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Chronique d’Album : NOW OR NEVER (Heavy Metal), “III” (2020)

Le 28/09/2020

Groupe : Now Or Never (NoN)
Album : III (2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : International

Par Ahasverus
              

Le Groupe :

Now Or Never est un groupe international fondé en par Ricky Marx et Ranzo.
Ranzo expliquait dans une interview à Laurent Karilla :
"Ricky et moi, nous nous sommes connus à la maternelle et avons pour ainsi dire grandi ensemble, tant physiologiquement que musicalement. Ayant joué de nombreuses années avec lui pour des projets divers tels que Sultan, entre autres, il était logique qu’il me contacte pour créer Now Or Never lorsqu’il est revenu à Genève où je réside."
https://hardforce.com
Le line-up initial du groupe se compose alors de Jo Amore (ex-Nightmare, Kingcrown) et de Kenn Jackson (ex-Pretty Maids).
Now Or Never sort son premier album en 2013. Si le groupe est satisfait de l'accueil critique, il est en revanche déçu par la distribution qui ne permet pas à l'album d'atteindre son public.
Now or never1
Now Or Never, le premier album.
Un second album, "Now Or Never II"? sort en 2015.
Trois ans plus tard, Jo Amore quitte la formation pour se concentrer sur d'autres projets (KingCrown).
Now Or Never se compose désormais du guitariste danois Ricky Marx, du batteur français Ranzo, du bassiste suisse Claudio Nasuti et du chanteur français ​Steph Honde (Hollywood Monsters).
Le nouveau Now or Never sort le 18 Septembre 2020 sur Crusader Records. En toute logique, il se nomme...

"III"

L'Album :

"III" est un treize titres d'une heure et trois minutes.
L'artwork est signé Stan W Decker . Il explique :
"L'idée était une forme de continuité dans la thématique abordée sur l'album précédent et plus particulièrement de réutiliser l'esprit du modèle de T-shirt que j'avais également réalisé il y a 3 ans." (extrait de sa page Facebook)
Now or never artwork 1
NOW OR NEVER III (2020)
L'album est soutenu par le clip "Ordinary World".
Parfois présenté comme le cinquième membre du groupe, le producteur/compositeur/arrangeur Pat Liotard (Nightmare, Archange, mais aussi les Gipsy Kings) est à nouveau impliqué sur "III".

Les Critiques :

Notre Avis :

Remplacer le vocaliste d’une formation n’est pas une sinécure : il porte généralement la signature du groupe, il en est la partie la plus identifiable.
L’exercice devient particulièrement périlleux quand ce chanteur s’appelle Amore, puisque la voix du grand Jo a la faculté d’apposer un sceau sur tout ce qu’elle touche.
Pour passer l’obstacle, Now Or Never a misé sur Steph Honde. Pas un manchot non plus ! Le chanteur parisien est le fondateur du supergroupe international Hollywood Monsters.
Maintenant, une oreille sur la galette...
Cessez le tir ! Aux résultats ! NoN III : treize impacts en cœur de cible. Le pari est donc parfaitement réussi pour la bande à Ricky Marx, l’ex-Pretty Maids.
Sans rien retirer à la prestation de Jo Amore et à la qualité des deux premiers albums de NoN (qu’on conseille également), Steph Honde enfile aisément un costume qu’on jurerait taillé sur mesure. Pas de changement de cap, il prend sa place dans la cordée et poursuit l’ascension initiée avec brio. Le niveau est extrêmement élevé et le nouveau partenaire a toute sa part dans le succès de l’entreprise.
Côté compos, le groupe sait d’où il vient : «Eyes Of A Child» sent bon les années Whitesnake, et les refrains addictifs se succèdent, («Until We Say Goodbye», «Ordinary World», «Winds Of Freedom»). Mais Now Or Never sait aussi surprendre, (la batterie judicieusement mise en avant sur «Another Chance»), et s’ancrer dans son époque («Woman In The Dark», «Point Of No Return»).
On sait la maestria et le métier de ces musiciens ; on soulignera la qualité de la production qui creuse encore la différence avec bon nombre de galettes.
« III » est à ranger sur le rayon de vos Whitesnake, du dernier Soto et de la discographie de Myles Kennedy (Slash, Alterbridge). C’est un grand, un très grand album de Heavy. L’illustration de ce qu’il advient quand un groupe réunit virtuosité, inspiration et moyens.
Plus simplement, « III » est indispensable. Achetez-le !

Les Liens :

STRUGGLEHEAD rompt le silence (interview)

Le 27/09/2020

Groupe : Strugglehead
Genre : Heavy Thrash
Origine : Toulon

Interview réalisé par Ahasverus le 18/09/2020

 

Nouveau venu sur la scène varoise, Strugglehead vient de sortir son premier album, “When Silence Fades”. L’occasion rêvée pour vous présenter ce trio de Heavy Thrash qui a accepté de répondre à nos questions.
 
      
Bonjour Strugglehead. Un mot sur la naissance et le line-up du groupe ?
Alex :
Salut Ahasverus. Je suis Alex, guitariste et chanteur de Strugglehead.
Le projet de faire de la musique ensemble débute en 2011 quand, avec Robin, le batteur, et quelques potes du lycée, nous montons un premier groupe de reprises pour le plaisir. Rapidement, avec Robin, nous commençons à écrire nos premières bribes de compos et nous commençons à prendre la chose beaucoup plus au sérieux. Cependant, à cette période de nos vies, ce n'était pas évident de trouver des gens prêts à s'investir, donc à l'été 2015, après plusieurs changements de line-up, nous ne nous retrouvons finalement plus qu'à deux avec Robin. Nous avons fait quelques auditions, mais nous ne nous voyions pas jouer avec un total inconnu qui, potentiellement, pouvait encore nous planter. Après un tour au Hellfest où j'ai pu voir pas mal de power trios qui déboîtaient, j'ai proposé à David, mon frère, batteur de formation, de prendre la basse afin de continuer à trois, quitte à perdre un peu du côté "Metal à deux guitares" que nous voulions au départ, car je savais que lui ne me ferait pas faux bon et s'intègrerait sans problème.
David : Je n'étais pas réellement partant au départ, je n'avais jamais joué de la basse hormis sur Guitar Hero... Donc j'ai refusé au début. Mais arrivé à mon anniversaire, j'ai déballé une basse et un ampli de leurs emballages, et je me suis dit : "Bon, bein autant essayer".
Robin : À partir de là, nous avons stabilisé le line-up, repris les répètes et l'écriture, et depuis 2015 nous n'avons pas bougé et nous tenons bon ! Et Strugglehead était officiellement créé.

STRUGGLEHEAD par Icesphoto
Comment décririez-vous votre musique ?
Alex :
C'est une musique multi-influencée, sans attache particulière. Certains diraient que nous nous cherchons encore, mais de mon point de vue, j'ai écrit ce qui me venait au gré de mes envies et des sujets que je voulais aborder.
Robin : Plus précisément, nous sommes surtout influencés par le Thrash Metal et le Heavy Metal mais nous piochons d'autres influences dans nos goûts personnels. Peut-être que pour le deuxième album notre façon d'écrire sera plus uniforme, plus cadrée, mais rien de concret n'est encore fixé.
Dav : Pour citer un exemple, une fois Robin a parlé d'écrire quelque chose sur la peur des profondeurs marines. Alex s'est très vite lancé dans l'écriture du morceau, nous avons ajouté des passages en 3/4 pour rappeler les sea shanties (les chants de marins). Le thème du morceau part des abysses et remonte à la surface, musicalement on part de très calme et on monte jusqu'au point de rupture où on arrive à la surface... En gros, nous avons globalement une manière assez conceptuelle de composer.

Une démo sur votre parcours ?
Robin :
Oui, nous avons sorti une démo en 2018, assez modeste, pour pouvoir démarcher facilement les salles en leur présentant ce que nous faisions, pour commencer à nous faire entendre. Ça coïncide avec le moment où nous avons commencé à monter sur scène.
Alex : Nous avons enregistré cette démo, avec d'abord quatre titres (Jack, Oh Jack ; From First To Last ; Under A Mask et Spins Your Head). Nous avons tout enregistré à la maison, comme dit Robin, de manière très modeste. Nous avons enregistré les guitares et la basse en passant par des plugins directement en line sur le logiciel, et la batterie sur un programmateur. Enfin bref, nous n'étions pas du tout satisfaits. Du coup, nous avons sorti un cinquième titre, “Silicosis”, où nous avons enregistré en live avec de vrais amplis, une vraie batterie, de vrais micros.
Dav : Ca nous a permis d'écouter nos morceaux d'un point de vue extérieur. Nous avons pu nous rendre compte de choses qui n'allaient pas ou qui ne nous plaisaient plus, du coup nous avons changé pas mal de choses, notamment sur “Jack, Oh Jack”, que nous avons quasiment reprise à zéro.

Un album dont la réalisation a été contrariée par la pandémie ?
Robin :
Contrariée par la pandémie, oui et non. Nous devions initialement sortir notre album en avril 2020, car nous étions passés en studio en janvier et il nous tardait d'avoir une copie dans les mains de notre album, après tant de travail...
Alex : Finalement, nous avons dû reporter ça à septembre, et ça a été un mal pour un bien, car nous avons eu le temps de bien peaufiner les détails de l'artwork, de la mise en page, de la pochette d'album etc.. Et même pour les morceaux, Rondi Gordon, notre ingé qui nous a enregistrés au Studio 18 à Hyères (petite pub), nous a proposé dans l'été de retoucher les mixes car il avait trouvé par hasard un détail qui rendait le tout beaucoup plus sympa.
Dav : Et surtout, en sortant du studio, nous n'avions plus d'argent du tout dans notre cagnotte qui avait été remplie grâce aux entrées de nos concerts. Donc si nous avions fait la sortie en avril, nous aurions réellement dû nous ruiner pour payer le merch et les CDs. Là, ça nous a permis de voir plus loin et de mieux prévoir. Une bonne leçon que nous retiendrons pour le prochain album !

STRUGGLEHEAD par Yves Tennevin
Cinq ans de travail sur cet album ?
Alex :
Eh bien pas loin ! Déjà, certains morceaux de l'album existaient avant même que Dav ne rejoigne le groupe et que Strugglehead ne soit vraiment formé. Puis nous avons recruté Dav fin 2015, le temps qu'il prenne ses marques, qu'il apprenne ce que nous jouions déjà, donc la première année a été relativement peu productive, nous avons surtout bien rodé ce que nous avions déjà. Le temps a passé, nous avons continué à travailler sur l'écriture, sans nous imposer de date limite. Nous avons écrit sur ce que nous avions envie, nous n'avons pas voulu nous précipiter. Résultat, en 2019, notre set était bouclé et rodé par quelques concerts locaux, et nous avons donc réservé le studio pour la première semaine de janvier 2020.
Robin : Par manque d'expérience, nous avions réservé trop peu de jours, car cinq jours n'étaient pas suffisants pour enregistrer à la perfection l'album, d'autant qu'Alex a été malade sur les derniers jours, et ça a eu un impact sur les prises chant. Rondi Gordon, l'ingé son, nous a offert un jour pour peaufiner le tout, et nous avons donc eu six jours pour enregistrer l'album (encore merci à lui) ! Nous avons aussi ré-enregistré deux ou trois prises de chant à la maison sur une journée, pendant le confinement, ce qui peut arrondir la durée d'enregistrement à une semaine. Cela a permis à Alex de refaire les prises où il avait été malade.
Dav : A un moment, nous nous sommes demandé si nous ne devions pas encore rallonger de quelques jours pour faire un truc parfait. Puis nous en avons discuté et nous nous sommes dit que c'était parfait comme c'était, que ça nous ressemblait, que c'était une musique de “sauvages” comme dirait notre père, que c'était loin d'être chirurgical mais que c'était ce que nous voulions : un truc vivant et humain.
 
J'ai noté déjà quelques concerts sur les scènes du Sud-Est. Depuis quand tournez-vous ?
Robin :
Nous avons fait une petite date en 2017, mais nous considérons notre vraie première date comme étant celle de septembre 2018, au MC Morts Subites à La Garde. Cela fait donc deux ans, une période sur laquelle nous avons joué une dizaine de fois en tout. Le plus loin où nous avons joué est Nice. Nous avions d'autres dates de prévues, notamment le festival Feria In Hell à Nîmes au mois de mai 2020, organisé par l'association La Forge... Mais c'est malheureusement tombé à l'eau à cause du Covid. Nous avions aussi des dates prévues à Marseille, Aix-en-Provence, et des discussions pour aller jouer même un peu plus loin... Mais cela attendra !

Release Party le 25 septembre 2020 à La Garde, puis sortie en digital et en physique ?
Alex :
Oui, enfin ! C'est la concrétisation, le projet prend enfin vie, comme un écrivain qui tient son premier bouquin dans les mains, nous tenons notre premier CD ! Nous ne remercierons d'ailleurs jamais assez les bénévoles qui nous ont aidés à le finaliser, Aurélien Chevalier pour la typo, Mélody Techer pour l'artwork complet, Rondi Gordon pour ses heures supp, sa patience et sa dévotion légendaires sur le mixage et le mastering, le soutien moral et physique de nos proches... Nous aurions vraiment fait un truc tout pourri sans eux !
Dav : Maintenant, nous allons préparer la suite, à savoir, essayer de viser les plateformes de streaming musical pour toucher le plus de monde possible. Et surtout, nous avons hâte de nous remettre à composer pour attaquer notre deuxième album.

STRUGGLEHEAD, "When Silence Fades" (2020)
Merci Strugglehead d’avoir bien voulu répondre à mes questions.
Robin :
Merci Ahasverus, c'était notre première interview. Vous apportez un coup de pouce aux petits groupes dans leur promo et c'est une aide précieuse, continuez !
       
Line-Up :
  • Alex : Guitare, chant
  • David : Basse
  • Robin : Batterie
         
Discographie :
  • Démo (2018)
  • “When Silence Fades” (2020)
          
Les Liens :
         
Crédits photographiques :

Les 100% Bio de Pépé St@kaTTo : BIG BERNIE

Le 25/09/2020

Groupe : BIG Bernie
Album : G (disponible le 25 septembre 2020)
Genre : Instrumental / Math Rock / Prog’ 70 / Jazz
Influences : Battles / Yawning Man / King Crimson / Yes
Origine : Dunkerque / Lille

Par Pépé St@kaTTo
      

Line-up

  • Paul Muszynski – Guitare électrique et classique, Mandoline
  • Charly Millioz – Basse, guitare électrique et classique
  • Clement Glasset – Batterie

Le Groupe

BIG Bernie est un trio Dunkerquo-Lillois de Math-Rock Instrumental Progressif en activité depuis maintenant dix ans (21/06/2010). Ses compositions sont principalement basées sur des recherches d’atmosphères expérimentales, des mélodies qui invitent au voyage.

La discographie

Après deux démos et un split avec Sandpipers en 2014, le groupe sort son premier EP «Yersey» en 2016, album mixé par Olivier Delmer et masterisé par Colin Marston, pochette de Marianne Le Junter, une artiste plasticienne Lilloise. D’une durée de quarante minutes sur le thème de la mer, BIG Bernie nous fait embarquer sur son six titres pour des récits tous aussi captivants les uns que les autres …

«Yersey» - juin 2016 (6 titres)

«Yersey» - juin 2016 (6 titres)
- Départ
- Exploration d’une cité engloutie
- Rocheuse
- Coup de pince
- L’îlot
- Aftuur
Dès l’embarquement «Départ» qui débute la croisière comme un paquebot lourd mais fluide quittant son port d’attache, les trois nordistes nous plongent dans une atmosphère psychédélique avant de conclure le morceau par une envolée flangée.
Après l’«Exploration d’une cité engloutie» à l’intro très U2-niène avec sa basse lancinante et en boucle, BIG Bernie nous dépose ensuite pour une escale de 6’’51 dans les «Rocheuse»s, interlude très jazz dans un premier temps qui se termine dans un déferlement de riffs sauvages.
«Coup de pince » avec son passage aux accents rockabilly et très psyché comme une déferlante nous ramène ensuite vers «l’îlot » pour un intermède beaucoup plus jazzy dans ses riffs mais surtout dans la mise en avant de la batterie.
Le voyage se conclut avec « Aftuur » beau comme un retour de croisière au port, hymne hypnotique pour un final en apothéose, véritable joyau de Math Rock.
Excellent 1er album sorti sur le Label "Uproar For Veneration Records".
Fort de cette empreinte sonore bien particulière BIG Bernie entame en 2019 un B.I.G, triptyque avec la sortie des opus «B» et «I» et conclura le vendredi 25 septembre 2020 avec «G».

«B» - juin 2019 (4 titres)

- Drumcam Toto
- Kepler
- Banane pour échelle
- Hard a lot
L’EP débute par le sublime «Drumcam Toto», sur une basse appuyée dans un style très Sting/Police et des riffs qui sonnent encore une fois très U2 … La batterie est également bien carrée et mise en avant. «Kepler» prend la relève dans une intro très rock progressif ; les nombreux changements de rythmes par ses nombreux breaks, sa basse toujours aussi puissante et ses solos sur-vitaminés en font un morceau particulièrement intéressant.
Et que dire de «Banane pour échelle» si ce n’est que son free-jazz déchainé ne pourra que vous faire grimper aux rideaux. L’album se termine par «Hard a lot» un régal pour tous les gratteux : du staccato de guitare aux riffs bien heavy, des passages en arpèges, à ses utilisations somptueuses de delay / chorus / reverbe et d’overdrive.
 

«I» - février 2020 (4 titres)

- Maul Pandoline
- Nul si découvert
- Figue vernie
- Les crêtes et les creux
Le deuxième EP sorti chez Araki Records comprend tout comme pour «B» quatre titres.
Charly qui délaisse sa basse pour une intro en arpège sur une guitare acoustique est vite rejoint par les envolées mandolistiques de Paul Muszynski (qui dédicace avec humour ce premier morceau «Maul Pandoline» à sa fidèle mandoline) pour un voyage très saharien.
«Nul si découvert» nous rappelle qu’il n’est nullement besoin de gratter sous le vernis pour trouver ce qui fait la richesse de BIG Bernie à savoir un savant mélange de variations sonores psychédéliques et fusions pour faire un bon morceau.
Vernis sera également le troisième titre de cet EP avec «Figue vernie» superbe titre dansant ou la basse flirte habilement avec les parties guitares, alternant comme tous les morceaux de BIG Bernie de subtils changements de tempi.
«Les Crêtes et les Creux» aux guitares légèrement tintées de flamenco (picado / arpeggio / golpe) concluera en beauté le dernier titre de l’album.

«G» - septembre 2020 (4 titres)

Ce vendredi 25 septembre 2020 BIG Bernie nous fait découvrir le point «G» (oui je sais elle était facile, mais c’est si booon !), dernier EP qui vient clôturer l’énorme trilogie B.I.G.
- Empire Bernie
- Pizzaville
- Grand Splash
- Van Krupuk
«Empire Bernie» débute ce dernier EP dans une ambiance électro très heavy. Le son est énorme et les guitares «nappées» apportent une atmosphère lourde et prog’. Durant 5’’37 BIG Bernie va s’appliquer à redéfinir avec brio son empire.
«Pizzaville» et son intro aux synthé à la Rush ainsi que son passage à la guitare type vocodée (talk-box de ModFactor) enchantera tous les amateurs de rock progressif.
«Grand Splash» quant à lui nous plonge dans un grand plouf tropical, la couleur jazzy du morceau tinté de passages électro est propice à un voyage dans la savane des sens.
Le périple se poursuit dans l’Asie du Sud-Est avec «Van Krupuk» et son assortiment de crevettes électriques décortiquées et délicieusement saupoudrées d’électro dub et de musique électronique, un morceau envoutant et subtilement mixé de pratiquement 10 minutes. A noter que ce morceau comporte plusieurs passages de voix (enregistrées par Manuel P. le chanteur de Fleuves Noir), une première pour BIG Bernie mais assurément une énorme réussite qui ne nous laisse pas sans voix !
Ce dernier EP assez différent des deux premiers, montre que BIG Bernie continue d’expérimenter et découvrir de nouveaux univers, d’inventer de nouveaux sons. Trois EP donc avec des couleurs différentes («B» Rock/Metal, «I» Rock/Acoustique et «G» Prog’/ Electro) qui enchanteront tous les amateurs de Math Rock, Rock Progressif, Psychédélique, Electro Rock et Jazz, car il est bien difficile maintenant après 4 albums d’enfermer le groupe dans un style unique.
Si la musique instrumentale de BIG Bernie peut au premier abord paraître sophistiquée et complexe, c’est que ces trois acteurs sont des musiciens de talent, maîtres-orfèvres dans plusieurs registres et dont la créativité demande beaucoup d’attention. Un excellent combo que je vous conseille de découvrir par leur EP mais aussi à aller voir sur scène.
«G» est disponible à partir du 25 septembre 2020 en version digitale sur toutes les plateformes de streaming grâce à Atypeek Music ainsi que sur le Bandcamp du groupe.
Pour se procurer les autres EP «B» et «I» en version CD digipack ça se passe par ici :
Le site Facebook
Le concert de BIG Bernie “Live Rock In Bourlon” 2019

Matoscope

  • Batterie avec des fûts Mapex en bouleau, baguettes Elvin Jones signature de chez Pro Mark.
  • Basse : Warwick Dolphin Pro II (de 91) / Status Shark passive (de 97) / Squier Bass VI (réédition 2014) + tête Peavey T-Max et un cab Chillbass 2x12".
  • Pedalboard Basse : TC Electronic PolyTune /MXR Bass Octave Deluxe / Boss ODB-3 Bass Overdrive (modifiée) / Electro-Harmonix Memory Boy / Vox Time Machine / DOD FX62 Bass Stereo Chorus /DOD Phasor 460
  • Guitares : Squier Stratocaster (‘80) & Fender Mandocaster + amplis Fender Hot Rod Deluxe & Vox AC30 (en stéréo)
  • Guitare pedalboard : TC Electronic PolyTune / Electro-Harmonix POG2 / Fulltone OCD / Dunlop Crybaby / JHS The AT+ (Andy Timmons Signature) / Electro-Harmonix Big Muff Pi with Tone Wicker / Roland Space Echo / Eventide Modfactor / Strymon Big Sky / TC Electronic Ditto x4
  • Sur scène les voix réalisées en studio ou les nappes/ambiances sont ainsi lancées à partir d'un Digitech JamMan.
 

Les 100% Bio de Pépé St@katto : INVADING CHAPEL

Le 21/09/2020

Groupe : Invading Chapel
Dernier album paru : Ghostly Rock Season (2020)
Genre : Gothique Rock
Influences : Type O negative, The Cult, The Sisters Of Mercy
Origine : Paris

Par Pépé St@katto
Invading chapel
    

Le Groupe :

Invading Chapel a vu le jour en 1996 à Pau dans le Béarn (64), patrie d’Henri le IVème mais aussi de Loïc Malassagne, auteur, compositeur, multi-instrumentiste et surtout chanteur à la voix bien particulière (baryton et plusieurs octaves à son arc).
La première maquette prête sera l’occasion pour Invading Chapel de proposer en 1997 «Dark Christ» au magazine Guitar Part qui, convaincu du potentiel du projet, l’intègrera à sa compil’ mensuelle après une séance de «réenregistrement» dans un studio pro parisien.
Début des années 2000 Invading Chapel, qui est devenu un groupe de gothique rock à part entière, intègre la capitale et sort localement en autoprod’ son album «Songs of the night» dont le titre « Zombie night » sera également choisi par le mag’ Hard’n’Heavy pour son CD sampler du mois.
Le titre “Midlife Crisis” sortira sur la compilation digitale “Gothic Rock Around The World 6” via Sombrati Records, et “Requiem” sur le CD sampler du mag’ Russe “Bunker Magazine”.
En décembre 2015 et avril 2016, les titres “Nocturnal Romance”, “Midnight Serpent” et “Vampirised” seront sur les compilations “Messages Beyond Dark Dreams I, II et III” du label Russe Darkpage.
En 2017 et 2018, les titres “Injury And Sin” apparaîtront sur la compilation “Do What Thou Wilt Records” (Grèce) et “Paris Spleen” sur “At Sea Compilations” (Allemagne).
Depuis 2015 Invading Chapel redevient le projet solo de Loïc Malassagne qui en assure les parties vocales, la basse, les guitares et tous les claviers. Les prises batteries sont confiées à Ludovic Rouix (Hot Hell RooM) et Jim D., le mastering à Pierre Houllier au Roots Notes Studio. On retrouve également très régulièrement Jan D sur les solos de guitares et Lullangel (Onirik Illusion) sur les chœurs.

La discographie :

Elle est très prolifique malgré les autres projets de son leader :
  • Invading Chapel (Demo Tape - 1996)
  • Invading Chapel (Demo Tape - 1997)
  • Songs Of The Night (CD - 1999)
  • Notre Blâme De Paris (CD - 2003)
  • Gothic Is Just About Music (CD - 2005)
  • Snow After Fire (CD - 2006)
  • Cursed By System (CD - 2007)
  • Soul's Peace Is Riding In Trance (CD - 2012)
  • Gloom Over This Hope (CD - 2014)
  • Anime Erranti (EP, Download - 2015)
  • Vampirised (EP, Download - 2016)
  • Insanity (Single, Download - 2020)
  • Ghostly Rock Season (LP - 2020)*
    * cet album est dédicacé à la maman de Loïc disparue en octobre 2019 (RIP).
Les enregistrements se font au «Studio Pleine Lune» et le mastering au «Roots Notes Studio».
Invading Chapel a de très bons retours également de l'étranger comme en témoignent les interviews et chroniques des magazines comme The Mick (Angleterre), Elegy Iberica (Portugal), Rock & Folk (France) ou le magazine allemand Amboss Mag.

Faits d’armes :

  • 2007 1ère partie du groupe américain The Crüxshadows au « Badaboum / Scène Bastille » (75)
  • 2010 « Festival Esprit Rock » au « Triel Festival Open Air » (78)
  • 2011 Festival « Gothic & Metal Spirit » La Miroiterie (75)
  • 2013 « Fest’ In Rock d’Alfortville» Espace Culturel Jean Macé (94)
  • 2013 1ère partie du groupe suédois The Dead And Living Au Scop Club (75)
  • 2014 passage à la « Grosse radio Metal

Line-up actuel :

Loïc Malassagne (Vocals, Bass, Guitars & Keyboards)

Ancien membres :

Alan Raoul (Bass) - Hot Hell RooM
Lullangel (Keyboards) – Onirik Illusion
Thierry Maurice (Drums)
Jan D (Guitar)
Sylvain Savoye (Guitar)
Sly (Guitar)
Morticia (Vocals)

Les liens :

Chronique d’Album : UNDER THE CONFLICTS (Punk Hardcore), “Nanar Nation” (2019)

Le 15/09/2020

Groupe : Under The Conflicts
Album : Nanar Nation (2019)
Genre : Punk Hardcore
Origine : Vendée

Par Ahasverus
 

Le Groupe :

Under The Conflicts est un quintette originaire de Vendée.
Son line-up se compose de Max (chant), Nicko (batterie), Alex et Gus (guitares) et Matt (basse).
Le groupe définit ainsi sa musique :
“Under The Conflicts c’est du Nanarcore, mais le Nanarcore c’est quoi donc ?! C’est un Punk-Hardcore qui décolle les cervicales, qui te donne envie de faire des moulinets et qui te fait marrer en même temps, tout pour passer un bon moment avec une bière à la main (vide de préférence si t’es dans le pit).”
http://www.metalobs.com
Entre autre faits d'armes, Under The Conflicts a gagné le tremplin du festival Grat'Moilà à la Chapelle-Palluau, ce qui lui a valu de partager la scène avec des artistes tels que Discharge, Batmobile ou encore Didier Super.
En 2019, Under The Conflicts sort son premier album...

“Nanar Nation”

L'Album :

“Nanar Nation” est un douze titres pour environ quarante-trois minutes.
Son artwork est signé par Alex, l'un des guitaristes de la formation.

UNDER THE CONFLICTS, Nanar Nation (2019)
Deux clips soutiennent l'album : "Under The Conflicts" - in fine - et "Zumbacore" :
Le groupe annonce deux featurings : Ban-All (du duo Punk du même nom) sur "Samson's Revenge", et Martin Hallier (Dancefloor Disaster) sur le titre "L'Aventurier" premier succès d'Indochine.

Les Critiques :

“On pourrait s'étaler longtemps sur ce bijou, il sera plus judicieux de découvrir soi-même les nombreuses surprises qu'il contient.”
http://www.french-metal.com

 

“On passe un bon moment sur ces douze titres où l'on sent avec évidence que nos cinq gaillards prennent du plaisir à nous ballader dans leur univers totalement Nanar.”
http://www.loudtv.net

 

“Clairement pas révolutionnaire musicalement, mais c’est solide...”
https://auxportesdumetal.com

 

“Ces cinq potes ont réussi le pari de mixer ensemble l'improbable.”
https://www.bgpmusiclive.com

 

“Tous les ingrédients sont là, l'énergie, le rythme, les breaks, les beat-down pour vous faire sauter dans tous les sens.”
http://lautremonde.radio.free.fr

Notre Avis :

Festif et énergisant Under The Conflicts vise la surdose sans prise de tête.
Le chanteur souffle à pleins poumons, les choeurs sont particulièrement catchy, l'artwork est très dans le ton, les références "nanaristiques" parsèment l'ouvrage qui se termine sur une cover du premier tube d'Indochine propre à tout péter en concert .
L'opus, qui vous tient quand même quarante-trois minutes, a ce qu'il faut de folie pour qu'on s'éclate sans faire de manières et ce qu'il convient de rigueur pour ne pas basculer dans le grand n'importe quoi. Un sérieux dans le délire qui lui permet de tenir la route tout en roulant sur les jantes, exercice, je l'affirme, loin d'être évident. Dans son genre, "Under The Conflicts" est donc une réussite et le groupe atteint son coeur de cible dès le premier album.

Les Liens :

CHRONIQUE D'ALBUM : WIRE EDGE (Cold Wave / Prog' Metal) Workhorse Empire (2020)

Le 14/09/2020

Groupe : Wire Edge
Album : Workhorse Empire (2020)
Genre : Cold / Prog' Metal
Origine : Paris

Par Ahasverus

Le Groupe :

L’histoire de Wire Edge prend naissance en 2010 à Paris, d’abord sous la forme d’un duo, puis en quatuor à partir de 2014.
Il se compose de Nicolas (guitares chant), Yann (guitare voix), Franck (batterie) et Jeremy (basse).
Il reconnaît pour influences Mastodon, Tool et la scène alternative des 90’s.
En 2020, Wire Edge sort son premier album...

“Workhorse Empire”

Wire edge

L'Album :

“Workhorse Empire” développe dix compositions en une heure six minutes.
Disponible en digital, aucune sortie en "physique" n'est prévue à ce jour.
Il est défendu par le clip "Plans Within Plans".

Les Critiques :

  • "Wire Edge s'autorise des moments instrumentaux, quelques envolées apaisées, pour mieux nous scotcher au mur du son. "
    http://www.dubucsblog.com
  • " Un bel équilibre et un son remarquable."
    Rock'n Force
  • "La musique de Wire Edge capte nos moindres émotions et nous enveloppe de sa trame aux effluves Toolienne."
    https://rockmetalmag.fr
  • "Je me rallie à l’avis général, je le classe volontiers dans le top 5 des meilleurs albums que j’ai pu écouter cette année et lui souhaite un succès mérité."
    https://satanboucheuncoin.com
  • "Les Parisiens nous impressionnent par leur palette technique et une empreinte mélodique marquante."
    https://www.lagrosseradio.com

Notre Avis :

Wire Edge... Voila un groupe dont on ne sait presque rien, qui n'élève pas la voix, et qui fait deux interviews dont une en Anglais, dans lesquelles il parle de tout sauf de lui ou de son album qui ne sortira pas en physique... Encore un petit effort dans l'underground et Wire Edge arrivera chez les Chinois ! (D'après ma mère si tu creuses toujours plus profond, au bout d'un moment, tu ressors en Chine.)
Le lecteur : Faut-il laisser Wire Edge filer chez les Chinois en toute discrétion ?
Ahasverus : Non !
Le lecteur : C'est un peu court Ahasverus. Peux-tu développer ?
Ahasverus : S'il faut le temps d'une première piste pour rentrer dans sa cold wave, Wire Edge captive très vite et l'intérêt s'accroit tout au long de l'écoute de ce “Workhorse Empire”. Guidés par une voix tranquille et enveloppante, sa musique et son côté clinique nous portent vers le Paradise Lost (Heart Locked) du début des années 2000. Mastodon, Sisters of Mercy ou Katatonia sont cités ailleurs (à chacun sa madeleine !).
L'album se pare de développements Prog' (Comedian) et ses guitares se permettent (Moutains to defeat, Workhorse, Plans Within Plans) d'aller taquiner Metallica sur son propre terrain.
L'heure et les six minutes de “Workhorse Empire” passent agréablement. Il est si équilibré qu'on aimera l’écouter d'une traite plutôt que d'en éparpiller les chansons.
Le niveau des musiciens interpelle... Pour réussir une telle recette, pour aligner un tel songwriting sur un premier album, il faut avoir une sacrée expérience de la tambouille ! Celle de Wire Edge mérite les étoiles : “Workhorse Empire” est l'une des galettes les plus savoureuses de l'année. La grande cuisine à ce prix-là (sept euros sur Bandcamp) ne se refuse pas : écoutez, likez, achetez, savourez !

Les Liens :

Chronique d'Album : ROSENKREUZ (Metal Indus et Gothique), Crystal City (2019)

Le 12/09/2020

Groupe : Rosenkreuz
Album : Crystal City (2019)
Genre : Metal Indus/Gothique
Origine : Lyon

Par Ahasverus
     

Le Groupe :

Rosenkreuz est un sextet de Metal industriel et gothique fondé en 2015 à Lyon.
Il se compose de L’Abbé SM (Chant), Phil Wei et Yoann M-G (Guitares), Vivien (Basse), Gabriel (Batterie) et PJV (Claviers).
Il sort son premier EP, "Infinite", en 2017.
Il est signé chez Adipocere Records (Belenos, Benighted, Carcariass, Moonspell) fin 2018.
En 2019, Rosenkreuz enregistre son premier album...

"Crystal City"

Rosenkreuz crystal city

L'Album :

"Crystal City" est un onze pistes.
Phil Wei le présentait ainsi à https://www.musicwaves.fr :
"Je qualifierais ''Crystal City'' de « Bildungsroman » des temps modernes. Il s’agit d’un conte initiatique où le protagoniste, jeune et inexpérimenté, évolue dans un monde absurde qu’il ne comprend pas. Les onze titres de l’album constituent une suite de tableaux mettant en scène son histoire, dans un univers décadent (« Sex, Drugs & Rosenkreuz »)."
L'essentiel des compositions est signé Phil Wei.
L'album est défendu par le clip "For Eternity... (official lyrics video)", mis en ligne en septembre 2020.
Beau Bijou (Madame L'Abbé SM à la ville) partage le chant sur “Lucretia”, deuxième piste de l'opus.

Les Critiques :

  • “Rosenkreuz assume pleinement de ne pas faire dans l'avant-garde élitiste et propose un metal industriel accrocheur taillé pour secouer le public des festivals allemands”
    https://www.verdammnis.com
  • “Quel album !”
    https://www.soilchronicles.fr
  • “Ce qui semble marquant, de prime abord, c'est le chant théâtral, presque dramatique du chanteur qui nous plonge au plus près de l'essence du groupe empreint d'une présence futuriste.”
    http://www.loudtv.net
  • “L'album est une réussite.”
    http://www.french-metal.com

Notre Avis :

Jouant un Metal Indus racé qui doit autant à Rammstein et à Type O Negative qu'à Marilyn Manson, Rosenkreuz varie les ambiances et compose un opus infiniment gothique. "Crystal City” est tout à la fois énergique et élégant, reflet de l'image sulfureuse et sadienne de ses géniteurs. Il ne s'agit pas ici de renouveler le genre, mais plutôt d'utiliser ses codes et de jouer des épaules - les Lyonnais n'en manquent pas - pour rejoindre les premiers rangs.
Un premier album extrêmement solide et excitant, et un groupe qui, tout en rendant leur part à ses aînés, fait montre d'une forte personnalité.
Rosenkreuz prouve en un album qu'il  compte - et un de plus sur la scène lyonnaise ! - et on vous recommande cet opus qu'on avait misérablement raté à sa sortie fin 2019. C'est notre faute, c'est notre très grande faute, et L'Abbé SM nous fouettera, c'est notre pénitence, c'est notre seul désir.

Les Liens :

CHRIS CAPRIN - "My Way..." (récit - 2020)

Le 10/09/2020

Le batteur de Heavy Duty dans un récit autobiographique adressé à sa fille.
 
Testeur, Journaliste, photographe pour des magazines de Metal, de moto-cross ou de VTT, batteur de Sweet Lips puis de Heavy Duty, Chris Caprin a vécu plusieurs vies en même temps, toutes guidées par ses passions.
Le voici lancé dans un récit autobiographique adressé à sa fille, un livre intimiste et lucide qui prend sa source au début du vingtième siècle avec ses grands-parents, pour se refermer en 2016 sur la page Heavy Duty.

 Un récit très digeste : véritable couteau suisse, Chris Caprin écrit aussi efficacement qu'il martelait les fûts des regrettés Heavy Duty (écoutez leur discographie : https://open.spotify.com/artist/6MVGFcyv5mkNxQ9NA5m5Jy). Madeleine de Proust, il ranime le Vélosolex, le service militaire, et mille choses vécues qui viennent se rappeler à votre bon souvenir.Affichant un penchant pour une certaine forme de misanthropie, il s'excuse, mais assume tout. Son ton reste nuancé, excellant à se faire comprendre à demi-mots, rappelant qu' à cinquante ans, "on commence à avoir du mal à distinguer les lettres de près, mais en revanche, les cons, on les voit arriver de loin !"Très fluide, la lecture de "My Way" ne prendra pas plus d'une après-midi, tandis qu'on aurait aimé que Chris nous montre encore un layon ici ou là sur un parcours où le bruit des motos le dispute à celui des guitares.L'ouvrage de deux-cent quatre-vingt pages est agrémenté d'un livret photos. Il est disponible pour vingt euros port compris auprès de son auteur.

Caprin my way