'on a tous commencé comme autodidactes, donc très libres, et on a tous quitté une réalité qui nous a mis mal à l’aise. Comme je l’ai dit, on a fait des études musicales intensives un peu plus tard dans notre parcours de musiciens.»
Quelles sont vos influences ?
Riccardo : «C’est toujours difficile de décrire nos influences, car on aime plein de style et on essaie d'explorer différents horizons musicaux en mélangeant les esthétiques. De ce qui en ressort, c'est surtout des sonorités rock 90’s (normal, on a grandi avec !), des riffs assez blues rock et des ambiance psyché, jazz-rock ou metal prog, car ce sont des musiques très ouvertes esthétiquement parlant. On aime également imbriquer des éléments des “musiques mères” (les musiques ethniques), comme si c'était un moyen de se ressourcer.»
Mickaël (guitare) : «Merci pour le compliment. A vrai dire on n'a pas vraiment de méthode de composition, ça dépend un peu du "mood" de chacun. En général Riccardo (NDLR : guitare acoustique, chant) propose des démos guitare/voix , puis on bosse tous ensemble en répète pour trouver l'énergie en fonction de ce qu'on veut défendre, illustrer. On improvise des choses, on fait des essais sur différentes idées ; tout le monde est force de proposition. Au fil du temps on peaufine et on trouve nos parties. Mais des fois ça part aussi sur une idée improvisée sur le moment. L'essentiel c'est de s'amuser et de toujours être au service de la musique.»
J'ai lu dans une chronique que "Mothership Down" était un hymne anticapitaliste. Une réaction ? (c'est sur https://www.tourtoisiemusic.com/post/numa-7534-s-affranchir-du-genre)
Mickaël : «Ce qui est sûr c'est que nous n'avons pas la prétention de donner des leçons de vie ou de morale aux auditeurs. On expose tout simplement des thèmes qui nous inspirent, qui nous tiennent à cœur, des faits de société ou des thématiques un peu plus vastes. On n'a aucune ambition d'être des moralisateurs. On fait de la musique et pas de la politique. ( haha !)»
On cite beaucoup Led Zep et Soundgarden dans les critiques à votre propos. C'est une paternité qui vous convient ?
Mickaël : «Nous comparer à des noms qui ont marqué des générations entières est très flatteur ; forcément quand on entend un riff de guitare ou une voix puissante on pense à eux, ce sont des groupes légendaires... Mais nous, on ne cherche pas à ressembler à telle ou telle formation. On est forcément influencés par des milliards de groupes ou de chansons qu'on a écoutés un jour, par un artiste qu' on aime. Vous savez, il y a eu tellement de créations jusqu' à aujourd'hui qu'il est difficile de ne pas dire "tiens cette chanson me fait penser à ça..." Franchement, on ne se pose pas la question , c'est plutôt "les gars j'ai une idée" / "ouais c'est cool et ça sonne", et voilà . Mais merci de citer des noms comme ça pour parler de Numa ! C'est ouf !»
Votre album est sur toutes les plateformes d'écoute. Mais où peut-on l'acheter, et a-t-il fait l'objet d'une sortie physique ?
Mickaël : «Exactement, notre premier album est dispo sur Apple Music, Spotify... en format digital. Mais vous savez que presser un vrai CD physique, c'est quand même un truc hyper excitant ! Obligé pour un premier album ! Et on l'a fait ! Il est disponible en pré-commande en nous envoyant un message sur notre page Facebook ou Instagram. Il sera prêt pour la commande une fois que l'on aura fini notre shop on line.
On a quand même envoyé des albums à nos proches, évidemment, et aux personnes qui nous ont soutenu en participant à la campagne de crowdfunding qui a permis de financer notre clip "Life out of the box"»
Merci pour votre accueil, NUMA [7534].
Merci à toi pour l'interview, et à bientôt.
Les Liens et les infos utiles :
https://fanlink.to/Mothership-Down
NUMA [7534] sur Instagram :
https://www.instagram.com/numa7534/
Le line-up :
Batterie : Flavio Hayer
Basse : Guillaume Varache
Guitare électrique : Mickael Serra
Chant et guitare acoustique : Riccardo Morgante
Back to the roots : THE SOAPGIRLS, "Calls For Rebellion" (2015)
Le 26/11/2020
« Nous avons rapidement réalisé qu'être signées n'était pas tout à fait ce que nous avions envisagé. »
En 2015, après des débuts dans la pop music, The SoapGirls renversaient les tables et commettaient "Calls For Rebellion", le premier acte d'un revolt rock qui allait devenir la marque de fabrique de ce duo sud-africain. Nous avons demandé à Camille et Noémie Debray de revenir sur cette pierre angulaire de leur carrière.
Mais d'abord situons l'album dans son contexte.
2015 est marqué par des attentats terroristes en France (Charlie Hebdo, le Bataclan) et en Tunisie (Sousse). En Afrique du Sud, Jacob Zuma est président de la République depuis six ans. Musicalement, Bjork sort "Vulnicura", et Motörhead assène son tout dernier album, "Bad Magic". Où en sont The SoapGirls au milieu de tout ça ?
The SoapGirls : En 2015, nous écrivions des chansons sans arrêt. En Afrique du Sud à cette époque, il y avait de fortes attaques xénophobes tous les jours, et notre musique d'alors reflétait l'époque dans laquelle nous vivions. L'une des chansons, "Snakes and Ladders", nous a été directement inspirée après avoir été piégées dans un supermarché lors d'un vol à main armée.
Quant à "Bloody", elle a été écrite pour protester contre les attaques d'agriculteurs en Afrique du Sud, et contre tous les politiciens qui avaient du sang d'innocents sur les mains. Nous étions dans un environnement super merdique. Nous avons travaillé comme serveuses, essayant d'économiser suffisamment d'argent pour enregistrer et partir en tournée, "Champagne Cocaine" est née de ces expériences de serveuses. Après avoir enregistré cet album de seize titres en deux jours, nous sommes parties pour notre première tournée internationale au Royaume-Uni. Nous avons eu de nombreuses expériences révélatrices qui allaient inspirer le prochain album et réaffirmer notre passion de diffuser notre message de liberté à travers la musique.
Après une carrière Pop dans laquelle vous ne vous reconnaissez plus, vous reprenez votre indépendance, opérant un virage rock radical. Qu'est-ce qui vous décide ?
Nous avons toujours été des rockers et nous avons toujours porté un message à travers notre musique. Mais nous avons dû nous conformer à toutes les limites et aux idées que nous imposait le label. C'était une torture, qu'on nous dicte ce que nous n'avions pas le droit de faire. Être nous-mêmes et réaliser qu'ils ne partageaient pas notre vision... Nous avons essayé de sortir du contrat, il nous a fallu des années pour retrouver notre indépendance. Depuis, nous n'avons jamais regardé en arrière. L'un des moments les plus risibles a été quand ils nous ont dit de brûler tous nos vêtements et qu'ils nous habilleraient comme ils pensaient que nous devrions nous habiller. C'était fou ! Nous avons rapidement réalisé qu'être signées n'était pas tout à fait ce que nous avions envisagé.
Ce changement de direction est-il compris par votre entourage ?
Nous nous sommes retrouvées sur une liste noire en Afrique du Sud. Le grand public était furieux, mais nous avons appris qu'ils n'étaient pas de vrais fans. C'était très dur pour nous de devoir tout recommencer, avec tant d'obstacles sur notre chemin, mais nous n'avons jamais regardé en arrière. Nous avons simplement continué à écrire et à faire évoluer notre son.
De quand datent les compositions qui figurent sur "Calls For Rebellion" ?
Toutes les chansons de "Calls For Rebellion" ont été écrites dans une salle crasseuse à l'arrière de notre maison ; ces compositions étaient l'aboutissement de nos propres expériences personnelles et de ce qui se passait dans le monde à l'époque, entre 2014 et 2015.
Un «kiss my ass» subliminal
Vous rencontrez pas mal de problèmes pour enregistrer cet album. Vous partez jusqu'en Angleterre...
Nous n'avions pratiquement pas de budget à l'époque et nous avions besoin de seize chansons enregistrées en un peu moins de deux jours. C'était une entreprise énorme, mais nous l'avons fait. C'était une période très stressante.
Sur la pochette de l'album on vous voit de dos, peu vêtues, l'image coupée à mi-corps. On aperçoit vos guitares...
Cette image, c'est un «kiss my ass» subliminal à une société qui conteste la liberté d'autrui plutôt que de la protéger.
Voodoo Child me fait penser aux 70's. C'est l'une de mes chansons préférées. "Hater" et "Champagne Cocaïne" font toujours partie des setlists de vos concerts. "Calls For Rebellion" a bien passé l'épreuve du temps.
Merci beaucoup. Nous avons joué des chansons de chaque album lors de nos concerts et elles tiennent toutes leur place. Les vraies émotions et la passion brute ne seront jamais une mode passagère, même dans cent ans, les gens seront toujours sensibles aux difficultés et à l'oppression.
Quelles sont les forces et les faiblesses de cet album ?
Les points forts de "Calls For Rebellion" résident dans la diversité de ses chansons, les changements de tempo inattendus et sa brutalité absolue ; les faiblesses pourraient être qu'avec plus de temps certaines chansons auraient pu être plus développées, comme notre titre "Real" par exemple. Et le disque est "Low Fi".
"Calls For Rebellion" a-t-il été bien accueilli par les critiques ?
Il a été très bien accueilli par l'industrie mondiale de la musique. Cela nous a pris complètement par surprise car c'était un album tellement brut, enregistré en un peu moins de deux jours...
Quel écho a-t-il reçu auprès du public ?
L'accueil de l'album est toujours positif, et ce qu'il raconte résonne dans la vie de nombreuses personnes.
Individuellement, qu'est-ce que Calls For Rebellion vous a appris ?
Camille : Cela m'a appris qu'il y a un besoin énorme et un désir ardent de musique brute, authentique et originale, qui ne se détourne pas des sujets que la société préfère ignorer ou éviter de peur de remettre en question les idéaux des gens.
Noémie : Il m'a appris que, peu importe la situation dans laquelle je suis, en musique, je serai toujours mon maître, et cela ne connaîtra jamais ni limite, ni chose impossible.
Cet "appel à la rébellion" il me semble que c'est surtout à vous-même que vous l'adressiez...
Toutes nos chansons sont personnelles. C'est notre façon de refléter nos pensées et nos expériences intérieures, c'est autant pour nous que pour les autres. Des gens tirent leur force des messages de notre musique.
The SoapGrils, photographiées par Denis Charmot. (https://www.facebook.com/DenisCharmotPhotos)
Aujourd'hui Calls For Rebellion est épuisé en version CD. Une réédition verra-t-elle le jour ?
Il est toujours disponible ! Nous avons dû le réimprimer plusieurs fois mais avons toujours du stock !
De "Calls For Rebellion" au double album "Elephant In The Room", comment le son "SoapGirls" a-t-il évolué ?
Nos chansons sont écrites d'après des expériences de vie et des choses qui nous affectent dans le monde entier. Plus nous vivons et expérimentons, plus nous devons écrire. A mesure que nous évoluons en tant que personnes, notre musique évolue également. Avec le temps, nous avons économisé de l'argent, pour de meilleurs budgets d'enregistrement qui nous aident toujours. "Society's Rejects", notre deuxième album, est le premier que nous avons pu nous permettre d'enregistrer correctement, et nous avons utilisé l'argent du merchandising, des téléchargements et des fonds de tournée, pour finaliser "Elephant In the Room". Donc encore une fois nous avons pu améliorer le son par rapport à "Calls For Rebellion" et "Society's Rejects".
"Johnny Rotten", extrait de l'album "Society's Rejects" (2017)
Quelle est votre actualité ?
Nous sommes actuellement occupées avec notre quatrième album, et nous sortirons de nouveaux singles dans les semaines à venir, en vue de l'édition complète de notre prochain opus.
Le double album "Elephant In The Room" (2019)
Camille, Noemie, merci pour ces précisions et pour votre accueil. Au plaisir de vous revoir en France.
Merci beaucoup pour votre soutien. Nous avons hâte de vous voir aussi, et nous avons hâte que toutes ces c*** de COVID soient terminées pour que nous puissions repartir en tournée !
Les Liens :
The SoapGirls sur Facebook :
https://www.facebook.com/thesoapgirls
La fan page :
https://www.facebook.com/groups/thesoapgirls
The SoapGirls sur Spotify :
https://open.spotify.com/artist/1OLHfdAPzzmWwnOVSX67km
The SoapGirls sur Bandcamp :
https://thesoapgirls.bandcamp.com/
"My Development", extrait de l'album "Elephant In The Room" (2019).
Discographie :
- Xperience (2011)
- Calls For Rebellion (2015)
- Society's Rejects (2017)
- Elephant In The Room (2019)
"Society's Rejects" en version live unplugged.
Chronique d'album : NEBULIZAR (Death/Prog), Apprehension (2020)
Le 25/11/2020
Groupe : Nebulizar
Album : Apprehension (13/11/2020)
Genre : Death/Thrash/Prog
Origine : Epernay
Par Ahasverus
Le Groupe :
Nebulizar est un trio formé à Epernay en 2014.
Il fait partie de l'écurie Klonosphere (Seeds Of Mary, Trepalium).
Il se définit comme un groupe progressif et sa musique emprunte des éléments au thrash et au death metal.
Il cite pour influences Slayer, Strapping Young Lad, Dissection, Tool, Gojira, Faith No More ou Nevermore.
Son line-up se compose de Robin (basse/chant), Guillaume (guitare/chant) et Rodolphe (batterie).
Nebulizar par Léa Prévost et CM-Créa
En 2018 il sort l'EP cinq titres "Near Death Experience".
En 2020 il revient avec un premier album :
APPREHENSION
L'Album :
«Apprehension» est un neuf titres d'une durée d'environ quarante-trois minutes.
Enregistré aux Steelmind Studio (Seeds Of Mary, Charlie's Frontier Fun Town, Dätcha Mandala) de Reims, il est mixé et masterisé par Xavier Collard (technicien-son chez France Bleu, il a notamment été chroniqueur pour des webzines spécialisés).
L'artwork est réalisé par Rodolphe, batteur de la formation.
Concernant les thématiques abordées par «Apprehension» (la mort, la colère, l'incompréhension...), Robin précisait :
"Le meilleur des moyens pour ne pas s'emmerder en musique, est de parler de sujet triste, ou violent, la joie et les choses accomplies, c'est ennuyeux pour ma part."
(https://rockalternativenews.blogspot.com/)
Les Critiques :
- "Un album dont il serait dommage de se priver."
https://www.auxportesdumetal.com - "Les gus maitrisent vraiment leur sujet. Leur identité est très forte, et nul doute que Nebulizar a un avenir plus que prometteur."
https://amongtheliving.fr - "C'est là un premier album pour Nebulizar, la suite risque d'être monstrueuse tout simplement."
https://www.pavillon666.fr - "Nebulizar a une puissance de feu incroyable… Et pourtant, ils ne sont que trois… Furieux !"
http://www.tvrocklive.com
Notre Avis :
Om̐, sweet Om̐...
Si Nebulizar vous tend la joue avec le mantra des mantras en première piste, c'est pour mieux vous asséner sa violence en suivant. Car c'est elle qui vous saute à la gueule d'emblée sur «Apprehension», et non le côté prog' revendiqué par le trio.
Cependant si le genre prog' est le synonyme musical de la prise de risques, Nebulizar en est le digne représentant. Car dès que le deuxième titre s'éclaire d'une nouvelle voix, on part en freestyle dans des circonvolutions qui rappellent Serj Tankian, voire Manuel Munoz ("Warmheart"). Le borderline n'est jamais loin, et la ligne est même dangereusement franchie au début de "Life Through Me". Mais le grand écart voix hurlées/chant clair fait généralement des merveilles ("Cleanse The Parasites").
Musicalement, la précision est chirurgicale, et les bistouris sont magistralement servis par un son qui laisse claquer les basses à vos oreilles.
«Apprehension» n'est pas l'album de la maturité ; c'est le temps, bien plus réjouissant, d'un groupe qui affûte sa signature en prenant des risques, qui ose, et qui propose. La technique, l'énergie, les idées jaillissent à l'état brut, pour notre grand plaisir. Alors prog' ou pas prog', on l'ignore, mais tout ça est assez gonflé pour qu'on aime et qu'on recommande.
Les Liens :
Facebook :
https://www.facebook.com/Nebulizar/
Spotify :
https://open.spotify.com/artist/5sOM6u9O0z7vhqfL1ooVg7
Bandcamp :
https://nebulizar.bandcamp.com/