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Chronique d’Album : THE TOGS (Folk Rock Blues), “Thirteen” (2020)
Le 10/09/2020
Le Groupe :
“T H I R T E E N”
L’Album :
Les Critiques :
- "L’énergie et la hargne qui n'ont rien à envier aux formations avec amplis et batterie..."
http://www.franceblues.com - "Le second album de The Togs s'impose par l'authenticité burinée de son blues rock anglophone."
Rock & Folk - "L'ensemble est redoutable, musicalement au point."
Blues Magazine
Notre Avis :
Les Liens :
- Le site officiel : https://thetogsgroup.wixsite.com/the-togs
- The Togs sur Facebook : https://www.facebook.com/TheTogs
Madie, de Faith In Agony à Nightmare
Le 08/09/2020
« On accepte de ne plus mettre les coudes sur la table sans pour autant se tenir correctement ! »
Elle nous parle de son parcours, de son intégration au sein de la formation grenobloise, du nouvel opus, et de Faith In Agony où elle exerce également ses talents.
Bonjour Ahasverus, et merci de ton intérêt ! Oula oui ! ça ne nous rajeunit pas tout ça ! Mon premier souvenir lié à la musique c’est déjà de voir ma mère, sa guitare folk et mon père qui chantonnent sur des tapis indiens entourés d’amis. De mon côté, aussi loin que je m’en souvienne, j’étais fascinée par la bande originale de la petite sirène de Disney que je tentais de maîtriser d’une traite sans respirer.
“Dangerous” de Mickael Jackson, sans aucun doute. Le disquaire m’avait même gentiment offert le drapeau de l’artwork de l’album, aussitôt affiché dans ma petite chambre. Je me perdais dans ses innombrables détails en écoutant l’album.
Je te passe les détails embarrassants d’Henri Des et Dorothée parce que ça la fout mal, mais mon premier véritable concert fut celui du groupe français Ange, formation que mon deuxième papa de cœur m’a fait découvrir très jeune. J’ai rapidement apprécié leurs textes alambiqués et leur prestance scénique théâtrale.
Grâce à un vieux magnétophone que j’avais récupéré chez mes grands- parents. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours chantonné. Le spectacle et le chant ont toujours été mes moyens d’expression privilégiés. Vingt ans plus tard, je rencontre Bruno Jeanmart, mon premier mentor, un ami de ma mère, qui me propose de monter un groupe de reprises Jazz. C’est le début de Smoky Eyes…
Je n’ai hélas pas de grande discipline en ce qui concerne le chant, je suis quasiment autodidacte dans ce domaine et n’ai aucune formation académique. Ça n’est que depuis très récemment que je tente de découvrir et perfectionner une technique. Je prends aujourd’hui quelques cours et repères afin d’aller plus loin dans mes possibilités vocales. Concernant le facteur temps, je ne chante pas du matin au soir car je me serais fait mettre à la porte de beaucoup de maisons (rire), mais je fredonne assez régulièrement au cours de la journée.
Smoky Eyes est ma première formation à proprement parler. Comme je le disais plus haut, ma rencontre avec Bruno a été décisive pour plein de raisons, personnelles, professionnelles et musicales. Nous avons rapidement troqué les reprises jazz pour le rock. J’avais envie de reprendre des classiques puis de commencer à composer et créer. Il nous fallait donc un guitariste en conséquence. Nous avons alors fait la connaissance de Grey et nous ne nous sommes plus lâchés. Nous avons parcouru beaucoup de routes, monté sur plein de scènes diverses et variées, vécu nos premières expériences de live, de studio, appris la rigueur que tous ces domaines représentent. Je suis plus que reconnaissante et fière d’avoir eu la chance de me produire avec Smoky Eyes !
Faith In Agony nait suite à un désir commun entre Grey et moi-même de professionnaliser notre créativité et de pousser plus loin nos propos musicaux. Nous avions envie d’une formation plus incisive, avec des riffs et des influences plus fortes frôlant le métal et le grunge. Quentin et Eva faisaient la paire concernant la motivation et le niveau musical énorme qu’ils proposaient. Une grande complicité se crée dans notre quatuor et le groupe était lancé.
L’univers de Faith in Agony est d’abord assez brut, nous voulions rentrer dedans, être efficaces et reconnaissables. Nos premiers morceaux sont très grunge, presque punk. Deux nanas dans un groupe de grunge, on avait bien sûr envie et besoin de se faire entendre, de trouver notre place tout en créant cette osmose en live avec nos deux complices. Les textes du premier EP éponyme sont très agressifs, si on y prête l’oreille, on peut entendre ce désir presque pulsionnel d’aller plus loin dans la concrétisation de nos idées.
Notre univers s’est un peu maturé avec «Do Not Repeat», nous avons travaillé d’arrache-pieds, plié nos étendards et nous nous sommes concentrés plus profondément sur nos sons et les ambiances plus précises à atteindre. Ce dernier EP nous a lentement guidé vers l’écriture de notre premier album «Drowned & Exalted» qui sortira tout prochainement.
Quentin a toujours été le premier curieux de mes textes et c’est très appréciable. Mon écriture n’est pas très académique non plus et je n’ai pas la prétention d’être bilingue. Écrire en anglais a toujours été une envie de ma part, ma langue natale, je la réserve pour des écrits plus personnels et poétiques. L’écriture des textes notamment pour «Drowned & Exalted» est on ne peut plus intimiste, très introspective. J’aime évoquer un sujet en particulier dans chaque morceau, j’essaie d’éviter les phrases bateaux et je fonctionne par tableaux mentaux. J’imagine, je retrouve une scène, je formalise une pensée et je tente de la concrétiser, de la traduire en écriture. Mon désir est d’être au plus proche de mes questionnements, de mes ressentis, sans pudeur, parfois même de manière très brute. Les thématiques que j’aborde sont universelles et peuvent toucher tout le monde, chacun se questionne à son échelle sur son rapport à l’autre, sa place en tant qu’individu, sa marginalité, sa finitude…
J’aime réécouter ces deux EP et retracer le chemin parcouru. Comme je le disais plus haut, le premier EP de Faith In Agony est très incisif, brutal rentre dedans, sans concessions, presque adolescent, on est dans le tout et tout de suite. «Do Not Repeat» est en recherche de maturation, nous ne nous sommes pas assagis pour autant mais disons qu’on accepte de ne plus mettre les coudes sur la table sans pour autant se tenir correctement ! «Drowned & Exalted», si on reste dans la métaphore du bon sens commun va questionner le «pourquoi», le «comment», le «d’où ça vient» et ce qu’on choisit d’en faire.
J’ai fait la rencontre de Yves Campion au 69 à Grenoble…
Je laisse un temps pour les blagues salaces…
...Voilà (Rire).
Je me produisais avec Smoky Eyes et il m’a apparemment repérée à cette époque-là, patient le mec ! Il nous a ensuite fait confiance avec Faith In Agony en nous offrant la première partie d’Ultra Vomit à L’Ilyade de Grenoble. Très grand moment pour nous quatre !
Un soir en rentrant du travail, Niels (Batteur) m’appelle et m’expose la situation complexe que traverse Nightmare : Maggy Luyten ne continue pas l’aventure, une date est prévue en juillet (nous sommes début mars…), il leur faut absolument quelqu’un pour la remplacer au pied levé. Je m’interroge, je questionne mon entourage, tout le monde me pousse et m’encourage, je valide donc mon choix. Je suis à la fois terrifiée et impatiente, je mesure la charge de travail, tous m’attendent au tournant mais croient malgré tout en moi.
Yves me teste sur quelques anciens titres, je découvre le groupe, son univers, le heavy métal qui m’est presque inconnu et je commence à travailler dur. J’apprends l’album entier en moins de trois mois, nous répétons quelques fois, je rencontre tous les membres et le staff affilié au groupe, tous sont très accueillants et confiants, cela me rassure beaucoup. C’est grand pour moi, très grand et mon impatience s’intensifie. Le concert au Panicfest se déroule plutôt bien, je suis accueillie avec le sourire par les fans présents ce jour. Je suis ravie. La complicité avec tous les membres du groupe ne fait que grandir depuis cette date et nous sommes tous très heureux et trépignants de vous faire découvrir «Aeternam».
« Je suis toute petite dans un monde de grands. »
Je suis toute petite dans un monde de grands, ça a été mon premier ressenti. Jo Amore et Maggy Luyten sont des monstres de talents tant vocalement que scéniquement. Ils ont tous deux marqué l’identité du groupe, de temps forts, à leur manière. Je les remercie tous les deux d’avoir fait naître et perdurer la grande histoire Nightmare. Je suis honorée d’en faire partie aujourd’hui et compte bien donner le meilleur.
Comme dans tout changement de la vie, il y a plusieurs formes de ressentis, certains restent attachés aux premières valeurs, d’autres constatent un changement, certains une belle évolution… Les retours sont bons, les gens apprécient la nouvelle identité de Nightmare, commentent que la nouvelle voix apporte de nouvelles couleurs originales dans le monde du heavy métal, hors du chant uniquement growl ou lyrique. Je suis heureuse que les gens apprécient le changement malgré tout car je serais tout à fait incapable de véhiculer un seul et même code musical. J’ai hâte de monter sur scène, défendre «Aeternam» et partir à la rencontre de notre public récent et ancien.
Merci pour ces mots. Nous avons beaucoup travaillé pour ces clips, j’en ai géré toute la trame scénaristique et artistique. Je ne conçois pas l’intégration d’un projet quel qu’il soit sans y apporter quelque chose. Beaucoup de riffs étaient déjà posés pour «Aeternam» mais aucun texte ou concept d’album n’avait encore été proposé. Nous avons donc longuement échangé sur le sens de l’album, des sujets que nous voulions aborder au cours des morceaux, de la manière d’écrire et d’interpréter ce qui allait en découler. Disons que j’ai proposé la trame générale des textes de ce bel album à venir, quelques-uns ont été validés, d’autres ont été remaniés ensuite «à la sauce heavy», des lignes mélodiques ont elles aussi été prises en compte ou gardées à l’identique afin d’apporter de l’exclusivité à Nightmare.
La question ne s’est absolument pas posée pour moi. Faith In Agony est et restera l’un de mes projets. J’ai pour habitude de mener tous mes objectifs à terme. Il n’est pas envisageable de quitter une formation pour une autre. Il faudra simplement travailler différemment avec ces deux projets qui demandent beaucoup de temps et d’investissement, je ne pourrais pas m’engager dans de nouvelles formations musicales mais une chose est sûre, «Drowned & Exalted» et «Aeternam» seront défendus de manière équitable et de tout cœur.
« Je débarque au milieu d’une histoire que je n’ai pas créée, d’un style qui contient des codes bien rodés, presque stricts. Il a fallu tirer un peu sur les rênes dans les premiers temps. »
Le registre est en effet très différent. J’ai la chance de jouir d’une une parfaite liberté au sein de Faith In Agony. Nightmare c’est différent, je débarque au milieu d’une histoire que je n’ai pas créée, d’un style qui contient des codes bien rodés, presque stricts. Il a fallu tirer un peu sur les rênes dans les premiers temps. Une fois la frustration tamisée, j’ai su m’adapter et apprécier ces codes, en faire ma petite sauce et proposer quelque chose. La plus grande problématique que j’ai pu rencontrer dans la concrétisation de cet album fut la préparation. Nous étions hélas très pressés par le temps mais refusions catégoriquement de bâcler la sortie de ce nouveau line up. Il a donc fallu s’adapter vite, très vite... J’ai la chance d’avoir une assez bonne amplitude vocale, ce qui a permis de nous balader un peu partout sur les mélodies.
«Drowned & Exalted» est dans la boîte, tout est prêt pour le pressage à l’heure où j’écris ces lignes. Ce foutu virus a foutu une merde noire dans la culture en général et retarde le monde de la création. Cet album est très attendu et nous rongeons notre frein pour le moment. Nous voulons faire naitre cet album en anticipant toutes les possibles embuches. Nous ne sommes pour le moment pas protégés par un label qui pourrait être notre garantie de sécurité alors nous voulons faire les choses correctement.
Comme je le disais plus haut, «Drowned & Exalted» est le résultat de nos introspections respectives, tous les instruments ainsi que la voix transpirent une forme de lourdeur. Nous voulions faire un album très intimiste et au plus proche des émotions qui nous ont traversés ces dernières années.
Un emploi du quoi ? Ici on parle plutôt de tornade (Rire).
Il y a énormément de choses en préparation qui demandent beaucoup de temps et de réactivité. Ces deux albums enregistrés en moins d’un an, un troisième clip pour Nightmare, surement aussi pour Faith In Agony, beaucoup de répétitions, des contributeurs à remercier, des billets d’avions à réserver, des résidences, des release party et si on a encore du temps, peut-être pourrons nous dormir un peu ! Nous vivons dans la hâte de vous présenter tout ça !
Ça m’inspire déjà pas mal de tachycardie (Rire), mêlée à de l’impatience, un peu de stress mais surtout beaucoup de plaisir. Je n’aurai jamais pensé, ou oser rêver de telles possibilité musicales et artistiques, c’est tellement nourrissant ! Une nouvelle fois, je me sens toute petite dans ce monde de grands et j’ai hâte de faire des rencontres, d’échanger avec de tels artistes, de refouler enfin le sol d’une scène et de plonger dans l’arène !
Et bien très curieusement, je m’attarde en ce moment sur des registres très pop. Je n’ai pas un album en particulier à proposer mais je suis à la découverte de mes possibilités vocales, je m’amuse à reprendre certains titres à la maison, je découvre d’autres types de chants plus actuels. Peut-être quelques covers en prévision d’ici quelques mois si vous êtes sages...
S’il faut citer un album en particulier, ce sera celui qui m’apporte le plus de calme et de sérénité en ces temps bien studieux et agités. Je ne me lasse pas de la transe dans laquelle me plonge Loreena McKennitt, en particulier sur “Mask and Mirror” ou “Book of secrets”.
Un grand merci à toi pour ton intérêt, la pertinence de tes questions et ta réactivité ! Au grand plaisir de te voir également !
Chronique d’Album : BONBON NOIR (Rock) And So Be It Anita (EP-2020)
Le 25/08/2020
Album : And So Be It Anita (EP-2020)
Genre : Bande Originale
Origine : Paris
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Bonbon Noir est un ambitieux projet pluridisciplinaire lancé en 2016 par Laurent Querné alias Lord Erwan Kern, alias Sat (Flying Pooh).
- Il initie ce projet par l'écriture du roman, "Bonbon Noir", narrant les aventures d'Anita Black, orpheline dans le New-York des années 30 suite au décès de ses parents dans un incendie.
- Bonbon Noir, c'est également de nombreux artworks menés par une multitude d'illustrateurs.
- D'autres dérivés du roman (court-métrage, audio-book) sont à l'étude.
- Simultanément sort un premier EP, la bande originale du livre, objet de notre publication...
“And So Be It Anita”
L’Album :
- “And So Be It Anita” comporte six pistes pour environ vingt-huit minutes.
- Sur l’origine de son projet, Laurent Querné explique :
“En 2015, à peine notre tournée (NDLR : Flying Pooh) arrivée à son terme, notre clavier nous annonce son départ. Quelques semaines après, c’était au tour de notre bassiste – qui était là depuis le début – de partir. On se retrouve alors à quatre, alors que le groupe avait déjà compté douze membres par le passé ! Alors, il a fallu se remettre en question et je ne voulais pas refaire encore et encore la même chose avec Flying Pooh… Et entretemps, j’avais commencé à écrire un petit scénario – une petite nouvelle – mettant en scène le personnage féminin d’Anita Black, et je voulais en créer la bande originale et sortir du schéma « refrain/couplet/refrain »”
http://www.heretik-magazine.fr - Le line-up de Bonbon Noir est composé de quatre membres de Flying Pooh : Sat (chant), Dave (bass), Rek (Guitars, claviers), Matt (batterie, percussions).
- Premier extrait dévoilé au public, “An Absolute Beginner” a été mis en ligne en avril 2020.
- La partie sifflée de l’album est réalisée par Dave Santucci, Professional Whistler.
- Lady Damiot est créditée sur la chanson Bullrock Island.
Les Critiques :
- “Tout le monde peut devenir poète en écoutant And So Be It Anita.”
http://www.metalnews.fr - “Une érudition rock qui paraît sans limites.”
https://www.sensationrock.net - “La bande son rêvée au vagabondage de vos pensées par un après midi ensoleillé. Un seul reproche pourrait me venir. Vingt-sept minutes c’est trop court.”
https://www.wearerockmetal.fr
Notre Avis :
Le maestro n’est pas la seule référence de l’EP, puisque les compositions soignées invitent au vagabondage à travers un univers cinématographique particulièrement prégnant dans la musique.
Le Rock parvient néanmoins à se rappeler à votre bon souvenir, d’abord délicatement par le très beau triptyque “An Aboslute Beginner”, puis d’une manière plus affirmée avec la bien nommée “Bullrock Island (feat. Lady Damiot)”.
Le tout est joliment ficelé. Il s’en échappe des notes qui soufflent en tourbillon, s’enroulant autour du bec de gaz qui a pris forme dans votre salon.
“And So Be It Anita” s’écoute les yeux mi-clos, tel un Bonbon qui se laisse fondre sous la langue. Quand il est fini, on se dit qu’on a passé un bien agréable moment, et on en reprend.
On salue l'originalité, la qualité et l’ambition de l’oeuvre.
Les Liens :
- Site : www.bonbon-noir.com
- Facebook :
https://www.facebook.com/bonbonnoirmusic/ - Bandcamp :
https://bonbonnoir.bandcamp.com/album/and-so-be-it-anita - Spotify :
https://open.spotify.com/album/4ueevqvhcFhnEHUmVVrAA9 - Lien crowdfunding :
https://www.okpal.com/soutenir-bonbon-noir/#/
Chronique d’Album : EXPLICIT HUMAN PORN (Metal Indus), In Excexx (EP, 2021)
Le 18/08/2020
Album : In Excexx (EP - 12/02/2021)
Genre : Metal Indus
Origine : Paris
Par Ahasverus
Si un premier EP est une carte de visite qui laisse entrevoir l'univers d'un groupe avec plus ou moins de réussite ou de maladresse, c'est indéniablement du côté de la réussite que se place In Excexx.
Le Groupe :
-
Explicit Human Porn est un groupe de Metal Indus fondé à Paris en 2016.
-
Il revendique pour influences Korn, Lacuna Coil, Rammstein ou encore In This Moment.
-
C’est un quartette composé de Lowe North (chant), David Revan (guitare), Nicolas Reunaud (basse) et Kevin Lanssen (batterie).
-
Le groupe sort son premier opus le 12/02/2021. Il s’appelle :
EXPLICIT HUMAN PORN, "In Excexx", EP - 2021.
L’Album :
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“In Excexx” est un sept titres d'environ trente et une minutes.
-
Il est soutenu par le clip “Radiosilk (Lyric Video)”.
- Crypp Mor tient la basse sur l'album.
- La sortie de l'EP, initialement programmée au 09/09/2020, sera repoussée à 2021 suite à la signature du groupe par le label M&O Music.
Les Critiques :
-
“Énorme surprise de cette rentrée, ce premier EP est un vrai bijou que tous les amateurs de metal indus devraient adorer, mais que les autres feraient bien de ne pas bouder tout de même.”
http://www.emaginarock.fr -
"Très bel effort que cet In Excexx qui promet un bel avenir au combo."
https://amongtheliving.fr -
"In Excexx est tout simplement ouvert à tous les auditeurs qui ont envie de groove et de se faire secouer un peu les méninges."
https://www.metal-overload.com -
"Sale, dérangeant, oppressant, noir, et pourtant très entrainant, In Excexx n’est que la première production d’un groupe qui ne demande qu’à en découdre."
https://actainfernalis.com -
"Des claviers sombres parfois envoûtants, ajoutez à cela la voix à double tranchant de Lowe North, qui passe avec aisance du chant clair façon Cristina Scabbia au chant guttural dans un style proche de Angela Gossow."
https://www.unitedrocknations.com -
"La voix de Lowe North est juste parfaite. Froide comme Greta Garbo mais puissante comme Till Lindemann, elle peut passer sans aucune difficulté du chant clair au chant growlé qui t’envoie une dose massive d’énergie !"
https://www.artnroll.net
Notre Avis :
Imaginez les lignes de chant d'un Lacuna Coil saupoudrées de puissance Indus et servies par une vocaliste singulière et douée, capable de vous envoyer du growl avec hargne puis de vous consoler d'une voix claire à la Chrissie Hynde (The Pretenders). Lowe North - c'est son nom - est appuyée par une rythmique hyper carrée qui empile six originaux très bien arrangés et une reprise de Rammstein parfaitement réussie. Catchy mais agressif et non convenu, Explicit Human Porn délivre avec "In Excexx" un premier EP sans faille qu'on n'hésite pas à placer parmi les révélations de l'année. Ce groupe, prêt dès son premier opus, est en mesure de prétendre à la part du lion. Surveillez-les !
Les Liens Utiles :
- Facebook :
https://www.facebook.com/explicithumanporn/ - Instagram :
https://www.instagram.com/ehpmusic - Twitter :
https://www.twitter.com/ehpmusic - Lien EP :
https://backl.ink/143555092
Chronique d'Album : EVIL MINDED (Heavy Metal) Weighing Of The Heart (Démo, 2020)
Le 08/08/2020
Groupe : EVIL MINDED
Album : Weighing Of The Heart (Démo, 2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Toulouse
Par Dam'Aël
Le groupe :
La presse en a parlé :
https://www.themetalmag.com/evil-minded-into-the-jaws-of-death-cd-digital-17th-may-2019-self-produced/
https://www.auxportesdumetal.com/reviews/EvilMinded/evilminded-intothejawsofdeath.html
http://france.metal.museum.free.fr/chros/e/evil_minded_02.htm
La seconde démo "Weighing Of The Heart" sort dans les bacs le 4 juillet 2020.
La démo :
- 1789 (6’14) . En chargeant ma platine, bien décidée à découvrir la nouvelle démo de Evil-Minded tout en préparant un bon café, j’ai cru qu’un petit diablotin me l’avait remplacée par un BlackRain de dernière mixture ; Swan sort de cette platine!!! Ce n’est pas toi que je veux écouter ce matin... Telle a été ma première surprise dès les premières vocalises de Jonathan. La base rythmique bien heavy est dans un accord parfait avec la thématique du morceau : Evil-MindedOfficial est parti pour faire sa petite révolution dans ce monde, bien décidé à défendre ses couleurs sur fond de bleu/blanc/rouge bien sûr. Le solo qui s’annonce avec un changement très net de tempo est sobre, efficace, non démonstratif et laisse place à chaque guerrier du titre, que ce soit la basse ou la batterie, avec une basse qui accompagne avec une fidélité exemplaire les choeurs de fin de titre. A noter ce côté un peu celtique de la guitare en introduction et cette rythmique de marche citoyenne décidée à vaincre et gagner ses droits, sans oublier de noter par ailleurs, le travail de martèlement de la grosse caisse qui appuie avec une efficacité implacable cette dynamique de combat.
- Unmerciful Life ( 3’56). La musique est bien engagée comme le combat et se traduit par un véritable Heavy d’attaque où les riffs sifflent et atteignent leurs cibles, dans une musicalité acérée dans laquelle le vrombissement de la basse, incisif déchire tout sur son chemin. Les Toulousains aiment à s’accorder des changements de tempo pour renforcer les paroles de leurs textes engagés et forts. Sujet grave, Jonathan accorde sa voix dans des timbres plus graves qui lui vont bien. A noter les cinq dernières notes de la basse mises en exergue, effet de surprise garanti. Là encore tout est bien ficelé.
- Weighing For The Heart (7’08). Démarrage au quart de tour, super duo basse/guitare qui crée un groove d’attaque plus qu’efficace qui est vite complété par une batterie survoltée qui, lorsqu’elle l’est moins, est suppléée par une grosse caisse tambourinante où la double pédale est très judicieuse, donnant le ton au sujet évoqué ; ça martèle et on aime...beaucoup! A s’essouffler par un headbanging qui va mettre à dure épreuve vos cervicales. On vous aura prévenus! J’adore le côté sombre de la basse et la répétition des riffs bien lourds qui font un heavy bien catchy à la Evil-Minded.
https://www.facebook.com/EvilMindedOfficial/
Pour découvrir : http://evil-minded.wixsite.com/official
Pour les contacter : evil-mindedofficial@hotmail.com
Pour les écouter :
https://www.youtube.com/watch?v=R5Dm8CjoCMU https://www.youtube.com/watch?v=ZEpb9qTLId0&list=OLAK5uy_l6HfroVOgzcoc0motPEyLRQ1ylkx2G99w https://www.youtube.com/channel/UCcUoFc3-OT72OgMEUgdp3SQ
Le 06/08/2020
Du Prog' au Black Metal, du Rock au Punk, nous sommes allés interroger des chanteurs, guitaristes, bassistes, batteurs, et musiciens de tous poils pour connaître leur album préféré.
Voici ce qu'ils nous ont répondu.
HELI ANDREA
Chanteuse du groupe de Metal Progressif Mobius, qui a sorti cette année "Kala", son second album, passionnée de technique vocale, Héli Andrea est également au micro du crashtest-band OLANE .
Elle a choisi de nous présenter "Himalaya, l'Enfance d'un Chef" (1999), de Bruno Coulais. Elle explique :
"Ma mère écoutait cet album quand j'étais petite et j'en pleurais presque, tellement les voix et les instruments me faisaient entrevoir des paysages lointains. Ça m'a donné le goût du voyage à travers la musique, du chant, et la curiosité pour les musiques du monde."
L'album choisi par Héli :
https://open.spotify.com/album/4Up9IwGLTmoxxYOD9IpEi1
https://mobiusofficial.bandcamp.com/album/kala
https://open.spotify.com/album/3WX3hxZlc6JpXdGUr1G3P7
Héli Andrea sur Facebook :
https://www.facebook.com/heliandreavocalist/
https://www.facebook.com/mobiusofficialband/
https://www.facebook.com/olane.official/
JEAN-LOU KALINOWSKI
Batteur de Shakin' Street des origines jusqu'à son dernier opus, le multi-instrumentiste Jean-Lou Kalinowski poursuit sa carrière sous le nom de Jean-Lou K ou d'AC22 et écrit régulièrement des albums qu'il interprète intégralement en solo ou en collaboration avec d'autres artistes. (Ici le chanteur Vitha Sai)
Il a choisi de présenter "Who's Next" (1971) de The Who :
"Peu importe comment. J’aurai ce disque !"
"1971, j’ai dix ans et en rentrant de l’école je passe tout les soirs devant ce magasin de disques plutôt minable. Dans la vitrine, un disque avec une pochette qui m’attire comme un aimant et que je contemple longuement en me demandant pourquoi ces quatre gars ont pissé sur ce monolithe qui a l’air d’être tombé du ciel au milieu de nulle part.
J’ai déjà deux 45 tours : un de Black Sabbath et un de Jimi Hendrix. Je les écoute de temps en temps sur mon électrophone mais rien de plus. Je suis sûr que ce 33 tours du groupe avec un nom bizarre, "The Who", doit être bien plus intéressant. Vingt quatre francs cinquante, c’est le prix de ce disque que je désire tant. C’est une somme énorme, mais je dois trouver un moyen de me les procurer, peu importe comment. J’aurai ce disque !
Si je mets de coté l’argent que me donne ma mère pour acheter un pain au chocolat chaque jour, dans dix jours il est a moi ! Je n’ai pas entendu une seule note de cet album mais je sais qu’il est fantastique. Il ne peut pas en être autrement, j’en suis sûr.
Au bout de deux semaines j’ai enfin de quoi acheter ce disque, et un soir après l’école je me précipite vers ce magasin . Je vais devoir trouver une explication quand ma mère le verra mais pour l’instant seul compte l’acquisition de cette galette tant convoitée.
Je rentre timidement chez le disquaire détenteur de ce qui, j’en suis sûr, est un chef d’œuvre, et là, horreur ! Il n’est plus dans la vitrine ! Il est remplacé par les chœurs de l’armée russe dont je me contrefous. Il doit être en stock a l’intérieur, ce n’est pas possible autrement.
" Bonjour madame, je viens acheter le disque des Who qui était en vitrine encore hier"
La dame me répond que le dernier exemplaire a été vendu ce matin et qu’il est en commande, mais épuisé pour l’instant..."
L'histoire ne dit pas si, de rage, Jean-Lou s'est rué sur les pains au chocolat...
L'album choisi par Jean-Lou :
https://open.spotify.com/album/5MqyhhHbT13zsloD3uHhlQ
Ecouter Jean-Lou Kalinowski :
https://open.spotify.com/artist/4wWJqNNZbtjYNaCPPn0NgB
https://ac22.bandcamp.com/
Jean-Lou Kalinowski sur Facebook :
https://www.facebook.com/jlkalinowski
https://www.facebook.com/ACdedeux/
GUITARFOX
Guitarfox (à gauche sur notre photo) est guitariste du groupe de Cabaret Punk Latex et du groupe de Metal Indus Schultz.
Latex a sorti en 2019 son cinquième album, "Kanibal Café".
Schultz sortait son nouvel opus, "Black Magic Party", en 2020.
Guitarfox a choisi pour album "Chocolate Synthesizer" (1994), du groupe Boredoms.
Il nous en explique la raison :
" Lorsque des japonais
s’approprient le punk, le free jazz,
le metal ou la noise,
vous obtenez quelque chose
aussi énorme que leur Godzilla."
"Comme toujours lorsqu’on se fait interviewer en tant que groupe underground, la première question qu’on vous pose, c’est "Quelles sont vos influences ?", ou "Quels sont vos albums préférés ?"… Imaginez comme il peut être difficile de répondre à une telle question lorsqu’on a passé sa vie à se faire une culture musicale qui tienne la route. Quand on est musicien, on n’a pas un, mais des albums préférés. Si on veut parvenir à créer quelque chose d’original, on est bien obligé de piocher de ci-de là dans différents styles afin de se forger sa propre identité sonore. Frank Zappa disait que si on reconnait ton son dès les cinq premières secondes d’écoute, c’est 80% du boulot qui est fait. Alors vous pensez, choisir un seul album parmi le bac à disques, autant vous demander de choisir un seul grain de sable dans le désert du Sahara. Et encore, ce ne sera pas forcément le plus représentatif de votre propre son. J’ai même essayé de tricher, en envoyant à ce cher Ahasverus Cornelius un échantillon non-exhaustif de plusieurs de mes albums préférés qui ont formé ma jeunesse, bien m’en a pris, il est resté intraitable : la demande ne concerne qu’un album. Un seul ! Comme si une telle chose pouvait exister. Désespéré, je décidai de laisser la nuit me porter conseil avant de tenter une réponse, comme je fais chaque fois que je me retrouve face à un problème insoluble, et c’est ce qu’elle fit (la nuit).
Ton album préféré du moment peut très bien ne plus l’être le lendemain. J’aurai très bien pu parler d’un classique au hasard, un truc que tout le monde connait, comme par exemple l’unique album des Sex Pistols Nevermind The Bollocks, ou encore le premier album des Ramones, ou des trucs aussi bateau et prévisibles que le Highway To Hell d’AC/DC ou le Dark Side Of The Moon de Pink Floyd. Finalement la réponse m’est venue d’elle-même : Ton album préféré, c’est celui que tu écoutes en ce moment même, à partir du moment où tu l’as choisi, c’est celui-là que tu préfères et pas un autre, puisque tu l’as élu album du moment. Logique, non ? Et donc, au moment où je vous écris ces quelques lignes, celui que j’ai dans mes écouteurs, c’est le quatrième album studio de Boredoms (groupe de rock expérimental Japonais originaire de Osaka) : Chocolate Synthesizer. Sorti en 1994, celui par qui leur heure de gloire arriva, puisqu’il leur valut d’être invités par les Sonic Youth au festival de Lollapalooza, leur ouvrant ainsi les portes de la renommée internationale. On ne peut pourtant pas dire qu’ils faisaient dans le commercial. On est là à des années lumières d’un son pop mainstream. Il faut avoir dépassé bien des préjugés pour pouvoir apprécier un tel foutoir sonore. Imaginez-vous les Gremlins en train d’essayer de faire de la musique… On donne à ces méchantes bestioles des batteries, des guitares, des synthés, quelques cuivres, et plein d’autres accessoires qui font pouët-pouët, et on leur dit « démerdez-vous avec ça »... Vous serez encore loin du compte ! Les vocalises du leader Yamatsuka Eye (collaborateur régulier du saxophoniste et compositeur John Zorn, autre ponte de l’expérimental insupportable), tantôt hurlantes, tantôt couinantes, s’entrechoquent (c’est le mot !) avec le fracas des percussions et les dissonances des guitares. On est à la limite de la Noise. Je dis à la limite, car en musiciens malins et intelligents qu’ils sont malgré les apparences, on sent que leur délire est parfaitement maitrisé. L’agression n’est pas permanente, elle alterne entre des passages planants et méditatifs, des passages plus jazzys, avant de retomber dans la pure explosion de colère. On sent que ces mecs ne se prennent pas du tout au sérieux, car il y a là-dedans un côté cartoon à la Tex-Avery très cocasse. Les fans de punk apprécieront autant que les amateurs de free-jazz ou les adeptes plus pointus du zapcore. On sent que ces mecs ont autant digéré le punk des Sex Pistols ou DRI, que le grindcore de Napalm Death, ou des trucs plus pointus et barrés comme Zappa, Magma, Hawkwind, les Residents, ou le mouvement Fluxus. D’ailleurs le groupe est qualifié sur Wikipedia de Noise rock, Rock Indé, Rock psychédélique, Rock Expérimental, ou encore Space Rock, bref, ils ne savent pas trop… C’est Japonais à n’en plus pouvoir. Les habitants de ce pays sont les champions de l’appropriation culturelle. Du fait qu’ils vivent sur des îles entourées d’eau, outre leurs traditions séculaires, ils ont cette manière bien à eux de s’approprier des bribes de culture occidentale et de les démultiplier à leur paroxysme jusqu’au-delà de la caricature. Alors imaginez lorsque des japonais s’approprient le punk, le free jazz, le metal ou la noise, vous obtenez quelque chose aussi énorme que leur Godzilla. Une folie destructrice anarchique et nihiliste post-atomique. Boredoms en est le parfait exemple, et leur album Chocolate Synthesizer le parfait échantillon.
Vous l’aurez compris, cet album n’est pas à mettre entre toutes les oreilles, et je ne saurai trop vous recommander d’y aller jeter une des vôtres. Si les dissonances vous hérissent, passez votre chemin. Si par-contre votre curiosité et votre sens de l’humour vous y pousse, alors tentez l’expérience, peut-être ne le regretterez-vous pas !"
Yannick aka Guitarfox, guitariste de Latex
Site web de Boredoms : http://www.boredoms.jp/
Pour écouter l’album : https://youtu.be/quCnLEr3r-0
Latex :
Web : www.latexxx.fr
Facebook : facebook.com/LatexCabaretPunk
Bandcamp : latexxx.bandcamp.com
Youtube : youtube.com/user/cosmiccondom
SCHULTZ :
Facebook :
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Bandcamp :
https://schultzmusic.bandcamp.com/
Spotify :
https://open.spotify.com/album/5OcvZaVQkiTRhfWaVufKVh
ALDEBARAN
Avec quatre albums et un Hellfest au compteur, Darkenhöld est l'une des valeurs sûres du (Black) Metal hexagonal. Son cinquième album, "Arcanes & Sortilèges", est annoncé pour le 06/11/2020.
Nous avons demandé à Aldebaran quel était son album préféré. Il a choisi “Stormblåst” (1996) de Dimmu Borgir. Il nous explique pourquoi...
J'ai connu «Stormblåst» assez tardivement dans mon parcours, je connaissais le groupe bien sûr mais moins la première période que j'adore maintenant. L'album n'est pas parfait au sens strict du terme, il a quelques longueurs peut-être, des moments presque hésitants, mais ces imperfections lui confèrent aussi un certain charme. La réédition de 2005 est de qualité mais il en a perdu son caractère en route, la cover y est plus générique, la production est plus standardisée.
Enfin il serait difficile pour moi de départager cet album avec «For All Tid» son prédécesseur, ils forment tous deux un binôme inséparable.
Pour la petite histoire nous avions d'ailleurs repris le morceau titre de ce premier album avec Darkenhöld en 2011...”
https://open.spotify.com/album/6uebFzY0vo8b8lmKerjxT2
Spotify :
https://open.spotify.com/artist/4VBynsh51sK4ydQMxokidg
Bandcamp :
https://darkenhold.bandcamp.com/
Suivez leur actualité là :
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IVAN JACQUIN
Voici ses explications :
Vient ensuite la voix de Steve « H » qui transcende la musique du groupe, sur l’album comme sur scène, et enfin, le concept-album, digne des mystères intimistes du génial The Wall, alliant le caractère épique d’un Operation Mindcrime (Queensryche) par exemple et la douceur féérique d’un The Snow Goose (Camel).
La pochette en elle-même est superbe et énigmatique et j’ai été happé par l’histoire de cette jeune femme qui erre sur un pont suspendu et dont on ne sait rien à part des spéculations – est-elle amnésique ? Droguée ? En fuite ? Désespérée au point de commettre l’irréparable ?
J’avais vu Marillion en 1995 jouer l’intégralité de Brave, j’en fus scotché tellement c’était intense… Ils ont rejoué l’intégrale quelquefois ensuite, avec quelques variantes mais toujours ce mystère comme un instant suspendu. Tout me plait dans Brave ; la fluidité du jeu de batterie de Ian Mosley, le groove de basse de Pete Trewavas, l’impérial Steve Rothery et son feeling transmis par ses sons magiques de guitare, les atmosphères uniques des claviers de Mark Kelly et encore une fois, Steve Hogarth et son timbre vocal incomparable et son aptitude à vivre sa musique et à captiver l’auditoire…
Je n’ai pas peur de déclamer que Brave est l’un des meilleurs albums jamais composés au monde, tout style et toute époque confondus.”
- avec Foreign :
https://open.spotify.com/album/4KBetNyHf1W3FDsx8hDkq4
https://foreignrockopera.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/foreignrockoperafrance/
- avec Psychanoïa :
https://open.spotify.com/album/3mAjMEwmanxqIug74oA0J5
https://psychanoia.bandcamp.com/album/unreal-seas
https://www.facebook.com/psychanoia/
La photo d'Ivan Jacquin est signée Christian Arnaud.
TEDY BEER
Influencée par la musique Cajun des années 1930 à 1950, leur production rappelle aussi le blues des origines. Leurs textes en anglais, français ou créole, s’inspirent parlent aussi bien des vacances à Palavas-Les Flots que des aventures d’un petit tangue (sorte de petit hérisson originaire de Madagascar).
Maître Gim’s, “Ceinture Noire”
La gauche culturelle bien pensante nous impose ce genre de m*** musicale qui me rappelle à quel point je suis en bonne santé mentale. L’écoute de quelques titres (sûrement pas les quarante !) renforce mon immunité cognitive.
Maître Gim’s : Tu m’as mis dans la merde. (piste 20)
Tedy Beer : Tu t’y es mis tout seul avec les dix-neuf titres précédents.”
https://open.spotify.com/album/3Ivl72MtrJqHqzla3ar7fG
Ecouter Cajun Tang :
Sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/4Sqgrpy152cCW2c9OFbdnr
Sur Bandcamp :
https://cajuntang.bandcamp.com/album/cajun-tang
Liker la page :
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Chronique d'Album : CROAK (Metal), “Unclean Animals” (2020)
Le 05/08/2020
Le Groupe :
- Croak est un projet créé par le chanteur/guitariste Mathieu Madani, (anasazi) et par le chroniqueur/reporter/chanteur montréalais Pite Gaillard, (Somdravz). Le guitariste Bruno Saget ( Blackdust /Anasazi), le bassiste Christophe Blanc-Tailleur (Anasazi) et le batteur Alex D. (batterie) complètent le line-up.
- Croak revendique pour influences Pantera, Anthrax, Metallica, Alice In Chains et Megadeth et Sepultura.
- Formé en 2011, le groupe compte deux EP : en 2013 “Croak” et en 2016... “Croak II” !
- En 2020, il revient avec un premier album :
"Unclean Animals"
L'Album :
- "Unclean Animals" est un neuf pistes pour environ trente-huit minutes.
- Il est mixé et masterisé par Tristan Klein à Rennes. (A noter que Tristan Klein serait également aux manettes pour le mixage du prochain Anasazi, qui s'appellerait "Cause & Consequences".)
- Le même Tristan Klein gratte ses cordes sur la dernière piste de l'album, "People Passing By", seul morceau chanté par Mathieu Madani (le micro est laissé pour le reste à la charge de Pite Gaillard).
- L'artwork d'Unclean Animals est signé Grégory Migeon, qu'on connait notamment pour les superbes pochettes réalisées pour Anasazi.
Les Critiques :
- "Un album varié et des montagnes russes d'émotions."
https://totalrock.com
Notre Avis :
Les Liens :
https://croakmusic.bandcamp.com/album/unclean-animals
https://open.spotify.com/album/2v7GhXd1dnOeQfLLcj6ZVB
Chronique d'Album : KRAV BOCA (Rap/Punk) City Hakers (2020)
Le 02/08/2020
Album : City Hackers (2020)
Genre : Rap/Punk
Origine : France/Maroc /Grèce
Par Ahasverus
Le Groupe :
- Krav Boca est un groupe - on peut dire un collectif - originaire de France, du Maroc et de Grèce.
- Formé à Toulouse en 2014, il compte huit membres, dont trois chanteurs, un mandoliniste, un batteur, un bassiste, un guitariste, auxquels s'ajoute un performer lors des concerts.
- Il cite pour influences aussi bien Beastie Boys, Bérurier Noir, Grip Inc, Rage Against The Machine que... Daniel Balavoine !
- Son univers musical emprunte au Rap, au Punk, au Metal et... à la mandoline !
- Le nom «Krav Boca» fait référence au Krav Maga et au terme «boca» («bouche» en espagnol), soulignant l’importance des textes dans l’univers du groupe. (source Wikipédia)
- Militant, Krav Boca met en exergue sa devise «No Racism, No Sexism, No Homophobia».
- Après “Sanatorium” (2015), “Canette à la Mer” (2017) et “Marée Noire” (2019), Krav Boca revient avec un nouvel album en 2020 :
"City Hackers"
L'Album :
- Sorti au plus fort de la crise du COVID19, "City Hackers" est dédié à tous les travailleurs en première ligne face à la pandémie.
- Il n’est pas commercialisé. On le trouve en téléchargement gratuit sur Bandcamp.
- Prémonitoire, l'artwork de Momo Tus, réalisé en novembre 2019, représente un violoniste avec un masque à gaz. Il est plus vraisemblablement inspiré par les manifestations des "gilets jaunes" qui ont émaillé l'année 2019. Le morceau "Gas Mask" se réfère au même mouvement social.
- L'album compte neuf morceaux pour vingt-neuf minutes. Il est mixé et masterisé par David "Vidda" Castel (Psykup).
- "City Hackers" sollicite de nombreux chanteurs-contributeurs, issus essentiellement de l'univers du Rap : L'Espagnole ChataFlores -RakelB , le Marocain AL-Nasser , le Grec Speira, la Grècque Zafina. La Crètoise Aeon chante sur City Hackers et joue de la lyre sur Gas Mask .
- Le Hardcore est également de la fête, avec les featuring de Cristina, chanteuse du groupe de crust grindcore MatraK AttaKK (Liège), et de Marco, chanteur du groupe de hardcore My Own Voice (Milan).
- Plusieurs clips ont été tourné pour défendre l'album : “Souterrain Ft. Chata Flores”, présenté plus haut, mais également cette "Carte Postale" tournée au Maroc, à propos de laquelle le groupe notait :
«Un morceau qui compte beaucoup pour nous, composé par notre batteur Azzedine. Une grande fierté d’avoir bossé avec Al Nasser, figure du rap militant à Casablanca. On l’a rejoint au Maroc pour mettre en image cette “Carte Postale” où chacun décrit les réalités de son propre pays.»
Les Critiques :
- "Ce skeud parle aux tripes."
https://www.coreandco.fr - "Dans leur chaudron, situé au milieu de la Méditerranée, différentes cultures et langages se mélangent sans perdre leur identité."
https://www.radiopunk.it - "Pas de faute de goût, pas de baisse de régime. C’est puissant."
https://litzic.fr
Notre Avis :
Il envoie huit pelots aux ingrédients savamment dosés : des guitares et une batterie qui frappent ; une basse qui roule et un flow qui vous interpelle.
Leur terrain va du Rap (Souterrain, Gas Mask) au Punk Hardcore (Kravmikaz, Crust Riot), qu’ils pilonnent avec la même dextérité.
On applaudit le travail de composition et de prospection : Les arrangements sont subtils (Gas Mask, Carte Postale), les featuring sont brillants, les artistes mis à contribution ne sont pas venus faire de la figuration et ils marquent les titres de leur empreinte jusqu'à en faire de belles réussites.
A moins que vous ne soyez totalement réfractaire au Rap, on vous recommande cet album audacieux. Ses mixtures totalement maîtrisées touchent la cible de l'intro jusqu'à la dernière déflagration.
Vindicatif et puissant, "City Hackers" est en téléchargement libre sur Bandcamp, preuve que le prix n'est pas toujours une condition de la qualité.
Les Liens :
https://kravboca.bandcamp.com/
Suivre Krav Boca sur Facebook :
https://www.facebook.com/kravboca/