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Chronique d’album : ANIMALIZE (Heavy Metal) Tapes From The Crypt (EP - 2020)
Le 24/04/2020
Album : Tapes From The Crypt (EP - 2020)
Genre : Heavy Metal
Origine : Lyon
Le Groupe :
- Animalize est une formation de Heavy Metal originaire de Lyon. Le projet naît vraisemblablement autour de 2013.
- A ce jour, Animalize évolue en trio (le groupe avait pensé un temps opérer à deux guitares).
- Son line-up est composé de Coyote (basse/chant - ex-Sentinhell), Dante (guitare - ex-Swine Diamond) et Reyvah (batterie - ex-Double Face).
En septembre 2019 Animalize assure la première partie d’Adam Bomb à Lyon (Rock’N’Eat). - En avril 2020 sort son premier EP :
“TAPES FROM THE CRYPT”
L’Album :
- Tapes From The Crypt est un EP cinq titres d’une durée d’environ vingt minutes.
-
Coyote a signé la musique et les textes des cinq compositions.
- Les trois premiers titres sont en Anglais. Les deux derniers en Français.
- L’artwork est une photo de Louise Durel - Photographies. Il a pour modèle Chloé An’go. Robin Chave s’est occupé du design.
- L’EP est sorti en version dématérialisée. Une sortie en format CD est à l’étude car le groupe a privilégié une édition vinyle éditée en trois-cents exemplaires, avec une face A en Anglais et une face B en Français.
- Animalize joue beaucoup sur l’imagerie 80’s, comme en atteste “L’Aigle de la Route”, leur premier clip, filmé en mode “VHS”.
- La ligne mélodique de L’Aigle Noir, de Barbara, est reprise dans un solo de guitare de la quatrième piste de l’EP, “Sous l’Oeil du Charognard”.
Les Critiques :
-
Une première vraie révélation 2020 pour ce style !
https://www.zone-metal.net/t12590-animalize-tapes-from-the-crypt -
Ce groupe va mettre votre nuque à rude épreuve. Comment rester insensible à son Metal et ne pas headbanguer tellement ce qu’il propose est excellent ?
http://france.metal.museum.free.fr/chros/a/animalize_01.htm
Il reste à vous donner...
Notre Avis :
On ne peut que se réjouir de la naissance vinylique de ce jeune groupe débridé qui conjugue talent et toupet : il pourrait éclairer de sa fraîcheur nos prochaines années. Animalize n’a peur de rien, il lâche les chevaux, il a le talent pour les monter. A découvrir et à suivre de près.
Les Liens Utiles :
https://animalizeband.bandcamp.com/album/tapes-from-the-crypt
Animalize sur Facebook :
https://www.facebook.com/animalizeband/
Chronique d’album : UNSAFE (Thrash Death), Mankind (2019)
Le 18/04/2020
Album : Mankind (10/12/2019)
Genre : Metal/Thrash Death
Origine : Limoges
Le Groupe :
- Unsafe est une formation originaire de Limoges. Elle prend naissance en 1998 sous l’impulsion de deux ex-membres du groupe de Hardcore Endless Fall, Lionel Faucher (guitare) et Stéphanie Nolf (basse).
- Unsafe revendique pour influences The Haunted, Lamb of God, Scarve, Soilwork, Anihilator et Pantera
- De 1998 à 2005, le groupe sort plusieurs EP.
- En 2009, il produit son premier album, “Manipulative Progress”.
- En 2011 sort “Masterpiece of the Absurd”. Stéphanie Nolf a délaissé sa basse au profit du micro.
- En 2013 paraît l’album “Evilution”.
- 2015 est l’année du quatrième album, “Enter Dark Places”. Il est notamment illustré par le clip “Watch Out”.
“MANKIND”
L’Album :
- “Mankind” est un album de neuf pistes pour un peu moins de quarante secondes.
- L’artwork est signé par la vocaliste Stéphanie Nolf qui souhaitait “montrer que le côté sombre de l’humanité n’est pas quelque chose d’inné mais plutôt créé par l’homme et «injecté » dans l’esprit de chacun. Une évolution progressive vers le chaos et la destruction.”
- Stéphanie Nolf a écrit, composé et enregistré cet album. Le mixage et le mastering sont l’oeuvre de Stéphanie Nolf et Alex Granvaud.
- Xavier Garrabos (batterie), Luke Perry (Guitare), Christophe Vivier (Basse) complètent le line up de Unsafe sur cet album
- L'album est illustré par le clip "Living in a dying world".
Notre Avis :
Les Liens Utiles :
- Ecouter l’album sur Bandcamp :
https://unsafe.bandcamp.com/ - Ecouter l’album sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/26Qdqf5At0J2jbgLYZga2a - Liker et suivre la page sur Facebook :
https://www.facebook.com/Unsafe.Official/
Chronique d’album : THE VILLAINZ (Rock / Punk Rock) - Sexy & Arrogant (2020)
Le 10/04/2020
Album : Sexy & Arrogant (04/2020)
Genre : Rock/Punk Rock
Origine : Marseille
Le Groupe :
Ils sont, à la ville, madame et monsieur K.
Le groupe véhicule volontiers une imagerie Sex, Alcohol & Rock’N Roll pour un style musical qu’ils veulent “simple et efficace”.
En 2017 il sort son premier EP, un quatre titres sobrement - hem... - intitulé “The VillainZ”
- En 2018 ils se produisent à la patinoire de Marseille durant une rencontre de hockey sur glace. Leur performance est immortalisée sur https://www.mixcloud.com/EternalWebradio/the-villainz-dans-new-side-sur-eternal-webradio/.
- En septembre 2019, ils organisent un concert exceptionnel sur le toit d’un bus anglais en circulation dans Marseille.
“Sexy & Arrogant”
L’album :
Tom Abrigan Tiberi, guitariste et chanteur de Sunbeam Overdrive, s’est chargé du son.
L’artwork est signé Pedro Delort.
Notre Avis :
Les Liens :
https://thevillainz.bandcamp.com/album/sexy-arrogant
Like la page :
https://www.facebook.com/thevillainzofficial/
Le 09/04/2020
Stéphane Portelli a accepté de répondre à nos questions. Alors installez-vous, nous allons soulever le voile... fil à fil !
Stéphane Portelli : Mon père est un fan d’Elvis. J’ai donc baigné dès mon plus jeune âge dans la musique américaine, le rock’n roll, mais aussi le blues et le gospel. Ma mère avait une amie psychologue qui habitait Nîmes. Chez elle, au sous-sol, il y avait une grande pièce avec bar, canapé et tout le confort pour écouter de la musique. J’ai découvert dans ce lieu l’album des Eagles “Hotel California”. J’ai adoré le Son ! Ce sont mes premiers souvenirs musicaux.
“Brothers in Arms”, de Dire Straits.
Le premier concert qui a compté pour moi est celui de Dire Straits, la tournée Brothers in Arms en 1985, dans l’amphithéâtre d’Orange.
Devant ma télé, dans l’émission Les Enfants du Rock, en découvrant le groupe Dire Straits. Le feeling de Mark Knopfler sur le solo de “Tunnel of love” a déclenché une vive émotion et c’est certainement de là qu’est venue ma vocation. Dans la lignée, j’ai rapidement découvert le laid-back avec les artistes JJ Cale, Tony Joe White, le blues à travers BB King, Eric Clapton et le rock planant des Pink Floyd.
J’ai commencé mes premiers pas dans la composition en jouant sur des titres qui passaient à la radio et plus particulièrement les albums de Sade -musicalement très aérés- sur lesquels je m’amusais à poser des guitares additionnelles. J’ai créé inconsciemment mes premières parties de guitare.
Liberté car je me suis créé mes propres codes ; ils définissent ma personnalité musicale. Je n’ai pas de barrière, je suis mon instinct. Les seuls principes qui me guident en musique sont ceux que me dictent mes oreilles.
Oui, un bon souvenir car c’était ma première expérience sur scène. Dès que j’ai eu un peu d’argent, j’ai acheté une Fender Télécaster USA et un bon ampli à lampes et j’ai répondu à une annonce. Un groupe de Blues-Rock qui cherchait un guitariste. Petite anecdote concernant la première audition : je me présente, on commence à faire tourner quelques morceaux, essentiellement des reprises. J’étais habitué à placer des notes, des solos et non à faire des rythmiques et ils m’ont dit que mon niveau était sympa mais que pour jouer dans un groupe, il fallait savoir faire des rythmiques ! Du coup, après la répète, j’ai acheté un Best-of de Chuck Berry et pendant une semaine, j’ai fait saigner mes doigts dessus. A la deuxième répète, je maîtrisais les rythmiques et cette première aventure musicale a duré cinq ans.
Certainement l’envie de véhiculer mes idées artistiques. Raconter mes propres histoires. Et j’étais peut-être aussi lassé des reprises.
Avant cet album, j’ai enregistré un CD deux titres (Mam et Tu peux compter sur lui) qui est sorti en 2001. J’ai participé à un tremplin à Marseille, au festival Avec le temps, à l’Espace Julien, où il fallait jouer un morceau de sa composition et un titre de Léo Ferré réarrangé. J’ai choisi Mam qui marchait bien en live et la chanson C’est Le printemps de Léo Ferré. C’était une valse et j’en ai fait un Jungle Beat, inspiré de Bo Diddley. J’ai gagné le tremplin avec mon groupe. J’ai ainsi eu un petit budget pour enregistrer un album. Le deal était d’y intégrer la reprise de Léo Ferré.
Ce CD deux titres et le premier album, ont été surtout un support pour démarcher et faire de la scène. Ce dernier a été enregistré et mixé en deux jours dans une église désaffectée investie par une association, dans un quartier de Montpellier. L’ingénieur du Son était Guy Simon (père d’Emilie Simon).
Avec l’expérience de la scène, cet album était un peu plus abouti, quatorze titres. Les arrangements étaient davantage travaillés et il n’a pas été enregistré dans l’urgence comme le premier. Les titres sont un peu plus éclectiques. Cet album, enregistré au Studio Solis Prod à Aubais (30), m’a permis de dépasser le réseau des scènes locales et d’avoir l’opportunité de participer à un festival au Québec.
L’élément déclencheur a été le tremplin national Milonga où j’ai été lauréat, ce qui a permis de financer totalement cet album. Il a été enregistré dans un très bon studio, dans le sud de la France à Pompignan (studio Recall). Pour cet album, il y a eu une nette évolution au niveau des arrangements. L’ambiance générale est plus posée, avec un travail sur les couleurs musicales. J’ai utilisé la guitare électrique bien sûr mais aussi la guitare folk, classique et le Dobro pour accentuer les différents styles abordés (sud-américain, irlandais, folk, rock…)
Oui, effectivement car suite à un grave accident, je n’étais pas sûr de pouvoir rejouer de la guitare. J’ai passé des moments difficiles mais, même si c’est relativement récent, je ne suis pas quelqu’un qui reste tourné vers le passé. Je regarde toujours devant, en sachant profiter du moment présent et cela m’a permis de rebondir assez rapidement.
Il faut dire que ce quatrième album a été écrit en convalescence et pendant une période de grand doute, donc l’empreinte de l’accident est présente. Sachant qu’un album est toujours la photographie d’un moment… et celui-ci a duré neuf mois. Je me suis retrouvé face à moi-même et je suis naturellement revenu à mes premières influences musicales, le Blues et le Rock pour accompagner des paroles assez lourdes et poétiques à la fois.
J’ai rappelé Vincent Declercq (batteur) qui m’accompagne sur les routes depuis 2011. Il y a une osmose musicale entre nous. On se connaît par cœur, c’est un ami. Il arrive à comprendre et anticiper mes pensées artistiques. Tout est fluide musicalement et c’est important car j’ai opté sur une formation en trio et il me fallait une personne sur laquelle je pouvais m’appuyer rythmiquement. Vincent était la personne idéale.
Je cherchais un bassiste qui colle parfaitement au jeu de batterie de Vincent et après des essais non concluants avec d’autres, c’est Patrice Gimenez qui est venu nous rejoindre pour compléter le groupe, quelques mois avant l’enregistrement de l’album.
Merci pour la comparaison, ça me flatte. C’est sans doute que je partage leurs influences musicales, Led Zeppelin, les Rolling Stones, et Clapton période Cream. Pour la petite histoire, quand j’ai composé le morceau “Sur le fil”, je trouvais le chant trop grave. Plutôt que d’utiliser le capodastre et changer la tonalité, j’ai essayé le chant à l’octave, cette voix est arrivée et je l’ai gardée. Avec du recul effectivement, c’est une voix qui peut rappeler celle de Matthieu Chedid. Mais sur l’instant, je n’ai pas fait cette association.
Pour cet album, je voulais un son organique et très direct avec une guitare présente, d’où le choix du power trio, autant en studio que sur scène. J’ai laissé ma guitare acoustique dans son étui et ressorti mes Gibson Les Paul et 335, mon vieux Fender Deluxe reverb et mes pédales vintages. En studio, j’ai invité la violoncelliste Jade Neveux pour accentuer l’émotion sur trois titres. Enregistré au Studio Novason à Poulx (30), l’album “Sur le fil” m’a permis de renouer avec le Public.
Votre actualité dans les mois à venir ?
Des concerts où je revisite mes quatre albums, et en guest deux nouveaux titres du prochain opus.
Effectivement, je finis de composer mon cinquième album, dont la sortie est prévue en 2021 pour mes vingt ans de carrière. Je travaille actuellement sur les arrangements avant de le présenter aux musiciens. J’ai déjà une petite idée du Studio où je vais poser mes guitares.
Un titre que je trouve excellent pour sa fraicheur et son parfum d’évasion : “Voyage en Italie”, de Lilicub. Pour l’anecdote, l’été dernier, lors d’un voyage en Sicile, un délire avec mon épouse : un petit clip improvisé de quelques secondes, diffusé sur Intagram et Facebook, dans une Fiat 500 de location. Italie oblige ! C’est certes différent de ce que j’écoute d’habitude mais pas franchement inavouable…
Merci à vous et au plaisir de vous croiser sur ma route !
Chronique d’Album : HOT HELL ROOM (HEAVY ROCK), STASIS (14/02/2020)
Le 27/03/2020
Album : Stasis (2020)
Genre : Hard / Heavy
Origine : Paris
Le Groupe :
- Hot Hell Room est un quatuor originaire de la région parisienne fondé en 2003 par Alan Raoul (basse) et Loïc Malassagne (guitare/voix).
- En 2005, le groupe sort une première démo trois titres, “Lies Box”. Une démo douze titres suit la même année.
- En 2013 il présente son premier album, “Kali Yuga Bonfire”, qui révèle un talent pour la composition. Je vous invite à le vérifier sur ce “Love Kills”, qui en est extrait :
- En 2015 il édite “Morrison (Arranged Version)”, un EP qui remanie trois titres de “Kali Yuga Bonfire”.
- La voix de Loïc Malassagne donne une identité forte au groupe. Il expliquait dans une récente interview :
“Ma tessiture naturelle est baryton basse. Elle peut aussi aller, dans un autre registre musical et technique, jusqu’au contre-ténor. Pour Hot Hell RooM, certaines parties sont dans ma tessiture grave en effet, à l’instar de mon autre projet Invading Chapel. Pour le reste, je chante plus dans un registre Rock et Heavy se rapprochant de la couleur des ténors et barytons, comme beaucoup de chanteurs. Mais n’étant pas dans ces tessitures-là, j’ai des graves et une rondeur qui donnent surement cette identité.” - En 2016 Hot Hell Room produit “Architect of Chaos”, illustré par le clip “Chameleon”
- Fin 2019 Hot Hell Room signe sur le label allemand STF-Records, (qui a notamment sur son catalogue l’ex-AC/DC Dave Evans).
“S T A S I S”
L’Album :
- Sorti en février 2020, Stasis est un dix pistes d’environ quarante trois minutes.
- Son artwork est signé Rui Abel Rodrigues.
- Sur le processus de composition, Alan Raoul expliquait à Hard French Metal :
“Excepté le titre “Fatality”, qui datait des sessions de l’album précédent, nous avons commencé à travailler sur “Stasis” à la fin de l’été 2016. Les deux premières compositions à avoir été étudiées en répétition à l’époque sont “Human Game” et “Stasis”. La plupart des autres morceaux ont été écrits entre la fin de cette année-là et le mois d’avril 2017.” - Cet album a été enregistré par le même line-up que son prédecesseur “Architect Of Chaos”. Ludovic Rouix (Batterie) et Sébastien Luccioni (Guitare) ont, depuis, quitté le groupe.
- “Stasis” est représenté par le clip “Bleeding Land”.
Notre Avis :
Mid tempo, Ballade, Heavy... Hot Hell Room excelle sur tous les fronts du songwriting. Ecoutez “Stasis” et profitez-en pour découvrir “Kali Yuga Bonfire” et “Architect of Chaos”, ses deux prédécesseurs. Ils vous mèneront loin ; Hot Hell Room s’est fait une spécialité dans le Heavy Rock français : nous délivrer des albums définitivement increvables.
Les Infos Utiles :
https://www.facebook.com/hothellroom/
Ecouter Stasis :
https://open.spotify.com/album/4bxDa8Cku2KIg87lqCLUl5
Acheter Stasis :
http://www.stf-records.de/shop/product_info.php?products_id=372&XTCsid=8bdedad1cf6fc4d16342e130258ff41d
Hot Hell Room sur Bandcamp :
https://hothellroom.bandcamp.com/
Discographie HOT HELL ROOM :
Lies Box (EP - 2005)
Hot Hell RooM (demo – 2009)
Kali Yuga Bonfire (2013)
Morrison (Arranged Version - EP - 2015)
Architect Of Chaos (2016)
Stasis (2020)
Le 22/03/2020
Tout aussi racé et élégant, ce nouvel album nous semble un poil supérieur à un aîné déjà très bon.
Scralean a bien voulu répondre à nos questions. C’était avant le début de cette drôle de période, une interview d'avant le temps du confinement. Et c'est l'une des manières de s'en évader.
Alex (chant): Alors moi c’est je crois Ride The Lightning de Metallica ou A Real Live One de Iron Maiden. Mes premiers amours Metal en quelque sorte.
Michel (guitare) : Ride the Lighting de Metallica aussi ! Une référence, et Kill’em all juste derrière.
Fabien (batterie) : Killers d’Iron Maiden.
Olivier (basse) : And justice for all de Metallica
Geo (guitare) : AC/DC, Ballbreaker
Premier concert ?
Alex : Ça remonte, c’était un concert local avec Nefast un groupe de Trash, Tooz Again plus rock metal et un groupe punk de mon bled Les Brakmorts ! Je devais avoir treize ans. Ils ont clairement été des grosses influences dans le sens où je me disais : Moi aussi je veux faire ça quand je serais grand !
Fabien : Un tremplin rock en 1992…. J’avais 12 ans
Olivier : BB king
Geo : un concert de punk au passager du zink avec Skaltimbanque et Acotest à l'âge de douze ans.
Michel : C’était Metallica au Dome à Marseille.
Alex : Pour moi ça a été surtout l’apprentissage de la guitare. J’ai rapidement appris les standards du rock qui foisonnaient sur les bouquins de tablatures qu’on trouvait dans la presse dans le genre de Guitar Part… Dans ces standards il y avait du Metallica, du Maiden, du Black Sabbath, du Guns N Roses… Je suis tombé dedans comme ça, en creusant très jeune dans la médiathèque de mon quartier.
Fabien : En priorité l’influence familiale. Étant le dernier d’une fratrie de quatre (mon aînée a quatorze ans de plus) j’écoutais déjà Alan Parson Project / Pink Floyd / Dire straits, etc, lorsque j’avais quatre ans.
Olivier : Aucun parent musicien mais la maison familiale était rythmée par la musique, je devais avoir six ans quand un voisin m'a montré comment tenir une guitare. Quelques années à jouer sur des instruments rafistolés, aux cordes manquantes, et même sur des jouets m'ont valu une inscription au conservatoire pour mes onze ans. Après une enfance de guitare classique (sur un instrument déboité), encouragé par une liberté stupéfiante, j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de musiciens et de pratiquer la guitare, la basse mais aussi la batterie dans des groupes de rock, metal, soul, funk, hip hop... Influencé par Billy Sheehan, Les Claypool, John Myung, Henrik Linder, Victor Wooten... La basse s'est naturellement placée comme un instrument de curiosité et d'exploration.
Geo : J’ai toujours été attiré par la guitare, dès l'âge de quatre ans, influencé par ma famille essentiellement. Des soirées privées passées avec les Gipsy Kings, rien à voir avec le rock mais j’en retiens encore d’agréables souvenirs. Je suis rentré dans le rock grâce mon professeur de guitare, un ami, mon papa de guitare Pascal Beaujé (RIP), c’était un ultra fan de Deftones.
Michel : Mon groupe d’amis faisait de la musique et j’ai naturellement suivi pour qu’on partage ça ensemble. Cela maintenant vingt-sept ans que ça dure !
Alex : Pure joie, car nous avions là un nouveau line-up qui fonctionnait vraiment bien. Nous avons appris à nous connaitre en arrangeant cet album. Un vrai moment d’échange musical avec un but commun. On s’est pas mal marrés, et on ne s’est pas pris la tête. On a essayé des tas de choses et on est prêts à agrandir la famille ! Après, un album c’est du travail, du temps, de la fatigue, mais quand on sait où on va on le fait avec bonheur et dévotion.
Fabien : La joie. On a passé une période de six mois à bosser dessus, à boire de la bière et à rigoler tout en restant dans un contexte où la musique était reine, avec pour objectif de faire de “Soulmates” un p****n de bon album qui nous ressemble / rassemble.
Olivier : Me comptant parmi les dernières pièces apportées du groupe, j'ai été accueilli par une équipe très motivée et respectueuse. Le travail de composition mais aussi de maquettage étaient déjà très avancés lorsque j'ai commencé à créer les lignes de basse de “Soulmates”. J'ai pris beaucoup de libertés mais l'esprit était fortement posé. Fabien Giordani nous a offert un confort et un suivi dans son studio. Tout n'est jamais d'une simplicité incommensurable mais “Soulmates” a été joyeux à la création.
Geo : On va dire que quand je me mets à composer, je le fais avec le cœur, chaque sentiment qui traverse mon corps, j’essaye au mieux de les faire retranscrire dans la musique. La musique est l’élément essentiel de ma vie. Donc cela dépend des moments, la joie ou la douleur, qui se partagent et qui nous rassemblent.
Michel : Dans la joie, on a beaucoup partagé et tout a été fluide. Un bon moment de musique.
Fabien : Apparemment…
Olivier : J'ai signé pour faire de la basse alternative.
Alex : Il semblerait que ça soit compliqué à classer. Entre nous je ne me pose pas trop cette question. Nous on fait de la musique, après qu’elle colle à telle ou telle étiquette ce n’est pas à nous de le définir. Les gens accrochent quand ils écoutent l’album avec une vraie ouverture d’esprit. On a lu des choses parfois, ou les gens attendaient de nous voir rentrer dans la case du prog. Bon, ben non on ne fait pas du prog, on en prend certains éléments mais sans vraiment s’en rendre compte je pense. On ne part pas sur un morceau en se disant : On va faire un morceau dans le style de… On fait comme ça vient et c’est qui fait notre force. Alors Alternatif, si ça convient à tout le monde, ça me va aussi. Nous on fait surtout du SCARLEAN et vous pouvez appeler ça du rock ou du metal Alternatif, après tout ça ne change pas grand-chose !
Geo : Disons qu’on fait du rock, c’est surtout que nous faisons de la musique comme on l’aime, comme on veut et quand on le veut, Scarlean ne se met pas de barrière.
Michel : Comme l’on dit les autres, ce n’est pas un problème. On fait la musique qui nous plait sans se poser ce genre de questions.
Alex : Notre « Ghost » n’est ni maléfique, ni bienveillant, il est finalement plus humain qu’on peut le croire. A la manière d’un observateur, il décrit ce qu’il voit sans le juger, il est un mélange de ce qui fait l’homme. La peur, la haine, l’amour, la paix, la guerre, la honte, la joie... Il se superpose à l’Homme, un peu comme dans notre précédent clip : “Forsaken by love”. L’un nourri l’autre et inversement. C’est une manière détourner d’illustrer le lien avec nos émotions. D’un côté l’image de la pureté et de l’autre celle que l’on se fait du mal. Mais bien souvent les apparences sont trompeuses ! Michel a réalisé les photos et moi l’artwork intérieur et la direction artistique.
Alex : Nous venons tous d’univers très différents mais dans le groupe nous sommes nombreux à avoir une formation artistique. Michel est photographe, Olivier graphiste et vidéaste, et je suis Directeur Artistique/Graphiste. Pour ce qui est de l’image c’est effectivement naturel, car pour nous tout est important, l’image est la façade de notre musique et elle doit être complétement liée à celle-ci. A la manière d’un film, si la musique ne sert pas l’image ça ne fonctionne pas (Le générique de Benny Hill sur une séquence dramatique si tu vois ce que je veux dire). Dans notre Booklet et sur la cover il y a pas mal de choses qui font sens, et même des surprises cachées. Personne ne les a encore vues ni notifiées. C’est très drôle car c’est pourtant bien visible ! On n’a pas dit notre dernier mot sur tous ces aspects, qui vont devenir de plus en plus importants.
Fabien : Ayant produit l’ensemble de l’album, l’expérience que nous avons vécue durant les diverses sessions d’enregistrements de “Soulmates” m'a permis de faire de mon mieux durant le mixage pour retranscrire ce que chacun ressentait à l’écoute de chaque titre. Il est vraiment important que l’auditeur puisse ressentir ce que l’on ressent et entend dans nos têtes.
Alex : C’est Fabien qui a eu les pistes en premier, moi en second dans la foulée. Je suis fan depuis toujours d’Anneke. Je la suis depuis ses débuts dans The Gathering et Mandylion fait partie de mes albums de chevet. Ce que j’ai ressenti à la première écoute, c’est une immense fierté, ça fait vraiment partie des choses que j’avais dans un coin de ma tête et qui me semblaient inaccessibles. Pour moi c’est donc un rêve qui s’est réalisé, et le résultat et au-dessus de mes espérances.
Fabien : Lorsque j’ai écouté les pistes en solo au studio je n’ai ressenti que cette indéniable pureté que dégage Anneke. Magnifique !
Alex : Les lignes de chants étaient posées sur la maquette, mais elle a enregistré sur le morceau final, sans mes voix. Nous lui avons donné un esprit pour la fin du morceau avec une totale liberté et pour le reste quelques détails pour l’intention essentiellement. Nous avions tout intérêt à travailler de cette manière avec elle, elle sait quoi faire, elle l’a toujours su !
Alex : Nous allons travailler sur le prochain album et préparer les concerts à venir. Pas mal de choses se mettent en place, et l’après-album est très prenant. On ne pensait pas avoir autant de bons retours, à vrai dire pour le moment nous n’en avons pas eu un seul négatif ! C’est très motivant, et de belles dates sont bookées pour 2020 et 2021. On sent qu’il y a eu une belle progression depuis GHOST, et tout ce qu’on espérait c’est qu’on la ressente. C’est donc pour le moment une belle réussite et on a hâte de voir où ça va nous mener.
Scarlean : Merci à toi pour ton soutien !
https://www.facebook.com/Scarlean/
Scarlean sur Spotify :
https://open.spotify.com/album/7lTbvtfOcNVV3eKDhKqZWs
Sophie Grange ( Spotcase ) :
https://www.facebook.com/spotcase/
www.spotcase.fr
Mr Cana photography :
https://www.facebook.com/mrcanaphotography/
http://www.mrcana-photography.com
Chronique d’Album : AKIAVEL (Thrash Death), V (2020)
Le 16/03/2020
Album : V (2020)
Genre : Thrash Death
Origine : Toulon
Le Groupe :
- Akiavel est un groupe de Thrash Death formé en 2018.
- Ses membres ont traversé différentes formations, essentiellement dans la région PACA :
- Indust et Antropofago pour Auré (chant),
- AcoD pour Chris et JB (guitares),
- Scornless, Positive Agression, In Heaven, Poste 942, Scarlean pour Jay (basse),
- Witchkraft, Prickly Pear, Inner Disorder pour Butch (batterie). - A propos de la formation d’Akiavel, JB expliquait à Metal France :
“Ça doit faire dix ans qu’on se croise les uns les autres aux concerts et autres rendez-vous de métalleux. Quand Chris et moi nous sommes séparés de notre ancien groupe, on voulait continuer et, surtout, travailler avec des gens qu’on avait appréciés.”
(https://metalfrance.net/akiavel-25-10-2018/) - Le nom du groupe s’inspire de celui du penseur italien Machiavel.
- Akiavel sort son premier EP en 2018. Il est décrit ainsi par Soil Chronicles :
“Akiavel et son EP éponyme sont déjà au sommet avec trois titres méchamment biens construits.”
(https://www.soilchronicles.fr/chroniques/akiavel-akiavel) - En juin 2019 Akiavel joue au Hellfest Off de Clisson. Il est rejoint pour deux titres par Stéphane Buriez.
- Début 2020, Akiavel présente son nouvel album. Il s’intitule...
“V”
L’Album :
- “V” propose neuf titres ainsi qu’un bonus-track (“Cold”, déjà présent sur l’EP) pour une durée de quarante et une minutes.
- Il a été enregistré par Sebastien Camhi au Studio Artmusic.
- Le titre “V” s'inspire des cinq blessures de l'âme, la trahison, le rejet, l'abandon, l'humiliation et l'injustice, telles que les définit l'écrivaine Louise Bourbeau, spécialiste du développement personnel. Auré s’expliquait sur cette thématique :
“J'ai eu l'idée de prendre ces cinq blessures et de les travailler en deux parties : côté bourreau et côté victime. ” - L’artwork de “V” est signé Raf The Mighty. Vous retrouverez ses contributions sur TOO MANY SKULLS (by Raf The Might).
- Julien Truchan, de Benighted, partage le chant avec Auré sur le morceau "I & Me”. Benighted n’est d’ailleurs pas pour rien dans la carrière d’Auré, ainsi qu’elle nous l’expliquait dans une interview :
“J'avais la vingtaine. Je fréquentais énormément les concerts dans ma région depuis quelques années, et j'étais déjà amie avec les Benighted. Julien (chanteur) m'a demandé un jour si ça me brancherait d'être à mon tour sur une scène, je lui ai répondu que j'adorerais faire du chant, mais je suis une fille, donc c'est impossible. Il m'a ensuite fait découvrir des groupes comme Sinister où une femme était au micro. Ça a fait tilt ! J'ai acheté le micro et le petit ampli dans la foulée !” - “The Witness” est le premier titre choisi par Akiavel pour illustrer son album.
- Certains d’entre vous auront reconnu, dans le rôle de la victime d’Akiavel, Cynthia, l’ex-bassiste des TOYS - Take Off Your Shirt. On la retrouve également dans leur clip “My Lazy Doll”.
Notre Avis :
Fortement armé, “V” enfonce les premières lignes avec dix pélots de Death Mélodique. Il est riche et regorge de détails qu’on découvre au fil des écoutes. Le parcours des musiciens explique la qualité de l’interprétation. Les growls puissants et agressifs d’Auré savent à l’occasion se muer en une voix claire qui dévoile de possibles perspectives. Son duo avec Julien Truchan est une réussite, alors que je n’aurais pas misé un kopeck sur le mariage de deux voix Death dans une même chanson. Avec "V", Akiavel nous en met plein la gueule, et son songwriting inspiré annonce la couleur : il est enfouraillé, déterminé, et a les biscuits pour tenir longtemps.
“V” est un grand premier album, découvrez-le ! Quant à nous, on n’attend plus qu’une chose : que ce p*** de coronavirus retourne dans le cul du pangolin qui l’a vu naître pour qu’on puisse enfin se confronter à la puissance de feu des Toulonnais sur scène.
Les Infos Utiles :
https://www.facebook.com/Akiavel/
Akiavel sur Spotify :
https://open.spotify.com/artist/14M2CyExjuwWrJlJGYvg6T
Akiavel - merchandising :
https://shop.season-of-mist.com/band/akiavel/
Concerts : Compte tenu du contexte, suivez la page du groupe.
Chronique d’Album : 7 WEEKS (Grunge) Sisyphus (2020)
Le 08/03/2020
Album : Sisyphus (2020)
Genre : Stoner/Grunge
Origine : Limoges
Le Groupe :
- 7 Weeks est un groupe originaire de Limoges. Il est formé en 2006 par Julien Bernard (chant, guitare, basse) et Jérémy Cantin-Gaucher (Batterie). Fred Mariolle (guitares) et PH Marin (claviers/guitares/backing vocals) complètent le line-up.
- Sur l’origine du nom de la formation, Jérémy Cantin-Gaucher expliquait à https://amongtheliving.fr/interview/7weeks/ :
“Nous avions sorti une démo en 2006 qui s’appelait 7weeks, tout bêtement parce qu’il y avait eu 7 semaines entre la toute première repet du groupe et l’enregistrement de cette démo. Du coup, vu que l’on cherchait un nom au groupe, il s’est imposé de lui-même.” - Sur le style pratiqué par le groupe, il précisait :
“C’est un mix entre Queens Of The Stone Age, Nine Inch Nails et David Bowie. Pour faire très vite… trois influences assez importantes et diversifiées.
(source : http://metal-eyes.com/interview-7weeks) - Le groupe sort son premier EP en 2007. Il s’intitule “B(l)ack Days”. La même année, 7 Weeks donne un concert acoustique au quartier des femmes de la maison d’arrêt de Limoges.
- En 2008, il est à l’affiche du Printemps de Bourges.
- En 2009 paraît “All Channels off”, premier album des Limougeauds.
- En 2011, ils se livrent à l’exercice du ciné-concert sur le film Dead of Night (Bob Clark - 1974). Il en sera tiré l’album “7 Weeks Plays Dead of Night” (2011).
- 2013 nous livre l’album “Carnivora” qui coïncide avec la présence de 7 Weeks au Hellfest.
- En 2014 paraît “Bends” (EP), suivi par “A Farewell to Dawn” en 2016.
- 2020 marque la sortie du cinquième album de 7 Weeks...
“SISYPHUS”
L’Album :
- “Sisyphus” affiche neuf titres pour une durée de trente-six minutes.
- Il est enregistré au Improve Tone Studios, à Lezoux (63). Contrairement à ses prédécesseurs, l’album a été capturé en “Live”, les quatre musiciens jouant dans le même studio.
- Son artwork est signé Gilles Estines, auquel on doit également la pochette du nouveau Trepalium.
- A propos du titre de l’album, le groupe expliquait sur http://www.heretik-magazine.fr/2020/01/15/itw-7weeks/ : “Un album demande du temps, des mois de travail avant qu’il nous permette de donner des concerts. Une fois les concerts et la tournée arrivés à leur terme, il faut tout reprendre depuis le début, un peu comme Sisyphe et son rocher qu’il ne cesse de faire rouler sans discontinuer.”
- Le titre “Sisyphus” fait l’objet d’un clip éponyme.
Les Critiques :
- “Ce tout nouvel album de neuf morceaux nous accroche sans jamais nous relâcher.”
https://www.lagrosseradio.com/metal/webzine-metal/chronique-metal/p26950-7-weeks-sisyphus.html - “Cet album racé et aéré postulera au fauteuil du meilleur album rock de l'année.”
https://www.musicwaves.fr/mobile.frmReview.aspx?ID=18486&REF=7-WEEKS_Sisyphus - “La scène française est dynamique, de qualité et 7 Weeks démontre une fois de plus qu'il en fait partie.”
https://hardforce.com/actu/31293/7-weeks-sisyphus-chronique - “Les amateurs de rock racé et inspiré (Soundgarden, King’s X, Rush) vont y trouver là une valeur refuge, emballée d’un artwork des plus classieux.”
http://auxportesdumetal.com/reviews/7Weeks/7weeks-sisyphus.html - “Ce Sisyphus est un petit monstre de composition et de maturité pour ce groupe qui va vous convaincre en très peu de temps de la qualité de leur musique.”
https://www.emaginarock.fr/2020/musique/sisyphus-7-weeks/
Notre Avis :
Un son rugueux qui sait vous percuter où il faut et qui met bien en valeur chaque instrument (backing-vocaux compris), des accélérations significatives (Solar Ride, 667-Off), des ambiances qui rappellent le meilleur du Grunge des 90’s (Idols, Sisyphus, Insomniac), 7 Weeks s’attache à l’essentiel avec un nouvel opus qui manie un songwriting de haut niveau délivré dans une interprétation qui sent bon l’expérience.
Un excellent album pour un groupe qui ne manque pas de jus et qu’on pourra voir aux Francofolies de La Rochelle cet été 2020.
Les Infos Utiles :
https://7weeks.fr/
Vous pouvez liker 7 Weeks est sur Facebook :
https://www.facebook.com/7weeksmusic
https://open.spotify.com/artist/3va5uyDVlsWxIq7oxb3ofw