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Chronique d'Album : Schrodinger (Fusion), Santa Sierra (EP - 2019)

Le 27/07/2020

Groupe : Schrodinger
Album : Santa Sierra (2019)
Genre : Fusion
Origine : Nice

Par Ahasverus

Le Groupe :

  • Schrodinger est un groupe de Fusion niçois capable d'intégrer à sa base Metal ou Death des ingrédients musicaux inhabituels (Salsa).
  • Il renvendique notamment pour références Faith No More, Mister Bungle ou System of a Down.
  • Son line-up se compose du guitariste Julien Aldeguer (Disharmony), du chanteur (Bomber Strike), du bassiste Guillaume Marill (Reset), et du batteur Rémi Sérafino (CRUSHER, Dissident).
  • En 2019 ce jeune groupe sort son premier EP : “SANTA SIERRA”

L'Album :

  • "Santa Sierra" est un six titres d'environ vingt-cinq minutes.
  • A propos du morceau qui donne son titre à l'opus, Schrodinger expliquait qu’il tire son nom d’un fait divers : "une jeune européenne qui part en quête d’aventures en Amérique latine mais qui finit découpée dans un sac poubelle – Le titre évoque le nom d’un lieu, mais «sierra», c’est aussi «la scie» en espagnol…"
    https://satanboucheuncoin.com
  • L'artwork est signé Julien Aldeguer, guitariste de la formation.
Schrodinger pochette
  • L'EP a été enregistré et mixé au Studio Artmusic (FR) par l’incontournable Sebastien Camhi. Il est masterisé au Kohlkeller Studio (DE) par Kai Stahlenberg (la paire Camhi/Stahlenberg signe aussi ces temps-ci le nouveau Heart Attack).
  • L'album est illustré par le clip "Plastic Monkey" réalisé par Benjamin Bachelard (Gorod).

Les critiques en disent :

Notre avis :

Schrodinger parvient, avec Santa Sierra, à fusionner des ingrédients totalement improbables en leur donnant la plus grande cohérence. A la manière d'un Faith No More, le groupe se frotte à n'importe quel style musical sans aucune approximation. Son chanteur est un caméléon ; ses musiciens sont des sorciers. Le niveau est élevé, le rendu totalement maîtrisé. La créativité foisonnante des compositions semble se rire des étiquettes et passe loin au-dessus de la barre. Quand on pense qu'il s'agit du premier EP d'un jeune groupe, on arrête les commentaires, on écoute et on tire son chapeau.
A souligner la qualité du son concocté par le tandem Camhi/Stahlenberg. Mais de toutes façons dans cet opus tout est excellent et sacrément réjouissant. Bonne nouvelle : le Metal français se porte bien.

Les Infos Utiles :

“Santa Sierra” estdisponible sur toutes les plateformes :
Spotify : https://open.spotify.com/album/4kFDAqizhodEib6g2wchQj
Deezer : http://bit.ly/32kwkCz
Amazon : https://amzn.to/31dU7Tn
Youtube : http://bit.ly/35z6qgy
Téléchargements : http://bit.ly/ssierradl
CD (200 ex) : www.http://bit.ly/ssierra-cd

 

Schrodinger est en concert en septembre 2020. Nice, Montpellier, Lyon, Bordeaux et Toulouse sont au menu de cette tournée.

Chronique d’Album : DUST LOVERS (Rock), Fangs (2020)

Le 11/07/2020

Groupe : Dust Lovers
Album : Fang (2020)
Genre : Rock
Origine : Paris/Nantes

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • The Texas Chainsaw Dust Lovers (rebaptisé désormais Dust Lovers) existe depuis 2011.
  • Sur ce nom, le groupe expliquait dans une interview :
    On aime aussi les riffs bien poussiéreux, le Stoner bien sûr mais aussi les trucs plus vieux. D’où la référence à Massacre à la Tronçonneuse (Texas Chainsaw Massacre) et la poussière, le désert, Dust quoi ! Enfin Lovers, c’est pour ta maman !https://www.coreandco.fr
  • Dust Lovers qualifie sa musique de “Rock crooner”. Il revendique l’influence d’Elvis Presley, de The Cramps, d’Ennio Morricone, des Desert Sessions et de Mr. Bungle.
  • Son registre puise aussi bien aux sources du Rock, du Blues, du Punk que de la Pop.
  • Dust Lovers était à l’affiche du Hellfest 2018 (Valley scène).
  • Le groupe se compose de Clément Collot (chant, guitare, claviers), Etienne Collot (basse), Nagui Mehany (guitare, chant) et de Christophe Hogommat (batterie, chant).
  • Dust Lovers compte deux EP ("Born bad", 2012 et "The wolf is rising", 2014 ) et deux albums ("Me and the Devil", 2016, et "Film noir", 2018).
  • Deux titres de Dust Lovers ("Car Crash" et "Goldie") sont crédités sur la bande originale du film de Pat Laféline et Daria Panchenko, Équilibre.
 
  • En 2020 Dust Lovers revient avec un nouvel opus :

“F A N G S”

L’Album :
  • “Fangs” est un onze titres d’une durée d’environ quarante minutes.
  • L’artwork a été réalisé par Clément Collot (chanteur du groupe) et Elodie Besse-Photography .
  • Lisa Melissa (Lisa Melissa & the Mess) pose sa voix sur le titre “Fangs”.
  • Les compositions sont signés par Dust Lovers, les textes sont de Clément Collot.
  • Mis en ligne en septembre 2019, “Born To Lose” est le premier clip réalisé pour défendre le nouvel album. Il est suivi par “Goldie”, partiellement tourné au pub Black Shelter de Carquefou. Elodie Besse (qui a cosigné l’artwork de “Fangs”) interprète le rôle du vampire.
  • Le vampire est d’ailleurs un fil rouge de l’album. Ses “crocs” (“fangs” en anglais) sont présents sur l’artwork, et la dernière pièce (instrumentale) s’intitule “After a thousand years the vampire finally dies alone”.
  • “Fangs” a été enregistré et mixé par Christophe Hogommat et masterisé par Sylvain Biguet.
  • Etienne Collot est crédité sur certaines chroniques mais son nom n’est pas sur le line-up de l’album, Nagui Mehany et Christophe Hogommat ayant ici pris la basse à leur compte.
Les Critiques :
  • “L'art de la compo associé au sens du rythme permettent de surprendre sans cesse et de ne jamais ennuyer.”
    https://www.coreandco.fr
  • “Les gus n’ont pas leur pareil pour jongler avec les genres, variant à l’infini leurs compos ayant pour résultat un Fangs qui pourra surprendre par sa diversité mais en aucun cas vous laisser indifférent.”
    https://amongtheliving.fr
  • “Un rock lourd, sombre, sauvage et inspiré.”
    https://www.rockmadeinfrance.com
  • “Un album fort intéressant que les fans de musique et de cinéma devraient apprécier.”
    https://www.pavillon666.fr
Notre Avis :
Tour à tour caressant (Negativity), syncopé (Born To Lose), punk rock (Fangs), “Fangs” est capable de vous faire croire à des horizons Stoner/Punk puis d’invoquer la New Wave de Dépêche Mode (Night Cruising) ou le Rock de Nick Cave (Night Fight / Goldie), tout en grafittant le nom des Dust Lovers sur les murs.
L’affaire n’est pas sans évoquer le talent d’un Faith No More, capable de se diversifier sans s’éparpiller tout au long d’un opus d’une musicalité qui devrait rassasier les plus exigeants d’entre vous.
Tout est bon, de la prise de son aux lignes de chant du chanteur-crooner et des choeurs (Higher Desire), des claviers aux guitares. Si vous n’accrochiez pas à la première écoute on ne peut que vous recommander de recommencer, car cet album est comme un grand vin qui se bonifierait avec le temps. Il mérite incontestablement sa place dans votre CDthèque de rocker mélomane.

 

Les Liens Utiles :

 

Chronique d’Album : GOODBYE GONI (Rock) Cosmogony (2020)

Le 11/07/2020

Groupe : Goodbye Goni
Album : Cosmogony (2020)
Genre : Rock indé
Origine : Paris

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Goodbye Goni est un trio guitare/basse/batterie basé à Paris.
  • Il se compose de Marc Chaillet (Guitare/Chant), Enzo Derlon (Basse/Claviers/Choeurs) et Félix Bourgeois (Batterie/Choeurs), trois amis d’enfance.
  • Ce trio, initialement connu sous le nom de Mr. Hanky, publiait en 2015 un EP intitulé “Hoodooed”. Celui-ci est notamment disponible sur la page Bandcamp de Goodbye Goni.
  • “Hoodooed” était notamment représenté par le très beau “Things Are Behind The Wall”.
  • Sur le nouveau nom du groupe, https://indiemusiccenter.com explique qu’on le doit « à Goni, un collègue de travail de Marc, dont le prénom signifie "Génèse". Les compères ont alors créé un personnage mystique de toute pièce autour de Goni, "comme si Goni était un Dieu et que lui-même l'ignorait" nous raconte Enzo. Puis Goni est retourné au pays et l'idée de "Goodbye Goni" est d'abord née sur la base d'une chanson, et le groupe s'est rapidement approprié le nom pour en faire son nouveau blason. »
  • En novembre 2019 est mis en ligne le clip “Mama Blues”.
  • En 2020, Goodbye Goni sort son premier album...

“C O S M O G O N Y”

L’Album :
  • “Cosmogony” est un huit pistes d’environ quarante-huit minutes.
  • L’artwork est signé Enzo Derlon, bassiste du groupe.

Goodbye goniGOODBYE GONI - Cosmogony (2020)

  • “Cosmogony” existe dans une version vinyle 3D - disponible sur Bandcamp - qui a conditionné la conception de l’album, ainsi que l’expliquait le groupe sur https://avectalentmagazine.com :
    « C’était notre volonté de le sortir en vinyle, d’où le choix des morceaux pour que cela rentre sur un support de quarante minutes. La pochette d’un vinyle permet de se lâcher visuellement grâce à une grande surface d’expression. Cette illustration a été faite par Enzo notre bassiste sur de la carte à gratter inspirée des gravures de Gustave Doré. Elle nous représente, voguant sur les flots de la mer celtique. Pour l’anecdote, c’est la deuxième version de l’illustration que l’on voit sur le vinyle. La première à peine terminée a été volée un soir alcoolisé non loin de la place de la Bastille à Paris. Malgré les quelques cinquante heures nécessaire à sa réalisation il a fallu repartir de zéro. Félix a proposé d’y ajouter de la 3D et cela a séduit Alexandre Centazzo notre graphiste qui a su relever le défi que cela impliquait. Notre album est livré avec une paire de lunette 3D. »
  • “Cosmogony” est représenté par le remarquable clip “Stonebreaker”.
  • A son propos, Goodbye Goni détaillait sur http://www.longueurdondes.com :
    « Nous avons cherché un lieu pour tourner ce clip. Cela s’est passé à la Maison Rouge à Bastille (Fondation Antoine de Galbert), grande galerie d’art contemporain qui fermait alors, laissant la place nécessaire vu que tout était vide. Ce qui nous a intéressé sur ce projet, c’était de créer des passerelles entre notre musique et d’autres moyens d’expressions : un projet “plastique” avec le body-painting, la peinture, la calligraphie mais également la danse contemporaine avec la rencontre d’Alexane Albert (la danseuse qui a travaillé avec nous). D’un point de vu de l’image, c’était aussi un bon défi technique de travailler avec la lumière noire. »
  • L’enregistrement de Cosmogony s’est partagé entre Paris et Saint-Jean de Luz.
Notre Avis :
Torturé et hypnotique, “Cosmogony” vous met dans le velours dès l’entame, sachant distiller l’émotion jusque dans ses phases instrumentales. Goodbye Goni, son géniteur, vise l’intime, oscillant entre le très bon et l’excellent. Particulièrement recommandable aux fans de Radiohead et de Muse, il est néanmoins animé d’une puissance autonome, capable de charmer tout un chacun à la première écoute pour le conduire vers une addiction dont il serait dommage de se priver. Un bel album, de la musique jusqu’au visuel.

 

Les Liens Utiles :

Chronique d'album : ARCHANGE (Heavy Mélodique) Empire (2020)

Le 05/07/2020

Groupe : Archange
Album : Empire (2020)
Genre : Metal Mélodique
Origine : Grenoble

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Archange est un groupe grenoblois formé en 2013.
  • Il sort la même année l’EP “Rock Non Stop”.
  • Il présente en 2017  l’album “Flashback”, défendu par le clip “Live Forever”.
  • Après un changement de line-up concernant son chanteur et son bassiste, Archange revient en 2020 avec Wince Wrath au chant  (guitariste chez Burnt Umber), Laurent Rabatel et Paco Francisco Peiro aux guitares, Arnaud Court à la basse et David Amore (Kingcrown) à la batterie.
  • C’est dans cette configuration qu’est présenté le nouvel opus :

“E M P I R E”

L’Album :
  • “Empire” est un album de dix pistes pour un peu plus de trente-sept minutes.
  • L’artwork est signé Anthony Dura
  • L’album comporte une cover métallisée du tube de Seal paru en 1990, "Crazy".
  • La production est signée Patrick Liotard, tandis que le mastering a été confié au producteur et musicien (Anubis Gate, Beyond Twillight) danois Jacob Hansen.

 

Les Critiques :
  • Les forges Grenobloises, très actives dans le Metal hexagonal, nous offrent avec Archange une superbe galette.”
    http://rockmeeting.com
  • “La puissance, la qualité technique intrinsèque des musiciens éclatent sur ce disque fort en gueule.”
    http://www.metal-integral.com
  • “Les titres sont entrainants, les riffs de guitare sont puissants et le chant de Wince apporte réellement une touche intéressante à cheval entre Geoff Tate et Myles Kennedy.”
    https://www.unitedrocknations.com
Notre Avis :
En 2017 Archange sortait “Flashback”, un réjouissant album de Hard mélodique. Trois ans plus tard, la bande à David Amore revient, prenant le pari toujours périlleux du changement de chanteur. On salue d’ailleurs la performance de Wince Wrath, qu’on connaissait à la guitare chez Burnt Umber, et qui s’en tire remarquablement au micro.
Il apparaît dès les premières minutes qu’Archange a modernisé son propos et qu’il a décidé d’enfoncer sa pédale d’accélérateur en acier trempé. On peut penser à Soto sur certains titres (Schizophrenic).

Sans effacer l’album “Flashback”, dont il est le digne successeur, ce nouvel opus se pare d'une touche de modernité sans quitter sa sphère mélodique. Tout ça sonne particulièrement bien, et le Metal dont est forgé cet “Empire” a de quoi vous convaincre. On ne s’en étonnera pas, vu la solidité du casting.

 

Les Liens Utiles :

 

Chronique d'album : LE SKELETON BAND (Rock) Aux Cavaliers Seules (2020)

Le 30/06/2020

Groupe : Le Skeleton Band
Album : Aux Cavaliers Seules (2020)
Genre : Blues Rock
Origine : Montpellier

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Le Skeleton Band est une formation montpelliéraine initiée par les frères Alex et Bruno Jacob et par Clément Salles.
  • Le groupe sort quatre albums entre 2012 et 2019. Il signe notamment la bande originale du film de Sarah Hirtt, “Escapada” (2019).
  • Après avoir évolué quelques années en quatuor, Le Skeleton Band est aujourd’hui un trio qui se compose d’Alex Jacob (chant, guitare, banjo, concertina), Bruno Jacob (contrebasse, choeurs) et Clément Salles (batterie, melodica, vibraphone).
  • Sa musique mélange des influences rock, folk, blues et de musique latine.
  • En 2020, Le Skeleton Band sort son cinquième album :

“AUX CAVALIERS SEULES”

 
L’Album :
  • "Aux Cavaliers Seules" présente neuf pistes pour une durée d’environ quarante minutes.
  • La photographie est signée Léo Lefèvre (http://www.leolefevre.com/)
Album skeleton 1
  • Sur la genèse de l'opus le groupe expliquait dans une récente interview :
    On a travaillé sur cet album ces deux dernières années, et nous l’avons enregistré il y a quelques mois… On s’est penchés dessus quand Le Skeleton Band est redevenu un trio. Durant quatre années consécutives, la formule était différente, nous avions intégré un quatrième membre, un deuxième guitariste, mais celui-ci s’en est allé. Cela dit, cette formule nous avait permis de renouveler notre approche de la musique et d’évoluer dans un style adapté à plusieurs types de salle : des clubs, des MJC, des pièces plus basses.http://www.heretik-magazine.fr/2020/05/31/itw-le-skeleton-band/
  • On apprend dans la même publication que Clément Salles aurait modifié son set de batterie en remplaçant son tom-bass par une grosse caisse et en y ajoutant des casseroles et des poêles !
  • "Aux Cavaliers Seules" a été mixé et enregistré par Matteo Bordin. Le mastering est l’oeuvre de Bruno Varea.

 

Les Critiques :
  • “Le Skeleton Band, comme son nom l’indique, est dépouillé jusqu’à l’os. Mais cette mise à nu est fascinante.”
    https://litzic.fr/
  • “Aux Cavaliers Seules qui synthétise force et faiblesse, violence et douceur, interpelle ainsi par sa maturité musicale.”
    http://decibels-et-pixels.fr/
  • “Une découverte intrigante et délectable.”
    http://metal-academy.fr/
  • “Pour les amateurs de "name dropping", disons qu'il mérite largement d'apparaître dans un arbre généalogique où figurent Tom Waits, Jeffrey Lee Pierce, Howe Gelb, Nick Cave, Vinicio Capossela et pour "les" Français, Alain Bashung.”
    https://www.midilibre.fr/
  • “Une énergie sombre, des ondes à fleur de peau.”
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/
Notre Avis :
Dépouillé pour qu’il ne lui reste que l’essentiel, froid et inquiétant comme un matin sous la gelée, Le Skeleton Band fait son trou à la chignole, lentement et sans un effet superflu.
Son Blues claque comme un coup de trique (La chair et les os) à la manière d’un Tom Waits, même si d’autres noms (Bashung pour A Peine Souffle Repris) peuvent surgir ici ou là. Le Skeleton Band est toutefois capable de délaisser ses pères pour varier son jus (Holistic Howling) et nous achève en voix de tête et en rengaine (Perdu le rivage).
Même s’il peut sembler discret au paddock, “Aux Cavaliers Seules”, sobre et élégant, s'avère fortement magnétique. Susceptible d’être à l’arrivée, il rassure quant à la bonne santé du rock français.
On soulignera le rendu parfait du son et on conseillera l’écoute au casque.

Les Liens Utiles :

 

Chronique d’Album : DRUIDS OF THE GUE CHARETTE (Stoner Rock), Talking To The Moon (2020)

Le 30/06/2020

Groupe : Druids of the Gué Charette
Album : Talking To The Moon (2020)
Genre : Stoner Rock
Origine : Rennes

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Sur les sentiers du Rock depuis 2015, Druids Of The Gué Charette est un quintette composé de Reverend Drope (chant, thérémine), Grumpy K. Fuzzman (basse, choeurs), Vincenzo De La Rocha (claviers, percussions, chœurs), Little B. (guitare) et Rey “Animal” Revolt (batterie).
  • Le nom du groupe se réfère à un étang de la région rennaise. Révérend Drope expliquait dans une interview :
    C’est le genre d’endroits un peu secret, connu des seuls initiés, a tel point que ce point d’eau n’avait même pas d’existence légale jusqu’à l’an dernier. Cette dimension bucolique et sauvage, mystérieuse et ultra-localisée, collait parfaitement a ce que nous souhaitions faire, dans un esprit à la fois sincère et décalé.
    https://www.riskthedeath.fr/index.php/2020/06/18/interview-reverend-drope-de-druids-of-the-gue-charette/
  • Musicalement, les Druids précisent dans leur biographie qu’ils “se veulent les représentants d’un authentique je-m'en-foutisme rock'n'roll, dont même le nom est réfractaire a toute velléité marketing.”
  • En 2015, Druids Of The Gué Charette signe un premier EP (paru sous la forme d’une cassette audio) : “Deeps In The Woods”.
  • En 2017 ils partagent un split-album avec Electric Nettles : “Electric Duidism”.
Le split-album "Electric Druidism".
  • Le premier album des Druids Of The Gué Charette sort sous la forme d’un vinyle 33 tours en 2018. Il s’agit de “All The Darkness Looks Alive”.
  • En 2020, Druids Of The Gué Charette revient avec un nouvel opus...

“TALK TO THE MOON”

 

L’Album :
  • “The Curse” et “Talking To The Moon” font partie des titres choisis pour défendre l’album.
  • L'enregistrement et le mixage ont été réalisés à L'Abri 101 par Arthur Paichereau.  Loki Lockwood a assuré le mastering.

 

Les Critiques :
  • On ne décroche pas de ce disque. C’est plus fort que nous. Il nous faut notre dose, coûte que coûte.”
    https://litzic.fr/
  • “Un son massif et rugueux, une captation de l’auditeur à chacune des compos, et un groove druidique empreint d’humus auquel il est difficile de résister.”
    https://amongtheliving.fr/
  • “Une soupe miraculeuse dont on se délecte avec grand plaisir.”
    https://mad-breizh.com/
  • “A chaque piste le groupe parvient à se réinventer et à nous proposer un son de qualité.”
    https://www.emaginarock.fr/
  • “On aime donc se perdre dans les dédales soniques d’un album qui ne parle pas uniquement à la lune.”
    https://www.rockmadeinfrance.com
  • “Une recette riche en émotions, amenant vers des esprits cultes.”
    http://metal-academy.fr/

 

Notre Avis :
Une prod’ sèche, un son abrupt et épuré, des rythmes enlevés, un album taillé dans le vif.
Souvent énergique (Talking To The Moon / Bury Your Dead), parfois hypnotique (It’s Allright To Fail Sometimes / Fading Away) ou vindicatif (Parasite), “Talking To The Moon” emprunte au Stoner, au Punk, au Shoegaze, ou au Psyché leurs meilleurs ingrédients et vous invite à jouer les derviches tourneurs près de la falaise pour réveiller le Rocker qui sommeille en vous dans un ennui mou depuis les années 80.
Un très bon album de Rock, direct, bien foutu, qui sent bon la scène et la sueur.

 

Les Liens Utiles:

Chronique d’album : BAD WHISPERS (Heavy Metal), Burn Out (2020)

Le 29/06/2020

Groupe : Bad Whispers
Album : Burn Out (2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Vichy / Clermont-Ferrand

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Bad Whispers fait ses premiers balbutiements en 2012/2013 sous l’impulsion de Jonathan Courtinat (guitare) et de Loïc Pean (batterie). C’est toutefois en 2016 qu’il trouve sa forme actuelle, complétée par Ben Red Trigger (chant), Christophe Paput (guitare) et Guillaume Néel (basse).
  • Indiquant pratiquer un “Rock US”, Bad Whispers cite pour influences Alter Bridge, Creed, Iron Maiden, Metallica et Guns N' Roses.
  • Le logo “Bad Whispers” est signé Stan W Decker (Primal Fear, Jorn, Ross The Boss, ADX, etc, etc).
  • En 2017, le quintette sort un premier EP quatre titres, sobrement intitulé “Bad Whispers”. Il est défendu par le remarquable “Your Ride”.
  • En 2020, les Auvergnats reviennent avec un nouvel album : “Burn Out”.

 

L’Album :
  • “Burn Out” est un treize pistes pour une durée légèrement supérieure à une heure.
  • Les titres “Your Ride”, “Goodbye”, “Now And Here” et “Go Home Tonight” figuraient déjà sur l’EP “Bad Whispers”. Ils ont été, pour l’occasion, totalement réenregistrés.
  • L’album est représenté par le clip “Burn Out”.
  • Christophe Paput, (guitare) a pris en charge l’artwork. Le modèle est Amandine Victoria (instagram : @dinevictoria_model), tandis que les photographies sont d’Angie Mathé.
  • Jonathan Courtinat (Guitare) s’est occupé du mixage et du mastering.
  • Les cinq musiciens ont pris en compte la composition. Les textes sont de Ben Red Trigger et de Christophe Paput.
  • Les choeurs sont assurés par l’ensemble du groupe.

 

Notre Avis :
On l’avait noté dès l’EP : la première des forces de Bad Whispers, c’est le timbre et la puissance de Ben Red Trigger, dont la voix est exactement calibrée pour l’exercice du Heavy Metal.
Mais qu’est-ce qu’un bon chanteur quand il n’est pas servi par de bonnes compositions ? Heureusement le quintette auvergnat sait écrire. S’il l’avait prouvé dès le single “Your Ride”, réenregistré sur cet opus, il le confirme à maintes reprises sur ce nouvel album très Heavy (le triptyque Burn Out/Go Home Tonight/Burning Wings), démontrant un sens de la mélodie atteignant parfois le prix d’excellence (
Lost In Your Eyes).
Ces ingrédients font de “Burn Out” un premier album riche et crédible, aux envolées remarquables, d’une facture classique mais avec suffisamment d’originalité et de modernité pour n’être pas la copie de tel ou tel vénérable aïeul. Enfin, et c’est un bien meilleur argument que mes quelques lignes, je vous invite si ce n’est fait à écouter les deux clips regroupés dans cette publication : ils suffiront à vous convaincre que ce “
Burn Out” a toute sa place dans votre CDthèque  et que le Heavy a encore de beaux jours devant lui.

 

Les Liens Utiles :

Chronique d'album : EQUALS INFINITY (Metal Prog) Living Gods (2020)

Le 13/06/2020

Par Dam'Aël

Groupe : Equals Infinity
Album : Living Gods (2020)
Genre : Prog Moderne
Origine : Montpellier

Equals Infinity est un groupe de Montpellier au Rock Progressif mélodique et moderne influencé par le djent, le Math Rock saupoudré d'une technique évidente. Le combo constitué de Maxime au chant et à la guitare, Kévin à la guitare et aux chœurs, Benoît à la basse et à la batterie Alexis, vient de sortit son premier album "Living Gods" (15 mai), un onze titres d'environ cinquante-huit minutes d'une musique riche, inspirée, à l'atmosphère de dingue, où l'harmonie très pointue évolue avec des couleurs différentes tout au long de l'album et garantit une progression guitaristique remarquable. Le quartet n'hésite pas à fureter vers des horizons nouveaux pour toujours progresser et se lancer des challenges qu'il relève, non sans travail, mais avec succès, osant le cocktail détonant polyrythmie/vitesse. Leurs influences : Trivium, Animals, System, Monuments...

L’album

Equals

 

Leur musique est très écrite mais n’exclut pas certaines improvisations souvent en lien avec une influence artistique extérieure. Au niveau technique, la formation n’hésite pas à changer sa façon de travailler pour passer des caps et dépasser ses limites afin de réaliser les compositions déterminées théoriquement par certains logiciels comme guitarPro.
Chacun s’exerce à jouer les partitions et à les rendre les plus vivantes possibles, ce qui peut être un véritable challenge pour dépasser son cadre de référence technique. Les guitaristes se sont armés de guitares huit cordes dropées au mi qui correspond alors à la quatrième corde de la basse, elle-même une cinq cordes. Vous l’avez compris, on ne fait pas dans la simplicité chez Equals Infinity... Cet accordage particulier des guitares et de la basse permet de donner du corps aux compositions, de surcroît affiné par le mixage, et son côté plus lourd au final.
L’album “Living Gods” est un opus de Prog de qualité, varié voguant du mélodique au plus lourd avec plus ou moins de lyrics selon les morceaux. C’est Mathieu qui sévit au chant. Formé plus particulièrement au chant clair de par sa formation au Conservatoire et son activité en tant que choriste - la polyphonie, il connait donc - il a dû travailler énormément pour acquérir les techniques de screams.
 
“The Right Code” est un bon échantillon, un bon condensé de ce qu’est l’album. Il va droit au but, c’est le plus lyrique des titres de l’album “Living Gods”, avec un côté très mélodique.

 

“Coma” est une véritable bombe du début jusqu’à la fin, surtout pour la batterie qui ne décélère pas et qui en est presque le maître d’oeuvre de ce titre. Le solo de guitare est très recherché au niveau de sa construction sans démonstration délirante, toute en légèreté.
 
 
“Ricin” est un extrait à la lourdeur bien évidente, des blasts de batterie réguliers, des screams qui déménagent et des riffs de guitare qui s’amusent à faire vibrer ces huit cordres sans ménagement. Le refrain est épique et peut rappeler le Power Metal. Les paroles font référence à une sommité de l’aide inconditionnelle auprès de l’Homme, un grand humanitaire...


 

Je vous laisse le soin d’aller découvrir plus en détails cet album de très bonne facture, une très balle carte de visite pour ce combo originaire de Montpellier.
 
Equals2
 
A leur actif :
  • Le single ”COMA” (premier extrait de Livings Gods)
  • 1 EP “Research-Discovery-Deception”
  • 4 clips dont 2 covers réinterprétées (Paradis (cover), Purification
  • 1 single “Hills of Perdition”
Mixing : Maxime Gaze
Mastering : Bruno Varea of Upload Studio
Artwork : Rodolphe Lalle