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Chronique d'album : MIY (Metal Indus/Darkwave), "Work" (2021)

Le 02/03/2021

Groupe : MIY
Album : "Work" (21/02/2021)
Genre : Metal Indus/Darkwave
Origine : Luxembourg

Par Ahasverus

Le Groupe :

MIY (la signification de ces capitales est pour l'heure tenue secrète) est le projet de Gábor Bándi (chant, guitares, claviers), artiste établi au Luxembourg.
Initié en 2018, il est rejoint en 2020 par le batteur Mattia D'Agostino, notamment pour les prestations live.

Miy img1 horizontal

Gábor Bándi - MIY
Il revendique pour influences Deathstars, The Birthday Massacre, VNV Nation, Covenant, Perturbator, Rammstein et la scène dark/goth des années 2000.

L'Album :

"Work" est un treize pistes d'environ soixante-huit minutes.
Il a été enregistré comme un one-man band.

Son artwork est signé  Erzsébet Schlett, artiste hongroise dessinatrice de la BD "Tales of Midgard". ( https://talesofmidgard.com/ ).
Gábor Bándi explique :
" Comme l'album lui-même, il met en scène la crainte existentielle de l'individu, en quête de grandeur tout en naviguant sur les mers des ténèbres profondes du subconscient. Doté d'un clocher d'église en ruine, il résonne également avec le thème de certaines chansons sur la recherche de la foi et du sens de la vie."

Miy coverDIY, "Work" (2021)

La chanteuse estonnienne Remeya Kingston intervient sur deux titres.

Notre Avis :

Voici un album proche de ses racines, et qui n'est pas sans rappeler l'émergence de la new wave des 80's et sa succession de courants coldwave/darwave.
Maniant parfaitement indus et darkwave, l'un respectant l'autre et  servant surtout à lui apporter sa modernité, MIY cultive une dominante mélancolique soulignée par un chant masculin plutôt monocorde. Il est aéré par les interventions lumineuses de Remeya Kingston, dont les notes aériennes secouent les frimas. Ces respirations parfaitement placées apportent l'équilibre à un album froid et  industriel qui sait se parer de paysages beaux et tristes comme l'automne. A découvrir.

Discographie :

  • Albums studio : The Seeking (2018), Work (2021)
  • Singles: Hallowed (2020), Beat (2020)
  • Cover albums: The Goddess (2020) - Katy Perry covers

Les Liens :

QUEENS OF METAL : L'actualité de février 2021

Le 01/03/2021

ODC : NOUVEAU LINE-UP

Le groupe parisien ODC qui nous avait convaincu avec l'excellent EP "Ending The Boredom" (2019) a présenté son nouveau line-up.

Odc newODC par Emeric Gallego

Derrière la chanteuse Célia Do, on trouve désormais Robin Cabaret (batterie), Sonny Bellonie (basse) et Raphaël Neveu (guitare).
ODC avait présenté "I Don't Know", un nouveau single, en novembre 2020.


BEST WITCHES !

Les Suissesses de Burning Witches ont présenté l'artwork de leur futur album "The Witch Of The North", qui sortira le 28/05/2021 Chez Nuclear Blast. Il est signé par le Chilien Claudio Bergamin, (responsable du Fire Power de Judas Priest).

Burning witchesA propos de son travail, Claudio précise :

"Le groupe avait un concept tout à fait unique, il m'a donc fallu quelques semaines pour trouver une idée satisfaisante. Il voulait une illustration classique, à peu près dans l'ambiance de Ken Kelly (NDLR : responsable du "Destroyer" de Kiss) et Frank Frazetta (NDLR : Conan, notamment). La sorcière de la forêt a été inspirée par les Ents de la trilogie "Le Seigneur des anneaux" et par "La Naissance de Vénus", de Botticelli. Les représentations des filles étaient faites dans le pur style de la bande dessinée, et travailler sur leurs visages pour les faire ressembler le plus possible aux vraies personnes était très amusant. J'aurais aimé que plus de groupes me demandent ça ! "

L'album "The Witch Of The North" comportera treize pistes. Les pré-commandes seront ouvertes à partir du 19/03/2021.

BURNING WITCHES en 2020, extrait de l'album "Dance With The Devil" (2020)


NAWATHER ARRIVE

Avec CARTHAGODS, MYRATH et Cartagena, ils font partie de l'armada capable de porter la voix du métal tunisien à l'international : Nawather rendra public "Kenz Illusion", son deuxième album, le 27/02/2021.

NawatherEnregistré par Hichem Ben Amara aux Hawala Studios deTunisia, "Kenz Illusion" a été mixé et masterisé par Fredrik Nordstrom (Dream Evil) au Studio Fredman (Suède).

Le sextet, qui mélange métal et musique orientale, utilisant des instruments de percussion à cordes et arabes, avait dévoilé "Falleg", un premier clip, le 27/01/2021.


INVITATION AU VOYAGE

La Francilienne Gaëlle Buswel a dévoilé le 19/02/2021 la pochette de son quatrième album, "Your Journey".

Gaelle buswellElle est signée Guillaume Malheiro pour la photo, Guillaume Saix pour le graphisme.
"Your Journey" sortira le 26/03/2021. Il succède à "New Day's Waiting", sorti en 2017.

Gaëlle Buswel, "So Blue", extrait de l'album "New Day's Waiting".
Il s'agira d'un double album avec six bonus enregistrés à Londres aux studios Abbey Road.
Réservez votre voyage ici :
https://gaellebuswel.lnk.to/YourJourney

 


EMMA COEUR DE LYON

La rockeuse (elle est la frontwoman de 111) et auteure de l'opuscule "In Uterock" Emma Cordenod  était l'invitée le 08/02/2021 de Radio Nova pour l'émission "Dans La Rue" :
https://www.nova.fr/.../dans-la-rue-demma-cordenod-1-5.../

Emma vous entraîne dans les rues lyonnaises où elle a ses habitudes. Elle parle de musique, du rock et de ses engagements.

Emma 2Emma Cordenod photographie © Eric 'Rx' Thibault

Chronique d'album : NAWATHER (Métal Oriental), "Kenz Illusion" (2021)

Le 26/02/2021

Groupe : Nawather
Album : Kenz Illusion (27/02/2021)
Genre : Métal, Prog, Oriental, Death...

Origine : Tunisie

par Dam'Aël 

 

Nawather - le groupe

LE GROUPE :

Nawather est un groupe de Metal oriental tunisien fondé en 2013 par Hichem Ben Amara à la basse ( Melmoth, ex-Out Body Experience), Saif Ouhibi à la batterie (Xtazy, Myrath), Yazid Bouafif (Guitare), Nidhal Jaoua (Qanûn), Raouf J Occulta (Chant) et Ryma Nakkach (Chant), fortement influencé par des formations telles que  Orphaned Land, Opeth ou My Dying Bride. Outail Maaoui et Riadh Sioma rejoignent le groupe avec leur violon pour l'enregistrement de ce nouvel opus, suivi par Nabil Garsi aux percussions.
La chanteuse Ryma foule les planches dès l'âge de cinq ans posant déjà son talent de vocaliste sur des chansons folkloriques tunisiennes. Cet instant marquera à jamais son esprit, imprimera au plus profond de son être cette passion pour la musique et orientera desormais sa vie. Elle fréquente le conservatoire jusqu'à l'âge de douze ans et sera au passage, un an plus tôt, hâpée par la découverte du Metal. Quelques pièces du puzzle sont déjà en place pour la suite. A noter que de surcroît, la jeune Tunisienne joue un peu de violon, une corde supplémentaire à son arc... (https://www.metalmadtv.com/post/nawather-l-interview-avec-saif-ryma)
Saif découvre Sepultura en 1995. Un véritable safari (nooon pas dans le désert !) s'offre à lui et il y adhère au tempo qu'il mène à la baguette comme tout bon drummer metalleux qui se découvre. Nirvana, Metallica (qu'il considère comme une véritable "ère Metallica"  dans l'histoire de la musique Metal), le Black Metal... "...toutes ces sections rythmiques nous ont aidés à créer notre musique..." dixit Saif  (https://www.metalmadtv.com/post/nawather-l-interview-avec-saif-ryma). Le batteur du groupe se défend de faire du Myrath ( Middle Eastern Folk/Progressive Metal - Tunisie) dont il est membre, pas plus que du Orphaned Land (groupe israélien - Doom/Death/Middle Eastern Folk Metal (au début); Middle Eastern Folk/Progressive Metal plus tard). Nous pourrions aussi les rapprocher de Sand Aura (Egypte - Progressive Metal with Middle-Eastern Folk influences), voire  Acyl  (France - Progressive/Middle Eastern Folk Metal).
Le nom Nawather vous intrigue... il s'agit d'une gamme en musique orientale dont s'est inspiré le groupe pour choisir son patronyme.

 

LEUR MUSIQUE : 
La formation tunisienne a cette idée un peu originale issue de ses racines,  d'introduire un instrument à cordes pincées faisant partie de la famille des cythares sur table, le Qanûn. Et cet instrument  joue un rôle à part entière dans leur musique, lui donnant ainsi la saveur orientale d'un métal très identitaire. Aucun doute que cet héritage culturel investit leurs compositions, n'en faisant pas uniquement une toile de fond mais bien une part incontestable dans la construction instrumentale et tout autant vocale ; une fusion culturelle et musicale sur des plages souvent alternées, ne noyant ni l'une, ni l'autre.
On notera que le qanûn est considéré comme l'instrument-roi  des instruments arabes utilisés dans la musique classique tunisienne et que l'on nomme  «malouf».
 Nawather offre ainsi une musique qui se caractérise par une alternance de musique orientale authentique et de Metal  prennent racine dans le Death, le Doom et autres. C’est une sorte de rencontre culturelle  qui pourrait se décrire comme une sublime recette alliant avec beaucoup d'intelligence chant lyrique féminin à la voix claire et au chant lourd d’une voix masculine. Une double dualité donc : l'une musicale, l'autre vocale du plus bel effet,  soigneusement combinées et dressées, tel un plat proposé par un grand restaurant,  grâce au mixage et au mastering de Fredrik Nordström (Dimmu Borgir, Arch Enemy) qui subliment cette galette très exotique. Un voyage réussi sans quitter son sofa largement écrasé depuis des mois par cette sédentarité obligée...

A partir de là, chacun des membres apporte sa touche pour initier les nouvelles compositions puis sous la patte experte du bassiste, l'instrumental émerge pour être ensuite complété par les lignes de chant de Ryma. Les textes sont écrits par Raouf Jelassi, Souhir Jadli et Wajdi Manai

 

 

                                                                                   Kenz Illusion

Nawather - Kenz Illusion - 26/02/2021

L'ALBUM :

  L'album dix titres "Kenz Illusion" nous offre plus de quarante-sept minutes de ce subtile mélange de folklore venu tout droit du Maghreb qui se téléscope avec l'univers du Metal provoquant une véritable magie dont les effets collatéraux  sont une osmose musicale parfaite. Une drôle de révolution qui a sans doute pris ses racines et s'inspire des évènements liés au "Printemps arabe", mouvement inédit de contestation rapidement propagé durant le printemps de 2011 au Maghreb et au Moyen-Orient : les populations protestant à la fois contre la pauvreté et le chômage, contre la tyrannie et la corruption des gouvernements autoritaires installés au pouvoir depuis des décennies. Nawather ayant vécu ces évènements s'engage à travers ses textes  et devient comme un porte-parole de cette jeunesse qui ne veut plus à avoir à lutter contre  une réalité très amère, opressante et tyranique. Ayant gagné en liberté, la formation en profite pour décider de l'orientation de sa musique clamant des paroles d'espoir, exprimant avec douceur ou rage cette liberté conquise sur fond de sang et de hurlements, lâchant chevaux et watts sans chaines aux pieds ni mains, ne conservant que celles qui les lient à ce Metal salvateur. Et si nous voyagions dans ces terres devenues plus calmes... je vous invite à nous engager sur une piste tunisienne, genre tourisme musical.


1. "Treasure Chest"


Une introduction à la flûte de pan invite au voyage sur les mille et un sillons de cette galette nawatherienne, devrais-je plutôt dire sur la mtabga folklométalleuse tunisienne, faisant surgir comme un mirage cette voix claire, douce, ensorcelante. Sors de cette léthargie ! batterie martelante et rythmiques énervées se chargent de ce réveil, bien complétées par le growlement du chanteur. Vous l'avez compris, le ton est donné et ce titre aiguise notre curiosité. On note, en plus de cette alternance voix claire et chant guttural, une alternance de textes chantés en arabe et en anglais.

                                         

2. "Breath Of Jasmin"

Je n'ai pas les paroles mais j'imagine aisément l'allusion qui doit être faite à cet évènement  de 2010/2011 et cette bouffée d'oxygène ainsi générée, saupoudrée du doux parfum du jasmin emblématique. Ce titre est très mélodieux d'autant que les violons (à la Orphaned Land) apportent une note de douceur et une pointe épique et très folklorique.  Cette imbrication metal et folk tunisien est une gourmandise à consommer sans modération.  Un véritable oasis instrumental purement arabe ponctue (1'57) le titre avec un solo des plus judicieux et se plaît à en faire  aussi son outro. Les guitares font monter la température avec intelligence sans passer par la case Guitar Hero.  Poursuivons notre voyage...

3. "Money Slave"

 Money Slave est encore un parfait exemple d'une belle combinaison entre deux voix, une claire et une saturée,  entre les instruments traditionnaux et plus métalleux, entre des techniques de la musique brutale et de celles qui inspirent la tradition tunisienne. Les mélodies sont harmonieuses, les guitares efficaces sans en faire trop s'articulent tantôt en duo, tantôt en dialogue se répondant mutuellement ;  le tout laisse une part belle au folklore, très bien suppléé par le duo basse / une batterie. 

J'aimerais  savoir qui a fait les choeurs gutturaux en support au chant saturé et sombre de Raouf : Lui-même ou Ryma ?

4. "Falleg"

Falleg est le premier titre qui a fait l'oblet d'un video-clip dirigé par Ahmed Khanfir, sorti le 27 janvier dernier et qui, en quatre semaines a généré plus de 21.300 vues sur la seule plateforme YouTube. L'ambiance "arabesque" de départ est completée sur les trente premières secondes par de subtiles percussions en soutien à la rythmique et qui mettent en évidence un souci de recherche dans la composition des morceaux et plus particulièrement dans celui-ci. Je suppose que ces percussions additives ont été jouées par Nabil Garsi, percussions que l'on retrouve dans les toutes dernières secondes de Falleg.  Excellent titre qui vous entraine dans un headbanging dès l'entrée de Raouf, dans lequel la basse vrombissante joue une belle part dans l'instrumental, bien secondée par l'ensemble des percussions dont la batterie qui martèle fort avec sa tonitruante double pédale. Belle prouesse.

 

5. "The Winter Serenade"

Autre très belle prouesse, cette sérénade d'hiver entrainante et dynamique dont le groove vous embarque illico presto, passeport vaccinal ou pas en poche. La voix de Ryma est superbement travaillée et vous embarque, tel le vent du sahara, au-dessus et loin de ces terres nourricières. L'instrumental est une pure merveille résultant d'une imbrication au micron près de ces différents instruments pouvant être si diamétralement opposés. Le Qânum reste l'ami fidèle de cette orchestration des plus réussies. 

6. "Yamira"

ça court, ça groove, tout en ne lâchant rien de son côté folkorique et traditionnel, Yamira (sous la pression du parrain) est très largement plus Metal, associant tel une orfèvrerie suisse les instruments de la pure tradition arabe avec ceux de l'univers incisif du Metal et un clavier très présent : la parfaite alchimie qui aurait pu paraître improbable. Un envol long courrier proposé par la compagnie Nawather .

7. "Khatwa"

Au même titre que les six titres précédents, vous le constaterez, ainsi que les les deux suivants, Khatwa s'introduit avec un instrumental folk vite rattrapé par son acolyte de scène, le metal et ses riffs heavy, ciselés, incisifs, treillis solide pour soutenir la force et la lourdeur des grondements du roi Raouf. Quand l'alchimie investit les murs du studio de Nawather, c'est du solide.

8. "Kings Cards"

J'ai sans doute trop peu parlé des guitares, aussi Kings Cards m'en donne l'occasion. Nawather a voulu ce parfait mélange qui relève d'une mixologie musicale de haut niveau. Les guitares l'ont bien compris ; leurs présences sautent à nos écoutilles plutôt averties en apportant la, disons plutôt, les jolies couleurs musicales des deux six cordes au tableau Kenz Illusion. Elles ont su garder la place optimale nécessaire à l'harmonie de cette fresque musicale qui allie, on le rappelle, le traditionnel folk tunisien et la sévérité du Metal lourd et vénère. Le Metal peut s'exprimer dans la langue germanique, on le sait tous, langue que Rammstein manie évidemment avec perfection. Et bien tenez-vous bien Ryma, qui alterne depuis le début de cet opus, l'arabe et l'anglais, nous envoie un message court ( deux phrases) dans ce langage d'outre-rhin. Nawather est décidé à en découdre avec l'internationnal, vous l'aurez compris. Et pour ceux qui ont envie de faire travailler leur imagination, Kings Cards propose des passages construits façon valse, oui écoutez bien... imaginez une valse à quatre temps sur le sable chaud saharien à la nuit tombante....

9. "The Wind Of Death"

Une petite brise mid-tempo sur délicieuse basse/batterie vient nous lécher... Le Qânum ne s'en prive pas. 

10. "Immortal Greed"

Immortal Greed est le seul morceau de cette galette qui attaque direct dans l'énergie d'un metal.  Les ambiances y sont assez variées, frôlant presque le symphonique si les violons s'étaient invités. La batterie ne lâche rien et sait  marquer la frappe quand il le faut tout en reprenant une rythmique binaire qui laisse l'espace libre aux instruments plus traditionnels.

 

L'album est enregistré par Hichem Ben Amara aux Hawala Studios (Tunisie), "Kenz Illusion" a été mixé et masterisé par Fredrik Nordstrom (Dream Evil) au Studio Fredman (Suède). L'artwork   a été confié à Giannis Stergiou de dtopgraphics. 
Le disque est disponible sur  Believe pour la version numérique, ainsi que sur Season of Mist pour l'édition physique (CD) dès le 27 février 2021 en France et le 28 février dans les pays du Maghreb. Des diffusions à l'internationale sont déjà prévues.

 

Discographie

8 janvier 2016 : "Wasted Years" 9 titres   M & O Music

 

 

LA PRESSE EN PARLE :


"Le metal oriental est bien trop méconnu en France et c’est bien dommage, certaines pépites valant le détour. Nawather en fait partie et la sortie de leur nouvel album, Kenz Illusion, ne devrait pas rester inaperçue bien longtemps..." https://www.emaginarock.fr/2021/chroniques/musique/kenz-illusion-nawather/


"男性デス・ボイス、女性クリーン・ボイスのツイン編成かつ、アラブ音楽で伝統的に使われる撥弦楽器カーヌーン奏者擁するチュニジア産プログレッシブ・デス/オリエンタル・メタル・バンドの21年作2ndアルバム。カーヌーンをメインとしたアラブ音楽独特の音階やメロディ、モダン・テイストあるプログレ・メタル・サウンドなど様々な要素がクロスオーバーをしている。スタイルは違うがTHE HUみたく国有の音楽をこれでもかっというくらい詰め込んだ中毒性ある1枚に仕上がっている。" pour nos amis Japonais, l'album étant diffusé au Japon. https://diskunion.net/metal/ct/detail/HMHR210114-301


"Avec Kenz Illusion Nawather propose un second album surprenant mais qui possède de grandes qualités tant dans la composition que dans sa réalisation. Le metal oriental a de beaux jours devant lui si des groupes comme celui-ci continuent à émerger dans nos contrées !"
 https://www.emaginarock.fr/2021/chroniques/musique/kenz-illusion-nawather/


 "... là ou Myrath ne faisait qu’effleurer les sonorités arabisantes, Nawather, lui, fonce tête baissée, créant un mélange détonnant et inédit, comme si la world music se mettait soudainement à copuler frénétiquement avec le heavy metal..." https://www.soilchronicles.fr/chroniques/nawather-wasted-years

 

NOTRE AVIS :

Avec ce second opus "Kenz Illusion", Nawather a fait un  pari surprenant pour beaucoup d'entre nous en mêlant une musique moderne testostéronée et sonorités traditionnelles du nord de l'Afrique. Un mélange couillu du plus bel effet qui sait aussi y intégrer charme et douceurs grâce aux ambiances exotiques et à la voix ensorcelante de Ryma. La construction des compositions sait faire la part belle aux ambiances alternant des plages plus calmes qui invitent au voyage et des passages beaucoup plus énervés qui participent à tout un chacun à s'engager dans un éventuel headbanging. Nawather sait allier ses deux mondes très différents sans laisser l'un prendre le dessus sur l'autre. Aucun effet belliqueux qui viendrait écraser la tradition ou la modernité. D'ailleurs leur musique est un excellent rendu instrumental moderne et ouvert d'esprit. La production réalisée par Fredrick Nordstrom (Studio Fredman) est un vrai travail d'orfèvrerie suisse, enfin en l'occurence plutôt suédoise d'ailleurs, qui a su maintenir une texture à la fois rugueuse et cotonneuse, sans noyer le tout dans une compression qui rend malheureusement quelquefois les galettes insipides. La qualité du mixage et du mastering s'allie à celle de l'orchestration que nous offre Nawather. Des breaks subtilement placés pour tenir en haleine sans aucune difficulté l'auditeur durant ses quarante-sept minutes. Les mélodies et les lignes de chant sont très agréables à écouter ; elles ne vous perdent pas en cours de route mais vous accompagnent sans aucun ennui jusqu'à la fin de cette Mtabga. D'ailleurs on aurait plutôt envie de se resservir... accompagné de houblon ou de thé à le menthe, ou pourquoi pas les deux dans un cocktail détonnant à la mode de Nawather...

Avec Carthagods, Myrath et Cartagena, Nawather font partie de ces groupes susceptibles d'exporter avec panache le métal tunisien jusqu'au fin fond d'îles qui restent à découvrir car ce folklore oriental se conjugue à merveille avec le Metal. L'alternance de passages chantés en arabe apporte la preuve irréfutable que le métal ne connaît aucune limite.

Nawather

 

LES LIENS :  

https://www.facebook.com/nawather.official
http://nawather.com/
https://nawatherofficial.bandcamp.com/album/kenz-illusion
https://twitter.com/nawatherband
https://shop.season-of-mist.com/nawather-kenz-illusion-cd

 

 


 

Chronique d'album : PSYKUP (métal moderne), "Hello Karma!" (2021)

Le 25/02/2021

Groupe : PSYKUP
Album : "Hello Karma!" (05/02/2021)
Genre : Metal Moderne
Origine : Toulouse

Par Ahasverus

Le Groupe :

Psykup est un groupe de métal formé à Toulouse en 1995.
Il se compose de Julien Cassarino (chant, guitare), Matthieu Miegeville (chant), Brice Sansonetto (batterie), Julian Gretz (basse) et Victor Minois (guitare).

Psykup pierre wetzel

Psykup par Pierre Wetzel
Julien Cassarino définit ainsi l'univers de sa formation :
"Psykup est un mélange de mille influences diverses et variées, allant du jazz au death metal, et il faut être avant tout ouvert d’esprit et curieux pour apprécier notre musique."
https://chairyoursound.com
Psykup a notamment partagé la scène de Soulfly, des Eurockéennes de Belfort, du Hellfest, et de la plupart des grands du métal français (Loudblast, SUP, Sidilarsen, etc).
En 2021, Psykup sort son cinquième album (discographie in fine) :

"HELLO KARMA!"

L'Album :

"Hello Karma!" est un douze pistes pour environ quarante-quatres minutes.

Mixé par Fred Duquesne (Mass Hysteria, Watcha, No One Is Innocent) il a été masterisé par Thibault Chaumont (Trepalium, Klone)

Planifiée sur huit jours, la durée de l'enregistrement a été ramenée à trois jours seulement en raison du contexte sanitaire, obligeant le groupe à s'adapter coûte que coûte.

Il est servi par le clip d'animation "Lucifer Is Sleeping", réalisé par Nicolas Leroy, qui a notamment travaillé avec Ultra Vomit pour le clip animé "Le Train Fantôme".

L'artwork, signé Jouch, graphiste et guitariste/chanteur du groupe de prog' toulousain Naïve, (https://www.jouch.com/), représente deux personnes allongées dans des rocking chair devant un champignon atomique. Au verso, la photo au filtre tout aussi orangé  d'un couple faisant un selfie tandis qu'il se baigne en masque et tuba sur fond de centrale nucléaire.
Julien Cassarino en explique ainsi l'intention à https://chairyoursound.com :
« Le monde est en crise sanitaire, écologique et humanitaire. Il nous paraissait essentiel d’en parler, toujours avec un certain décalage. "Hello Karma!" est un lanceur d’alerte pour nous tous, Psykup y compris : à nous de regarder plus loin que notre nombril.  »

Psykup 2021 hellokarma cover

PSYKUP, "Hello Karma!" (2021)

Sur le travail de composition, le groupe explique :
« Pour l’album "We Love You All", on était partis très loin, trop loin, dans les expérimentations. Et avec le recul, on s’est rendu compte que ça rendait l’album un peu indigeste. Donc, quand on a recommencé à jouer ensemble, on s’est mis d’accord sur l’idée qu’il fallait composer une musique plus épurée, plus efficace. »
http://www.heretik-magazine.fr

Julien Truchan (Benighted) apparait sur le titre "Nice To The Bone".

Le titre "Letter To Greta" est une lettre ouverte à Greta Thunberg.

Les Critiques :

  • "Un tourbillon de riffs qui donneraient la jaunisse à Billie Joe Armstrong."
    https://www.coreandco.fr
  • "Franchement, Psykup, c’est des barjots…"
    http://metal-eyes.com
  • "Si la masturbation a échoué, que tu t’es encore endormi devant Attrapes-moi si tu peux, et que ta lettre à Greta n’a rien donnée, ouvres Hello Karma, mets cet album dans ton mangedisques (oui même si il est cassé) et laisses-toi emporter par cet exutoire totalement jubilatoire."
    https://www.auxportesdumetal.com
  • "Leur travail de déconstruction des codes du genre est d’une précision diabolique."
    https://www.musicwaves.fr
  • "Des morceaux déjantés et déroutants, mais le tout avec une sacrée maîtrise et tout cela s'enchaîne presque naturellement."
    https://mad-breizh.com
  • "Douze titres, passionnant de noirceur, douze trips bien barrés, qui forment un tout à l’efficacité inattendue. Une grosse baffe…"
    https://lust4live.fr
  • "Moins jusqu’au-boutiste, toujours hors de sentiers battus. Mission accomplie."
    https://www.guitarpart.fr
  • "Les titres, les textes, les thèmes, les idées d’arrangement ponctuelles, la présence d’un accordéon et une introduction à l’influence klezmer, des chœurs angéliques sur des textes salaces ou encore certaines mélodies absurdes sont autant d’éléments à la fois grotesques et captivants qui nous prouvent qu’en dépit des années et d’un style exigeant, Psykup n’a rien perdu de son mordant, de son cœur, ni de son humour à la gaieté communicative."
    http://www.radiometal.com

Notre Avis :

S'il fallait résumer notre point de vue sur "Hello Karma!" par une image, ce serait celle du loup de Tex Avery dont la mâchoire  se décroche face à Betty Boop. Car tout est impressionnant dans cet album, barré certes, mais barré de main de maître. Sa virtuosité laisse pantois et ses douze pièces foisonnantes mises en boîte en seulement trois jours échafaudent une fantasia permanente. Déjanté et accrocheur, "Hello Karma!" est une leçon de métal bondissant, brillant à l'extrême sous ses allures badines.  A classer dans le  "Big Four" de la scène moderne : vous n'êtes pas prêts de venir à bout des détails cachés dans son métal-cartoon.

Discographie : 

  •    Sors La Tête (EP – 2001)
  •    Le Temps De La Réflexion (2002)
  •    Acoustiques & Remixes (EP – 2004)
  •    L’Ombre Et La Proie (2005)
  •    We Love You All (2008)
  •    Ctrl+Alt+Fuck (2017)
  •    Live In Bikini (Live – 2018)
  •    Hello Karma! (2021)

Les Liens :

L'actualité de la semaine 8/21

Le 23/02/2021

EXISTANCE : LEGENDS II

Existance, le groupe de heavy metal originaire de Clermont de l'Oise, a initié une série de covers, intitulée Legends Never Die, en commençant le mois dernier par une reprise du groupe Van Halen. C'est ce mois-ci à Thin Lizzy que le groupe rend hommage.

Le groupe précise :
"Phil Lynott a marqué le paysage musical de son époque. Chanteur charismatique à la voix bien reconnaissable, il n'a pas hésité à briser les barrières entre les genres et à révolutionner le son du hard rock. Ses talents d'écriture et son éclectisme visionnaire ont propulsé Thin Lizzy au panthéon des légendes. Il était inconcevable de ne pas lui rendre hommage pour tout cet héritage musical. "


ANOTHER BRICK IN THE WALL

Le groupe de post-black metal Mur a mis en ligne "Inner Hole", un second extrait de "Truth", son mini-album dont nous vous parlions récemment dans nos actualités.

Truth

Tourné en noir et blanc, sous-titré en Russe, le clip est dépeint ainsi par la formation parisienne :

« Nous sommes sensibles à la symbolique qui entoure le cheval. Sa prestance, ses allures, ses formes. L’utilisation de cascades et du caractère obsessionnel du mouvement de l’eau vient contraster avec la beauté animale et compléter notre volonté de mettre en valeur sa puissance. Nous avons donc esthétisé ces éléments pour constituer, à travers le caractère hypnotique d’images quasi abstraites, une trame que l’on pourrait presque qualifier de "narrative". Ce clip est un chemin.
L’usage du russe, au-delà de la dimension cryptique qu’il comporte pour nous, nous renvoie aux grands films du cinéma russe et à cet imaginaire lié à la force de la Terre, à la puissance de cette langue qui fédère encore des millions de gens. Et bien évidemment à la qualité graphique inégalée du cyrillique, dans lequel les paroles sont fidèlement traduites tout au long du clip. »

"Truth" sortira 26/03/2021. Il comprendra cinq titres dont une reprise d'un tube de l'année 1984 que nous sommes curieux de découvrir.


SUPERTZAR SUR LE STYX

Le trio stoner doom de Colmar Supertzar a présenté le 14/02/2020 le single « Styx », premier extrait de son premier album « Epic Truthes & Fantaisies » à paraître en 2021.

Formé en 2017, Supertzar a choisi son nom en hommage à Black Sabbath (il s'agit d'un instrumental présent sur l'album "Sabotage).


BEST WITCHES !

Les Suissesses de Burning Witches ont présenté l'artwork de leur futur album "The Witch Of The North", qui sortira le 28/05/2021 Chez Nuclear Blast. Il est signé par le Chilien Claudio Bergamin, (responsable du Fire Power de Judas Priest).

Burning witchesA propos de son travail, Claudio précise :

"Le groupe avait un concept tout à fait unique, il m'a donc fallu quelques semaines pour trouver une idée satisfaisante. Il voulait une illustration classique, à peu près dans l'ambiance de Ken Kelly (NDLR : responsable du "Destroyer" de Kiss) et Frank Frazetta (NDLR : Conan, notamment). La sorcière de la forêt a été inspirée par les Ents de la trilogie "Le Seigneur des anneaux" et par "La Naissance de Vénus", de Botticelli. Les représentations des filles étaient faites dans le pur style de la bande dessinée, et travailler sur leurs visages pour les faire ressembler le plus possible aux vraies personnes était très amusant. J'aurais aimé que plus de groupes me demandent ça ! "

L'album "The Witch Of The North" comportera treize pistes. Les pré-commandes seront ouvertes à partir du 19/03/2021.

BURNING WITCHES en 2020, extrait de l'album "Dance With The Devil" (2020)


CROWLING - LE CLIP

Le groupe de Thrash CROWLING a présenté le 22/02/2021 le clip ''When Domination Leads to Submission''.Il a été réalisé par Mr cana production (Akiavel, Scarlean).

Ce titre est extrait de l'EP cinq titres ''When Domination Leads to Submission'' sorti le 01/11/2020.

Crowling coverCROWLING, "When Domination Leads To Submission", EP - 2020.


VIOLA D'AMORE - DEUXIEME EXTRAIT

Après "Do You Like It", Simplex Records, label lyonnais spécialisé dans la réédition de titres rares ou inédits sous forme de vinyles, a présenté "Woodenleg Dance", un second extrait de l'album «Viola d’Amore», de Villa Borghese, groupe éphémère des années 80.

Le vinyle est livré avec un code permettant de télécharger les douze titres inédits. Il est disponible par correspondance (simplexrecords@orange.fr) ou dans les rayons des boutiques suivantes :

-Dangerhouse, 3 rue Thimonnier, Lyon 1er (tel 04 78 27 15 64)

-Gibert Musique, 3 quai Gailleton, Lyon 2e (tel 04 72 77 76 76)

-Sofa Records, 7 rue d'Algérie, Lyon 1er (tel 04 78 39 06 56)

-Tiki Vinyl Store, 13 rue René Leynaud, Lyon 1er (tel 09 51 23 44 83)

-Gibert Musique, 34 boul. St Michel, Paris 6e (tel 01 44 41 88 55)

-Hands And Arms, 72 rue Crozatier, Paris 12e (tel 06 48 36 62 07)

-Passerelles, 19 cours Brillier, Vienne (tel 04 74 85 09 50)


Retrouvez nos chroniques de la semaine :


Retrouvez nos interviews de la semaine :

Chronique d'album : JUNON, (Post-Harcore), "The Shadows Lenghten" (EP - 2021)

Le 22/02/2021

Groupe : JUNON
Album : "The Shadows Lenghten" (EP - 09/02/2021)
Genre : Post Metal
Origine : Béthune

Par Ahasverus

Le Groupe :

Junon est né des cendres de General Lee, formation originaire de Béthune  auteur de sept opus entre 2003 et 2015.
En 2015, General Lee décide de mettre un terme à sa carrière.

General lee

"Knives Out Everybody !" (2015), dernier album de GENERAL LEE.

Arnaud s'en explique dans une interview à https://cacestculte.com :
"C’était en juin 2016 avec notre dernier concert au club de l’Aéronef de Lille. Un split que l’on croyait définitif et qui s’est lentement transformé en pause à durée indéterminée, plus que nécessaire afin de recharger les batteries et retrouver l’envie de cramer de nouveau des amplis après 15 ans d’activité non-stop."
Concernant l'univers de Junon, il explique à http://www.heretik-magazine.fr
"cet EP condense en quatre titres les différentes facettes du groupe : entre explosions Hardcore, envolées post-rock et toujours cette bonne dose de mélodies salvatrices et déchirantes, le tout soutenu par une palette de chants plus variés et aux textes inspirés par la littérature fantastique (Poe, Lovecraft…) et par le combat perpétuel de la planète face aux attaques répétées de ses hôtes."

Le line-up de Junon est constitué de Alex Renaux, Fabien Zwernemann et Martin Catoire (guitares), Arnaud Palmowski (chant), Florian Urbaniak (batterie) et Vincent Perdicaro (basse).
Le nom de Junon est une référence à un morceau de General Lee présent sur le premier EP de la formation, "The Sinister Menace".
En 2021, Junon présente son premier EP :

"The Shadows Lenghten"

L'Album :

« The Shadows Lengthen » est un quatre titres d'environ dix-neuf minutes.

Cover junon 1

JUNON, "The Shadows Lenghten" (EP - 2021)

Enregistré en trois jours "The Shadows Lenghten a été mixé et masterisé au Boss Hog Studio par Clément Decrock, premier batteur de General Lee.

« The Shadows Lengthen » est soutenu par le clip "Carcosa, tourné dans le cadre du FRAC (le Fond Régional d'Art Contemporain, autant dire le musée d'art moderne de Dunkerque).

Les Critiques :

  • "Ces quatre années de pause ont été une bonne chose pour Junon, dont la motivation est désormais aussi intense que le son."
    https://actainfernalis.com
  • "Je le dis HAUT et FORT j'ai pris une claque avec ce premier opus de Junon."
    https://www.bgpmusiclive.com
  • "L’une des plus belles sorties de ce début d’année !"
    https://rstlss.com
  • "Les quatre titres font étalage de tout le savoir-faire du groupe."
    https://amongtheliving.fr
  • "Junon a du talent à revendre, ce EP nous le prouve."
    https://www.auxportesdumetal.com
  • "Un EP tout bonnement magnifique de la première à la dernière note."
    http://www.emaginarock.fr
  • "Un EP excellent qui permettra aux fans de General Lee de se rassurer et aux nouveaux fans d’avoir un avant-goût de ce qui approche : du très très lourd ainsi que du très très planant."
    https://allrock.fr

Notre Avis :

"Rude Awakening", c'est ainsi qu'aurait dû s'appeler cet EP qui botte le cul ! Ce qui est clair, c'est que "The Shadows Lenghten" donne envie de se lacher au niveau du son, histoire d'éduquer ses voisins avec un cours de post-metal. Vous l'aurez compris et tous les zines l'affirment : les quatre titres de "The Shadows Lenghten" envoient du lourd et sont une belle illustration d'un genre de métal à la fois explosif et planant. Les mecs de feu General Lee ont retrouvé la niaque, ils vous la déclinent en quatre leçons.
General Lee s'appelle maintenant Junon, son retour avec cet opus bluffant ne passe pas inaperçu.

La Discographie :

  • Junon : The Shadows Lenghten (EP - 2021)
  • Junon : Carcosa (single - 2020)
  • General Lee : Kinves Out, Everybody ! (2015)
  • General Lee : Split w/ Euglena (Split - 2014)
  • General Lee : Roads (2010)
  • General Lee : Hannibal Ad Partas (2008)
  • General Lee : Split w/ As We Bleed (Split - 2004)
  • General Lee : The Sinister Menace (EP - 2003)

Les Liens :

 

Chronique d'album : VICIOUS GRACE (Metal alternatif), Glass Houses (2021)

Le 22/02/2021

Groupe : VICIOUS GRACE
Album : Glass Houses (15/01/2021)
Genre : Métal alternatif
Origine : Cavaillon

Par Ahasverus

LE GROUPE :

Vicious Grace est un quintet de métal alternatif formé à Cavaillon en 2013.
Son line-up se compose de David (chant), Ambroise-Marc et Alain (guitares), Thierry (basse) et Jean-Baptiste (batterie).
Sur l'origine du nom, David expliquait à https://www.musicwaves.fr : 
"Vicious Grace vient de Sid Vicious (chanteur des Sex Pistols) et de l’album "Grace" de Jeff Buckley. Les deux se contrastant par un coté violent et mélancolique. C’est aussi le titre du troisième volet d’une série littéraire "The Black Sun’s Daughter" écrite par Daniel Abraham."
Vicious Grace revendique des influences très diverses,  de The Cure aux Red Hot Chili Peppers en passant par Iron Maiden.
Le groupe compte deux EP et un album. (discographie in fine).

En 2021 il revient avec un second album :

"GLASS HOUSES"

Vicious grace

L'ALBUM :

"Glass Houses" est un dix pistes d'environ trente-six minutes.
Il a été mixé au studio Homeless Records de Marseille.
Il  est défendu par le clip "Silver Lining".
"Glass Houses" est distribué par M & O Music.

LES CRITIQUES :

  • "C’est un très bon album que le quintet nous offre avec Glass Houses, et nul doute que les amateurs de Rock musclé et alternatif saupoudré d’ambiances fleurtant parfois avec la pop y trouveront leur bonheur."
    https://amongtheliving.fr
  • "Plusieurs chansons pourraient parfaitement se mouvoir en single et donc faire un chouette bonhomme de chemin."
    https://www.musicinbelgium.net
  • "Cette combinaison de tranchant et de délicatesse, de riffs puissants avec des lignes vocales délicates et mélodiques rendent le groupe et son album uniques."
    https://artmundus.pl
  • "L’opus est de bonne facture et devrait conquérir les fans de ce registre mais également ceux qui souhaitent avoir un rock un peu plus typé."
    https://odymetal.blogspot.com

NOTRE AVIS :

Après un joli "All My Gods Are Monsters", Vicious Grace reprend les hostilités où il nous avait laissé. Sa marque est gravée sur chacune des maisons de verre qu'il nous invite à visiter : puissance des guitares, rappels pop ponctuels qui peuvent évoquer la new wave des 80's, chant  capable de mordre ("Silver Lining") mais qui préfère se charger d'émotion.
C'est d'ailleurs plutôt là qu'il faut attendre le groupe, même si "Glass Houses" reste un opus de métal qui sait faire parler les riffs. Il est à la fois  musclé et sensible, et surtout alternatif, en ce qu'il se détache du lot commun par une sensibilité à fleur de peau. Vicious Grace est suivi par une fan base conséquente, rien d'étonnant : ce groupe racé a su trouver un son, il le confirme par ce second album, s'il en est besoin.


DISCOGRAPHIE :

  • The Doors Inside (2014)
  • Wake Up (2015)
  • All My Gods Are Monsters (2017)

LES LIENS :

iTunes : https://apple.co/2E9pM00
Amazon : https://amzn.to/2E5Oddz
Bandcamp : https://bit.ly/2X0HBWE
Spotify https://spoti.fi/2tCA8zo
Deezer https://bit.ly/2SncS2k
Facebook https://bit.ly/2E7A14W
Instagram https://bit.ly/2DztnDb
Official Website http://www.viciousgrace.com

SWEET DIVERGENCE - To Buy Or Not To Buy (interview)

Le 22/02/2021

Actif sur les scènes du Sud depuis plusieurs années, les Toulousains de Sweet Divergence ont présenté fin 2020 "Don't Buy This Shit", un premier EP ambiance 90's.
Nous vous proposons de faire connaissance avec eux dans cette interview.

Img 4674Source photographie : SWEET DIVERGENCE


I.- CURICULUM VITAE :

Le Line up :

  • Clément (chant, guitare)
  • Arnaud (guitare, choeurs)
  • Julien (basse, choeurs)
  • Fred (batterie, choeurs)

Img 6352Source photographie : SWEET DIVERGENCE

L'univers musical de chacun :

  • Clément : A perfect circle, The Foo Fighters, Nirvana, Children Of Bodom, In Flames, Linkin Park, Rage Against The Machine, The kooks, Anti Flag, Placebo, Radiohead.
  • Arnaud : Deftones, Foo Fighters, Tool, A perfect Circle.
  • Julien : Métal, rap à l'ancienne, électro, original soundracks de films et de jeux vidéo.
  • Fred : Fusion des années 90, rock 60's/70's.

Img 3606Source photographie : SWEET DIVERGENCE

Groupes dont pourrait se rapprocher Sweet Divergence :

  • Arnaud : Peut-être Foo Fighters du fait de la variété, c'est aussi un groupe "commun" à nous tous.
  • Julien : Les groupes des 90's, voire début 2000, tels que Nirvana, Deftones, Pearl Jam, Rage against the Machine ou encore Linkin Park, Blink 182 et Queens of the Stone Age.
  • Fred : Foo Fighters, Incubus.
  • Clément : Joker !  

"On a eu un mal de chien à se stabiliser ! On jouait un peu, on faisait quelques concerts, et puis on perdait un membre."


II.- LES ORIGINES :

J'aime beaucoup le grain de voix de votre chanteur, il se marie parfaitement à votre style. D'ailleurs comment s'est formé Sweet Divergence et Clément était-il là dès l'origine ?
Clément :
J’étais là, et j’ai même lancé le projet. J’avais écrit quelques morceaux guitare/voix, je prenais des cours de technique vocale. Du coup, une petite annonce sur Zikinf et c’était parti. C’était en 2011. Ça n’avait pas encore de nom, et c’était très embryonnaire. Je suis le seul survivant de cette époque préhistorique. J’ai commencé assez vite à jouer avec Nono (2013 de mémoire, suite à la scission avec le guitariste de l’époque pour une sombre histoire de Rack en BX4000). Ju est arrivé en 2015, et Fred en 2019. Je pense que beaucoup de groupes amateurs en passent par là, mais entre les contraintes familiales, les projets professionnels et les divergences de vues, on a eu un mal de chien à se stabiliser ! On jouait un peu, on faisait quelques concerts, et puis on perdait un membre. Moi-même j’ai disparu de la circulation entre 2017 et 2019. Petit coucou d’ailleurs à Alex, Stumpy, Johan et Kevin qui ont fait un bout de chemin avec nous.
Arnaud : C'est Clément qui chante et qui est l'initiateur du projet. Il y a eu plusieurs line-up, je fais partie du deuxième, on en est au quatrième. C'est lui qui amène son côté folk mélodique à la musique que nous proposons (dont il est le principal fournisseur, avec en plus ses rythmiques). Mon arrivée faisait suite au départ du guitariste du premier line-up. Clément souhaitait poursuivre son projet avec deux guitares. Un de mes collègues est un pote de Clément et me voilà à auditionner... Je me rappelle de cette audition d'ailleurs... J'étais venu de vingt à vingt-deux heures et un autre guitariste devait venir de vingt-deux heures à minuit. J'avais bossé les reprises demandées et vers la fin des deux heures l'autre gars prévient qu’il ne vient pas... Du coup j'ai prolongé la soirée car j'avais aussi bossé les premières compos du groupe. C'était un chouette moment même s’ils ne m’ont jamais dit  "ok c'est bon !", j'ai toujours répondu présent aux autres répétitions !

Img 3609Source photographie : SWEET DIVERGENCE


"Je ne sais pas si un métalleux pur et dur y trouvera son compte, mais s’il veut venir nous voir en live, on lui promet qu’il prendra quelques copeaux dans la tronche."


III.- L'EP :

Début décembre 2020 sort votre premier EP, "Don't Buy This Shit". On pense au titre "Steal This Album", de SOAD...
Clément :
Alors oui ! Mais non ! En fait «Don’t buy this shit» fait référence directement à Treason, le morceau qui donne son identité graphique à l’EP. Je l’aime parce qu’il a différents niveaux de lecture : ça fait écho à un rejet de la surconsommation, mais aussi de l’idée qu’un monde de merde comme ça ne serait pas améliorable, que la misère sociale serait inévitable, que le capitalisme serait la seule solution. Nous, on s’en fout si tu «buy» notre «shit» tu vois, d’autant que tu peux l’écouter partout sur les sites de streaming, gratos, à travers les waves, et comme le disait un grand philosophe belge, les waves c’est l’amour, et l’amour c’est be aware.
Julien : Ah tiens, SOAD, une autre référence que j'ai oubliée dans les questions précédentes... C'est vrai qu'il me semble que ça n'a jamais été évoqué clairement entre nous mais j'avoue y avoir évidemment pensé lorsque le titre a été choisi.
Fred : Le titre de l'EP provient de la première phrase du refrain du morceau "Treason", le morceau "phare" de cet EP ; on trouvait le pied nez intéressant !

Vous tournez depuis un moment et vous disposiez de plus d'une heure de compositions originales, assez pour remplir un album. Pourquoi avoir privilégié le format EP ?
Clément :
C’était un premier passage en studio ensemble, donc ça semblait plus réaliste d’enregistrer un EP. On a peu d’expérience dans le domaine (pour ma part aucune). La deuxième raison c’est que c’était plus simple d’arriver à lever mille deux-cent balles via Kickstarter (NDLR : une platerforme de financement participatif) que deux mille !

Arnaud : Les deux facteurs principaux sont le temps pour les enregistrer "proprement" et donc le budget qu'il faut y allouer. On a essayé de concilier ces paramètres pour proposer un produit qualitatif. On regrette de ne pas avoir pu enregistrer "Red Stain" en acoustique, ce qui était prévu... on trouve un essai de cette version sur notre chaine Youtube.

Le format "album" n'est peut-être pas/plus adapté aux groupes comme nous... L'EP permet aussi de maintenir une certaine actualité.
Julien : On a déjà eu du mal à trouver un créneau de trois jours pour enregistrer ces cinq titres ! Alors un album complet...
Fred : Pas évident de se mettre d'accord sur cinq titres, alors sur dix... (Rires) Puis on voudrait du sang neuf dans les morceaux, les titres de cet EP ont déjà quelques années.

Justement, d'où sortent ces cinq titres, et comment s'est opérée la sélection parmi les morceaux dont vous disposiez ?

Clément : Alors clairement, l’idée derrière l’EP, c’était de se «fabriquer» un support de démarchage pour accéder à plus de scènes, et permettre aux gens de nous «retrouver» en ligne avant et après les concerts. Il fallait donc que ce soit suffisamment hétérogène pour représenter les différentes facettes du groupe. «Treason», «Do we rise» et «Red Stain» ont fait consensus immédiatement parce qu’on sentait qu’on avait besoin de montrer aux gens qu’on pouvait bien faire chauffer une scène et envoyer du gros rock... Ceux qui nous ont vu en live le savaient, mais on manquait de preuves. «Days like matches» et «Along the way» ont trouvé logiquement leur place dans l’EP (après quelques débats quand même) puisqu’ils illustrent la facette un peu plus «pop-rock» de ce que l’on est capables de produire.
Arnaud : Il était évident que «Treason», «Do we rise» et «Red Stain» soient enregistrés. On voulait "montrer" au public que l'on pouvait faire autre chose que des morceaux pêchus avec «Day's Like Matches», et aussi un morceau plus "grand public" qu'est «Along The Way». D'ailleurs, «Along The Way» avait été enregistré lors de notre démo... On se rend compte du "bond" en écoutant les deux versions.


Julien : Ce sont les titres composés le plus récemment pour quatre d'entre eux, maintenant que j'y pense... Quant à la sélection, «Treason», «Do we rise» et «Red Stain» étaient effectivement évidents pour nous. En revanche pour les deux derniers, ça a été un long et vaste débat... Il y a eu des disputes, des larmes, des combats de lucha libre et des concours de qui mangerait le plus gros tacos pour départager les différents morceaux en compétition pour avoir sa place sur l'EP. Mais au final je pense qu'on a tous trouvé notre compte avec ces choix.
Fred : La sélection a été très évidente pour deux d'entre eux : «Treason» et «Do we rise». «Red Stain» est arrivé rapidement dans les choix. Pour ce qui est de «Day's Like Matches», c'était surtout avec moi qu'il a fallu négocier,  puis pour «Along The Way» ce fut auprès d'Arnaud et Julien. Je pense qu'à la sortie on est tous ravis du choix hétéroclite que propose l'EP, il ressemble bien au set que l'on joue en concert.

Img 3610Source photographie : SWEET DIVERGENCE

Même si je l'ai hâtivement catalogué "90's", "Don't Buy This Shit"présente beaucoup de diversité et peut convenir à un public métalleux comme à ceux qui écoutent les radios rock US...
Julien :
J'en sais fichtre rien mais j'espère... étant moi-même dans la catégorie du public metalleux, ce serait une joie de plaire à ce public-là.
Arnaud :
C'est ce qui nous caractérise et qui est aussi plaisant à jouer même si on a tous nos préférences dans notre set. Nos divergences se retrouvent à travers un set varié qui peut plaire à beaucoup d'oreilles rockeuses. On colore nos morceaux avec nos influences et elles sont larges.
Fred :
C'est très fidèle aux styles sur lesquels on surfe, Clément apporte un côté très "Folk" dans les morceaux, puis lorsqu'on met le morceau dans le mixeur de Ju, Arnaud et moi, on obtient SD. Arnaud est à l'origine de morceaux plus péchu ("Treason" par exemple) et plus Néo qui se marient à merveille avec les voix de Clément et Ju !
Clément :
Je ne sais pas si un métalleux pur et dur y trouvera son compte, mais s’il veut venir nous voir en live, on lui promet qu’il prendra quelques copeaux dans la tronche.

Un mot sur la mise en boîte de l'EP ?
Clément :
Une putain de galère ! (Rires) Non, franchement, on a failli finir comme les Tranxen, tant c’est dur de tomber d’accord sur le mix, le mastering, les choix artistiques musicaux et graphiques, l’ordre des morceaux, la SACEM ou pas la SACEM... Moooooon dieu quelle galère ! J’ai même failli arrêter d’écrire !
Julien :  Sacrée expérience... Très compliqué à mettre en place. Initialement nous aurions dû enregistrer en Avril... Ces trois jours nous ont finalement fait beaucoup grandir sur le plan musical. Certains morceaux se sont enregistrés très facilement, d'autres ont amené à pas mal de réflexion et de retouches de dernière minute. Mais je pense que tout cela valait totalement le coup.

J'ai lu que vous aviez été surpris par le rendu studio de certaines compos qui sonnaient différemment en live.
Clément :
Tu veux dire rapport aux pains qu’on a planqué avec des raccords MAO et de l’autotune ?
Arnaud : Pour ce qui est du rendu, dans les différentes étapes, on avait fait une démo voilà trois ou quatre ans... Elle était à la hauteur du budget engagé : pas élevée !  Donc on fait le choix du financement participatif. Cela nous a permis de franchir un cap dans la technique d'enregistrement et dans les conseils prodigués. Du coup, le son prend une nouvelle dimension. On a pu enregistrer des choeurs à plus de quatre voix, doubler des guitares... Tout cela n'est pas possible en "live". Ceci étant, on n'a pas non plus dénaturé ce que l'on est capables de faire sur scène.
Julien : Perso, j'ai été surpris par «Do we rise». J'adore les deux aspects de la chanson, mais la version studio prend une autre dimension, elle a un côté plus power pop à mes oreilles, là où, jusque là, en live, elle sonnait comme un bon gros son rock bien gras avec des relents de punk sur les chœurs

Une explication de texte sur l'artwork ? Il est en liaison avec votre titre "Treason" ?
Clément :
Oui en effet, et je tiens à remercier mon frère Julien qui nous a fait ce travail graphique exceptionnel. C’est l’image d’un monde qui part en couille, socialement et environnementalement parlant, tenu par une minorité sans foi ni loi, qui demande au petit peuple de bien fermer sa gueule et de consommer encore et toujours pour faire tourner la machine jusqu’à l’explosion.
Julien : J'ai aimé l'idée de voir un personnage central maléfique sur notre jaquette. J'aime les grands méchants, ce sont eux qui donnent leur sens à la quête des héros dans les histoires. Et comme je l'ai dit plus haut, j'aime Gorillaz, l’idée d'une représentation cartoon de l'univers du groupe me bottait donc beaucoup.

Sweet divergence artworkL'EP est-il disponible en digital et en CD ?
Clément :
En streaming partout, je crois qu’on peut l’acheter sur Amazon et Apple music au format numérique. Après on s’est bien sortis les doigts et on a fait un beau Digipack qui sera du plus bel effet dans la Cdthèque des vieux qui ont encore ce genre de trucs chez eux. C’était surtout pour récompenser nos Backers, mais en effet, techniquement il est possible d’acheter «Don’t buy this shit». Ironic Isn’t it ? Pour la version CD c’est auprès de nous directement, l’idée c’est simplement de financer les prochains passages en studio avec le produit des ventes, parce que ça fait ch**** mais sans argent pas de CD !
Arnaud : On a fait un financement participatif pour l'EP et on a fait le choix de proposer un "beau CD", pas un simple carton pour le protéger. On voulait faire un bel objet avec graphisme, paroles, photos, remerciements... On en est très satisfaits.


"Rejouer ensemble, composer et aller défendre notre EP sur scène."


IV.- L'AVENIR :

Quels sont les prochains objectifs de Sweet Divergence ?
Clément :
Écrire des morceaux ensemble pour revenir avec du neuf sur scène si un jour on en termine avec cette saleté de crise sanitaire (Et avoir du contenu pour le prochain EP... ou album, qui sait...). On voudrait bousculer l’ordre mondial aussi , mais sur ce point précis je suis encore en train d’étudier la question.
Arnaud : L'objectif majeur est de décoincer la "machine à compos". En fait, une espèce d'auto-pression s'est installée. On a trop d'exigence envers nous-mêmes et du coup, on ne creuse pas les idées qui arrivent. Mais tout ça est posé et va se décanter. Ce qui a complexifié le problème c'est la période actuelle : on sait travailler en répétition et pas à distance. L'effervescence de nos interactions "live" est la base des précédentes compos. On a du mal à s’adapter et à trouver un fonctionnement qui nous correspond. Donc, les prochains objectifs sont : rejouer ensemble, composer et aller "défendre" notre EP sur scène.
Julien : Oui, faire vivre l'EP en live ! Et composer de nouveaux titres !
Fred : On y travaille, même si la situation n'est tristement pas toujours propice aux groupes de musique... On se lance sur de nouvelles compos, et on va monter un nouveau set, pour proposer nos nouveaux mélanges en concert, puis peut-être un album ! De mon côté je n'ai qu'une hâte, c'est de repartir en répète et en concert, et aussi, essayer mon nouveau matos flambant neuf !

Merci Sweet Divergence de m'avoir répondu.
Clément :
Avec plaisir, merci de nous offrir cette opportunité.
Arnaud : Avec grand plaisir d'autant plus que les questions étaient pertinentes !
Julien : Merci de nous avoir questionné, c'est un exercice auquel on n'est pas encore habitués et c'est assez rigolo.
Fred : Merci à vous pour vos questions justes et pertinentes, c’est plutôt agréable de faire ce style d’exercice, c’est une première pour ma part !

 


LES LIENS :

https://www.sweetdivergence.rocks
https://www.facebook.com/SweetDivergenceBand
https://www.youtube.com/channel/UCvd5M61Z736xIMxFa_AnBgw/videos