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JOHN L (Heavy Metal), Heavy Rock (2021)
Le 07/01/2022
Groupe : John L
Album : « Heavy Calling » (03/2021)
Genre : Heavy Rock
Origine : Belgique
Par Ahasverus
En ce début d'année 2022, nous avons décidé de nous faire plaisir avec une séance de rattrapage faite d'albums qu'on n'a pas pu chroniquer à leur sortie pour des raisons purement éditoriales mais qui ont nettement retenu notre attention en 2021.
Celui-ci nous arrive de Belgique et porte un nom auquel on ne peut que répondre :
« Heavy Calling »
C'est le second album de John L., un album pour les amateurs de bon hard à l'ancienne, expliquait-il dans une interview à Divertir, citant pour références Black Sabbath, Ozzy Osbourne, Michael Schenker, et Van Halen.
« Heavy Calling » a été produit pour l'essentiel au Noise Factory Studio, tandis que la basse était enregistrée au The Farm Records, où l'album était mixé et masterisé.
On l'a remarqué au travers d'un clip bien sympa, qui donne son titre à l'album et qui en ouvre aussi la première piste.
« Heavy Calling », la galette, propose neuf titres d'un hard-rock de facture classique qui vous rentrent dans la tête très agréablement et qui vous reviendront par sifflotements interposés dans la journée. C'est un album à guitare et à voix, celle de John L. rappelant parfois fort le timbre de Klaus Meine (sur le refrain de « E.T.C » ou plus encore sur la jolie ballade Scorpionnesque « Holy Mary », reprise de l'album « Bring Me Home » - 2015).
John pourra aussi vous ramener à Dio, Rainbow, ou pourquoi pas The Cult. Il réussit à faire passer pas mal de diversité dans ses pistes, de « Karmattitude » avec ses cavalcades de guitare et ses doubles voix très hautes, à l'oriental « Anubis » qui se lâche sur son dernier quart.
On a noté un pont rappelant trop « Heaven And Hell » pour ne pas être un clin d'oeil au Sabbath de Ronnie James Dio sur le titre « Sane ».
Au final, on vous conseille de poser les oreilles sur cet album bien agréable.
A surveiller de près, ce jeune chanteur/guitariste envoie des paillettes d'or quant il chante. Un diamant brut, ce n'est pas si courant.
Les critiques :
- « Une jolie collection de chansons Hard & Heavy mélodiques et intemporelles. »
https://www.musicinbelgium.net
John L par Jérôme Derenne Photography
Line-Up :
- John L. (Chant, guitares)
- Michel Pesch (Basse)
- Rusty James (Batterie)
Tracklist :
- Heavy Calling
- E.T.C
- White Trash King
- Hitch A Hike
- S.I.M.B.F.F
- Karmattitude
- Sane
- Anubis
- Holy Mary 2.0
Durée totale : 40:12
Les Liens :
- Youtube : https://www.youtube.com/c/JohnLWorld
- Instagram : https://miniurl.be/r-3t7b
- Spotify : https://miniurl.be/r-3t7c
- Bandcamp : https://johnlworld.bandcamp.com/
DECEREBRATION (Death Metal) « Follow The Scars » (2021)
Le 06/01/2022
Voici un groupe originaire de la Belle Province qui n'a aucune intention de brouiller les cartes. Il faut dire qu'à un certain âge on ne se refait plus. Et notre client n'a rien d'un lapin de six semaines...
Son nom d'abord, Decerebration. On imagine bien qu'il va y avoir de la viande rouge au menu... Quant à la cuisson, ce sera saignant, pour tout le monde !
La photo-souvenir ensuite. Vous la trouverez en bas de page, rubrique "line-up". Pas le genre de tronches qu'on va chatouiller pour savoir s'ils peuvent renvoyer le ballon du petit qui a malencontreusement atteri dans leur garage.
Le titre de l'album, « Follow The Scars », sorte de pendant hardcore à un « Follow The Leader » qui terminait on sait comment. N'y voyez cependant aucune parenté musicale.
Enfin la pochette de l'album, sanguinolante, spectrale, confectionnée par Gorgingsuicide ART. Les amateurs d'artworks death peuvent prolonger l'expérience ICI.
Cette escapade finie, revenons à l'album.
« Follow The Scars » est un neuf pistes autoproduit. Il est disponible depuis le 17/12/2021.
Tous les titres sont signés Julien Souque / Nicolas Cantin / Olivier Doyon.
Côté production, les Québecois ont fait appel à François C. Fortin (studio La Boîte Noire).
Le groupe ayant eu la bonne initiative de mettre à disposition quelques éléments sur l'écriture de l'album, nous vous proposons de faire un tour du propriétaire piste par piste...
- « Scorched Memories », court instrumental, installe une ambiance étrange et inquiétante avec une sorte de scie musicale et des notes façon piano. La mélodie de l'intro est aussi un riff qui sera rappelé dans le morceau suivant. "C'est intentionnel. Nous voulions mettre la table", précise Decerebration.
- La piste suivante lance la machine. Rythme raisonnable qui s'accélère façon hardcore, vocaux death caverneux. « Infamous Duality », explique le groupe, "c'est devoir faire le choix entre une vie confortable mais malheureuse ou laisser ce confort pour mener l'existence que vous êtes censé vivre. Musicalement, on sent l'influence du death metal old-school. Nous voulions que le single montre que nous sommes toujours Decerebration !"
- « A Ghost Of Flesh And Blood » propose une ritournelle, un long solo de guitare et des growls à rendre blême un pitbull. "Un autre morceau de death metal old-school, qui représente très bien notre style d'écriture. Riffs mélodiques et heavy mixés pour en faire une chanson."
- Une voix claire inattendue survient sur « Follow The Scars », donnant un aspect mélodique intéressant. Le morceau insiste sur une basse, lancinante. La prise de son des choeurs est également inhabituelle. Le refrain est en voix claire. "C'est la première chanson de l'album où vous pouvez entendre notre évolution musicale", indique le groupe, qui poursuit : "Follow the Scars parle de la traversée d'un événement traumatisant, comme la maladie, par exemple. Se battre et en sortir plus fort qu'avant. Les cicatrices sont les preuves du combat que vous avez mené."
- « Break The Cycle » pose une structure qui se retient facilement. Le riff est puissant, les choeurs originaux. Le jeu de batterie se distingue. "Break The Cycle (Briser le cycle), c'est être capable de laisser tomber le passé et d'arrêter de répéter les mêmes comportements qui te tirent vers le bas. C'est une chanson très simple, rapide. En même temps, elle intègre des riffs plus mélodiques et des blast beat, quelque chose qui représente bien Decérébration..."
- « The Factless Prophecy » a une drôle d'intro, qui vient presque comme un interlude avant que le morceau n'éclate, avec une batterie extrêmement active et efficace. Un long solo de guitare vient donner de l'air à la composition. "Les paroles de Factless ont été écrites au plus fort de la pandémie. Elles parlent de personnes qui se laissent piloter sans réfléchir par des dirigeants politiques et qui l'acceptent comme un fait établi sans rien remettre en question. Encore une fois, c'est une chanson qui représente bien notre style, heavy et mélodique. Certains riffs ont été écrits à la fin des années 90 et n'avaient jamais été utilisés jusqu'à présent !"
- « The Gift of Anger » et ses méchants riffs prouvent qu'il n'est pas toujours nécessaire d'être rapide pour faire mal. Une mélodie en apparence simple. "Nous avons décidé de sortir des sentiers battus avec celui-ci". Rythmiques dissonantes et choeurs inattendus...
- « I Despise » est d'une grande efficacité : on le chantonnerait presque tellement il vous rentre aisément dans le crâne ! Guitares épurées, notes dissonantes, ruptures dans le rythme. Tout cela s'enchaîne parfaitement dans un assemblage qui évite l'effet patchwork. "Probablement la chanson la plus violente de l'album. Musicalement, cela commence par des couplets thrash rapides qui tendent vers un son plus mélodique." Côté lyrics, "il s'agit de prendre conscience que vous êtes responsable si vous restez dans une mauvaise relation pendant des années sans faire quoi que ce soit à ce sujet."
- « L.T.E.I. » est un instrumental qui sert d'outro à l'album. C'est l'abréviation de Libera Temet Ex Infernis (Libère-toi toi-même de l'enfer). "Le début de l'outro est plus sombre, et la fin est plus joyeuse mélodiquement. C'est pour montrer ce qui se passe lorsque vous vous libérez des choses qui sont mauvaises pour vous..."
« Follow The Scars » est un album qui utilise le côté old school du death metal tout en y ajoutant sa patine artisanale. Elle lui permet de se démarquer par petites touches efficaces. Ménageant des respirations, arrangeant des soli et des choeurs où on ne l'attend pas, ce vétéran de la scène tire ainsi son épingle du jeu, prouvant qu'il a toujours son mot à dire sur un album servi par une production qui sait donner de la résonnance à son propos.
Les critiques :
- « Une TRÈS belle découverte. »
Ondes Chocs - Webzine Metal
Tracklist :
1. Scorched Memories (1:47)
2. Infamous Duality (4:24)
3. A Ghost of Flesh and Blood (4:20)
4. Follow the Scars (4:34)
5. Break the Cycle (4:45)
6. The Factless Prophecy (4:21)
7. The Gift of Anger (4:48)
8. I Despise (5:36)
9. L.T.E.I (2:29)
Durée totale : 37:09
Line-Up :
Fudz Hubert – Vocals
Julien Souque – Guitar
Nicolas Cantin- Guitar
Mathieu Faucher – Bass
Olivier Doyon – Drums / Clean Vocal
Discographie :
2021 - Follow the Scars - LP
2015 - Decerebration (re-recording of the 1998 album, 10 songs, CD and streaming)
2013 - Respawned - LP (compilation release)
1998 - Decerebration - LP
1995 - My Inner Impurity - EP (CD and Cassette)
1994 - Pure Hatred - LP (Cassette only)
Le Lien :
Christos & the Violet Crown (Rock/Soul), "Christos & the Violet Crown" (EP - 2021)
Le 05/01/2022
Artiste : Christos & The Violet Crown
Album : Christos & The Violet Crown (EP - 25/11/2021)
Origine : UK
Genre : Blues/Soul
Par Ahasverus
Disponible depuis le 26/11/2021, « Christos & The Violet Crown » est le premier EP du guitariste Christos.
Originaire de Grèce (d'où la référence à cette couronne de violettes qu'Hephaistos offrit à Aphrodite) et basé en Angleterre, Christos cherche son inspiration dans le R&B, le hip hop, le jazz et le rock.
Pour l'accompagner, il a fait appel à la chanteuse grecque Olina Bakali.
« Christos & The Violet Crown » propose quatre titres pour environ dix-sept minutes.
- « The Black Is On » nous entraîne vers univers ouaté. Les lignes de chant d'Olina Bakali sont soulignées par la guitare électrique puis complétées par le son d'un saxophone et des nappes d'orgue. D'abord très espacé, l'instrumentation resserre les rangs en fin de morceau.
- « Goodbyes » commence simplement puis s'étoffe au fil des apparitions de la batterie et d'une instrumentation nerveuse. La basse accompagne de jolies lignes vocales.
- « No More » est un blues qui laisse d'abord parler la guitare avant qu'Olina Bakali, capable à la fois de puissance et de délicatesse, n'amène de la soul et du jazz dans la composition. Une base rythmique basse/batterie donne un tamis à une guitare nerveuse dont l'intervention est à peine ponctuée par l'orgue. Un beau travail des choeurs se fait entendre.
- « Move Over » met en évidence la voix aux côtés de laquelle évolue - sans la gêner - la guitare, qui se fait plus rock. La construction est moderne et jazzy. Olina Bakali, au coude à coude avec la guitare, prend le dernier mot.
« Christos & The Violet Crown » signe une collaboration remarquable entre un guitariste/compositeur et une chanteuse qui s'accordent merveilleusement dans un EP soul et bluesy, délicat et foisonnant, qui ne saurait vous laisser indifférent. Un beau moment à écouter dans les meilleures conditions audio possibles pour bien en goûter chaque détail.
Le Lien :
- Website :
http://www.christosandthevioletcrown.com
ILIUM (Power Mélodique) Quantum Evolution Event (2022)
Le 04/01/2022
Après « Carcinogeist » (2020) et l'EP « Enviro-Metal » qui l'accompagnait, Ilium revient le 14/01/2022 avec un cinq titres intitulé « Quantum Evolution Event ».
Formé aux alentours des années 2000 par les guitaristes Jason Hodges et Adam Smith, ce groupe Australien compte à son actif une petite dizaine d'albums.
Musicalement, il combine les influences du métal traditionnel, progressif, du thrash et du métal symphonique dans une nette dominante power mélodique façon Helloween.
L'album « Quantum Evolution Event » mélange des thèmes surnaturels sombres et de science-fiction traité sous l'angle d'une exploration de la condition humaine.
Le nouvel opus présente cinq titres. Le single qui a donné son nom à cette galette a déjà été dévoilé dans une lyric video.
Les précommandes sont ouvertes sur Bandcamp :
Les Liens :
- Site officiel : ilium-band.com
- Bandcamp: https://iliumaustralia.bandcamp.com
- Instagram: https://www.instagram.com/iliummetalband
- Facebook: https://www.facebook.com/iliumofficial
Line-up :
- Jason Hodges
- Adam Smith
Musiciens invités :
- Lord Tim (chant, production)
- Tim Yatras (batterie)
URGENT (AOR/Metal mélodique) : Point Of No Return (2021)
Le 03/01/2022
Groupe : Urgent
Album : « Point Of No Return » (11/11/2021)
Genre : AOR/Métal Mélodique
Origine : Grenoble
Par Ahasverus
Retour sur une sortie qu'on a apprécié en fin d'année dernière mais dont nous n'avions pas trouvé le temps de parler : dix ans après sa dernière production, Urgent revient avec un troisième album sorti en novembre 2021 sous le nom de...
« Point Of No Return »
Cet album d'un format idéal (quarante-quatre minutes environ) évolue entre AOR, hard-rock et heavy mélodique. Il revisite deux titres du répertoire des Grenoblois, « The Wild And The Young », initialement sur l'album « Out Of Time », et « Tell Us A Lie » qui figurait déjà sur « Asylum ».
« Point Of No Return » s'ouvre sur une excellente entrée en matière, avec un « Moon Is Rising » immédiatement convaincant. La voix de Yvan Quiblier, une belle voix taillée pour l'AOR, prend toute sa saveur quand elle monte et tient la note. Au menu du hard (« Silence »), du solide (Reach For The Skies), du groovy presque funk (« Little By Little »), du rapide (« Rise Up »), du qui-claque (« One Last Time »), du qui-pète (« Now Or Never ») et du jubilatoire (« Reach For The Skies »), le tout accompagné de guitares mélodiques à souhaits portées par une production efficace.
Le songwriting est chaud comme un croissant au miel au bord de la piscine, et les choeurs vous éperonnent façon Def Leppard (« The Wild And The Young »). Alors si vous aimez les Whitesnake et autres Tygers Of Pan Tang de l'âge d'or du hard FM, vous n'avez plus qu'à vous laissez porter : fermez les yeux (je veux dire : fermez les yeux après avoir fini de lire cette chronique), et écoutez. Croissants, miel, piscine, soleil, matelas gonflable et pieds dans l'eau. Vous êtes bien ? Voila Urgent, une mandale à l'aller, une mandale au revers, le tout avec l'élégance nécessaire.
Les critiques :
- « Ce point de non retour a manifestement atteint un niveau d’excellence indéniable. »
RockMeeting - « Le premier single Now Or Never avait déjà montré la capacité du groupe à écrire des refrains percutants, ils sont de tous les titres… »
Métal Intégral -
« Un très bon album avec des chansons accrocheuses, des voix très bien travaillées et des guitares qui collent parfaitement. »
ViriAOR
Line-Up :
- Yvan Quiblier (chant)
- Stéphane Rabilloud (guitare)
- Pierre Caci (guitare)
- Didier Teixeira (basse)
- Yves Delelo (batterie)
Tracklist :
- Moon Is Rising
- Silence
- Now Or Never
- Reach For The Skies
- Meets The Eyes
- Little By Little
- One Last Ride
- Rise Up
- Ivory Tower
- Tell Us A Lie
- The Wild And The Young
Durée : 44:00
Discographie :
- Out Of Time (2005)
- Asylum (2011)
- Point Of No Return (2021)
Le Lien :
HOT BREATH (Rock/Hard), Rubbery Lips (2021)
Le 03/01/2022
Groupe : Hot Breath
Album : « Rubbery Lips » ( The Sign Records - 2021)
Genre : Heavy Rock/Hard Rock
Origine : Suède
Par Ahasverus
Hot Breath est un groupe de l'écurie The Sign Records, une pépinière de talents qui compte dans ses rangs Grande Royale, MaidaVale, Children of the Sün ou encore NEPHILA, autant de pépites du rock scandinave, plus ou moins teintées d'influences 70's, qu'on vous conseille d'aller découvrir si ce n'est déjà fait.
Hot Breath est un quatuor. Ses membres ont fait leurs armes dans de Honeymoon Disease, Hypnos et GRAND. Il sortait en 2019 un EP éponyme à la musique aussi efficace que sa pochette. Des débuts si prometteurs qu'ils ne ne demandaient même pas confirmation.
Hot Breath revenait en avril 2021 avec un album livré dans un artwork signé Anders Muammar, qui pouvait évoquer le Fireball de Deep Purple :
« Rubbery Lips »
C'est donc conquis d'avance que nous posions la nouvelle offrande des quatre de Göteborg sur notre lecteur, convaincus qu'habitués aux rudesses du climat ces Suédois ne sauraient nous chauffer d'un mauvais bois.
L'album s'ouvre sur Right Time, un hard-rock sec et nerveux, qui a donné lieu à un premier single-clip.
Suit un album de rock/hard-rock musclé qui lèvre rarement le pied (« Who's The One »), préférant foncer droit devant sur des rythmiques solides. Le chant est en place, les choeurs sont là quand il faut, et l'alchimie se fait dans l'efficacité plus que dans la démonstration. Le joyeux « Bad Feeling » et ses riffs à la AC/DC clôturent trente-quatre minutes de bon Rock N'Roll bien trop vite passées.
Alors il n'y a alors plus qu'à recommencer...
« Rubbery Lips » a été produit par Mattias Nyberg (The Datsuns).
Il va sans dire que c'est l'un des albums de l'année 2021 qu'on vous recommande !
Les Critiques :
- « Mélangeant des sons d'autrefois avec sa propre mixture de garage rock, cet album démontre un pur talent rock. »
Metal Temple - « Un manifeste d’authenticité et de spontanéité rock. »
Metalnews - « Quelque chose qui vous met un sourire sur le visage pendant cette période difficile tout en déclenchant une tonne de mouvements de hanches. »
Games, Brrraaains & A Head-Banging Life - « Hot Breath maintient l'accélérateur fermement planté au sol. »
ThePunkSite.com - Rubbery Lips sera la bande originale de votre premier et dernier verre. Celui qui donne envie de casser ses miroirs et de danser toute la nuit comme des chats errants couverts de paillettes.
Tinnitist - « Un album pour égayer l'après-midi de printemps le plus sombre, lorsque les nuages de pluie se rassemblent à nouveau et menacent de pisser sur vos pétunias fraîchement plantés… »
Uber Rock -
« Un défouloir teinté de hard-rock tantôt garage, tantôt heavy, qui atteint indéniablement son but. »
Webzine Albumrock
HOT BREATH par Anders Bergstedt
Line-Up :
- Jennifer Israelsson – Chant, guitare
- Anton Frick Kallmin – Basse
- Jimmy Karlsson – Batterie
- Karl Edfeldt – Guitare
Tracklist :
- Right Time
- Magnetic
- Last Barang
- What You’re Looking For, I’ve Already Found
- Who’s The One
- Adapted Mind
- Turn Your Back
- One Hit (To The Body)
- What To Do
- Bad Feeling
Le Lien :
AC22 (Rock) : The End Of The World (2021)
Le 01/01/2022
Cette fin d'année 2021 s'est vue agrémentée d'une nouvelle sortie d'AC22, un projet qui égrène les albums plus qu'un chapelet n'a de grains, sous la houlette de Jean-Lou Kalinowski, batteur de Shakin' Street jusqu'en 2014, multi-instrumentiste et songwriter intarissable (discographie non exhaustive mais déjà bien fournie in fine).
Le nouveau-né se pare d'un nom peu réjouissant mais peut-être dans l'air du temps :
The End of the World (As we know it)
Pour cette nouvelle offrande, Jean-Lou a fait appel à Vitha Sai (Lady Liberty), chanteur très talentueux, doué d'une signature remarquable, qui a contribué à plusieurs albums d'AC22.
« The End of the World (As we know it) » est annoncé comme la conclusion de la formule AC22 - formule qu'on peut résumer à « assez de deux pour faire un album », de la phase d'écriture jusqu'à l'autoproduction - Jean-Lou K ayant décidé d'y mettre le point final. Il a pour cet épilogue confié à Vitha des titres déjà interprétés par Jean-Lou sur ses albums solo ; vous trouverez le détail de l'origine de ces morceaux dans notre rubrique tracklist.
Quelques réflexions, piste par piste :
- La patte de Jean-Lou K se reconnaît dès « Red Red Lips », un rock qui sonne comme un air de fête en cette période. Ce titre a quelques inclinaisons orientales.
- Un piano donne beaucoup de profondeur au bilan que tire « The End Of The World (As We Know It) ».
- Très belle intro sur « Green-Eyed Monster ». Vitha Sai met beaucoup de finesse dans la voix. La polyvalence de Jean-Lou K éclate sur un morceau qui comporte également quelques tonalités orientales et qui rappelle Led Zeppelin lorsque le ton se durcit. Le titre est tiré d'un vers d'Othello : « Gardez-vous de la jalousie ! C'est un monstre aux yeux verts qui nargue la proie dont il se repaît. ». Les paroles sont signées Kalinowski/Shakespeare.
- « Send Me A Letter » se fait très intimiste. Vitha multiplie les voix pour un beau rendu sur le final.
- « Queen Of The Tights » frappe d'entrée par son contraste, il est plus grave, plus percutant.
- « Everybody's Got To Learn Sometime » s'adapte à la thématique générale de l'album. C'est une reprise du groupe Korgis et un succès de l'année 1980.
- « I Won't Get Fooled Again » aurait pu être une cover des Who, groupe prisé par Jean-Lou K, mais non : c'est une composition originale signée Kalinowski/ Warren. Elle reprend en gimmick certains lyrics du refrain de la chanson précédente.
- « She's Gone » est une ballade mélancolique qui commence par de belles lignes de guitare.
- « Beaten Up, Brused and Trashed » est un rock très rythmé, avec une production marquante.
- « Disappear », aux paroles funèbres mais au chant lumineux, amène une belle conclusion musicale.
« The End of the World (As we know it) » est un album intime entre ombre et lumière. Un opus sur lequel la thématique sombre de la rupture est brillamment éclairée par la voix de Vitha Sai, compagnon de route d'AC22 rencontré quelque part vers Barbès et qui, depuis « The Trianon Sessions », bout de chemin par bout de chemin, porte les mots de Jean-Lou.
On vantera donc à nouveau le talent foisonnant de compositeur et d'instrumentiste de Jean-Lou K ainsi que sa capacité à s'entourer de chanteurs remarquables - phénoménaux, même - parce qu'en plus des qualités évoquées, Jean-Lou a un goût sur pour repérer les grandes voix.
A découvrir.
Tracklist :
- Red Red Lips (version originale sur l'album Unfit)
- The End Of The World (As We Know It) (version originale sur l'album Unfit)
- Green-Eyed Monster (version originale sur l'album Evil Century)
- Send Me A Letter(version originale sur l'album Unfit)
- Queen Of The Tights (version originale sur l'album Aspie Inside)
- Everybody's Got To Learn Sometime (cover Korgis)
- I Won't Get Fooled(version originale sur l'album Unfit)
- She's Gone
- Beaten Up, Brused and Trashed (version originale sur l'album Go On Ignore Me)
- Disappear (version originale sur l'album Go On Ignore Me)
Discographie Jean-Lou Kalinowski :
- avec Shakin' Street :
Vampire Rock (1978)
Shakin Street (1980)
Live And Raw (1981)
Live (2004)
21st Century (DVD)
Psychic (2014)
- avec AC22 :
The Trianon Sessions (2018)
12 songs inspired by the love of Isabelle de la Chaynée plus 3 other tales (2018)
Chocolate, Love & Vodka (2019)
Monomaniac (Greatest Hits not) (2019)
Till the end of time (EP - 2019)
The Containment Sessions #1 Feat Jos Shepherd (EP - 2020)
Je Connais Une Fille (single - 2021)
A Brand New Day (2021)
Everybody's Got To Learn Sometime (single - 2021)
The End of the World (As we know it) (2021)
sous le nom de Jean Lou K :
The Greta Thunberg song (single - 2019)
Go on ignore me (2019)
Amused to death (2019)
Evil Century (2020)
Shhh ! (2020)
Shhh ! 2 (2021)
Goodbye Bruno (single - 2021)
Aspie inside (2021)
Unfit (2021)
Le Lien :
Age of Athena : « Gate To Oblivion » (Album - 2021)
Le 30/12/2021
Age of Athena est un groupe de métal symphonique fondé en 2016 à Toronto.
Depuis le départ de son bassiste Ethan Eisenkoelbl, la formation est créditée sous la forme d'un quatuor. Compte-tenu du caractère ambitieux de la musique de ces Canadiens, on imagine qu'il s'agit d'une phase de transition et que le line-up s'étoffera à nouveau.
Le 17/12/2021 Age Of Athena sort en autoproduction son premier album :
« Gate To Oblivion »
Il s'agit d'un huit titres d'environ quarante-et-une minutes.
L'artwork est signé par l'illustrateur français Pierre-Alain D. (3mmi Design) qui a déjà réalisé de magnifiques pochettes d'albums. Nous vous invitons à découvrir son travail ICI.
« Gate To Oblivion » est mixé et masterisé par Sean Dowell (batteur du groupe de Power Prog Borealis).
L'album présente plusieurs caractéristiques : un chant clair féminin généralement très haut ; un chant saturé masculin ; des rythmiques en tamis serré ; des duels guitare/clavier très mélodiques.
Voyons le détail :
- Le chant clair : Helen Illumina apparaît comme une chanteuse remarquable qui ne se ménage pas, tient ses notes à merveille et ne montre aucune faille. Véritable rossignol, elle est capable de descendre en gamme (« All For Nothing », « Sickness Without Sense »), mais c'est surtout les notes hautes, voire très hautes (« Together We Fall »), qu'elle exploite à plaisir. Son timbre peut se faire cristallin (« Ephemeral »), se parant, sur les cimes, d'un vibrato magnifique (« Fallen Skies »). Elle a indéniablement les atouts d'une grande frontwoman.
- Le chant saturé : Malgré le talent exceptionnel de Helen Illumina, Zachary Sabean, qui lui donne la réplique, est loin de se cantonner au rôle d'un faire-valoir. Ses vocaux saturés sont d'un grand niveau, et il peut prendre le leadership (« Dance With The Devil ») à tout moment sans affaiblir le propos. Age Of Athena a de plus l'intelligence de ne pas systématiser l'exploitation du chant clair/chant saturé, parvenant à ménager des surprises (« Sickness Without Sense »). C'est un choix totalement judicieux.
- Les échanges guitare/clavier : Parfaitement menées, les parties guitare/clavier construisent à part égale l'identité mélodique de Age Of Athena. Cette dualité pourrait constituer une belle marque de fabrique du jeune groupe canadien tant les dialogues entre les deux musiciens savent prendre une tournure savoureuse. (« Dance With The Devil », « Together We Fall »).
- Les rythmiques en tamis : Tout cela est généralement soutenu et poussé par des rythmiques tissées serrées, une trame implacable servie par un son rugueux mais efficace qui permet au métal symphonique de Age Of Athena de se démarquer favorablement.
Le groupe saupoudre ponctuellement son songwriting de touches orientales (« Lost In Darkness », « Dance With The Devil ») et de respirations (« All For Nothing », « Ephemeral »).
Age Of Athena propose avec « Gate To Oblivion » un grand premier album de métal symphonique. Déjà maître de son art, il dévoile sa recette avec intelligence, sans abuser des ingrédients. A la manière dont Alexandre Micka préparait la tarte tropézienne comme nul autre, il se pourrait que le métal symphonique de Age Of Athena développe un goût qu'on ne retrouve jamais tout à fait dans les formations du même genre. A savourer.
L'album existe en version digitale et en version digipack limitée à deux cents exemplaires.
Les critiques :
- « Accrocheur, flashy, agressif et doux, le tout équilibré par un excellent songwriting. »
Dead Rhetoric.com - « La chanteuse Helen Illumina développe une gamme merveilleuse, évoluant à travers ces épopées galopantes avec aplomb. »
The Killchain Blog - « Un excellent résultat final. »
Female Fronted Power
Age Of Athena par Evgenia Pogalova Photography
Line-Up :
- Zachary Sabean : guitare, chant
- Helen Illumina : chant
- Nathan Gross : clavier
- Michael Johnson : batterie
Tracklist :
01. Lost In Darkness
02. Fallen Skies
03. Dance With The Devil
04. Ephemeral
05. Burn Down The Sun
06. Together We Fall
07. All For Nothing
08. Sickness Without Sense
Les Liens :
- https://www.facebook.com/ageofathena
- https://www.instagram.com/ageofathena/
- https://ageofathena.bandcamp.com/releases