- Accueil
- Nos articles
Nos articles
Le 03/01/2020
...Non, il ne s’agit absolument pas de la toute première BD de notre toute nouvelle décennie...
Le groupe :
Iann Lewis qui n’est autre que l’ex drummer de BlackRain. Bien ! quatre gambettes, mais pas suffisant... il faut s’encorder un peu plus pour oser l’ascension vers ce tentant projet. Un six cordes B Whore (babylon Whore), de son véritable nom Dino Orsetti, complété par un quatre cordes Will Atkins (Lady Liberty) viennent renforcer le duo. La machine de guerre est formée sous Rednekk Rampage, et très vite, dans une simple chambre d’adolescent et armés d’un simple ordinateur, ces quatre “péquenauds” titi parisiens vont nous concocter une p*** de playlist de plus d’une dizaine de titres tout aussi rapidement que peuvent défiler les images d’une bande dessinée!
Leur musique :
Discographie :
Et malgré la qualité des compositions, malgré la qualité scénique du combo, malgré bien des qualités et des critères plus que positifs, les moyens financiers manquants et... malheureusement, aucun label qui s’intéresse au financement de cet opus tout prêt !!!
https://rednekkrampage.bandcamp.com/album/join-us-in-the-house
Chronique d'album : DUR ET DOUX (compilation Rock In Opposition), Ca Marchera Jamais (2019)
Le 02/01/2020
Album : Ca Marchera Jamais (compilation - 2019)
Genre : Avant-Garde / Rock in Opposition
Origine : Lyon
Par Ahasverus
L’association a été créée en 2008 par Marie Nachury et Pierre Chanel ( Brice et sa pute ).
Elle regroupe des formations aux styles très différents, tels Le Grand Sbam (Expérimental) Saint Sadrill (Indie Pop) ou CHROMB (Math Rock).
« L’humain prime, et par conséquent un critère géographique s’applique dans les choix. L’essentiel d’entre nous est basé à Lyon, dans le Rhône ou l’Ain, quelques dissidents en Auvergne et en Bourgogne. Il n’y a pas vraiment de critère de style, même si nous ne sommes pas prêts de voir un groupe de Reggae ou d’Electro Swing dans Dur et Doux. »
Dur et Doux regroupe aujourd’hui une quinzaine de groupes, certains de ses sociétaires apparaissant dans plusieurs formations, tels PinioL qui regroupe les l’ensemble des musiciens de PoiL et de Ni, soit deux batteurs, deux guitaristes, deux bassistes et un clavier.
CA MARCHERA JAMAIS
L’Album :
Ce titre est la devise du label depuis sa création.
C’est CHROMB! qui ouvre l’album avec un extrait datant de 2016. Ce groupe de Math Rock s’est illustré notamment en organisant des “concerts dessinés” avec le concours de Benjamin Flao (la BD Essence).
Les morceaux présentés en suivant vont de 2014 ( Herr Geisha & the Boobs ) à 2019 (Ni, PoiL et Monstre).
Deux inédits figurent sont au menu :
. « Tout le Monde Ecoute - Le Canon du Silence », d’Antoine Mermet et Melissa Acchiardi (compères dans Saint Sadrill). Ce titre est enregistré avec la chorale des élèves de l’école des Avignonnets à Saint-Claude.
. « Curdy » de Herr Geisha & the Boobs (toujours avec Melissa Acchiardi)
Notre Avis :
Si vous n’avez pas encore franchi le pas, cette compilation est pour vous : elle propose un joli panel des productions lyonnaises.
Vous découvrirez des compositions un peu déroutantes, parfois farfelues, souvent très techniques, mais toujours hautement originales.
Pour les amateurs de Rock In Opposition, de Prog’, d’Expérimental, un cabinet de curiosité qui donne ses lettres de noblesses à la musique alternative.
Les Infos Utiles :
- Site web Dur et Doux :
https://duretdoux.com/ - Ecouter “Ca Marchera Jamais” sur Bandcamp :
https://duretdoux.bandcamp.com/album/dur-et-doux-ca-marchera-jamais - Dur et Doux sur Facebook :
https://www.facebook.com/duretdoux/
1.- Chromb! - Le tombeau est vide 07:11
2.- Ni - Athazagoraphobie 02:36
3.- PinioL - Pilon Bran Coucou 14:02
4.- La Degustacion - Culo Loco 04:35
5.- Pili Coït - I Can Scream 05:13
6.- Hidden People - You Smell 02:46
7.- Sheezahee - Euphoria Day 3 04:15
8.- Djihâd - Mediasphère 04:59
9.- Lucas Hercberg - Invisible Fruit 06:26
10.- Tout le monde écoute - Le canon du silence 03:41
11.- Monstre - Don't Leave 02:08
12.- Herr Geisha & the Boobs - Curdy 03:23
13.- Saint Sadrill - We gave you a smile 03:33
14.- PoiL - Luses Fada 07:07
15.- Brice et sa pute - Adriana Karembeu 09:00
Le 01/01/2020
Qu'avez-vous retenu de 2019 ?
Mouvements de line-up, splits, sorties d’albums.
Voici un tour d’horizon non exhaustif du Rock et du Metal français et francophone pour prendre joliment congé d’une année d’une grande richesse musicale.
- Le 18/01/2019 Obszön Geschopf sort son huitième album studio, un hommage aux grands aînés du Metal : Master of Giallo.
- Le 25/01/2019 l’Electro-Maestro Piero Quintana et son Quintana Dead Blues Experience présente un nouvel opus : Older.
-
- Le 01/03/2019 Ni décline les peurs dans un album somptueux qui pousse le Prog’ à ses limites expérimentales : Pantophobie.
- Le 22/03/2019 ULTRA ZOOK poursuit ses expérimentations décalées dans un opus un peu zinzin intitulé “L’Album”.
- Le 03/04/2019, Mélissa laisse à Thomas le micro de Blastwave. Sa spontanéité aura marqué les débuts de ce très bon groupe de Hard dans la droite ligne d’AC/DC comme en témoignent deux albums réussis.
- Le 08/04/2019, après avoir remplacé Jo Amore au sein de NIGHTMARE , la Metal Queen MAGGY LUYTEN reprend son indépendance. Leur association nous laisse le puissant Dead Sun (2016). Le chant au sein de Nightmare est désormais assuré par Madie (Faith In Agony). Quant à Maggy Luyten, on devrait connaître ses nouveaux projets début 2020.
- Le 13/04/2019 le groupe parisien LYNN présente son premier album de Dark Metal, l’inquiétant Saint.
- Le 19/04/2019 le quatuor niçois Balls Out livre une tornade Hard-Rock intitulée “Let Me In (I Know Someone Inside)”.
- Le 20/04/2019 la fratrie franco-belge PUT, qui tourne depuis 1998, revient avec un nouvel album de Metal Indus : We Are (br)Others.
- Le 26/04/2019 les Lyonnais de PoiL éditent cinq titres inclassables dans un opus baptisé Sus.
- Le 26/04/2019 la machine de guerre CARTHAGODS présente son deuxième album de Power Metal, The Monster In Me. A monstre, monstre et demi : c’est au Monster'S Art - WMC de Fréjus que les Tunisiens feront leur première date française en février 2020 !
- Le 27/04/2019 Surpuissance commet sa seconde déflagration Thrash avec le puissant Devastation.
- Le 03/05/2019 les Punks-Rockers azuréens de LATEX couronnent leur longue discographie d’un nouvel album, le très solide Kanibal Café.
- Le 06/05/2019 Franz Schultz métallise sa musique Electro en s’associant avec deux musiciens de Latex. Il en ressort Shot of Pain, un album de Metal Indus varié sur lequel le chanteur de Ludwig Von 88 interprète un titre.
- Le 07/05/2019 les Québecois de Huis livrent le magnifique album de Prog’ Abandoned.
- Le 08/05/2019 le prolifique Jean Lou K met en ligne Monomaniac (Greatest Hits not), un excellent moyen de découvrir AC22, projet solo de l’ex-Shakin’ Street.
- Le 15/05/2019 le mythique groupe de Prog’ suisse Galaad présente Frat3r, son troisième album.
- Le 17/05/2019 Wait For Dawn, premier EP de Jirfiya, allie la magnifique voix d’Ingrid aux rythmiques agressives de deux musiciens de Born From Lie.
- Le 21/05/2019 paraît A Fantasy Tale On Music - Part II, le second volet de l’opéra Metal international Giotopia.
- Le 24/05/2019 Tungs10 pose avec The Lost Manuscript la deuxième pierre de son mur du son Heavy Mélodique. Les Bretons sont les invités de Satan Jokers à la Satan’s Fest le 04/01/2020.
- Le 24/05/2019 Greg Lambert (Misanthrope, ZUUL FX) revient en solo avec le brutal Notheist.
- Le 24/05/2019 sort Out Of Control, second LP du groupe de Metal Indus UNDER ALL.
- Le 31/05/2019 The Morganatics confirment leur singularité avec le très abouti The Love Riot Squad vs the F-World.
- Le 01/06/2019 Cynthia remise sa basse et quitte TOYS - Take Off Your Shirt. Le poste de bassiste est désormais tenu par Cerise.
- Le 04/06/2019 Dope et Caro, du groupe de Punk-Rock québecois Bad Skin atterrissent à Cannes pour un premier Midem. Elles devraient nous revenir en 2020, avec probablement des concerts à la clé.
- Le 13/06/2019 ODC nous propose de hurler avec Célia dans l’EP Ending The Boredom. Les Parisiens sont à l’affiche de la Satan’s Fest qui se tiendra le 04/01/2020 au Pacific Rock de Cergy.
WHITE SOFA (Metal Electro) : Nouvel album en janvier 2020
Le 31/12/2019
Genre : Metal Electro
Origine : Tours
Par Dam'Aël le 31/12/2019 pour Ahasverus - Métaux en tous genres
White Sofa est un groupe tourangeau ( Indre et Loire) fondé en 2016 par cinq musiciens talentueux qui, à l’origine sont : Gauthier Barbon (chant), Patrick Scotto-Di-Perta et Thibault Talidec (guitares), Charlie Scotto-Di-Perta (basse) et David Moreau (batterie) ; tous, plutôt plus que moins, aguerris car issus de formations telles que Phoenix Avenue, Rage Dedans… Ces loulous-là ont plus d’un...Tours... dans la poche, puisque, à force de travail, répétitions et scènes locales - ils ont fait leurs preuves en jouant aux cotés de Eths, The Arrs, Smash Hit Combo ou encore Betraying The Martyrs, sans aucune prestidigitation, mais avec un certain talent, ils nous font paraître un EP éponyme “White Sofa” très rapidement (sorti le 16 décembre 2016). Un six pistes de Rock et Metal Indus, alternant la langue de Molière et l’anglais et, qui je vous le garantis, n’est à aucun moment une langue de bois : du genre introspection et positionnement par rapport aux dérives de notre société contemporaine telles que les souffrances possibles, provoquées par la quête d’un bien-être absolu que nous impose notre modèle de consommation sociétal.
Yoann Tessier est désormais derrière la guitare et Guillaume Caban martèle la batterie à baguettes rompues. Combo revisité et premier album déjà finalisé qui sortira début 2020, le 3 janvier normalement, accompagné de plusieurs clips vidéo. Pour les situer, projetez-les quelque part entre Mass Hysteria, Korn, System Of A Down et Machine Head ; White Sofa propose des compositions basées sur l'énergie, le groove et la mélodie ; une musique à la fois puissante et prenante qui émerge de la synergie efficace de ses membres.
Discographie
Avec cet EP “White Sofa”, on vous invite à prendre place sur un superbe canapé blanc... A priori pour vous offrir une écoute bien cosy de cette petite galette alitée sur la platine qui tourne gentiment... Mais ne serait-ce pas plutôt celui beaucoup moins confortable d’un psy qui va vous titiller les méninges tout en vous secouant les deux esgourdes, vous savez ces deux palettes aussi torturées que ce thérapeute, qui captent ce Rock Metal habillé de sons électro indus, parfait pour torpiller au plus profond vos entrailles en ébullition. AHAHAHAH... Sacré problème existentiel.... C’est l’effet que vous fait le tout premier titre “Lay Down” qui dure peu, à l’image de la mise en place face à votre extracteur d’idées ou aux réglages qui vous arrachent les cheveux quand la journée est un peu compliquée. “L’homme Par Fait(s)”, et oui tout le monde l’attend !, en alternance de phrasés en anglais et en français, la puissance de la demande est bien ressentie avec la puissance de ce titre qui rappelle Mass Hysteria, alternance de voie claire et plus soutenue. Jolie entrée en matière pour “My Own Reason”, avec une batterie qui charme et qui tue au cours des 2’17, bien suppléée par une voix claire qui s’énerve ici et là sans toutefois se saborder en cris inaudibles et parfois exaspérants. J’ose espérer que jusqu’à présent, personne d’entre vous n’en a rien à f*** de White Sofa qui, eux, hurlent dans un bilinguisme ravageur “ I Don’t Care” leur côté réactionnaire! Quel désordre cette société et ce n’est pas ce combo qui me contredira avec “Mess” qui envoie un sacré pâté dans la marre du Metal Indus. Un véritable dédale musical qui prend la direction de l’est en tout dernier titre ; “Empty Maze” prend des couleurs et des nuances plus orientales et calme autant ce combo que l’auditeur grâce à de très jolies notes acoustiques qui s’étiolent en douceur et se dirigent vers le calme. Vous pouvez vous le lever ; Vous êtes requinqués!!! Ohohoh... le psy s’est endormi... Laissons-le tranquille, il remonte son propre labyrinthe... sans fil d’Ariane? on est tranquille pour un moment ! Alors consommons une autre part de galette.
Le 26/12/2019
Télévision, théâtre contemporain, comédies musicales, festivals... Karoline Rose garde le vent en poupe depuis plusieurs années.
En 2017 l’infatigable artiste franco-allemande revient à ses premières amours (elle qui montait son premier groupe de Death à quinze ans) avec SUN, projet Metal avec lequel elle présente en 2019 l’un des EP les plus réussis de l’année, "Brutal Pop".
Nous avons eu le plaisir de lui soumettre quelques questions.
En route vers les mondes de Karoline Rose...
Bonjour Ahasverus ! Off The Wall - Michael Jackson.
Michael Jackson - History Tour en Allemagne (Hockenheimring) 1997.
J'ai lu que votre mère était une chanteuse renommée en Allemagne. C'est elle qui vous a insufflée le goût de la musique ?
Françoise Colson, ma maman, a été chanteuse de variétés en Allemagne dans les années quatre-vingt. Je l’ai vue se préparer dans ses loges, mettre du Coca-Cola sous ses talons pour ne pas glisser sur scène, j’assistais anxieusement aux concerts, j’avais peur qu’elle oublie ses paroles ! A huit mois je chantais “Volare” (alors que je ne savais pas encore vraiment parler). Je l’imitais. Elle m’a définitivement donné envie de m’y mettre aussi !
Karoline Rose avec un “K”, c'est la Caroline Rose de la maturité ?
C’est le “K” de mes origines et c’est aussi le “K” de Google ! (Rires)
J’ai fait tout mon début de carrière sous “Caroline Rose”. Il y a une tonne d’homonymes et j’ai fait autant “The Voice”ou “1789, les amants de la bastille” que des EP’s Pop Rock en solo sous ce nom. Puis Babx m’a découverte dans “Mimi, scènes de la vie de bohême”, une pièce de théâtre contemporaine mise en scène par Guillaume Vincent. On a commencé a faire de la musique Lofi expérimentale et on voulait rompre avec le passé, avoir une recherche Google plus “neutre”.
Il y avait beaucoup d’informations différentes à mon sujet. A l’époque on pensait que c’était un problème, alors je suis revenue au “K”. Aujourd’hui je trouve ce début de parcours hyper cool, rempli d’aventures improbables, mais je reste heureuse du K...
"Artiste qui décloisonne deux mondes", c'est une définition qui vous convient ?
Ça me va. Je crois que c’est même la substance de mon travail et de qui je suis : Franco-Allemande (rien que ça !), Metal/Pop, Chanteuse/Screameuse, Musicienne/Comédienne, Palais des Sports/Bouffes du nord, TF1/France Culture, comédie musicale/death metal...
Je ne cherche pas spécialement à être dans ces situations là, je m’y retrouve naturellement et j’y suis bien. L’image que j’ai en tête est celle d’une personne qui met la création d’art et de musique au service des émotions, des histoires racontées, des effets que ça procure.
Dans le même esprit, j’imagine que si je vous propose de n'emporter que deux opus sur une île déserte où il vous faudrait séjourner plusieurs mois, vous choisissez ABBA et Morbid Angel ?
Ça me parait pas mal, je prendrais “Gateways to Annihilation” et “Abba Gold”. Ça couvre pas mal de terrain déjà ! Peut être ajouter un petit Hole, “Live through this”, pour la touche Indie Rock, et je serais bien pour une éternité sur l’île déserte...
Lorsque j’avais treize ans je notais ce mot partout dans mes petit carnets de lyrics : “Brutal Pop, I wanna make Brutal Pop”.
J’aimais l’idée qu’on pourrait écrire une superbe Popsong avec de belles harmonies, une rythmique catchy (comme par exemple “Don’t stop til you get enough” ou “Can you feel it” des Jacksons) et la brutaliser. Ajouter des stayrations, des syncopes guitare/kick, du scream ou du growl quand l’émotion du texte nous submerge... J’ai toujours vu ça comme UNE matière et non pas la coexistence de deux genres.
La rencontre avec Dan Levy ( The Dø ) à un concert de Jeanne Added a cependant été déterminante dans l'impulsion et la conduite du projet, y compris dans le nom de votre groupe, SUN...
En effet, Dan m’a vue sur scène en première partie de Jeanne à la Cigale. A l’époque j’étais un peu perdue artistiquement. Il est venu me voir après le concert et a proposé qu’on bosse ensemble. J’ai mis du temps à revenir vers lui, car j’avais encore des engagements. Puis, un mois avant Rock en Seine, on s’est lancés. A ce moment, en Allemagne, la tombe de mon père avait été enlevée sans que je sois au courant. J’aurais aimé récupérer la gravure de tournesol que j’avais choisie pour sa pierre lorsque j’étais petite. Mais la pierre a été détruite... Comment est-ce qu’on rend hommage à une personne qu’on aime lorsqu’il n’y a plus aucune trace physique ? J’en ai parlé à Dan. Je lui racontais comme mon père n’emmenait sur l’autoroute dans sa Mercedes et qu’il allait a plus de deux-cents à l’heure (c’est illimité en Allemagne !). Clope au bec, musique “à donf”, j’avais le droit de sauter partout. Ça m’a marqué pour toujours ! Je cherchais alors par rapport au Tournesol (Sunflower), puis au Soleil tout court, To The Sun/SunSurfer/SunRider, puis Dan me dit : “Pourquoi pas juste SUN ?” Et nous voila...
En 2017 vous débarquez à "Rock En Seine" avec votre nouveau projet batterie /guitare-chant et des compos survitaminées alors que rien de cela n'était au programme de votre attaché de presse un mois plus tôt. C'était gonflé !
C’est vrai que c’était gonflé... Si on en avait discuté en amont avec nos partenaires, tout le monde nous aurait déconseillé de faire ça ! On est frileux, la moindre prise de risques fait peur. Pour le coup mon attaché de presse m’avait plutôt encouragée a y aller comme j’avais envie, et puis finalement ça s’est tellement bien passé (Pogo de fou !) que tout le monde a commencé à comprendre que j’avais trouvé ma voi(x)e...
Vous aimez décidément les challenges puisque vous avez réussi à insérer un titre de SUN à l'affiche de “Nous, l'Europe, banquet des peuples”, la pièce de Roland Auzet, d'après le livre de Laurent Gaudé. Comment ce passage musical est-il accueilli par le public venu voir la pièce ?
Il y en a même deux ! “I killed my man” et “Higher Fire” figurent dans “Nous l’Europe, banquet des peuples”. Je venais de faire une autre pièce (“Hedda Gabler”) avec le metteur en scène Roland Auzet, dans laquelle je jouais Théa. Roland, comme tous les metteurs en scène avec lesquels j’ai bossé, m’utilisait en tant que comédienne et musicienne. On a réfléchi ensemble et il a mis “I killed my man” réarrangé avec les filles de L.E.J (elles aussi dans la pièce) pour “Hedda Gabler”. Ensuite j’ai eu ce rôle beaucoup plus conséquent sur “Nous l’Europe”, avec ce monologue très fort qui mène à l’explosion de “Higher Fire”. Le public de la cour du lycée St Joseph applaudissait chaque soir après le morceau. En théâtre (et surtout au In d’Avignon) on applaudit qu’à la toute fin du spectacle. Je suis heureuse de provoquer ces réactions spontanées chez les gens.
Vous êtes une songwriter. Vous souvenez-vous de votre première composition ?
Oui, je m’en souviens ! J’avais onze ou douze ans et j’avais écrit une chanson qui s’appelait “Strawberries”. C’était vraiment nul et j’essayais de recruter des gens de ma classe pour m’accompagner dessus mais ils ne comprenaient pas l’harmonie que j’avais choisie ! (Rires)
Qu'est-ce qui inspire votre écriture ?
La Vie m’inspire ! Je fais partie des gens qui ont connu beaucoup de choses difficiles et horribles très tôt dans leur vie. Je m’appuie beaucoup sur mon vécu, sur les profondeurs que j’ai dû traverser et la force que j’ai trouvé en moi pour survivre et me battre chaque jour. Je m’inspire aussi beaucoup de l’amour ! C’est la force la plus puissante de l’univers.
Quel est le morceau d'un autre que vous auriez adoré écrire ?
J’aurais aimé écrire “Violet” de Hole ou “Dancing Queen” de Abba...
Sur la naissance de SUN, j'ai lu ceci dans https://litzic.fr/ :
"Et puis, elle fait la rencontre de Dan Levy (producteur de The Dø entre autres). Celui-ci lui demande de lui faire écouter ce qu’elle a en stock. Après une écoute, il insiste (il a du flair le bonhomme) : tu n’as rien d’autre ? Et Karoline Rose de répondre que « si, mais tu vas te marrer. »"
Ce "tu vas te marrer", c'était la pudeur, ou vous n'étiez-pas encore convaincue de la force de ces compositions ?
Quand Dan m’a proposé un rendez-vous pour écouter ma musique je m’étais conditionnée à lui faire écouter des choses dont je pensais qu’elles lui plairaient... Pour moi un producteur de Pop et d’électro-pop, n’allait pas être sensible au rock/metal et encore moins à ma brutal pop. A cette époque j’étais fragile, j’avais trop écouté d’avis sur ma musique et je n’avais plus aucune certitude. J’aimais toujours ma brutal pop mais je ne pensais pas que ça le toucherait et qu’il prendrait ça au sérieux. Souvent, dès qu’une femme crie on s’arrête la-dessus et on fait deux remarques genre “Ah ben elle est en colère celle-la !”, puis on passe totalement à côté des chansons... Je suis sortie de ce rendez-vous sidérée ! LE producteur de pop en France avait capté ma musique !
Il est déjà dans la boite. (sourire)
Ce sera un deuxième EP, il est dans la suite logique de “Brutal Pop”, puis le premier album suivra (avec d’autres titres encore !).
On a vu SUN sur une vidéo jouer avec une violoncelliste et deux choristes (Il s'agit du trio LEJ, cité plus haut). Êtes-vous particulièrement attachée à la formule duo parce qu'elle vous laisse beaucoup d'espace, ou SUN est-il un concept à géométrie variable ?
J’aime que la base soit un Duo. Ça laisse de l’espace à l’imaginaire, on peut projeter tellement de choses sur ce couple. Ça peut évoquer mon histoire personnelle, illustrer les histoires que je raconte dans les chansons, créer un équilibre visuel et scénique... Cependant je ne suis pas fermée à faire évoluer la formule, comme on l’a fait avec les filles des LEJ par exemple... Je ferai toujours ce qui sera le mieux pour la musique et le show, s’il faut ajouter du monde, on le fera !
La tournée de “Nous L’Europe” continue durant tout le premier trimestre 2020. Nous allons sillonner l’Europe pour défendre la pièce. Au milieu de tout ça nous avons une jolie date avec BETRAYING THE MARTYRS au Réacteur ( Espace Icare Issy les Moulineaux) le samedi 25 Janvier. Puis je tourne dans mon premier grand film en février... et je vous laisse imaginer ce que j’y amène en plus de ma performance de comédienne ! (sourire)
Des dates pour SUN seront annoncées sur notre Page Facebook...
Merci pour cette interview ! A très vite !
Le 25/12/2019
Avec Anthon-Norwell Experiment il a sorti en 2019 deux albums, “Under my Dream... Or my Skin”, ainsi que son prolongement instrumental “The Final Trip of my Destiny”.
Il était temps d’aller faire un tour dans sa discographie.
Voici l’interview d’ Anthon Norwell.
Bonjour Anthon Norwell. Pour commencer je te propose un petit voyage dans le temps. Premier album acheté ?
Salut. Le premier album que j'ai eu la possibilité de ma payer a été Iron Maiden, “Killers” (en vinyle), c’était également mon premier album Heavy Metal ! A partir de ce moment je me suis axé sur sur ce type de musique en suivant non seulement Maiden mais aussi en découvrant les premiers Metallica et tous les groupes de cette période.
A ce moment là j'ai treize ans, et c'est à quinze ans que je comprends réellement qu'il va me falloir passer derrière une guitare pour vivre cette musique pleinement !
C’était Helloween, après la sortie de "Keepers of the seven keys Part. 1", donc à l'arrivée de Michael Kiske au chant !
C’était absolument énorme et s'en est suivi pas mal de concerts pour revivre cette même impression du Live , avec les "Monsters of Rock" très souvent a Bercy , Metallica , Manowar, Kiss, David Lee Roth avec Steve Vai, mais Steve Vai également en solo, et tant d'autres...
Plus jeune je m'endormais avec mon Walkman et je m'imaginais être sur scène avec mes idoles, donc l'envie de devenir musicien est arrivée rapidement ! A seize ans j'ai formé mon premier groupe et je n'ai plus arrêté...
Mais vivre de sa propre musique est aussi très souvent du domaine du rêve, surtout en France, et encore plus quand tu es dans le Rock ! J'ai donc également eu un parcours dans la restauration afin de pouvoir vivre (à côté) ma passion a fond. Aujourd'hui je ne fais plus que de la musique, en donnant des cours de guitare et en sortant quelques albums...
Je dirais plutôt que la passion de l’écriture va avec celle de la musique. Je suis un fan de poésie et tout jeune déjà il m'arrivait de m'éloigner avec un cahier pour y poser quelques mots maladroits. J'avais très souvent un exemplaire de Baudelaire avec moi et, assis face a un beau paysage, j'en lisais quelques lignes . Je pourrais aussi parler de Rimbaud, Verlaine ou Apollinaire... J'ai toujours eu un goût pour l’écriture, le dessin ou la musique. Je vivais par l'art, au grand désespoir de mon père.
C’était un truc complètement déstructuré ! (Rires)
J'ai composé le jour où j'ai eu une guitare dans la main , donc il est très facile de comprendre qu'il n'y avait rien de bon et surtout aucun bagage technique me permettant appréhender une quelconque mélodie. J'ai pourtant monté un groupe rapidement, avec mon meilleur ami a la batterie. Le premier morceau de ce groupe était "L’Enchanteresse" , un morceau inspiré de la scène française du type ADX , Sortilege ou encore Satan Jokers...
Il est certain que les groupes que tu écoutes finissent par t'influencer mais cela doit rester inconscient. Perso, je prends ma guitare et je joue sans même réfléchir, et s'il y a une mélodie ou un riff accrocheur je le retiens afin de lui donner le rythme et la structure qui lui conviennent le mieux. Ensuite je travaille sur le reste du morceau.
Donc, en général, je pars d'un plan. L'ambiance du morceau doit d’être assez claire dans le plan trouvé afin de pouvoir approfondir les choses ensuite. Très souvent, après l'écoute de certaines de mes compos, on m'a prêté des influences que je n'avais pas ou des groupes que je n'écoute pas, donc c'est assez drôle pour moi...
Mon premier groupe s'appelait "Geesenstacks", c’était vraiment mes débuts. Ensuite il y a eu "Desperado", puis "Insomny" , c'est a partir de là que les concerts sont arrivés avec un registre Metal Electro Prog assez novateur pour l'époque, car là nous sommes en 1999...
Insomny est un bon souvenir pour moi, et surtout un virage progressif qui ne m'a plus jamais quitté ! Ensuite, en 2009, j'ai formé "Endless Sea" avec une chanteuse, c’était un groupe de Metal Symphonique à tendance progressive. L'aventure a duré jusqu'en 2011 car la chanteuse est partie vivre a l’étranger...
Votre premier album sort en 2014. Il s'agit d'un opus de Prog' ambitieux sur lequel on trouve Michael Zurita ou Renaud Hantson...
Effectivement, des cendres de Endless Sea est né Memory Of Silence avec Thomas, mon claviériste depuis 1999 (Insomny, Endless Sea et Memory Of Silence). Cette fois c'est un groupe de Metal Progressif affirmé avec un premier album, “Hypnotic Silence”, très remarqué. Pour ce projet j'ai eu la chance de voir participer Renaud Hantson, Michael Zurita entre autres, mais disons que j'ai eu le plaisir de voir la crème du Metal français répondre favorablement à une participation.
Exact, et vers la même période naît "The Norwell Project", avec Anck Veynaris...
The Norwell Project s’éloigne des territoires Metal puisqu’à la base la musique est plus acoustique et presque Pop Rock. Anck est un chanteur fabuleux ! Il est capable de plein de choses et il a également participé au premier Memory of Silence... Suite a une discussion nous avons décidé de partir a l'encontre de Memory en faisant un album plus abordable, et surtout où nous posions les armes ! J'ai également enregistré pour cet album quelques chanteurs/euses autres que Anck pour avoir un album au sonorité différentes !
Je travaille depuis quelques années sur le deuxième album, un projet très ambitieux qui regroupe bon nombre de musiciens dispersés dans la France. Cela prend du temps... Pour ce futur album tous les instrumentaux sont déjà enregistrés et nous sommes actuellement sur les voix. Si tout ce passe bien, l'album "Ex Tenebris Lux" sera terminé à la mi-2020 et pourra sortir en fin d’année 2020 !
Anthon-Norwell Experiment est devenu mon projet principal . Le premier album "Esoteric Fall" a vraiment été très bien accepté et a reçu les faveurs des chroniqueurs . Le deuxième album "The Dark Parts Side Of Heaven" a pris presque un an et demi à être enregistré, et cette fois je me suis entouré de Pascal Louvigny (narration et basse) et de Jemina Robineau pour le chant feminin. C'est une grosse pression que de sortir des albums avec ce contenu, mais il a été très bien accepté et une nouvelle fois les chroniqueurs nous ont félicité pour l'approche musicale qui se veut différente de ce que l'on peut entendre en général.
Avec Martial nous avions discuté et prévu de faire un truc ensemble mais a cette époque j'étais déjà occupé par d'autres projets que je devais terminer avant de passer à autre chose. Lorsque j'ai eu le temps nous avons commencé a composer ensemble. Il s'est donc occupé des textes et des mélodies de voix. Il a créé ce concept sur Montsegur... Pour ma part, j'ai construit les musiques en fonction de la direction des textes. Un vrai travail de groupe ! C'est un très bon album, avec de bonnes mélodies de voix et un coté plus Rock grâce a la voix de Martial, très inspiré par les anciens comme Led Zep ou encore Aerosmith...
Quant à "The Final Trip Of My Destiny", c’est un album collector qui sort en digipack et surtout qui prolonge le voyage établi par "Under My Dream". Quarante-cinq minutes de musique, mais c'est surtout un morceau a tiroirs découpé en dix phases ! Aucun temps mort, tout s’enchaîne , aucun moyen d'en réchapper...
J'ai composé un album de treize morceaux pour Artgotika. C’était une aventure différente de créer pour d'autres.
Pour ce qui est de mes différents projets actifs, il en reste encore quelques uns, oui, comme BlackSun Tears (Indus Metal) Blue Snake Gun (Blues Rock), mais je ne peux pas encore dire s’il va en sortir un album ou non... Quelques titres sont dispo sur Youtube avec Martial Prevel au chant . Pour le moment c'est une cour de recré pour moi , seul l'avenir nous dira si ce sont des projets viables ...
Toi qui as énormément composé, quelle chanson d'un autre aurais-tu aimé écrire ?
"Beautiful" de Marillion , "No Part Of Me" de Steven Wilson , "The Call Of Kutlu" de Metallica... J’écoute énormément de musique et je reste un fan avant d être un musicien, quoi qu'il arrive .
Sans hésitation Steven Wilson "Grace for Drowning" et Metallica "Ride The Lightning" !
Merci a toi d'avoir pris le temps de travailler tes questions. Je vois que tu connais ton sujet et à la lecture des questions je me suis dis "Oh la ! Il y a de la matière !" (Rires)
C’était un plaisir, et n'oubliez pas que l'album "Under My Dream... Or My Skin" est actuellement disponible en CD chez Soman Records !
https://www.facebook.com/Anthon-Norwell-Experiment-1906869562870960/
Anthon Norwell Experiment sur Bandcamp :
https://somanrecords.bandcamp.com/album/under-my-dream-or-my-skin
Memory of Silence sur Facebook :
https://www.facebook.com/Memory-Of-Silence-212569975465428/
Synesthesia sur Bandcamp :
https://somanrecords.bandcamp.com/album/battle-for-montsegur
Anthon Norwell sur Youtube :
https://www.youtube.com/channel/UCxAYTYpuLu0KhdKENmM9q6Q
Sortie d'album : SUN (Grunge) - Brutal Pop (EP - 2019)
Le 17/12/2019
Album : Brutal Pop (EP - 2019)
Genre : Grunge
Origine : Île de France
Le Groupe :
En 2017, celle qui montait son premier groupe de Death Metal à quinze ans retrouve ses passions premières en lançant avec Vincent Kreyder (Rosa†Crvx, The Vision Bleak, Sun of the Sleepless) une formule métallique batterie / guitare-chant : SUN.
Il a également lancé cette année son premier EP :
“BRUTAL POP”
L’Album :
Il est produit par Dan Levy ( The Dø ), que Karoline Rose rencontre en 2015 alors qu’elle joue en première partie de JEANNE ADDED.
“Brutal Pop” est illustré par plusieurs vidéo-clips, SUN ayant tenu à marquer l’accent sur chacun des morceaux.
Les Critiques :
https://amongtheliving.fr/chronique-album/sun-brutal-pop-ep/
. “Le talent à l'état pur !”
https://www.unitedrocknations.com/chronique-sun-brutal-pop-3174
http://www.metalnews.fr/chroniques/brutal-pop
https://www.bluesbunny.com/Reviews/ReviewID/2932/xmps/11123
http://www.thevinyldistrict.com/uk/2019/12/uk-artist-of-the-week-sun/?fbclid=IwAR0iBkT4srrQKSF4sBh7IuZmzqyBLclk4O9X4kHxEg0Dr1y1KUQxI07_p9g
Notre Avis :
Rien à dire de plus, juste à espérer que la très sollicitée Karoline Rose trouvera le temps de poursuivre la voie tracée par cette petite bombe de quatre titres.
A suivre impérativement.
Infos Utiles :
https://open.spotify.com/album/5ZhJXNbSdeDs8YAEqGrAPY
Pour liker la page :
https://www.facebook.com/SUN.THE.METAL.BAND/
Facebook : https://www.facebook.com/SUN.THE.METAL.BAND/
Instagram: https://www.instagram.com/sun_the_metal_band
Site : https://www.sun.band/
SUN sera en concert le 25/01/2020 à l’ Espace Icare d’Issy-Les-Moulineaux avec BETRAYING THE MARTYRS.
Sortie d'album : SCARLEAN (Prog’Metal) - Soulmates (2019)
Le 14/12/2019
Album : Soulmates (2019)
Genre : Prog’ Metal
Origine : Avignon/Valence
Le Groupe :
Sur l’origine de son nom, le groupe expliquait lors d’une interview :
“C'est la contraction de deux mots : SCAR pour la cicatrice, et LEAN pour sèche, fine littéralement. Cela représente pour moi les marques de la vie, les événements qui font nos personnalités. Le passé qui perdure à travers le corps, marqué comme un tatouage. Les blessures de l'âme en quelque sorte, qui guérissent mais ne disparaissent jamais.”
(source : https://rockyourbrain.wixsite.com/undergroundyourrock/scarleanmetalfrance)
En 2016, Scarlean sort son premier album : “Ghost”.
“Je ne sais pas vraiment, on s’est mis l’étiquette Rock/Metal Alternatif, mais à chaque chronique on nous trouve un nouveau style (rires). Nous faisons de la musique avec un son Metal, mais nous faisons surtout des chansons, tu peux jouer chaque titre de l’album avec une guitare sèche et une voix. Nous n’avons pas la culture du riff à tout prix, nous sommes plus intéressés par les arrangements et faisons au mieux pour créer une émotion. Alors Rock/Metal Alternatif c’est pas mal, ça veut tout et rien dire. On fait du Scarlean avant tout.”
(source : https://www.soilchronicles.fr/interviews/scarlean)
Perfectionniste donc insatisfait, le combo décide de retravailler ce premier opus et de le rééditer dans une version 2018.
En fin d'année 2019, Scarlean revient avec un nouvel album,
“Soulmates”
L’Album :
Il est paru chez Mystyk prod.
La créature à la Nosferatu retrouve sa place sur l’artwork.
Jessie Louveton assure les choeurs féminins, tandis qu’Eric Lebailly (Adagio , Louis Bertignac) tient la batterie.
Anneke Van Giersbergen (The Gathering) prête sa voix sur “Wonderful Life”, reprise du standard 1986 du groupe de Pop britannique Black.
Sur ce choix, quelques explications d’Alexandre :
“Je ne saurais, je pense, pas chanter le texte d'un autre à part si vraiment il me correspond, comme par exemple celui de "Wonderful life" que nous avons adapté à la Scarlean sur Soulmates. Les textes parlent souvent de la condition humaine, les sentiments, l'actualité, la dualité... (...) Cette chanson représente parfaitement la dualité des sentiments comme je l'expliquais plus haut. Elle parle de solitude et de recherche de bonheur. Nous avons fait en sorte de lui donner notre identité, et accentuer le message. C'est une vie magnifique, encore faut-il la comprendre et l'accepter. Anneke est une chanteuse incroyable, je suis fan depuis vingt-cinq ans ! J'ai jeté une bouteille à la mer, car j'avais vraiment envie de l'entendre sur ce titre. Et nous avons eu je pense beaucoup de chance ! Car elle a répondu immédiatement par un grand oui ! Elle a eu carte blanche sur le morceau, et nous sommes extrêmement fiers de l'avoir sur ce titre, c'est un vrai rêve de gosse qui se réalise.”
(source : https://rockyourbrain.wixsite.com/undergroundyourrock/scarleanmetalfrance)
Notre Avis :
La formation avait réalisé avec “Ghost” un très bel album. Elle enfonce le clou et affine sa signature avec un “Soulmates” puissant, plus dynamique et très abouti.
Cerise sur le gâteau, Anneke Van Giersbergen transcende la cover métallisée du standard pop “Wonderful Life”. On ne boudera pas notre plaisir même si on aurait préféré savourer les volutes de la Divinissime sur une composition originale.
Un bien bel album, ce Soulmates, un poil supérieur à un aîné qui présentait pourtant déjà de remarquables qualités...
Les Infos Utiles :
https://open.spotify.com/album/7lTbvtfOcNVV3eKDhKqZWs#_=_
Si vous aimez, dites-le en like :
https://www.facebook.com/Scarlean/