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Sortie d'album : LE GRAND SBAM (Expérimental), Vaisseau Monde (2019)
Le 13/12/2019
Album : Vaisseau Monde (2019)
Genre : Avant-Garde
Origine : Lyon
Le Groupe :
Dur et Doux - c’est le nom du petit label - réunit des musiciens qui se croisent et se décroisent au rythme de formations originales, souvent expérimentales, toujours en opposition. Leur devise ? “Ça marchera jamais” !
Leur album, sorti en cette fin d’année 2019, s’appelle...
VAISSEAU-MONDE
L’Album :
Ses trente-sept minutes lui confèrent néanmoins un format “album”.
Son artwork est de Chloé Bonnard.
Il a été enregistré au studio Pierrefilant (Studio rouge. Pierre Filant 69640 Rivolet). “Pierrefilant” (2018) c’est aussi le titre d’un album de Saint Sadrill, autre membre de la petite famille Dur et Doux.
Sur Vaisseau Monde, seul “Woubit”, quatrième piste de l’album, descend sous la barre des six minutes.
Vaisseau Monde a fait l’objet d’un “teaser” réalisé en septembre 2015 au Bac à traille (Théâtre de La Renaissance - Oullins).
Les Critiques :
http://www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article7810
. “L’aventure vaut le détour; c’est l’ivresse sonore, on se hasarde et on titube stylistiquement, mais on trouve la juste voi(e)x.”
https://www.muzzart.fr/20191106_22954_le-grand-sbam-vaisseau-monde-dur-et-doux-6-decembre-2019/
https://www.bluesbunny.com/Reviews/ReviewID/2923/xmps/11123
https://www.babyblaue-seiten.de/album_18409.html
Notre Avis :
Entre musique contemporaine et Fantasia chez les Progueux. Pour les amateurs de hors-piste essentiellement.
Les Infos Utiles :
https://legrandsbam.bandcamp.com/
Le Grand Sbam sur Facebook :
https://www.facebook.com/GrandSbam/
Sortie d'album : LADY LIBERTY (Rock Hard 70's) - Lady Liberty (2019)
Le 12/12/2019
Album : Lady Liberty (2019)
Genre : Rock 70’s
Origine : 2019
Le Groupe :
Sur l’origine de son nom, le groupe relate cette belle anecdote dans sa biographie :
En 2012, The Senator, l’un des plus vieux arbres au monde, brûlait en Floride. Les autorités se posaient la question du clonage et d’un dopage aux stéroïdes afin de faire revivre ce symbole du Big Tree Park.
Devant le tollé naissant au sein de la communauté locale, le parc trouvait plus sage de protéger les arbres existants plutôt que de chercher à recréer les défunts.
Un arbre en particulier, qui se trouvait à quelques mètres du premier, retenait l’attention : âgé de deux mille ans, encore visible aujourd’hui, on l’appelait “Lady Liberty” pour sa ressemblance avec la statue de la liberté.
A l’heure où quelques grands groupes de Rock s’éteignent, Lady Liberty perpétue à son niveau l'esprit 70’s.
Evoluant sous la forme d’un trio chant-guitare/basse/batterie, il compte en son sein Vitha Sai. Nous avions déjà remarqué ce brillant vocaliste pour son travail au sein d’ AC22, le projet du Shakin’ Streeter Jean-Lou Ka.
A partir de l’été 2019, Lady Liberty mettait en ligne plusieurs vidéos captées Live au Trianon Hall :
L'Album :
Pour “Lady Liberty”, le trio s’est adjoint les services de Laurian Daire, clavier de Jessie Lee & The Alchemists.
Le jeune groupe cite pour références Toto, Aerosmith, The Eagles, The Police, Rush ou Led Zeppelin. La voix de Vitha Sai a parfois été comparée à celle de Geddy Lee ou de Robert Plant.
Notre Avis :
Les nappes du clavier de Laurian Daire soulignent agréablement cet esprit 70’s. Les compositions sont efficaces, conjuguant variété et homogénéité.
La formation compte en son sein, ce n’est pas son moindre atout, un diamant brut, un chanteur-funambule : Vitha Sai. Il va chercher des notes si loin qu’on en retient parfois presque son souffle. Mais sous ses airs fragiles, Lady Liberty, loin de trébucher, réussit un coup de maître dès son premier jet de dés.
Les amateurs de bon son 70’s n’hésiteront pas à suivre son sillon. Qu’ils se préparent pour un long voyage : il est évident que le trio parisien a sous le pied de quoi les emmener loin et longtemps.
Les Infos Utiles :
https://www.facebook.com/LadyLibertyBand/
Ecouter l’album :
https://open.spotify.com/album/3eFSHt3mW7AsWAHEFL8qNc
JUNIOR RODRIGUEZ (Rock Psychédélique) - The Stellar Child
Le 09/12/2019
En 2019, il s’impose avec “Stellar Dream”, une incartade solo qui trouve ses origines dans les 70’s et agrémente son Rock Psychédélique de touches modernes et subtiles.
La tête dans les étoiles, les pieds ancrés sur terre par de profondes racines... c'est une belle définition de Junior Rodriguez.
Voici son interview.
Bonjour Junior Rodriguez. Je vous propose de faire un bond dans le passé. A qui doit-on votre goût pour la musique ? Vos parents ou Thierry Guerrero ?
Junior Rodriguez : Je dois le goût de la musique à mes parents, mais surtout mon grand Frère Duff. Quant à ma passion pour la batterie, elle me vient de Thierry Guerrero, un ami qui m’a vu naître et qui a mis la première fois mes petites fesses de trois ans et demi sur sa batterie, instrument que je n’ai plus jamais lâché.
C’était une compilation de la Motown ! Avec dedans les Jackson Five que j’écoutais en boucle. J’analysais tout ce qu’il se passait dans leur musique au casque...
Je crois que le tout premier concert que j’ai vu c’était Linda de Suza au Cirque d’hiver avec mes parents quand j’étais tout petit. Mais sinon celui qui m’a le plus marqué quand j’étais plus jeune c’était définitivement Pantera au Zenith pour la tournée Great Southern Trandkill. Un concert comme on n’en reverra très certainement plus…
Des souvenirs impérissables ! Mon frère jouait également dans ce groupe. On était jeunes, en pleine ébullition de la fin des 90’s et de tout ce qui sortait à l’époque. C’était vraiment une période de dingues : on osait tout, on n’avait peur de rien.
Bien au contraire, j’essaye de dormir mes huit heures par nuit. C’est justement important d’être en forme pour tenir la cadence. Donc j’essaye d’avoir de bonnes nuits de sommeil, par contre la journée je suis très actif et je m’organise au mieux pour avancer tout ce que j’ai sur le feu…
Un mec sincère, entier et une bible du rock n’ roll…
Il m’a accueilli à bras ouverts autant sur scène que chez lui lors de ces délicieux repas concoctés par sa femme Babette, que j’adore. Des fois il me faisait écouter ses disques préférés dans sa Cadillac… j’ai re-découvert bon nombre de classiques comme ça grâce à lui ! Ses coups de fils intempestifs me manquent beaucoup…
Bien évidement. C’est pendant cette période - et surtout en travaillant avec Oli Le Baron - que mon idée de me lancer en solo à germé. J’ai également re-découvert un paquet de disques grâce à eux..
Oui je suis toujours aux aguets…
“Starting From Nowhere” est une expérience humaine et musicale. Ce road-trip est-il une richesse pour l'avenir ?
Strapping Young Lad totalement ! Daft Punk pourquoi pas. Sebastien Tellier je ne connais pas ce qu’il fait…
Une aventure incroyable ! Une très forte rencontre avec le peuple Himba mais surtout avec Yepua, cette petite fille qui joue avec moi dans ce clip et avec qui nous avons passé une semaine ensemble, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous nous sommes liés d’un lien très fort ainsi qu’avec son père. Pendant le tournage, sa maman a mis au monde une petite sœur dont ils m’ont fait parrain et demandé de lui donner son prénom. C’était un moment très fort…
Cette chanson fait référence à un documentaire très rare sur la collection de «Faux» de Dali. Ce texte est une discussion entre Dali, ses disciples et ses détracteurs qui tenaient des débats très endiablés le concernant…
C’en est une, c’est vrai. Même si par moments je me dis que j’aimerais bien savoir lire la musique pour pouvoir communiquer plus facilement avec certains musiciens. Mais je m’y mets doucement ! J’arrive maintenant à mettre des noms sur la majorité des accords que je joue…
Vous vous êtes mis au piano et vous aimez jouer du violoncelle... Que de perspectives pour de futures compositions !
C’est exact ! On va voir ce que ça va donner pour la suite... mais j’ai envie d’aller plus loin, de me dépasser.
Les mois à venir vont être focalisés sur le live. On espère tourner le plus possible en 2020 pour défendre ce disque. Et en parallèle de belles choses se précisent avec mon frérot Waxx également… Disons que 2020 s’annonce comme une belle année si ça continue comme ça...
Merci Junior Rodriguez de m'avoir accordé cette interview.
Merci à toi
Informations utiles :
Suivre Junior Rodriguez :
https://www.juniorrodriguez.com/
Ecouter Junior Rodriguez :
https://juniorrodriguez.bandcamp.com/
Junior Rodriguez sur Facebook :
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Junior Rodriguez sur Instagram :
https://www.instagram.com/juniorrodriguez/
Les photographies de Junior Rodriguez présentées sur cette page sont d’Albéric Jouzeau :
http://www.albericjouzeau.com/
Junior Rodriguez sera en concert le 24/01/2019 à Issy-Les-Moulineaux ( Espace Icare ) avec The Psychotic Monks.
Sortie d'album : BLACKRAIN (Hair Metal) - Dying Breed (2019)
Le 06/12/2019
Album : Dying Breed (2019)
Genre : Hair Metal
Origine : Annecy
Le Groupe :
Sa première production est une démo cinq titres intitulée Twilight, Rain and Darkness (2003).
En 2006 sort son premier album, BlackRain. Il est suivi par License To Thrill (2008) puis par Lethal Dose of ... (2011).
En 2012, BlackRain participe à l’émission télévisée La France a un Incroyable Talent et parvient en finale.
Les albums (It Begins ) (2013) et Released (2016) lui permettent de s’imposer comme l’un des fers de lance du Glam français.
BlackRain était au Hellfest 2019 (Main Stage 2).
Poursuivant son rythme ternaire, BlackRain revient en 2019 avec un nouvel opus :
DYING BREED
L’Album :
L’album est entièrement composé et enregistré en Suède sous la houlette de Chris Laney, qui avait déjà oeuvré sur License To Thrill.
"Blast Me Up", figurant déjà dans l'album It Begins, a été réenregistré pour l’occasion.
“C’est une chanson qui est sortie sur It Begins et nous n’avions plus les droits sur cet enregistrement. Il n’est plus commercialisé et écoutable nulle part, à part le clip sur Youtube, c’est la seule possibilité. Comme c’est une des meilleures chansons qu’on a en live, une des chansons sur laquelle les gens répondent le mieux, on pensait que c’était important de la ré-enregistrer car on n’était pas totalement satisfaits du mixage de It Begins. Du coup c’était sympa de la faire mixer par Chris Laney.”
Source : https://theunchained.net/2019/09/13/black-rain-groupe-musique-interview-swan-hard-rock-cafe-paris-heavy-metal/
Pour clôturer l’album, BlackRain a choisi de reprendre “Ca Plane Pour Moi” du chanteur belge Plastic Bertrand.Ce titre a déjà fait l’objet de reprises à toutes les sauces, du musette de l’accordéoniste André Verchuren au Speed vitaminé des Red Hot Chili Peppers.
BlackRain justifiait son intention au magazine Art’N’Roll :
“C’est une des chansons les plus reprises au monde avec «My way». C’est une des rares chansons françaises [sic] qui a du succès. C’est plus pour le public étranger quand on est un groupe français qui joue à l’étranger que pour le public français.”
Source : (https://www.artnroll.net/home/2019/08/interview-blackrain-21-06-2019-swan-chanteur-franck-batteur-matthieu-bassiste/)
Notre avis :
Si les mauvaises langues chuchotent que les Annéciens n’ont pas révolutionné le Glam’, il convient de constater qu’il le tiennent bien et excellent là où quelques vénérables anciens n’arrivent plus à se renouveler.
La recette du Glam Metal, qu’on croyait perdue, est donc à nouveau disponible sur vos plateformes grâce à cet opus inspiré et fougueux qui compte parmi les sorties les plus réjouissantes de l’année.
SEPTEMBER AGAIN : Sonate d'Automne
Le 04/12/2019
“Insomniac”, ça vous dit quelque chose ?
En 2017 sortait cet album de Rock classieux, tout à la fois atmosphérique, subtil et violent, métallique, progressif, enfin, pour tout dire... inclassable !
Près de deux ans après, nous sommes allés prendre des nouvelles de ses géniteurs, histoire de voir si tout allait bien et de vérifier ce qu’ils avaient sur le feu.
Vous voulez nous suivre ? Enfilez les gants, chaussez les cagoules, on part pour Annecy !
Voici September Again.
(interview publiée sur Hard French Metal le 04/12/2019)
"Au fil des Lives, on s’est rendu compte que notre musique ne touchait pas un public en particulier, mais des personnes aux cultures musicales diverses. C’est un peu déstabilisant au départ, car effectivement on ne sait pas trop à quelle famille on appartient. Au final, je crois que c’est une sacrée richesse."
Bonjour September Again. Vous évoluez en trio désormais ?
Loïc (Basse, chant) : Salut. On a effectivement évolué en trio pendant un moment, depuis la fin du tour « In Vitro » je crois.
Tu sais, la promo du premier album a été vraiment intense : le défendre sur scène, bouger un peu partout en France... Tout ça coûte beaucoup en temps, en énergie. On en est ressortis galvanisés de plein de belles choses, mais bien usés également. Bref, à un moment donné on ne savait plus trop où on en était. John (guitare) a eu besoin de prendre de la distance, du recul sur tout ça.
Nous avons continué hors scène en configuration trio, avec Spoox et Pm. On a fait un bout de chemin, testé plein de choses... On sortait d’une période compliquée intra-groupe et il a vraiment fallu retrouver de l’élan, se ré-inventer.
Et puis, un évènement de vie nous a permis de retrouver John. Nous sommes de nouveau quatre, depuis peu. Pour le meilleur et le meilleur. (Rires)
Loïc : Ouais, je m’en rappelle, c’était cool.
Disons qu’on a cette sensation un peu amère que la musique accessible, voire martelée surtout en France, ne constitue qu’un segment très restreint. Finalement, les gens ont assez peu le choix de ce qu’ils écoutent, tout est fait pour les mener droit vers ce segment. C’est très paradoxal car à la fois, le net permet un accès illimité aux choses, aux arts, aux goûts et couleurs. Et d’un autre coté, il est très difficile de passer l’épreuve du nombre illimité d’artistes, et des filtres divers. La façon la plus simple d’accéder aux gens, à leurs oreilles et de faire tomber les à-priori c’est finalement d’aller à leur rencontre et de proposer ce qu’on sait faire, en direct. La il n’y a pas d’écrans, dans tous les sens du terme. C’est le vecteur le plus spontané, le plus naturel et sincère.
Les magasins Cultura font un peu penser à la FNAC des années quatre-vingt dix. C’est hyper ouvert culturellement, et ils offrent leur scène à tout types d’artistes, connus ou non. Ça ne paraît rien, mais c’est un parti pris rare aujourd’hui.
PM (guitare, electro) : En fait, même si nous sommes des grands amateurs de musiques acoustiques, John en premier, rien ne remplace le plaisir de la scène amplifiée… Notre musique s’y prête car les contrastes sont bien plus marqués, et nous avons composé les morceaux en fonction de cela. Le coup de pied au cul lorsque qu’après une montée, une ambiance posée, tout vire au rouge, tout explose. Rien ne remplace cette sensation. Néanmoins, nous nous sommes surpris à réarranger les musiques en acoustique - fausse acoustique, car nous conservons quelques effets indispensables à nos ambiance, et l’électro également- et bien cela « marche »… Le côté contenu, presque frustrant de certains morceaux, apporte et véhicule encore d’autres choses sur les émotions.
Loïc: Wow, déjà merci de cette jolie remarque !
Pour ma part, j’y suis très attaché. On en est très fiers je crois, même si nous sommes conscients que c’est un album qui peut diviser tant sur le fond que la forme. Enfin, notre musique est comme ça, je pense. On s’est autorisé à mélanger beaucoup d’influences très différentes, que l’on aime toutes, sans vraiment se poser la question du style et des codes. Même si ça reste du rock au fond, ce n’est pas une démarche toujours confortable. On a pu remarquer que les gens ont besoin de repères, de marqueurs, de points d’ancrage et de comparaison, de cases. Au fil des Lives, on s’est rendu compte que notre musique ne touchait pas un public en particulier, mais des personnes aux cultures musicales diverses. C’est un peu déstabilisant au départ, car effectivement on ne sait pas trop à quelle famille on appartient. Au final, je crois que c’est une sacrée richesse.
Perfectionnistes, je ne sais pas. C’est très subjectif la notion de perfection. “Jusqu’auboustistes”, et très au clair sur ce qui nous parle, ce qu’on veut transmettre et ce dans quoi on ne veut surtout pas verser : oui clairement. Pour cet album, on tenait vraiment à instaurer une ambiance, à prendre le temps de la développer, par couches fines et progressives. C’était l’idée, le thème. Je pense que si nous n’avions pas fait les choses de la sorte, on ne serait pas en paix avec nous même. Cela dit, j’aurais souvent envie de le retoucher cet album (Rires). C’est le piège.
PM : Clairement ! On a pas les moyens techniques d’être perfectionnistes… “Jusqu’au boutistes” oui ! On a trop mis de ce que nous ressentons pour ne pas aller au bout de nos idées. Insomniac nous a, comme son nom l’indique, pris des nuits blanches. Pas forcément à composer, mais à imaginer le rendu final des ziks, les arrangements. Au final, on en est fiers, car on ne s’attendait pas à ce que le rendu soit à ce point proche de ce que nous imaginions.
Après, comme le dit Loic, la façon dont il a été reçu a été intense autant que particulière… On n’a pas laissé indifférent… Soit les gens ont franchement aimé, soit ils n'ont pas adhéré… Dans tous les cas il nous faut assumer cela aussi, et on le fait avec fierté, sans arrogance.
Loïc : Et bien, là tout de suite les prises instrus – batterie / basse / guitares / electro – sont fraichement bouclées. Nous allons attaquer les sessions chant – la pression ! (Rires) - Puis si tout se passe bien, ça devrait partir au mix en Décembre chez notre Seb Camhi ( Studio Artmusic ) de coeur. Malgré tout, il y a eu un travail très différent sur cet album, avec notamment une grosse phase de composition pendant la prod. Ça a été vraiment super intéressant, car on n’avait jamais fonctionné comme ça. Je ne sais pas trop quelle dates de sortie on envisage… Pié, tu dirais quoi ?
PM : Pour le premier album, il y avait l’urgence de la sortie, l’envie d’enfin en découdre, de livrer ce « bel objet ». Pour celui-ci c’est différent. On sait désormais à quel point c’est long et fastidieux de composer et produire un album complet. Surtout par les temps qui courent, où un album complet n’est pas/plus écouté en entier…donc on prend du temps, on essaie d’apprécier les phases de production, de faire mieux, ou moins mal. (Rires)
Je pense qu’au printemps prochain on en saura plus, et on essaiera, avec ce que nous sommes de créer de l’attente. Bon, on est bien à fond, donc je ne sais pas si on tiendra. (Rires)
Loïc : Comme je te l’ai dit, un évènement de vie nous a poussé à nous réunir à quatre de nouveau. Ce même évènement nous a amené à nous embarquer pour un second album.
L’opportunité ou plutôt l’urgence d’enregistrer s’est présentée très subitement, alors que nous ne l’avions pas prévu. Un second album n’était pas un projet immédiat. Il a fallu s’orienter rapidement. La décision a été prise en une soirée. Au départ, nous ne parlions d’enregistrer qu’une compo, à laquelle tous les quatre tenons particulièrement. Puis la soirée passant et les bières aussi, il a été question de deux compos. Puis trois… Puis… Assez pour faire un album. Je ne sais pas quel était le sentiment dominant. Un truc entre «Putain que c’est excitant et génial – et – Putain les mecs, vous êtes sérieux ? Tsssss c’est n’importe quoi... » (Rires)
PM : Ouais c’est vrai... Je m’en rappelle bien. Pour celui ci, l’approche est totalement différente, plus spontanée. Peut être inconsciemment pour s’affranchir d’un côté qui a pu paraitre pompeux sur le premier. Il y a aussi la question que nous nous sommes posée : « A-t-on encore des choses à dire ? Sommes-nous encore capables de nous surprendre nous même, de recomposer ? Avec fraicheur et envie ? Quelle pertinence au final ? ». On y est allé et puis, on a réussi à se dire que ça en valait la peine.
Loïc : Je crois que dans la méthode, comme le disais Pié à l’instant, tout est à l’opposé du premier album. Mais absolument tout. Pour la prod d’Insomniac, nous avions les compos depuis quelques années. On les avait créées à quatre, de A à Z. On avait vraiment eu le temps de les penser, les repenser, les peaufiner, les tester en live. Pour celui-ci, nous avions de la matière un peu anarchique : quelques sons à peu prêt aboutis à quatre avant séparation, d’autres composés pendant cette période trio donc très dynamiques, etc... Et une multitude de riffs, de gimmicks, de samples, de patterns accumulés, et auxquels on tenait. Mais rien de tout ça n’a été muri comme l’ont été les morceaux d’Insomniac.
Il a fallu aller assez vite, faire des choix, le travail a été assez dingue. On a rapidement figé les structures, et Spoox a commencé à poser ses batteries sur les compos abouties. Pendant ce temps, on avançait sur les moins structurées, on partait de riffs cools et on composait devant nos ordis. Le groupe validait (ou non !) les maquettes et le sur-lendemain, Spoox faisait les recs batterie sur des compos qu’il ne connaissait même pas l’avant veille !
Comme ça, ça a l’air assez bordélique et ça a pu semer le doute au sein même du groupe. Mais cette spontanéité nous a vraiment poussés en marge de notre zone de confort. D’habitude dans September, le mantra est de prendre le temps de penser et repenser les choses. La, ça a été très instinctif. Je crois que chacun a exulté. Ça ne nous empêche clairement pas de peaufiner le choses ! Sans quoi comme pour Insomniac, on serait en profond désaccord avec nous même. Du reste, cet opus n’est clairement pas un Insomniac 2.0. Ça reste du September, il y a la patte sonore du groupe : des delays, des parties atmosphériques, d’autres lourdes/nerveuses, le jeu de Spoox, ma voix.. Bref, tout ça, mais la couleur est différente. Insomniac était un album assez contemplatif, progressif (ce qui au passage nous a donné cette étiquette), un genre de film qui s’étirait en mid tempo sur une heure. Celui-ci est peut être moins pesant, moins sombre. Il est plus spontané, plus compact, plus direct. La couleur et la dynamique ne sont pas les mêmes.
Loïc : (Rires) Alors oui il a un titre, mais… Pas maintenant, pas maintenant.
Son titre de travail a longtemps été « Screens ».
On réalise à quel point les écrans sont vraiment au centre de nos sociétés, censés pousser l’homme vers l’avant comme toute nouvelle technologie. Au final ils semblent faire plus de mal qu’autre chose. On est saturé d’infos et de messages inutiles, violents, fake, indécents, dans le sens acharné de la conso, alarmistes ou parfois très responsables mais qui confèrent un sentiment d’impuissance. Censés être de plus en plus connectés, les gens ne se parlent plus, ne se regardent même plus dans une salle d’attente ou lorsqu’il se croisent en bagnole. Ces écrans sont des murs, des cloisons, sous couvert d’outils sociaux et culturels. Bref, sans inventer la roue mais c’était l’idée de base.
Et puis au fil du temps, les paroles se sont orientées globalement sur tout ce qui mène aux petits (ou grands) échecs du quotidien. Le groupe HipHop IAM avait évoqué, il y a quelques années « les victoires éternelles de la musique face aux échecs quotidiens de l’humanité ». J’aime beaucoup cette formule. Le monde va plutôt mal, je crois hein, et on est plein de doutes face à ça. Mais quand on regarde bien, juste là autour de nous, il y a aussi des choses qui vont plutôt bien et qui sont lumineuses. On a chacun nos réponses, nos petites armes pour lutter contre toute cette merde et retrouver un sens à tout ça. Elles sont sous nos yeux je crois. Ça peut paraître pompeux, mais c’est véritablement sans prétention, sans leçon quelconque. C’est simplement un thème qui nous touche. Le titre sera en lien avec tout ça, et il y a un parallèle avec l’histoire du groupe. Notre vécu ensemble.
PM : le chanteur et l’auteur a tout dit… On essaie de lui fournir le socle pour tout ça, de se mettre dans les mêmes conditions d’écriture, entre la rage, l’envie, le doute.
Loïc : Aboutir et peaufiner cet album déjà. Ensuite, le diffuser du mieux que l’on pourra, sous la forme la plus pertinente !
Merci d'avoir répondu à mes questions.
Loïc : Un immense merci à toi. Ton travail, ta passion et ce que tu en fais... Tout ça est précieux.
PM : Pas mieux ! Merci de suivre, de nous être fidèle, merci pour tout ton intérêt et toute cette foi !
Pour écouter September Again :
https://septemberagain.bandcamp.com/album/insomniac
https://www.facebook.com/SeptemberAgain/
La French Krönique du mois : SURPUISSANCE
Le 30/11/2019
La French Krönique du mois de novembre a failli ne pas voir le jour.
Notre rédacteur vous en explique les raisons.
Avant-hier matin je me réveille vers six heures. Je sirote un café, je donne quelques feuilles d’endive à Maggy, ma lapine. Elle s’appelle Maggy en hommage à MAGGY LUYTEN, parce qu’elles sont toutes les deux des Flandres et que c’est une géante, elle aussi...
J'étudie d’abord la pochette, parce que j’aime bien les jolis artworks. Comme pour son précédent album, Surpuissance a fait appel à l’artiste guatémaltèque Mario Lopez. Le livret est rehaussé par des illustrations en noir et blanc de Black, (chant/guitare), en relation avec les paroles en français des morceaux.
J'ai mis les potards à onze pour profiter pleinement du son puissant mitonné par Armageddon. Les accélérations me font headbanguer sans retenue dès la deuxième minute.
L’intro de Commando Terreur résonne lorsque Maggy se prend la patte dans le fil du casque, arrachant tout. A six heures dix, “Le Réveil du Soldat” retentit donc dans la maison...
C’est mon père qui se met à hurler, comme saisi par un retour de palu. Le bruit l’a réveillé en sursaut. Il sort de la chambre d’à côté.
Maggy, toutes oreilles dressées, se fige d'un air stupéfait. En deux frémissements de museau elle analyse la situation et se jette d'un coup sur le côté, les pattes en l’air, comme si elle était partie au Troulhalla, le Walhalla des lapins. C’est un truc que je lui ai appris pour dérouter les prédateurs. Elle tient bien son rôle. Pris d’un doute, je la prends dans mes bras. Elle est toute molle. Je lui masse doucement la poitrine avec un doigt, autant pour la rassurer que pour la réanimer.
Dans la chambre, les roulements de batterie d’Armageddon et les hurlements de Black succèdent à l’appel au réveil. Ma mère ouvre la porte de ma chambre comme une furie :
“- C'est toi qui fais ce bordel ? Tu trouves qu’on n’a pas assez de problèmes, tu veux nous faire venir les flics ?”
Mon père passe en courant dans le couloir avec un fusil. “Yvonne, amène les munitions, j'vais m'mettre à la fenêtre !” gueule-t-il à ma mère.
Sur mes genoux, Maggy ne bouge toujours pas. J'accentue la pression de mon doigt.
“ - Qu'est-ce que tu fais à tripoter ton lapin, petit vicieux ! Ça te suffit donc plus les poules ? demande ma mère.
- Mais rien ! J'étais juste en train d'écouter le nouveau Suipuiss...
- On répond pas à sa mère ! hurle mon père depuis son poste.”
Ma mère ne connait pas Surpuissance. J'essaie de lui expliquer :
“ - Surpuissance est un groupe de Heavy / Thrash originaire du Nord. Il se compose de Black (chant, guitare, basse) et d’Armaggedon (batterie, guitare, basse).
- Encore des jeunots qui respectent rien ! tranche-t-elle. De mon temps...
- Amenez des cartouches, bordel ! J’en vois un qui passe ! hurle mon père.
- C'est justement pas des jeunots m'man : Black arpente les scènes françaises dès 1982 avec le groupe Methane, qui deviendra Excalibur.
“- Les Griffes de la Mort, Mortelle attaque, Dévastation... Tu vas finir tueur de masse à écouter des machins pareils !
- S’il finit tueur de masse, je vous préviens, je lui supprime internet !” menace mon père en reposant le fusil dans le coffret mural.
Il questionne maintenant ma mère :
- Qu’est-ce qu’il fait encore comme saloperies avec son lapin ? Ça lui suffit plus les poules ?”
Je repose Maggy au sol. Subitement requinquée, elle se remet à gambader, frottant son menton ici et là pour déposer ses odeurs.
“- Il écoute du Crache-Métal, explique ma mère.”
Mon père me jette un regard furieux.
“- On crache pas dans la maison ! hurle-t-il. Tu feras dix lignes !
- Dix lignes ? Mais papa, j'ai cinquante-quatre ans !
- On répond pas à son père ! rétorque ma mère. T’es qu’un voyou !
- Tu finiras sur le chauffe-eau ! complète mon père.
- Tu feras tes lignes ou on te remet le contrôle parental” ! a-t-elle avancé.
J'ai dû menacer d'appeler le 119.
“ - Tu veux être placé, comme ta soeur ? demande ma mère.
- On va négocier”, propose mon père.
Comme il a déjà un signalement sur le dos, ça le fait flipper l'idée de voir les services sociaux radiner à la maison.
Alors si vous aussi vous voulez écouter le nouvel album de Surpuissance, faites pas comme moi : vérifiez bien que vos parents sont profondément endormis et que la prise du casque est correctement branchée.
Et puis envoyez la purée ! Tous les potards à onze !
Sortie d'album : KINGCROWN (Heavy/Power Metal) A Perfect World (2019)
Le 09/11/2019
Album : A Perfect World (2019)
Genre : Heavy Power Metal
Origine : France
Le Groupe :
Entourés de Markus Fortunato (Basse), Steff Rabilloud et Florian Lagoutte (Guitares), trois musiciens particulièrement aguerris, ils forment Öblivïon.
Le quintette sort en 2018 son premier album, “Resilience”, un opus au Heavy/Power Metal ravageur défendu par le clip “In the Arms of the Queen”.
En novembre 2019, c’est donc KingCrown qui présente un nouvel opus :
“A Perfect World”
L’Album :
Son artwork est signé par l’un des guitaristes du groupe, Steff Rabilloud.
L’album est sorti le 01/11/2019 chez ROAR - rock of angels records.
Il est mixé et masterisé par Roland Grapow (Helloween).
“The Flame Of My Soul”, qui ouvre l’album, est le premier clip proposé par le groupe.
Dans un registre Power/Heavy Metal, les compositions sont classiques, leurs structures savent se faire modernes et changeantes.
La ballade “Over The Moon” aère l’album en son centre.
“Over The Moon” est le deuxième clip choisi par KingCrown pour représenter A Perfect World.
Notre Avis :
En 2019 La récidive est totale, avec cette circonstance aggravante que Roland Grapow a trouvé une place pour chaque tête de l’hydre.
On apprécie pleinement le jeu très actif du batteur David Amore, tout comme les enchaînements basse/guitare/guitare du trio Fortunato/Rabilloud/Lagoutte.
Le travail de Markus Fortunato est agréablement mis en valeur - sa basse allant bien au-delà d’un soutien rythmique il aurait été dommage qu’elle reste en arrière-plan.
Quant à Jo Amore, sa voix se fait tantôt agressive comme un Dickinson, tantôt lumineuse comme un Dio. Il nous rappelle dès ses premières lignes de chant qu’il est un taulier du Heavy français.
A Perfect World est la nouvelle oeuvre d’un quintette inspiré et aguerri, l’un des meilleurs opus français de cette année 2019. Digne successeur de Resilience, il vous sera tout aussi indispensable.
Les Infos Utiles :
https://open.spotify.com/album/5aM5IeSMJQai3d3VwqLMdh
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SAAD JONES : La Plume et le Metal (interview)
Le 03/11/2019
Du photographe à l’animateur de radio, du chroniqueur de fanzine à l’organisateur de festivals, tout le petit monde du Metal se retrouvait dans ce livre savoureux et haletant. Refermer sa dernière page nous avait laissé sur notre faim, et la perspective prochaine d’une suite à Violent Instinct nous a paru le moment idéal pour poser quelques questions à son auteur.
Voici notre interview de Saad Jones.
Bonjour Saad Jones. Je te propose de commencer cet entretien avec un saut dans le passé : premier album acheté ?
Saad Jones : Je dois t’avouer ne me souviens pas du premier album que j’ai acheté. Adolescent, je recopiais plutôt les cassettes que mes camarades me prêtaient, jusqu’à ce que je puisse me les payer. Si mes souvenirs sont bons, ma première vraie discothèque contenait Violator de Depeche Mode, Nevermind de Nirvana, le Black Album et And Justice for all de Metallica, et Chaos AD de Sepultura. Je me rappelle une époque où pour obtenir des albums de Metal, je devais les choisir sur catalogue et les commander. Je choisissais les albums en fonction des chroniques de Hard Force Magazine, et tout mon argent de poche y passait.
Je n’ai pas assisté à beaucoup de concerts quand j’étais jeune car je vivais dans une petite ville (je me rattrape depuis), mais je me souviens d’un concert de Metallica à Paris en 1996 pendant lequel j’ai perdu contrôle de moi-même. Quand les four horsemen sont entrés un par un dans Bercy pour monter sur leur scène en 8 et jouer tous leurs classiques, je me suis mis debout sur mon siège et je suis devenu fou… J’ai pris une grande claque ce jour-là.
Tout d’abord, je dois t’avouer que ne suis pas un « littéraire ». Je préfère me présenter plutôt comme un conteur, car mes références en littérature sont très limitées, même si j’aime lire. J’ai toujours eu des livres chez moi mais bien moins que des albums de Metal !
Depuis que j’ai commencé à écrire et faire la promotion de mon roman, je lis beaucoup plus, notamment les ouvrages d’autres écrivains rencontrés au fil de mes voyages. Cela m’aide à comprendre certains processus d’écriture, mais aussi à définir ce que j’ai envie d’écrire et de raconter.
Artiste dans l’âme et dans le geste, je suis venu à l’écriture par défaut car, je le répète souvent, écrire a été à un moment de ma vie le seul moyen de créer. Dans les trains et les avions, ne pouvant plus peindre ou jouer de la musique, je me suis mis à écrire une histoire que j’avais en tête depuis longtemps et que j’ai nourrie de mes voyages.
Violent Instinct est en effet mon premier roman, mais écrire est devenu pour moi indispensable. Je suis en ce moment en train de mettre en place la structure de mon troisième roman, et je me retiens de ne pas commencer à tapoter sur mon clavier pour voir mes personnages s’animer. C’est devenu un élément essentiel de ma vie.
Garder mon anonymat est essentiel, et le sera de plus en plus, mais la manière dont je me présente, masqué, costumé, silencieux en public, s’inscrit aussi dans une démarche artistique. J’ai le souhait de garder une certaine cohérence entre ce que j’écris et l’image que je renvoie. Ayant travaillé sur la dualité (celle de mes personnages comme de la mienne), j’ai souhaité proposer un visage double à mes interlocuteurs, avec ce masque sombre d’un côté et doré de l’autre. De même mon nom de plume à un double sens, car « sad » en anglais veut dire « triste » alors que « saad » en arabe signifie « heureux ».
de Violent Instinct, même les plus étranges."
Je suis toujours surpris quand on me dit que Violent Instinct peut être drôle !
Je n’écris pas dans la joie, ni même dans la douleur, mais je choisis souvent de travailler avec un fond sonore approprié à la scène que je suis en train d’écrire. Je dirais que j’écris plutôt « sous tension », en essayant de « vivre » ce que j’écris, en déroulant le film des actions et en me plaçant physiquement dans la peau de mes personnages.
Je ne pense pas que des gens de mon entourage puissent directement se retrouver dans les personnages de mes romans mais, inconsciemment, j’ai dû poser sur papier des éléments de ma vie. Certains personnages ressemblent forcément à des gens rencontrés lors de mes nombreux voyages, et Tilio, mon personnage principal, contient beaucoup de moi. Par exemple, comme Tilio, découvrir le Liban a modifié ma vision du monde, de la politique, de la religion, des relations entre les êtres humains…
J’ai vécu personnellement beaucoup de scènes de Violent Instinct, même les plus étranges. On dit que le premier roman d’un écrivain est le plus personnel, c’est sans doute vrai mais j’ai tout fait pour le cacher...
Je sais que tu aimes Albert Camus, mais quel livre emmènerais-tu sur une île déserte ?
J’emmènerai sans doute le guide de survie en milieu hostile ou comment construire un trimaran en feuille de palmier… J’aime la solitude, je la chéris, mais je reste un humaniste, et un humaniste ne peut pas accepter de vivre coupé de ses semblables.
L’histoire de Violent Instinct devait voir le jour en BD, et j’avais commencé à travailler les premières planches (que je veux bien partager). Malheureusement mon dessin est trop enfantin et ne correspondait pas à la gravité que je voulais mettre dans l’histoire. De plus, j’ai trouvé dans l’écriture une liberté incroyable que je ne retrouve pas en dessinant.
Cependant, j’aimerais bien un jour peindre et publier des scènes de mes romans. C’est un projet qui me tient à cœur. Cela arrivera sans doute avec la sortie du troisième épisode de la trilogie Violent instinct.
Pas du tout, la suite de Violent Instinct, qui aura pour titre Red Roots, sortira en décembre 2019. J’ai déjà mis en ligne le (court) prologue et la couverture que j’ai réalisé en collaboration avec l’artisane finlandaise solekoru.
Ce roman se déroulera entre l’ile de Madagascar et la Norvège. Évidemment, mes lecteurs retrouveront plusieurs personnages de Violent Instinct, mais je leur laisse le soin de découvrir lesquels.
J’ai énormément de projets autour de mon activité d’écrivain, et ils doivent s’ajouter à une vie personnelle déjà bien chargée ! Outre la sortie de Red Roots et sa promotion, j’espère pouvoir organiser quelques rencontres avec mes lecteurs dans des lieux Metal en 2020. Je serai sans doute en Aout au Motocultor Festival car j’y ai passé des moments merveilleux cet été, mais j’aimerai aussi être présent au Salon Livre Paris 2020, au Hellfest et à la Convention Metal de Paris en octobre 2020. Je dois également terminer la traduction en anglais de Violent Instinct et finaliser la structure de mon troisième roman Dark Desires (titre provisoire) pour terminer la trilogie, en plus de trouver du temps pour travailler avec mon camarade photographe Colin du Mont.
Il pourra bien sûr être lu indépendamment, mais avoir lu préalablement Violent Instinct permettra d’en profiter pleinement. Il en sera de même pour le roman suivant.
C’est toujours un plaisir.
Saad Jones - Ecrivain
https://www.facebook.com/ReadMetalSaadJones/