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Chronique d'album : HARPOCRATE (Prog Metal) Harpocrate (2020)
Le 13/06/2020
Par Dam'Aël
Groupe : Harpocrate
Album : “Harpocrate” (mars 2020)
Genre : Progressif
Origine : Corse/Bouches-du-Rhône
Facebook :
https://www.facebook.com/HarpocrateOfficial/
Ecoutez l'album sur :
https://open.spotify.com/album/5NxJwQ
https://www.deezer.com/fr/album/13509
harpocrate.shop@gmail.com
Le 01/06/2020
Tandis que The Losts, dont il est le chanteur/guitariste, prépare son second album , nous sommes allés interroger YCG sur sa carrière et son travail. Voici son interview, réalisée par Ahasverus.
Bonjour YGC. Je te propose pour commencer un saut dans le passé. Premier souvenir musical qui se rattache à ton enfance ?
Salut Ahasverus ! Merci pour cette invitation ! Je ne sais pas s’il s’agit réellement de mon premier souvenir mais j’en ai un très fort et déjà formateur qui me vient tout de suite à l’esprit. Quand j’étais petit, chez mes parents, il y avait une chaîne Hi-Fi dans le salon. C’était le dernier cri : vinyle, double K7 et même lecteur CD ! Souvent, le dimanche matin, mes parents passaient un disque. Je nous revois dans ce salon, en famille, au rythme de la Folk (Malicorne, Tri Yann, etc), du classique (Haendel, Stravinsky…), et surtout du Rock 70’s : Jimi Hendrix, Pink Floyd, Genesis… je pense y avoir trouvé une sensibilité assez tôt et je remercie mes parents pour cela ! Bon, bien sûr, j’avais aussi mes cassettes de chansons pour enfants… c’était un peu moins Rock’n’Roll !
Mon frère (DGC, Guitare/Clavier/Choeurs/Design dans The Losts) et son groupe de l’époque ! J’étais déjà fan de son jeu mais il aura fallu des années avant qu’on envisage de faire de la musique ensemble. Après cela, ça a été Paradise Lost à Lille. J’avais quinze ans, j’étais déjà âgé !
J’ai commencé le cor d’harmonie à sept ou huit ans. J’en ai fait pendant trois ans. Maintenant je me dis qu’il s’agissait peut-être de mon premier contact avec le Metal... Le cor, c’est brutal comme instrument ! Et puis DGC s’est mis à la guitare dans la chambre d’à côté. J’ai assez vite remarqué que c’était plus cool !
Ah la mandoline, c’est la finesse ! J’aime sa particularité : le son cristallin qu’elle dégage, la précaution avec laquelle il faut la pratiquer, le symbole qu’elle représente aussi... Et puis c’est un instrument qui a une personnalité assez timide mais marquée, qu’on retrouve autant dans les symphonies de Mahler, de Prokofiev, que les concerti de Vivaldi, le bluegrass, la folk ou encore la musique de John Paul Jones (Led Zeppelin). J’en ai deux modèles, une tchèque acoustique et une Fender électroacoustique, celle avec laquelle j’ai enregistré «Lema Sabachthani» sur «... Of Shades & Deadlands». L’idée était d’apporter une approche différente dans un morceau de Metal et d’utiliser l’instrument dans un contexte autre que celui dans lequel on a l’habitude de l’entendre. Il y aura peut-être une autre surprise dans le prochain album !
Je me vois bien hurler du Megadeth, du Dio, du Angra dans ma chambre d’ado, mais ça me paraît un peu flou... J’avais déjà entrepris de faire quelques backings avec le groupe dans lequel j’étais guitariste, mais j’ai véritablement décidé de prendre les devants de manière tardive vers 2006, en montant Frugins, un duo de Classic Rock/Blues sur Amiens. Cependant mon premier acte public derrière un micro s’est fait quand j’ai dit «oui» à ma merveilleuse épouse ! Nous avions monté un groupe pour l’occasion en interprétant du Kiss, du Dio, du M, du Placebo, et même du Starmania !
Le premier véritable groupe avec lequel j’ai joué s’appelait Bah-Rock (notez le formidable jeu de mots, on n’avait pas peur !). C’était vers 1999. Je tenais le poste de guitariste et nous pratiquions une sorte de Heavy symphonique instrumental pas très net... il n’y avait rien de bien carré mais on était assez contents de nos compos ! On y trouvait déjà GGV (ex-The Losts), mais aux claviers. Le groupe a vite évolué en Elixir avec l’arrivée de JCR (The Losts) à la batterie. GGV s’est mis à la basse et nous avions une chanteuse lyrique. On reprenait notamment « Cult Of The Shadow » de Therion.
J’ai une poignée de chansons enregistrées et de captures live de mes précédents groupes (Elixir, Nexus Polaris, Frugins, NP Project) mais tout ça est resté à l’état de démos. The Losts marque effectivement mes premières apparitions officielles sur disque.
Je le réécoute avec plaisir, j’aime effectivement cet éclectisme qu’on a su y mettre. Il y a des choses qu’on ne referait pas de la même manière, c’est d’ailleurs ce qu’il se passe avec le nouveau disque, on a pas mal appris depuis… Mais «… Of Shades» est le témoignage d’une époque et on y avait mis beaucoup de cœur. Il a permis d’affirmer une identité qui transparaissait nettement moins sur «No God, No Devil». Nous voulions cet album old-school, assez live dans son rendu. Je pense qu’on y est arrivé. Le prochain sera davantage travaillé sur le plan du son.
On ne pensait pas être confronté à ça, simplement car on ne se voyait pas faire les choses autrement qu’à quatre. La stabilité du line-up était quelque chose d’important pour nous et nous nous connaissons tous depuis très longtemps. Mais il faut savoir accepter les chemins que chacun souhaite emprunter. Bien sûr, le confinement n’a pas facilité les choses mais nous avons fait des auditions vidéo et nous avons trouvé notre perle rare en la personne de PPG, excellent et versatile bassiste que nous avons présenté il y a peu sur les réseaux. Nous espérons maintenant pouvoir vite fouler les planches en sa compagnie !
Entre le changement de line-up et la période de confinement, les choses ont été un peu ralenties. Mais ça y est, nous lançons le mixage et je sens bien les choses. Mais nous ne l’aurons pas avant l’automne, je pense, car nous voulons prendre le temps de préparer sa sortie. Nous sommes très satisfaits des titres qui le composent, des arrangements travaillés. Il a des facettes plus Thrash et d’autres plus Doom que le précédent album mais toujours cette identité Dark/Heavy. L’artwork est également en cours et, si nous adorons le travail que Stan W. Decker avait réalisé pour « ... Of Shades & Deadlands », le style sera très différent ici. Nous avons hâte de révéler ses secrets et surprises au fur et à mesure.
Merci une fois encore pour la référence. Si je ne cite pas Rob dans mes influences principales, il fait tout de même partie de ma construction musicale ; il est tout simplement incontournable pour tout métalleux qui se respecte. Après, sans prétendre me hisser à sa hauteur, je comprends le rapprochement car j’use de techniques proches. Tu cites Angra, et là on touche au divin : Andre Matos ! Même si ça ne se ressent pas car je n’ai pas son timbre, ni son approche, il reste mon influence majeure. A ses côtés, on trouve dans mes héros : Dave Mustaine, Snowy Shaw, Blaze Bayley, King Diamond, Ozzy, David DeFeis, Fernando Ribeiro... J’allais oublier une grosse influence : Tilo Wolff de Lacrimosa ! J’aime les voix un peu particulières, qui ont une personnalité. Côté guitare, je reste un inconditionnel de Mustaine toujours, Yngwie Malmsteen, Michael Schenker, Jon Schaffer...
Quand je me suis véritablement lancé dans le chant, j’avais quelques problèmes de placement de la voix. J’ai donc pris des cours de chant lyrique avec un professeur baryton de l’Opéra de Lille. De mon côté, j’essayais de lui faire découvrir du Dio, mais malgré le nom, ce n’était pas assez italien pour lui ! J’ai également fait un peu d’orthophonie pour le travail du larynx. De ce fait, j’ai quelques exercices de souffle et de placement du timbre, que je réutilise surtout avant les moments d’endurance (concerts et studio).
Et bien, comme dit juste avant, un peu de chant lyrique, mais aussi du Rock, de la chanson française. Mais je n’éprouve jamais autant de sensations fortes que lorsque je pousse vraiment la voix !
Merci d’ailleurs pour ton retour sur ce petit travail de confinement !
Je voulais me frotter à une cover sur la période. J’ai assez vite pensé à Ozzy car c’est un registre assez évident pour moi mais je ne voulais pas enregistrer un grand classique. Son dernier album, bien que controversé chez les fans, m’a beaucoup séduit. J’y ai trouvé une expression testamentaire et rédemptrice touchante. Mes filles aiment fredonner régulièrement «Under The Graveyard»... J’aime la force émotionnelle qu’il dégage. Alors, il n’y avait pas besoin de réfléchir plus loin !
Oui, bien sûr ! J’avais quatorze ans et quelques mois de guitare dans les doigts. J’étais super triste parce que mon rat était mort, alors j’ai composé «Death Is Liberation».... On n’en fait plus des titres comme ça ! C’était un morceau sur deux cordes. J’ai encore la partition griffonnée au crayon de bois quelque part.... un collector !
Franchement pas mal ! Je me suis remis un peu au dessin. J’ai travaillé des morceaux de Schenker ou Malmsteen à la guitare. J’ai mis en ordre des idées pour Sons of the Migrator, un futur projet avec mon ami Gio Smet (Giotopia). La vidéo d’Ozzy m’a permis d’approfondir ma formation sur le travail de studio. J’ai composé un peu de funk avec mes filles, l’une au piano, l’autre derrière la boîte à rythmes. Elles ont fait des chorégraphies pendant que j’interprétais du Therion ! Et puis, on a eu pas mal de travail avec The Losts, entre le traitement des batteries et la préparation des titres pour le mixage.
Une chanson, je ne sais pas mais je peux dire que j’adore le dernier Malmsteen, oui je l’avoue, et j’écoute souvent l’album de Chris Cornell réalisé par... Timbaland… Pardon !
Sinon, je ne sais pas si ça rentre dans cette rubrique mais j’aime HIM, je ne m’en vante pas souvent même si j’ai un «Heartagram» en tatouage !
Peut-être me relancerai-je dans une petite cover. Gio a également annoncé la préparation d'un troisième album de Giotopia, dans lequel je garderai le rôle de Magus. Mais sinon : The Losts, The Losts, et toujours The Losts. Toute mon attention, et celle de mes co-Egarés, est focalisée sur le nouvel album pour qu’on puisse revenir avec un produit à la hauteur de nos attentes... et des vôtres !
YCG est Magus the Forest Walker dans le futur volume de la sage Giotopia.
Un grand merci à toi, Ahasverus, pour ton soutien à la scène underground et l’intérêt que tu y portes ! Bon courage pour la suite !
The Losts sur Facebook :
https://www.facebook.com/The-Losts-113419878722814/
The Losts sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/2ttV8ekbikQ2cQXj0YD4sl
The Losts sur Bandcamp :
http://thelosts.bandcamp.com/releases
Chronique d’album : LOKI LONESTAR (Techno Metal), Show No Mercy (05/2020)
Le 01/06/2020
Groupe : Loki Lonestar
Album : Show No Mercy (05/2020)
Genre : Techno / Metal
Origine : Île de la Réunion
Par Ahasverus
Le Groupe :
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Loki Lonestar est un chanteur performeur (et parfois acteur) polymorphe engagé dans de multiples projets.
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On le connait notamment pour le festif “Le Voyage” (2015), album du groupe Tricksterland dont certains titres, tels Sex, Drugs & Fame, ou encore Uzi Dance, sont des incontournables de la setlist du performeur réunionnais.
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Loki Lonestar est également présent sur des projets aussi divers que l’avant-gardiste Nutcase, le désopilant The Screwdrivers, l’acoustique Lady La Fée, le tribal HeYs, ou le technoïde Micropoint.
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En 2018 Loki Lonestar sort son premier album solo, “(Un)official Feat”. Il se compose de neuf cover du répertoire de Nine Inch Nails, David Bowie ou Madonna, mais également de sa propre carrière (Micropoint).
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Côté clip, (Un)official Feat est illustré par l’étrange “Frozen”, où il partage le champ avec la talentueuse Julie Denn, du trio vocal Les Harpies, ou Chiennes de Zeus.
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En 2020, Loki Lonestar revient en solo avec un second album, garni cette fois de compositions originales (et d’une cover) :
L’Album :
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“Show No Mercy” est un album de neuf pistes d’une durée de quarante minutes.
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Il se compose de huit compositions et d’une reprise du titre “Hot Ride” de Prodigy.
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Il convient également de préciser que le titre “D-Day”, qui clôture l’album, est tiré du répertoire de Tricksterland, combo dans lequel évoluait Loki Lonestar jusqu’à sa dissolution.
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Romain Vincente (batterie), Les Harpies ou Chiennes de Zeus (trio vocal), Dico Bliss (guitariste, Nutcase), Kloahk (ex-guitariste de Tricksterland), Mastermind (performeur), Clem X (bassiste de Shaârghot), Radium (Micropoint) et Dan Mud (percussionniste) sont impliqués dans cet album, de la création à la finalisation.
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L’humoriste Didier Super, Emmanuelle Monnet, alias Manu (l’ex-frontwoman de Dolly), et Sodoma Gomora, un groupe de Rap tchèque, sont au menu des pistes 1, 2 et 4 de “Show No Mercy”.
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Le refrain de “We Are The Future” peut rappeler celui du “Sex, Drugs & Fame”, titre de l’album “Le Voyage”, de Tricksterland, groupe par lequel est passé Loki Lonestar.
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“Show No Mercy” fait l’objet d’une sortie en édition vinyle limitée à 200 exemplaires sur le site https://lokilonestar.bandcamp.com/.
Les Critiques :
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“On entre dans Show no Mercy comme dans une transe au fur et à mesure que les hits en puissance se succèdent.”
https://www.verdammnis.com/reviews/loki-lonestar-show-no-mercy -
“Trois singles sont tirés de l’album, ça n’étonnera personne car tout, en l’occurrence, est au dessus du lot.”
https://www.muzzart.fr/20191213_23586_loki-lonestar-show-no-mercy-13-mars-2020-atypeek-music-x-ray-prod-yearning-music/
Notre Avis :
Au final, Loki Lonestar réussit, avec “Show No Mercy”, à canaliser son énergie et à rassembler son potentiel pour nous servir un album de Techno Metal pro, festif et équilibré. “Show No Mercy” nous semble même le meilleur opus de sa carrière parfois trop éparpillée. Il ne prend plus le risque de nous égarer en route, nous conduisant joyeusement à la manière du joueur de flûte de Hamelin.
Show No Mercy l’album de la maturité ? S’agissant de Loki Lonestar, on n’ira pas jusque là, mais on valide, et on recommande !
Les Infos Utiles :
Show No Mercy sur Spotify : https://open.spotify.com/album/19bNE5zMFFM2sdWYa1VuA8
BUTCHO VUKOVIC (Last Temptation) - L'interview
Le 30/05/2020
Interview/chronique réalisée par Dam'Aël
Le groupe
Le projet a longtemps traîné, d’abord en raison des plannings hyper chargés de chacun et, élément important, Bob Daisley tenait absolument à intégrer un chanteur inattendu, jeune et frais.
Peter avait entre-temps fait la connaissance de Butcho Vukovic. Et là, bingo ! L’idée de faire appel à lui est devenue une évidence.
Après divers échanges d’enregistrements comme démonstration de la qualité vocale de ce jeune français auprès de Bob, la réaction ne s’est pas faite attendre. Bob Daisley dit à Peter : « Voilà, c’est Ozzy qui chante juste ! », « C’est Ozzy, avec un timbre juste. ». L’affaire est pliée, le chanteur désigné comme frontman pour Last Temptation est un deuxième français (en effet Peter Scheithauer est originaire de Strasbourg même s’il a vécu un certain nombre d’années en Californie).
Leur premier album “Last temptation” est un éponyme de onze titres d’à peine soixante minutes à la couleur du bon Hard Rock Old School des années quatre-vingt. A noter que cet album sorti le 27 septembre 2019 fera l’objet d’une chronique d’ici quelques semaines sur Ahasverus-Métaux en tous genres, et que le groupe a eu la joie de faire tourner quelques titres sur la Mainstage 1 du Hellfest en juin dernier accompagné sur scène par deux membres de Metal Church, Stet Howland (batterie) et Steve Unger - Metal Church (basse) qui complètent le line-up en live, et Rudy Sarzo (Quiet Riot) et James Lomenzo (Slash) .
Butcho Vukovic
L’interview de Butcho
Butcho Vukovic : Et bien je me souviens de quantité de chansons que j’aimais vraiment. Quand j’étais petit c’était “Dance Little Sister” des Rolling Stones, l’album “Forever and Ever” de Demis Roussos, “Dance the Kung Fu” de Carl Douglas. Puis à l’adolescence, j’étais plutôt orienté vers la Soul et la Funk, y compris le Rap avec Grandmaster Flash et Sugarhill Gang. Donc assez éclectique... Quant à mon véritable coup de coeur Hard Rock, c’était en 1985 avec le premier album de Bon Jovi “Runaway”. Ca été une véritable révélation pour moi et depuis ce jour-là, c’est exactement le style qui m’emporte et que j’ai décidé plus tard de faire. Rien d’autre !
Premier album acheté ?
Def Leppard, “Pyromania”, je l’ai écouté jusqu’à l’usure complète !
Et la suite logique, le premier concert que tu t’es offert ou que l’on t’a offert ?
Je m’en souviens très bien, c’était le 5 mai 1986, Dio au Zénith, avec en première partie Keel. J’ai pris une claque! Monumentale ! Dio sera pour moi quelque chose de très fort.
Quelle était ton occupation à l’époque où tu as pris conscience que le chant faisait partie intégrante de ta vie ?
Etonnamment, je n’ai jamais rêvé d’être chanteur... Après ma grande découverte du Hard Rock, je voulais devenir guitariste. Hélas, je n’étais pas bon du tout, et du coup je me suis mis au chant. Les autres instruments ne m’intéressaient pas... Mes occupations étaient celles des jeunes qui écoutaient de la musique entre potes, jouaient au jeux et composaient avec les membres de mes premiers groupes...
Que t’inspire "guitare" ? Georges Lynch? La pâte à tartiner ? (si si !) :
La guitare est un instrument qui me transporte... J’adore le son de cet instrument, je suis vraiment fan. Quand de surcroît un solo me parle, c’est un véritable voyage...
C’est pour cela que lors des concerts auxquels j’assiste, je tiens à entendre en live ce solo ou ces soli qui m’ont embarqué dans l’album, et quand le guitariste part dans du free style, malheureusement je suis toujours déçu car c’est celui-ci et pas un autre que je suis venu voir en live, avec la magie du live en plus, rien d’autre ! Alors on va me dire “oui c’est cool le free style...blablabla...”, ben non! C’est pas bien ! En tout cas pas pour moi ! (Rires) Si j’aime le morceau sur l’album, c’est celui que je veux entendre en live, je n’ai pas envie d’un solo que j’estime moins bien... Hélas Georges Lynch ne fait que du free style en live... je suis toujours déçu... Bordel Georges apprends tes soli ! (Rires)
La pâte à tartiner ? ça fait grossir (Rires) ( note de Dam'Aël : je vous garantis que la question est loin d’être anodine. Mais Butcho préfère garder amoureusement sa recette... D'enfer ! paraît-il...)
Petite incursion dans tes expériences musicales personnelles en groupe : Watcha, Rednekk Rampage, Showtime, Pleasure Addiction, Yann Armellino, Hellectrokuters...
C’est vrai, depuis WATCHA, j’ai fait un certain nombre d’albums dans un style que j’adore, le Hard-Rock Old School. C’est un style qui pour moi allie la mélodie et la technique, j’adore les refrains que tout le monde peut chanter...
L’histoire est trop longue à expliquer mais en résumé, il y a environ dix ans, Hellectrokuters a été contacté par un grand manager allemand qui a adoré ce que le groupe jouait, plutôt positif ! Cependant, il m’a trouvé trop vieux pour pouvoir développer le groupe dans ces conditions. J’ai alors dû quitter la formation pour quelques temps... Et c’est à ce moment que Peter m’a contacté pour le projet musical Last Temptation que j’ai d’abord refusé. Et à force de revenir, insistant, vers moi j’ai dit pourquoi pas !
Au début, j’ai cru à un canular. A l’annonce du projet avec des grands noms du Hard Rock, je n’ai absolument pas cru à la chose, mais au fil des jours j’ai vu que c’était une proposition sérieuse. Et là, j’ai été véritablement envahi d’une émotion quand j’ai pris conscience que je serais le lead vocal sur cet album avec notamment le batteur Vinnie Appice, qui était à l’époque celui du groupe Dio, qui a donc été le premier concert auquel j’ai assisté.
Forcément, cela fait énormément plaisir venant d’artistes que tu écoutes régulièrement. Je suis encore sur le c** car ce sont des légendes, et moi, le petit Français qui sort de nulle part.... Waouuuuu !!!
Alors ça, il faut le demander au public qui était présent ! Peter et moi avons composé totalement l’album. Le planning des guests n’est pas toujours compatible avec celui de nos concerts...
Je pense que nous avons fait ce que nous aimons faire sans nous poser de questions. On voulait que ça sonne. On n’a rien inventé, c’est sûr, mais on le fait avec un immense plaisir, et ça se voit en live.
Là aussi, on ne se pose pas tant de questions : on choisit nos titres selon nos goûts et parfois avec le rythme. Je pense que les médias se posent plus de questions que nous. (Rires)
Nous sommes en mai et nous avons bien évidemment, comme la totalité des groupes, vu nos concerts annulés. Mais pendant cette période, nous n’avons pas chômé ! Nous avons bossé sur le second album avec plus de trente titres... pour finir par en sélectionner quatorze. Tout est prêt de façon à repartir encore plus fort et encore... avec des invités surprises ! Vous allez bientôt entendre parler de ce second album, mais aujourd’hui je ne peux pas vous en dire plus...
https://www.facebook.com/rampagerocks/
https://www.facebook.com/HELLECTROKUTERS-127294180699870/
https://www.facebook.com/Pleasure-Addiction-141565409229167/
https://www.facebook.com/showtime.hardrocktribute/
https://www.facebook.com/Yann-Armellino-El-Butcho-165360693890783/
Last Temptation https://open.spotify.com/artist/4kVoRjlZMqQc8c0oTPfQPr
Reddnek Rampage https://open.spotify.com/artist/63h8Eyo3GH5FrE24XDyUcY
HELLECTROKUTERS https://open.spotify.com/album/0oD0PvJztRULoOnneHLeWp
Pleasure Addiction https://open.spotify.com/artist/51YUofJUntKtvL4Vc1eorR
Chronique d'album : NEW FAVOURITE (Néo-90's), New Favourite (2020)
Le 27/05/2020
Album : New Favourite (EP - 2020)
Genre : Neo-90's
Origine : Ouest de la France
Par Ahasverus
Le Groupe :
- New Favourite est un trio composé d’Alex (Guitare, chant), Aurélien (Chant lead, batterie) et de Pierre (Basse, chant).
- L’idée du groupe est née au Hardcore Café d’Ostrava, en République Tchèque, où Alex et Aurélien, amis de longue date, se sont retrouvés alors qu’ils étaient en tournée avec leurs formations respectives.
- New Favourite qualifie sa musique de Lowtuned Rock et la définit ainsi :
“On joue un rock lourd, influencé par nos racines hardcore, punk ou stoner et par le rock classique ou la pop qu’on aime aussi écouter et chanter.”
https://www.emaginarock.fr/2020/interviews/entretien-avec-alex-chanteur-et-guitariste-de-new-favourite/ - New Favourite revendique pour influences aussi bien John Lee Hooker que Rage Against the Machine, Foo Fighters ou Torche . Il cite également le jazz, l’électro, le mathrock ou le sludge.
- Ses musiciens ont traversé diverses formations de Hardcore.
- New Favourite retournera en studio dès l’été 2020.
L’EP :
- “New Favourite” est un cinq titres pour une durée d’environ dix-huit minutes.
- Il n’existe qu’en version dématérialisée (voir les liens en fin de publication)
- A propos de l’artwork, Alex explique :
“L’idée derrière la pochette était d’aller à l’inverse de ce qu’on a pu faire dans nos précédents groupes. Dans le Hardcore ou dans le Metal on est souvent sur des visuels sombres, négatifs, durs ou très travaillés, j’ai donc choisi de prendre le contre-pied et de dire aux gens “ce que tu vas entendre ce n’est pas ce que tu attends de nous”, comme on le fait en utilisant la couleur rose régulièrement. Et d’une certaine manière de faire un clin d’oeil au pop art façon Warhol, aux pochettes des années 70 ou 90 aussi. D’ailleurs les couleurs choisies sont des rappels d’albums qui m’ont marqué lors de l’écriture de l’EP : le Blue Album de Weezer, le jaune de Chocolat de Roméo Elvis, etc. Et ces différentes couleurs montrent aussi les différentes personnalités des morceaux. Je trouve qu’actuellement toutes les chansons d’un album ont tendance à se ressembler, tant dans la production que dans l’écriture, et j’aimais quand, dans les années 90, tu trouvais sur un album des chansons radicalement différentes et tout le monde s’en foutait !”
https://www.emaginarock.fr/2020/interviews/entretien-avec-alex-chanteur-et-guitariste-de-new-favourite/
- Sur son jeu de guitare, Alex explique :
“Je suis accordé comme si j’avais une basse. C’est à peu près l’idée. Cela veut dire que ma première corde est l’octave de la seconde. C’est un accordage un peu particulier que l’on peut retrouver dans certains groupes de Stoner. A l’origine c’était pour compenser le fait qu’il n’y avait pas de bassiste, lorsque l’on a composé les premiers morceaux avec Aurélien. Ensuite j’utilise en permanence un octaver qui double ma note inférieure. Je suis donc accordé très bas et à l’inverse, Pierre à la basse, a un son beaucoup plus médium, pour compenser cette différence dans le spectre sonore.”
(https://rockmetalmag.fr/interview-new-favourite-jeudi-02-avril/) - Tape Worms est le premier clip proposé par le groupe. Alex en racontait la genèse ainsi :
“L’histoire de Tape Worms est partie d’une bêtise. Je parlais avec ma petite cousine qui avait à peine dix-huit ans en lui expliquant que pour avoir Internet à l’époque il fallait un Modem et que l’on n’avait que vingt heures de connexion par mois . Et bien sur elle trouvait ça hallucinant et me disait : « C’est pas possible, c’est une blague ! » Et là, j’ai vraiment pris un coup de vieux. Cette chanson, c’est un petit peu la blague de se dire que l’on est toujours le con d’une génération qui vient après nous.”
(https://rockmetalmag.fr/interview-new-favourite-jeudi-02-avril/)
- L’EP a fait l’objet d’une belle couverture médiatique dans les webzines spécialisés. Je vous en propose des morceaux choisis :
Les Critiques :
- “Un EP catchy et brut qui vous laissera forcément un goût de trop peu.”
https://amongtheliving.fr/chronique-album/new-favourite-new-favourite-ep/ - “Un premier EP cinq titres qui dépote à bloc.”
https://www.tranzistor.org/new-favourite/ - “L’accent « très mimétiquement américain mais très crédible » fait vraiment illusion, on s’y croirait de bout en bout tellement la diction et le phrasé sont appliqués et convaincants.”
https://www.coreandco.fr/chroniques/new-favourite-new-favorite-7771.html - “Cinq morceaux de bonne facture, bien structurés, quelques riffs bien rock, un son plutôt épais pour un trio et un chanteur à la voix plaisante plaçant quelques refrains qui se retiennent bien.”
https://www.auxportesdumetal.com/reviews/NewFavourite/newfavourite-newfavourite.html - “Des titres efficaces, carrés et sans fioriture et dont le flot d’énergie se communique admirablement.”
https://musicwaves.fr/frmReview.aspx?ID=18871&REF=NEW-FAVOURITE_New-Favourite - “Une petite bombe, un pur bonheur.”
http://www.french-metal.com/chroniques/newfavourite.html - “Ca défouraille à t’en nettoyer le conduit auditif !”
https://theunchained.net/2020/04/10/new-favourite-new-favourite-ep/ - “Un résultat ayant tout d’une collection d’hymnes à la chaleur et à la frénésie.”
https://www.punktum.fr/new-favourite - “Une pure giclée d’énergie, un rock instinctif et communicatif.”
https://pozzo-live.com/reviews/new-favourite-new-favourite
Notre Avis :
Pour “New Favourite”, elles s’accordent toutes sur ses grandes qualités. C’est justice ! Tout est rondement mené dans cette galette acidulée : le chant, les choeurs (ceux de Neons rappellent ceux de “Games Without Frontiers” d’un Peter Gabriel), les guitares, la promo...
Musicalement, le groupe propose un Rock énergique, cette énergie qui caractérisait des formations comme Blink 182 ou The Offspring dans les années quatre-vingt-dix.
Mélangeant allègrement le côté festif de la Pop aux guitares énervées du Punk Rock, le ton des New Favourite sait aussi s’alourdir et rappeler le Grunge d’un Pearl Jam (Holy Eyes). Ses qualités de composition et d’interprétation s’alliant à l’expérience et aux moyens, on aboutit à un niveau rarement atteint par un premier opus. New Favourite est un EP exemplaire, exactement ce qu’il faut faire et encourager à faire.
Côté auditeur, l’amateur du son 90’s pourra sans difficulté le placer dans sa collection de classiques. Très professionnel, il est fait de la même étoffe.
Les Liens Utiles :
https://www.facebook.com/thisisyournewfavouriteband/
https://open.spotify.com/artist/7ijosT6UoUpQskf6OqtTPV
https://backl.ink/128510452?fbclid=IwAR0etEgdczMHHas86NXyrP6_V6rfQF75tCxp8ciDJMJR_FpwuPshnYTo3kY
Chronique d'album : CERNUNNOS (Rock), "EP Project" (2020)
Le 26/05/2020
Album : EP Project (EP - 05/2020)
Genre : Rock / Metal
Origine : Marseille
Le Groupe :
Le quatuor a sorti début mai 2020, en pleine période de confinement, un six titres dématérialisé intitulé “EP Project”. Il s’agit de sa toute première production.
C’est de cet EP dont nous allons vous parler...
L’EP :
- “EP Project” compte six morceaux pour environ trente minutes.
- Cernunnos le décrit ainsi sur sa page Bandcamp :
“Un EP fait maison et à la maison en période de confinement ! Avec des moyens certes très limités, mais beaucoup d'envie !” - Il se veut un avant-goût du futur album (qui s’inscrira vraisemblablement à l’horizon 2021) plutôt qu’un véritable EP.
- Le morceau le plus court ne descend sous la barre des quatre minutes que pour quelques secondes (3:57)
- A l’exception du titre “HIM”, initié par Kami, les compositions sont essentiellement signées par Sylvain, compositeur de la structure des morceaux qui sont finalisés par le groupe.
- Les soli de guitare réalisés par Kami sur les pistes “Breaking” et “Now I Know” sont des improvisations réalisées en une prise.
Notre Avis :
Nous étions curieux de savoir vers quels territoires Kami allait diriger ses activités musicales après son départ de Bad Tripes. C’est donc à la guitare qu’elle nous rassure de belle manière dans un projet rock assez ouvert : Cernunnos.
Parfois rugueux comme un vieux Frank Black (Sweet Crazy, Cockroach), parfois teinté de Soul (HIM, Cockroach) ou épique (le très beau Breaking), Cernunnos envoie ce “pré-album” comme une carte de visite “in your face” pour montrer les belles choses dont il est capable.
Si le son de l’opus, enregistré avec les moyens du bord pendant le confinement, mérite d’être revisité, les qualités de composition sont là. “EP Project” est donc la clé de voute d’un nouveau venu sur la scène Rock hexagonale, qui se positionne dans les starting-blocks avec l’impatience d’en découdre. A suivre avec intérêt.
Les Liens :Cernunnos sur Facebook :
https://www.facebook.com/cernunnosband/
Cernunnos sur Bandcamp :
https://cernunnos13.bandcamp.com/
Chronique d’Album : HEVIUS (Heavy Mélodique), Millénaire (2020)
Le 04/05/2020
Groupe : Hevius
Album : Millénaire (2020)
Genre : Heavy Mélodique
Origine : Île de France
Le Groupe :
- Hevius est une formation de Heavy Metal Mélodique originaire de Seine-Et-Marne. Formée en 1995, son chant est en français.
- A propos de son patronyme, le groupe expliquait dans une interview :
“ Il y a bien longtemps on a voulu créer un site pour commencer à se faire connaître alors que nous jouions encore des choses assez différentes, pas forcement que du Metal ; nous n’avions alors pas de nom et on a essayé des trucs simple comme «Metal» ou «Heavy» ou « Metal Nous» ou «Heavy Nous». Tout ça était déjà pris, alors on a essayé «Heavy Us», et ça n’existait pas encore. Puis on a trouvé la consonance sympa. Du coup, on a contracté, et ça a donné ce que ça a donné...”
http://lapartdombre.free.fr/inti%20hevius.htm - En 2005, le groupe sort “Derrière la Lumière”, son premier album, une autoproduction qui reçoit un accueil bienveillant des critiques. Hevius recrute pour l’occasion au chant lead David Dias. Il soulage momentanément de cette tâche le guitariste Julien Ferrier.
- Julien Ferrier reprend ensuite son poste de chanteur/guistariste. Le line-up actuel est complété par son frère Alexandre Ferrier (batterie), Ugo Verzeletti (basse), Olivier Louis-Servais (guitare) et Florian Altairac (claviers).
- En 2020 Hevius présente son deuxième album...
“MILLENAIRE”
L’Album :
- “Millénaire est un album de treize pistes d’une durée d’une heure et cinq minutes.
- Les onze premières pistes sont de nouvelles compositions. Elles se complètent de deux reprises. La première est une cover métallisée du titre “Vice et versa”, de l’album “Les étonnifiants” (1992) du trio comique français Les Inconnus. La dernière piste est un titre réenregistré qui figurait déjà sur le premier album, “Nous sommes des rois”.
- “Millenium” est disponible chez Season of Mist.
Les Critiques :
- D’un point de vue instrumental, rien à dire. Ils maîtrisent la technique.
https://www.wearerockmetal.fr/2020/04/10/chronique-warm-hevius-millenaire/ - Pour une fois qu’un groupe français sort des sentiers battus, il faut sauter sur l’occasion !
https://hardrock80fr.wordpress.com/2020/04/03/hevius-millenaire-2020/ - Le travail accompli et le sérieux de l’entreprise forcent le respect.
https://metalchroniques.fr/wp3/2020/46321/ - Les fans d’un Power Metal de tradition y trouveront largement leur compte.
http://www.metalnews.fr/chroniques/millenaire - Hevius c’est du solide qui a vraiment travaillé ses compositions et sa production.
http://metal-integral.com/fr/chroniques/7296/hevius/chronique-millenaire.html - L’album est épique, vous emportant dans une course effrénée.
https://amongtheliving.fr/chronique-album/hevius-millenaire/
Notre Avis :
Ce qui surprend invariablement, c’est l’arrivée du chant : une voix taillée pour le Punk et le Rock énervé plutôt que pour du Heavy Mélodique. Elle aurait pu être rédhibitoire à notre oreille formatée, elle devient pourtant un atout qui retient notre attention et la distingue des stéréotypes. Malgré un travail remarquable, Hevius, refusant de se prendre tout à fait au sérieux, désamorce la distance à petites doses humoristiques en optant pour une reprise incongrue des Inconnus ou en essaimant leur site de photographies ou de jeux de mots décalés. Ils ne parviennent pas pour autant à nous tromper : cavalcades de guitares, lignes mélodiques d’orfèvrerie, compositions brillamment travaillées, ce “Millénaire” atteint une musicalité et une originalité qui lui donnent une place à part dans le paysage Heavy Mélodique français. Hevius est capable de vous séduire. Soyez curieux, allez les écouter.
Les Liens Utiles :
- HEVIUS est sur Facebook :
https://www.facebook.com/Hevius/ - HEVIUS est sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/1CNKAlYXCmgRMjGHZAz4DU - Toute leur actualité/merchandising avec l’humour en plus sur :
http://www.hevius.com/
Chronique d'album : SHARX (Hard/Heavy), Sharx (EP - 2020)
Le 24/04/2020
Je reprends. Mais l'histoire qui nous intéresse aujourd'hui, c'est celle qui débute fin 2017 à Haubourdin (à 5 km au nord-ouest de Lille), née de la rencontre entre Alex (Alexis Ponchel ) et Léonard (Léonard Cakolli) ; le premier est bassiste et le second est batteur de passion, mais à l'époque il campe derrière une guitare en compagnie d'une chanteuse. Alors Ahas. tu vois où je veux en venir...
à la guitare solo, Lucas Srsen (Lucas Srsen)
Victor Taine à la guitare rythmique (Victor Taine)
(Liam Geenens)
entrée en matière avec une guitare très en retrait et en mono qui, en fait, se fait désirer ; la batterie de Léo ne tarde pas à ouvrir le bal avec panache, et les guitares explosives viennent regagner le premier plan tel un "blizzard tropical" (oui le climat est perturbé, on le sait tous) pour mettre la patate dans ce titre super bien ciselé ; une construction mathématique , un jeu carré et un tempo qui décoiffe sa m***.